e recueil ici présenté est le résultat d’une réflexion et d’une expertise collectives sur l’éthique et la maladie
d’Alzheimer. Cette synthèse est le fruit d’un travail porté par de très nombreuses personnes. Cette réflexion s’est
organisée à partir de cinq grands colloques où les problèmes éthiques étaient abordés en fonction de la
progression de la maladie : Lille “Autour du diagnostic” ; Rouen “Être malade et vivre à domicile et dans la cité” ;
Reims “Être toujours en relation lorsque la maladie progresse - l’institution” ; Toulouse “La recherche - le projet de soins et
le contrat de soins”; Montpellier “La fin de la vie”.
Pour chacun de ces colloques, étaient organisés l’après-midi des ateliers de réflexion thématiques où s’inscrivaient l’ensemble
des participants. C’est ainsi plus de 1 600 personnes qui ont apporté leur contribution à la réflexion. C’est à ces profes-
sionnels engagés, ces familles, ces accompagnants que doivent d’abord aller les remerciements pour leurs apports si
précieux.
Ces colloques dans chacune de ces villes n’ont pu être organisés que grâce à l’action soutenue, aux efforts de mobilisation
et d’organisation déployés localement par un petit noyau de personnes motivées et responsables. Qu’ils en soient tous ici
remerciés. Parmi eux, je peux citer Sandrine Andrieu, Pierre Delaunay, Anne-Marie Duguet, Karine Fraysse, Didier
Hannequin, Claude Jeandel, Didier Martz, Yves Moynot, Jean-Luc Novella, Florence Pasquier, Marie-Françoise Rochard-
Bouthier, Christine Rolland, Jacques Touchon, Bruno Vellas. Ce sont leur engagement, leur détermination, qui ont permis le
succès de chacun de ces colloques.
Un tel travail de réflexion sur les situations de crises, les difficultés et les réponses éthiques à apporter ne saurait se
concevoir sans les représentants des malades et leurs familles. L’Association France Alzheimer a été présente tout au long
de ces quatre années pour ce parcours. Que les membres de cette association qui se sont engagés derrière leurs présidents
successifs, Jean Doudrich puis Arlette Meyrieux, soient ici remerciés. Je pense plus particulièrement à Dominique
Beauchamp, Claire Demerliac, Guy Le Rochais, Jean Petitpré, et également à tous les représentants locaux qui ont participé
très activement aux différents colloques.
Pour organiser cette réflexion au niveau national et en faire la synthèse, il faut un groupe de pilotage solide. Ce groupe de
pilotage, nommé en 2002, a fonctionné avec une remarquable continuité depuis cette date jusqu’à ce jour. Chacun de ses
membres a été nommé pour avoir déjà une réflexion reconnue dans le domaine et un engagement professionnel et
personnel dans la prise en charge des patients atteints de maladie d’Alzheimer. C’est ce groupe de pilotage qui a non
seulement assuré l’animation et la coordination, mais aussi insufflé l’esprit et l’âme de ces groupes de réflexion avec
humanisme et avec lucidité. Qu’ils soient ici remerciés pour leur engagement et leur fidélité. Ce groupe était constitué de
Michel Billé, Fabienne Dubuisson, Marie-Yvonne Georges, Isabella Morrone, Louis Ploton, Elisabeth Quignard, et Benoît
Lavallart qui a joué un rôle particulier dans le soutien sans faille que nous avons eu de l’administration pour organiser cette
réflexion.
C’est ce même groupe de réflexion qui s’est attelé à la tâche difficile de la rédaction de la synthèse ici présentée, groupe
auquel se sont adjoints pour cette rédaction Mylène Kack et Jean-Luc Novella.
Enfin, c’est grâce à l’AFDHA (Association Francophone des Droits de l’Homme Âgé) et aux membres de son conseil
d’administration, et à l’ORRPA (Office Rémois des Retraités et des Personnes Âgées) avec Hélène Albert, que ces colloques
ont pu être organisés, et à Concept Santé avec Anne de Peufeilhoux, que ce recueil a pu être mis en forme.
En citant ces personnes qui ont eu un rôle actif dans cette réflexion, je prends le risque énorme d’oublier l’un ou l’autre et
de le blesser involontairement. Aussi, je voudrais terminer ces remerciements en m’adressant à celui ou celle qui aurait été
oublié et aux anonymes, à ceux qui se sont engagés, qui ont apporté leur pierre pour construire cet édifice : les secrétaires
qui ont participé à la préparation de ces réunions et à la rédaction, tel membre de famille qui a facilité l’obtention d’une
salle, tel responsable administratif qui a permis que l’on puisse trouver des repas plus facilement…, tous ceux grâce
auxquels ces colloques ont pu se tenir. À chacun d’entre eux, nous sommes un peu redevables du résultat final qui nous
réunit pour apporter une attention plus humaine, plus respectueuse aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.
C’est d’abord pour ces personnes malades et en leur nom que chacun de ceux qui ont contribué à cette œuvre éthique doit
être remercié.
L
Remerciements
Professeur François BLANCHARD
Président de l’AFDHA
Coordonnateur du groupe de pilotage