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II- LE CONTROLE DU COMPORTEMENT SEXUEL CHEZ LES PRIMATES
HOMINOIDES
Q 2 p 181
Chez les bonobos, les rapports sexuels sont très fréquents (en moyenne 8 fois par jour) et dans ¾
des cas n’ont pas de visée reproductive. Ils ont une valeur sociale (résolution de conflits, lien entre
les membres de la communauté…).
La fréquence des actes augmente avec la concentration de testostérone chez le male et avec
l’approche de l’ovulation chez la femelle, mais l’influence hormonale est nettement moins forte que
pour les autres mammifères. En effet, une castration aura peu d’impacts sur la fréquence du
comportement sexuel.
Ces résultats se retrouvent chez l’humain où la fréquence des rapports sexuels semble
indépendante de la présence ou non de testostérone. En revanche, la fréquence des fantasmes y
est plus dépendante, mais à relativiser car l’injection d’un placebo provoque leur augmentation..
BILAN :
Le comportement sexuel des primates hominoïdes est contrôlé en partie par les hormones, mais
leur implication est nettement plus faible que pour les autres mammifères. Au cours de l’évolution,
l’influence hormonale diminue dans le contrôle du comportement de reproduction.
L’accouplement chez les primates hominoïdes, dont l’homme fait partie, peut se faire durant toute
l’année et n’a pas nécessairement de visée reproductive.
Pb : Quel autre facteur régit le comportement sexuel des humains ?
III- COMPORTEMENT SEXUEL ET ACTIVITE CEREBRALE
Chez l’humain, le comportement sexuel est en partie motivé par la recherche du plaisir.
Avec l’évolution, on est ainsi passé d’un « comportement de reproduction » à un « comportement
érotique ».
Le contexte culturel et social joue également un rôle important (Doc 1 p 182)
Ce changement de comportement sexuel au cours de l’évolution est à mettre en parallèle avec
l’accroissement de taille du cortex cérébral, avec le développement de la mémoire, de
l’abstraction et des sentiments envers ses semblables. (Doc 2 p 182)
Il existe dans le cerveau un circuit spécialisé dans la sensation de plaisir, appelé « système de
récompense ». Il est relié à d’autres zones du cerveau impliquées dans la mémoire, la survie, la
prise de décisions, le plaisir.
Ainsi, une action ayant généré un plaisir sera mémorisée et l’on tentera de la répéter pour
retrouver ce plaisir. (Docs 3 et 4 p 183)