Travail sur documents et correction

publicité
Vivre sa sexualité
version corrigée avec référence aux documents
Q1 : A partir de l'étude des documents suivants argumentez pour établir le
rôle des hormones dans le comportement sexuel des Mammifères. Vous
préciserez si le comportement sexuel est régulé de manière identique chez
tous les Mammifères. Documents 1 à 3
Doc1 a p 192
Définition du comportement sexuel p 192
Doc1 b : graphique
Doc 1c : graphique
Doc 2a p 193
Hominoïdes
Doc. 2b
Doc.3
Une des caractéristiques les plus significatives et propres aux sociétés bonobos, est le
comportement sexuel. Il sert d'autres intérêts que la reproduction, tels que l'apaisement,
l'affection, le statut social, les jeux érotiques, la réconciliation, l'excitation et la réduction
du stress (de Waal 1997). La relation sexuelle s'observe entre pratiquement toutes les
combinaisons de partenaires possibles, et selon une grande variété de positions. Les
comportements sexuels, et spécialement le frottement génito-génital (frottement G-G),
facilite et renforce le lien entre les femelles (de Waal 1997). Le frottement G-G est
observé dans les situations de partage de la nourriture entre femelles. La copulation à
caractère non reproductif est également souvent observée entre mâles et femelles. Alors
que les mâles partagent rarement la nourriture, si des femelles subordonnées demandent
de la nourriture à des mâles dominants, la probabilité qu'ils la partagent est
considérablement augmentée s'ils copulent au préalable (Blount 1990). Il est important de
se rappeler cependant, que la copulation a comme fonction primaire de réduire le stress
sur les sites d'alimentation, et n'est pas une monnaie d'échange pour acquérir de la
nourriture (Blount 1990).
Analyse du Doc1 a : → l'activité sexuelle est saisonnière - elle se manifeste par une période d'oestrus
(chaleurs) où se produit l'ovulation. C'est la période pendant laquelle la femelle est fécondable et où elle
accepte le mâle. Elle manifeste une position qui favorise l'accouplement : la lordose. Définition : Le
comportement sexuel est l'ensemble des conduites et des événements physiologiques pour la
reproduction de l'espèce. Il inclut les activités qui précèdent la copulation.
Analyse du Doc1 b : Chez le rat femelle, après un pic d'oestrogène, l'activité sexuelle se manifeste et est
de courte durée. Chez le mâle, ce comportement intervient suite à l'augmentation de la concentration
de testostérone sanguin qui débute après l'entrée d'une femelle dans la cage. Cette séquence s'achève
par l'éjaculation.
HYPOTHESE : L’augmentation de la concentration des hormones sexuelles est responsable de l'apparition
et du déroulement des comportements sexuels chez les Mammifères.
Test de l'hypothèse : Analyse du Doc2 a : L'ablation des gonades (qui fabriquent les hormones sexuelles et
les libèrent dans le sang) entraîne la disparition du comportement sexuel chez le mâle et chez la femelle.
Ces derniers réapparaissent suite à l'injection des hormones sexuelles dans le sang. L'hypothèse est
vérifiée chez le rat.
Analyse du Doc2 b : L'association augmentation de la sécrétion des hormones sexuelles/comportement
sexuel existe chez tous les Mammifères sauf les Primates Hominoïdes (Homme, Chimpanzés, Gorille, OranOutang).
L'hypothèse est vérifiée chez les Mammifères non Hominoïdes.
Analyse du Doc3 : Chez les Bonobo (Hominoïdes) les copulations à caractère non reproductif sont
fréquentes et participent par exemple à la réduction du stress sur es sites d'alimentation. Remarque :
chez les Mammifères Hominoïdes le comportement sexuel est régulé de manière différente.
Q2: A l'aide des documents suivants montrez
qu'il existe un autre système de
communication entre organes qui peut
réguler le comportement sexuel, en
particulier chez les Primates Hominoïdes.
Vous décrirez les grandes lignes de son
fonctionnement.
Documents 4 à 8
Doc 4. La découverte du système de la récompense
Utiliser le doc 3 p195
Une exploration du cerveau au cours de son fonctionnement l'IRMf
Coupe axiale
Coupe sagittale
Doc 6. Imagerie par résonnance
magnétique fonctionnelle d'un individu qui
reçoit, lorsqu'il réussit une tâche, une
récompense sous forme d'image érotique.
Coupe coronale
Guide d'exploitation du document 6 : Identifiez sur
votre document les zones principales du circuit de
la récompense activées suite à cette stimulation
sans tenir compte des zones activées au niveau du
cortex.
Coupes sagittales
voisines
Doc. 7
Les neurones de l’aire tegmentale ventrale communiquent en libérant, par les
extrémités de leurs longs prolongements, la dopamine, un neuromédiateur, c’està-dire un messager chimique, qui diffuse vers des récepteurs des neurones du
noyau accumbens. Le circuit dopaminergique liant l’aire tegmentale ventrale au
noyau accumbens joue un rôle essentiel dans la dépendance : les animaux ayant
subi des lésions de ces zones cérébrales perdent tout intérêt pour les drogues.
Le circuit de la récompense a une origine évolutive ancienne : même le ver
Caenorhabditis elegans en possède une version rudimentaire. Chez cet
organisme, après l’inactivation de quatre à huit neurones dopaminergiques clefs,
l’animal ne s’arrête plus devant un tas de bactéries, son repas préféré. Chez les
mammifères, le circuit de la récompense est plus complexe, et il est intégré à
d’autres zones cérébrales impliquées dans la coloration émotionnelle des
expériences et contrôlant les réactions à des «récompenses», telles que la
nourriture, les relations sexuelles et les interactions sociales.
Source : http://www.arte.tv/fr/le-circuit-de-la-recompense/992184.html
Doc. 8 Organisation du système de la récompense
Vous complèterez ce schéma
(polycopié) en localisant l'aire
tegmentaire ventrale et le noyau
accumbens et vous représenterez
à l'aide d'une flèche la
communication entre les neurones
à dopamine et ceux d'autres
zones.
Analyse du Doc 4 :
Les expériences d'auto-stimulation faites chez le rat dans les années 50 ont montré
l'existence d'une zone du cerveau, l'Aire Tegmentaire Ventrale dont la stimulation
entraînait une sensation de plaisir.
Analyse du Doc 6 :
On peut localiser chez l'homme les aires activées lorsqu'une récompense de type
érotique est donnée suite à la réussite d'une tâche, par la technique d'imagerie par
résonance magnétique (IRM).
Bilan : Chez les Primates hominoïdes le système de la récompense qui fait intervenir la
communication nerveuse au niveau de zones spécifiques du cerveau intervient dans la
régulation des comportements sexuels.
Dans l'expérience les événements suivants se produisent :
- Stimulation à partir d'une sensation visuelle de l'aire tegmentaire ventrale ;
- Libération de dopamine dans le circuit de la récompense par les neurones de l'ATV ;
- Sensation agréable favorisant la reproduction du comportement l'ayant provoquée.
Q3 : A l'aide de l'ensemble des informations étudiées, indiquez
comment le contrôle du comportement sexuel a évolué au sein des
mammifères. Documents 9 à 10.
Vous complèterez le schéma de l'évolution du comportement sexuel
des mammifères
Doc. 9
voir doc 1 p 196
Guide d'exploitation :
comparer les zones de
fixation des oestrogènes
et les zones du circuit de
la récompense dans le
cerveau du rat femelle.
Doc. 10
voir doc 3 p197
Analyse du Doc 9 :
Chez le rat les oestrogènes se fixent à différents endroits mais aussi dans les différents
centres du système de la récompense. De plus si on empêche la fixation d'oestrogènes
au niveau de l'ATV cela entraîne la disparition du comportement de lordose et de
l'accouplement.
Conclusion :
le système hormonal responsable du comportement sexuel chez le rat est couplé au
circuit de la récompense. On constate une augmentation très importante de la taille
du cortex préfrontal, qui exerce un contrôle sur les comportements instinctifs, chez
l'homme et les autres Hominoïdes.
BILAN : Chez les Primates Hominoïdes une part de plus en plus importante du
comportement reproducteur est sous la dépendance du circuit nerveux de la
récompense qui est lui même sous le contrôle du cortex préfrontal.
Téléchargement