1.1.3 M´ecanique c´eleste (ou pas)
Nombreux ph´enom`enes r´egis par des lois (locales) donnant lieu par exemple `a des ´equations
diff´erentielles. Le syst`eme est d´ecrit par un point xde l’espace des phases X`a l’instant 0 ;
il est repr´esent´e par un point ft(x) `a l’instant t. Lorsque le “mouvement” est ind´ependant
du temps, on a la propri´et´e de semi-groupe : ft+s=ft◦fs. Mouvement des plan`etes, des
partcules dans un gaz, d’un solide, ... Notre objet sera de d´efinir un cadre abstrait rendant
compte des propri´et´es asymptotiques de tels syst`emes. Id´ee de section de Poincarr´e. Point de
vue topologique (voire structure diff´erentiable) et de la th´eorie de la mesure (volume). Jusqu’`a
la m´et´eo. Id´ee d’attracteur, ´eventuellement strange. Id´ee de flot g´eod´esique sur des surfaces
simples ; en particulier mod`eles billard.
1.1.4 D´eveloppement d´ecimal
Soit xun nombre r´eel (allez, entre 0 et 1 exclu). Regardons son d´eveloppement en base 10.
Par ailleurs consid´erons l’application d´efinie sur [0,1( qui `a xassocie la partie fractionnaire de
10x. On est d’accord pour dire que la suite des premiers digits des Tnxa `a voir avec la liste
des digits de x. Qu’est-ce alors qu’un nombre normal ? C’est un nombre pour lequel l’hypoth`ese
de Boltzman est satisfaite. C’est le cas de presque tous les nombre sous la mesure de Lebesgue.
Non ? Bon, ¸ca ne fait pas de mal. Mais on peut faire des choses plus rigolotes, si par exemple
on s’int´eresse au d´eveloppement en fractions continues du r´eel x. Derri`ere, il y a l’application
de Gauss (ou/et celle de Farey) et les inductions de rotations.
1.1.5 Th´eorie de l’information
On re¸coit une suite de signaux (dans un alphabet, fini, disons). Quel type de structure
peut-on d´etecter ? P´eriodique ? Compl`etement “al´eatoire” ? Mesure du d´esordre ? Comparaison ?
Notion d’isomorphisme. Plus fin : si on sait, par exemple, que c’est la suite des bords cogn´es
par une boule de billard (bien huil´ee) peut-on esp´erer reconstruire la forme du billard ? Chaine
de Markov, chaine d’ordre infini ? Codages, dynamique symbolique. Le d´ecalage ? (et aussi
dynamique symbolique en plus basse complexit´e)
1.1.6 Longueur des corr´elations
Suite de va iid, chaine de Markov, chaine d’ordre infini. De l’autre cot´e : suite p´eriodique,
orbite de rotation et isom´etries par morceaux (pendant g´eom´etrique), odom`etres, application
standard. Ordre et d´esordre. Corr´elations. Entropie. Automates cellulaires et syst`emes de par-
ticules (le coup des feux de forˆets : al´ea dans la condition initiale).
Exercices 1.1. Nombre de 7comme premier chiffre du d´eveloppement d´ecimal de 2N. A relier
`a la rotation d’angle log10 2. Trouver des orbites periodiques dans un billard triangulaire. Bou-
langer, fat (et thin) baker ainsi que leurs attracteurs. Automorphisme lin´eaires du tore. Entropie
d’un sous-shift de type fini. Adh´erence d’une orbite. Reconstruction d’une chaine de Markov (sa-
chant que c’en est une) `a partir d’une observation. Ecriture d’un processus stochastique comme
un d´ecalage.
1.2 Cadre abstrait. Principaux r´esultats
1.2.1 Syst`eme dynamique
Un syst`eme dynamique topologique discret est un couple (X, T ) o`u Xest un espace topo-
logique (en g´en´eral compact) et Tune application (en g´en´eral continue et bijective) de X
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