MICROECONOMIE CHAPITRE 1 : MARCHES ET PRIX L`offre et la

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MICROECONOMIE
CHAPITRE 1 : MARCHES ET PRIX
1) L’offre et la demande
Les effets de certaines mesures politiques, des choses qui semblent relever de la vie courante, par
exemple une allocation logement, ont un effet sur les prix.
a) La courbe d’offre
La quantité dépend du prix. Pendant très longtemps l’offre était un point, une quantité (Ricardo).
Un prix dépend de tous les biens, de tous les prix des biens. Lorsqu’on suppose que toutes les autres
grandeurs ne varient pas, on isole une cause, qu’elle est le rôle du prix des cacahuètes dans la
production des cacahuètes. Qs = Qs(P)
L’augmentation de l’offre c’est un déplacement de l’offre sur la courbe de l’offre.
Les quantités offertes d’un bien dépend de tous les autres prix et quantité des autres biens.
Si la courbe se déplace vers la droite on parle aussi d’une augmentation de l’offre.
Parfois on peut avoir un déplacement de la courbe et sur la courbe.
b) La courbe de la demande
Alfred Marshall, il avait essayé de répondre a des question sur le comportement d’offre et de
demande sur une période très courte. Exemple avec un bateau de pêche qui rentre au port, le prix va
être la variable déterminé et la quantité la variable déterminante. On a conservé ce type de
représentation. Qd=Qs(P)
Cetiris paribus = toute chose est égale par ailleurs
La pente de la courbe de demande est généralement négative mais tout le temps exemple
avec Rolls-Royce. Si le prix du pain baisse cela peut se répercuter par une baisse de sa demande.
Avec une hausse de revenu la courbe de demande se déplace vers la droite.
Il faut distinguer les éléments qui permettent une augmentation sur la courbe (l’augmentation n’est
possible que si le prix à baisser) et de la courbe.
2) Le mécanisme de marché
Le marché n’est pas un agent de l’économie.
Un marché concurrentiel c’est quoi : c’est un marché sur lequel les agents vont considérer qu’ils ne
peuvent rien sur le prix, le prix leur est donné. En monopole le prix du bien n’est pas donné, on n’est
pas dans un marché concurrentiel. Le marché concurrentiel ne conduit pas toujours à l’équilibre. Le
marché concurrentiel est un point de référence pour comprendre ce qui ce passe quand le marché
n’est pas concurrentiel. Si on laisse agir pleinement les forces qui gouvernent la demande et l’offre
alors on est dans un marché concurrentiel.
Le marché du logement peut être à l’équilibre alors que la majorité de la population dort
dehors. Car ils ne produisent pas de demande car ils n’ont pas de quoi payer. Importance des mots et
des définitions précises. Puisqu’on est à l’équilibre quel que soit le nombre de quantité demandé on
sera satisfait. Si le prix est plus élevé que le prix d’équilibre la demande va baisser (déplacement sur
la courbe d’offre), les offreurs vont offrir plus (déplacement sur la courbe). Il y a plus d’offre que de
demande alors le prix va subir une pression vers le bas le prix va s’ajuster jusqu’au nouvel équilibre.
Ce genre de chose peut se réaliser spontanément mais il y a des fois non : si la courbe d’offre
et décroissante (lorsque la courbe d’offre et de demande on le même sens de variation).
La stabilité est une propriété que l’équilibre a ou n’a pas. Exemple avec les crises boursières.
La situation optimale n’est pas forcément la meilleure.
Optimalité, efficacité :
Un état de l’économie est dit efficace ou optimal ou Pareto optimal lorsque la situation d’aucun
agent ne peut être améliorée sans détériorer la situation d’un autre agent. Pareto poursuit la théorie
de Walras. L’optimum de Pareto optimal a rien avoir avec la justice sociale, en tant qu’économiste on
ne s’attache pas aux situations personnelles.
Sur le graphique en C l’agent 2 a presque tout alors que l’agent 1 a presque rien mais pourtant c’est
un optimum de Pareto. A n’est pas un optimum. Les situations que Keynes a essayé de décrire de
sous emploie correspond au graphique, le chômage est une situation inefficace. Alors que si on prend
d’autres théories (néoclassique) on est déjà dans une situation d’efficacité. Les mouvement pareto
améliorant sont populaire dans les débats de politiques économiques.
3) Les changements d’équilibre du marché
Si nous supposons que tout changement d’offre et de demande va entrainer des variations de prix
d’équilibre. Imaginons une augmentation de l’offre par une baisse du prix des matières première cela
veut dire que pour le prix Q1 on va offrir au prix P2, donc au prix P1 la quantité offerte sera Q2 il y a
donc une baisse du prix. Puis on s’ajuste vers P3. Un axés d’offre induit un déséquilibre avec
l’ajustement l’offre est moins importante qu’elle ne l’aurait été sans.
Si on suppose une augmentation de revenu cela correspond à une augmentation de la demande par
un déplacement de la courbe de demande. Le prix s’élève et diminue un peu la demande et
augmenter un peu l’offre jusqu’à ce qu’on atteigne le nouvel équilibre. Les facteurs on agit
simultanément, l’offre et la demande ont augmenté, du coup on a un mouvement qui est d’une
augmentation de quantité mais le prix ne varie pas forcément de la même façon.
4) Elasticité de l’offre et de la demande
L’élasticité mesure la sensibilité d’une variable à l’autre, c’est-à-dire de combien une variable change
quand une autre change. Plus précisément le taux de variation. Elasticité croisé, si le prix du thé vari
de 1%, de combien de pourcent varie le prix du café ?
Elasticité-prix de la demande :
= au rapport entre :
- rapport entre la variation de la demande DeltaQd et le niveau de la demande Qd
- rapport entre la variation du DeltaP et le niveau du prix P
En générale cette élasticité-prix de la demande est négative car la pente de la courbe de la demande
est négative, quand le prix du bien augmente, la quantité demandée diminue, et vice versa. On se
réfère souvent à la valeur absolue pour que cela soit plus intuitif.
L’élasticité-prix de la demande dépend principalement de la disponibilité de substituts :
- Quand il y a des substituts proches, la demande est élastique au prix, car une augmentation
du prix conduira le consommateur a acheter un substitut.
- Quand il n’a pas de substitut proche la demande est inélastique.
Courbe iso-élastique, quel que soit le point de la droite l’élasticité est la même.
Pour l’élasticité-revenu de la demande le raisonnement est le même = R/Q*DQ/DR
Le signe est important pour savoir si en fonction de la variation du prix la demande va réagir
poussivement ou négativement. Elasticité-croisé : P1/Q2* DQ2/DP1.
Compléments : automobiles et pneus :
L’elasticité-prix croisee de la demande est negativz. Si le prix des automobiles aigmente ; la quantité
demandée de pneus baisse.
Substituts : beurre et margarine
- Lelasticité-prix croisé de la demande est positive.
Elasticité-prix de l’offre :
Exactement le contraire.
5) Elasticité de court terme et élasticité de long terme
Ce qui sépare le court terme et le m=long terme ce sont les possibilités d’adaptation, dans le court
terme on n’a pas la possibilité de s’adapter.
Les élasticités-prix varient avec le temps dont les consommateurs disposent pour réagir à un
changement de prix.
La demande :
En général la demande est beaucoup plus élastique aux prix à long terme. Exemple avec
l’augmentation du prix de l’essence, au bout d’un moment on va passer au vélo.
Cependant avec les subventions C02 par exemple a court terme la demande est plus élastique que à
long terme.
6) Estimation des courbes d’offre et de demande
Les courbes de l’offre et de la demande peuvent être utilisées pour prédire les effets des conditions
variables de marché.
On suppose qu’on observe dans un marché à l’équilibre :
- Le prix d’équilibre P* = 0,75 euro
- La quantité à l’équilibre Q* = 7,5 M.tonnes
- L’élasticité-prix de l’offre Es= 1,6
- L’élasticité-prix de la demande Ed= -0,8
Détermination de courbes :
Commençons par les équations des courbes linéaires de l’offre de la demande des élasticités :
- Demande : Q = aP+b
- Offre : Q = cP+d
- Elasticité = (P/Q)(DQ/DP)
Le problème est de calculer des valeurs numériques pour a,b,c et d. Généralement a<0 et b,c>0.
La pente de la courbe de demande est égale à DQd/DP = a
La pente de la courbe d’offre est égale à DQs/DP = c
Donc :
L’élasticité de la demande : Ed = a(P*/Q*)
L’élasticité de l’offre : Es = c(P*/Q*)
Obtient les équations de l’offre et de la demande :
Qs=16P-4,5
Qd=-8P+13,5
Si on prend en compte également le role du revenu dans la courbe de demande alors on incorpore
l’élasticité-revenu.
Chapitre 2 Préférence utilité et choix
1. Les préférences
Un panier de biens est une liste des quantités d’un ou de plusieurs bien.
L’utilité arrive dans les années 1950.
Arrow déplace l’utilité vers la préférence, c’est une relation. On peut avoir des discutions
interminables sur l’évaluation de l’utilité des biens, mais on est certain de nos préférences.
3 propriétés font que ce n’est pas quelque chose de banal
- La Complétude : C’est quelque chose de plus limitatif qu’il n’y parait : il y a des choses qui
sont finalement incomparable ; imaginons que le panier de consommation contienne le
chauffage on préfère 20° à 18° alors que pour 18,5 et 18 ca nous été indifférent car on ne sait
pas percevoir les différences. On ne sait pas si on peut comparer tous les biens entre eux.
- La Transitivité : être rationnel
- La Monotonie : préféré plus à moins, la monotonie ne marche pas tout le temps mais elle
joue un rôle important.
On désigne par :
X l’ensemble de choix. Exemples :
- X = {1pomme ; 1poire ; 1banane}
- X = {xCR^2+}
R la relation (binaire) de préférence : x R y signifie « x est préfére à y » (ce qui nexclu pas linverse
On disingue dans la relation de preference R la preference stricte et lindifference.
- Xpy <>xRy et non yRx
- Xly<>Ry et yRx
Reprensatiation des préférences
complétude : Vx, yCX, x R y ou y R x
- Transitivité : Vx, y, z CX, x R y et y R z < x R z
- Monotonie : Vx, y C X, x>y >x R y
Lorsque les préférences sont complètes et transitive on dit quelle constituent un proèdre complet
Si la pente n’était pas négative la propriété de monotonie ne serait pas respectée.
A chaque courbe d’indifférence on peut associer une valeur qui croit avec les préférences que l’on
nomme utilité
xRy <> u(x)>u(y)
Fonction d’utilité
Utilité ordinale
- Seul l’ordre des utilité est important. Par exemple,
u(x)=10 et u(y) = 15
peut être remplacé par
u(x) = 5 et u(y) = 83
- Suffisant pour tous les resultats de la théorie du consommateur.
- Formellement, cela veut dire quon peut remplacer U = f(x) par V = h(x) avec h(x) = g(f(x)) et
g’>0 (on dit que la fonction h est une transformation monotone croissante de f.
- Par exemple, on peut remplacer U=f(x1,x2) = x1x2 par V = h(x1,x2) = g(f(x1,x2)) = (x1,x2)^2 =
x1^2x2^2 [g’=2x1x2 >0]
Utilité cardinale
-
-
La valeur de l’utilité est importante. Cela signifie que, comme pour les températures, le
rapport entre les différences d’utilités est significatif : Si U = f(x) est telle que [f(x1)-f(x2)] /
[f(x3)-f(x4)] = k,
On peut la remplacer par :
V = h(x) = a.f(x) + b avec a>0 (on dit que h est une transformation affine croissante de f)
Cette représentation est cohérente avec l’idée selon laquelle l’utilité serait une sensation
(c’est le cas, par exemple, pour donner sens à la décroissante de l’utilité marginale).Elle n’est
pas nécessaire à la représentation des préférences par une fonction (ordinale) d’utilité.
Relation entre utilité ordinale et utilité cardinale
- Comme une transformation affine croissante a.f(x) + b est une cas particulier de
transformation monotone croissante g(f(x)), une mesure cardinale de l’utilité satisfait aux
propriétés de la mesure ordinale, mais l’inverse n’est pas vrai.
- Par exemple, d’un point de vue ordinal, que l’utilité marginale soit décroissante ou croissante
n’a pas de conséquence. D’un point de vue cardinal, cela correspond à une sensibilité
différente aux variations de quantités de biens.
John Hicks reprend l’ensemble de cette question est construit le TMS, en effet c’est de ca dont on a
besoin et non du taux marginale décroissant.
Au point la pente de la courbe d’indifference est égale à la pente de la droite de budget. Le TMS est
égale au rapport des prix.
Utilité et choix du consommateur
maxU = f(x1,x2)
s.c.y=p1x1 +p2x2
x1*,x2* : f1dx1 + f2dx2 = 0
(la substittution dun bien à un autre ne change pas le nivreau de
stisfaction : on reste sur la courbe d’indifférence )
p1dx1 + p2dx2 = 0
(La substitution d’un bien à un autre est tel que tout le revenu est dépensé :
on reste sur la droite de budget)
Utilité marginale
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