Je ne m'habillais pas en stérile mais les chirurgiens n'étaient jamais plus que 2 autour de la
tête du patient donc en règle générale j'ai vraiment pu vraiment bien voir les opérations.
Durant la première semaine, j’ai surtout participé aux visites, puis lorsque j’ai commencé à
bien connaitre les patients et leurs pathologies, on m’a autorisé à aller au bloc pour pouvoir
voir en quoi consistaient les opérations.
2) La visite
La visite commençait aux alentours de 9h30 ; avant qu’elle ne
commence, nous nous réunissions dans la salle de staff pour
parler d’articles médicaux, des patients arrivés durant la nuit,
des patients vus en consultation et surtout nous regardions les
imageries médicales sur les ordinateurs du service. Tout ça
autour d’un café en général !
La visite se faisait avec un chef de clinique, un chirurgien
sénior, les internes, une secrétaire médicale et les infirmières.
Nous allions voir les patients un à un avant les opérations –
pour expliquer le déroulement de l’opération et rassurer les
patients-, puis nous allions les voir après l’opération pour
contrôler les suites opératoires.
A partir de la deuxième semaine de stage, je suis allé
beaucoup plus souvent au bloc ; soit durant toute la matinée :
les chirurgiens me conseillaient quand j’arrivais d’aller voir la
chirurgie parce qu’elle était particulièrement intéressante, soit
après la visite du matin, car c’était plus formateur pour moi d’aller au bloc que de remplir les
papiers avec eux !
3) Le bloc opératoire
Il n’y avait qu’un seul bloc opératoire réservé pour la neurochirurgie, plus un autre réservé
pour les urgences, mais je n’y suis jamais allé.
Les chirurgies ne se déroulaient que dans la matinée et il n’y avait pas de programme pour
l’après-midi.
Mais les opérations auxquelles j’ai assistées étaient plutôt longues en général et finissaient
vers 15 heures en ayant commencé vers 9 heures.
Dans le bloc se trouvait une anesthésiste (toujours la même, qui était rattachée au service),
un interne en anesthésie, les chirurgiens, deux panseuses, un interne en neurologie qui
regardait les opérations et un interne en neurochirurgie qui lui, participait aux opérations.
De plus, il y avait souvent la présence d’un représentant du matériel spécialisé, qui montrai
aux chirurgiens durant l’opération comment utiliser tel ou tel nouveau matériel.