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Les comptes des transports en 2001 (DAEI/SES-Insee) - septembre 2002 5
39 ème rapport de la Commission des Comptes des Transports de la Nation
La commission des comptes des transports de la nation s'est réunie le 20 septembre 2002 sous la présidence
de Monsieur Claude Gressier, Ingénieur général des Ponts et Chaussées, Vice-Président. Elle a examiné les
principales évolutions des transports en 2001.
Le rapport comprend 11 chapitres, un dossier et des annexes. Les thèmes abordés sont :
Chapitres : 1 - L'environnement économique
2 - La branche "services de transport"
3 - Les ménages et les transports
4 - Les trafics et les transports
5 - Les entreprises de transport
6 - Les gestionnaires d'infrastructures
7 - Les transferts de l'État et des collectivités locales
8 - Les échanges extérieurs de biens et services de transport
9 - Les données sociales
10 - Les transports en Europe
11 - Les nuisances générées par les transports
Dossier : Prix, coûts, investissements et conjoncture dans le secteur du
transport routier de marchandises
La plupart des chapitres présentent normalement les niveaux de la dernière année pour laquelle on dispose
des données (en général 2001) ainsi que les évolutions des quatre années précédentes. Rappelons toutefois
le caractère provisoire de la plupart de ces données. Les estimations sont établies souvent à partir d'échantillons
constants d'entreprises (année 2000 pour l'enquête annuelle d'entreprises) ou sur une partie du champ des
transports (telles les statistiques UNEDIC qui ne concernent que les établissements de plus de dix salariés).
Or les évolutions globales diffèrent parfois sensiblement de celles d'une partie du champ (du fait, par exemple
des nombreuses créations d'entreprises).
Dans le rapport, les données sont généralement exprimées en milliards d'euros, de tonnes-kilomètres ou de
voyageurs-kilomètres. Les évolutions sont exprimées en pourcentage à une décimale près. Compte-tenu des
nombreuses incertitudes, cette précision est souvent artificielle. Dans les tableaux en annexe, les données des
comptes nationaux sont exprimées en millions d'euros.
Le rapporteur de la commission des comptes des transports est Madame Sylvie Mabile.
Le secrétariat, assuré par Monsieur Pascal Squarcioni assisté de Mesdames Nathalie Augris, Agnès d'Autume,
Nathalie Devillard et Jocelyne Hermilly et de Messieurs Philippe Huault et Bernard Korman, a coordonné les travaux
et rédigé le rapport avec la collaboration de Monsieur Edouard Fabre, de l’Insee.
La réalisation du dossier a été assurée par Monsieur Alain Sauvant.
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RÉSUMÉ
LES TRANSPORTS EN 2001
Dégradation de l’environnement économique
Le ralentissement de l’activité économique, amorcé en 2000 aux Etats Unis, s’est répercuté sur l’ensemble des pays
industrialisés. En France, le PIB n’a progressé que de 1,8% en 2001 (en volume), ce qui marque un net ralentissement
par rapport à l’an 2000 (+ 4,2%) mais reste légèrement supérieur à la moyenne des pays de l’OCDE, et de la zone euro
en particulier (+1,5%). La croissance a été soutenue par la consommation des ménages, qui ont bénéficié d’une
progression de leur pouvoir d’achat liée en partie à la baisse du prix du pétrole.
La production de la branche transport est restée stable
En 2001, la production de services de transport s’est stabilisée en volume (+ 0,2 %), rompant ainsi avec le rythme de
croissance élevé des trois dernières années. Pour la première fois depuis 1993, sa croissance est inférieure à celle de
l’ensemble des branches. Dans un contexte de contraction des échanges internationaux, on assiste à un fort recul des
transports internationaux de marchandises et la demande de transport a été inégalement affectée selon les modes. On
enregistre ainsi une baisse sensible des transports de marchandises ferroviaire, fluvial et aérien, et une progression limitée
des transports routiers.
La création d’emplois s’est trouvée affectée par le ralentissement de l’activité. Le nombre de salariés des transports a
progressé de 3% en moyenne sur l 'année 2001 (plus de 4% en 2000, en équivalent temps plein) mais, entre décembre
2000 et décembre 2001, la progression n'est plus que de 2,3%. Néanmoins, la croissance de la valeur ajoutée de la branche
transport dépasse 6 % en valeur, essentiellement imputable à la poursuite d’une sensible augmentation des prix en 2001.
Dépenses des ménages : forte progression des achats d’automobiles, et ralentissement des dépenses en
transports collectifs. Au total, la part des dépenses de transport dans le budget des ménages se maintient à
un peu plus de 15%.
Après une pause en 2000, le marché de l’automobile paraît dynamique en 2001, avec une augmentation de 5,7% des
immatriculations de voitures neuves (qui a profité surtout aux véhicules Diesel). Le volume de la consommation intérieure
en transports a ainsi augmenté de 8,6 % en achats de véhicules mais de 1,2 % seulement en transport collectifs et en
dépenses d’utilisation des véhicules. La croissance de ces dernières a été modérée par la baisse du prix des carburants,
alors que la circulation automobile s'intensifiait. Le ralentissement des dépenses en services de transport collectif
s’explique en partie par cette augmentation du trafic automobile. Les transports aériens constituent un cas particulier,
avec un repli de 1,8 % dû au ralentissement économique, aux effets des attentats du 11 septembre et à la concurrence
des nouvelles lignes de TGV.
Reprise de la circulation des voitures particulières
Le transport intérieur de voyageurs a été particulièrement dynamique en 2001, avec une croissance de 3,2 %. Les
déplacements en voitures particulières ont progressé de 4 %, ce qui contraste avec la stabilité de l’année 2000. Cette
progression accompagne le développement du parc automobile, notamment celui des véhicules Diesel, et la hausse du
kilométrage moyen annuel par véhicule (+1,8 % pour les voitures particulières).
En contrepartie, l’activité des transports collectifs terrestres est plus modérée, voire en recul pour le transport aérien, avec
une exception notable pour les transports par TGV (ouverture de la ligne Méditerranée en juin 2001).
Plus généralement, en Europe de l'Ouest, les premiers résultats disponibles indiquent en 2001 une tendance analogue
au développement des transports en voitures particulières, avec un tassement des déplacements par voies ferrées et par
autobus, et un net recul des transports aériens.
Quasi-stagnation des transports de marchandises
Le transport de marchandises est pratiquement stable en 2001, avec toutefois des évolutions différenciées selon les
modes.
Mesurée en tonnes-kilomètres, la croissance des transports intérieurs terrestres de marchandises s’est encore infléchie
en 2001, passant de + 3,0 % en 2000 à + 0,6 %. Mais, contrairement à l’année précédente, cette inflexion concerne
surtout le transport ferroviaire (- 9,0 %) et le transport fluvial (- 7,5 ). Le transport routier a en revanche progressé de 2,7 %,
10 Les comptes des transports en 2001 (DAEI/SES-Insee) - septembre 2002
malgré un repli prononcé du transport international. Enfin, le transport maritime est en repli, souffrant lui aussi du
retournement conjoncturel international.
Les entreprises de transport routier améliorent leurs comptes
Les entreprises du transport routier de marchandises, qui avaient déjà répercuté en partie leurs augmentations de coûts
sur leurs prix en 2000, ont poursuivi cette tendance à la hausse en 2001. Cependant, elles ont bénéficié en fin d’année
d’un allégement de leurs consommations intermédiaires, grâce à la baisse des prix des carburants. Elles ont ainsi amélioré
leur taux de marge de trois points, à 26 % . La production hors sous-traitance aurait augmenté de 6,5 %, la valeur ajoutée
de 10 % (soit un peu plus que les frais de personnel : + 6 %), d’où la forte progression de l’excédent brut d’exploitation.
Les comptes de la SNCF font apparaître en 2001 un résultat net négatif de 134 millions d’euros, en très forte dégradation
par rapport à l’exercice 2000. Les produits du trafic ont subi un fort ralentissement, malgré la mise en service du TGV
Méditerranée au mois de juin. Ils ont souffert en particulier du conflit social du printemps. Les résultats sont aussi marqués
par l’augmentation des consommations intermédiaires (péages d’infrastructures payés à RFF, charges externes,…).
L’excédent brut d’exploitation a ainsi reculé de près de 40 %, à 664 millions d’euros.
Dans le secteur aérien, les compagnies résidentes ont souffert d’un contexte international difficile. La production a reculé
de 1,5 % et l’excédent brut d’exploitation de 145 millions d’euros (à 340 millions d’euros). Le taux de marge passe ainsi
de 11 % à moins de 8 %. Néanmoins, les performances d’Air France sont relativement favorables, comparativement à
l’ensemble des autres compagnies.
Progression de l’emploi ralentie dans le secteur des transports
Le nombre de salariés des transports a progressé de 2,3 % en 2001, soit moins que l’année précédente (+ 4,9 %, de
décembre à décembre). Il a, en particulier, fortement diminué dans les entreprises privées du transport aérien, et sa
progression marque le pas en fin d'année dans l'ensemble des secteurs, sauf dans le transport routier de voyageurs et à
la RATP. On assiste corrélativement à un retournement du marché du travail, avec un nombre de demandeurs d’emplois
ayant déjà travaillé dans le secteur des transports en hausse de 11,7 %. Le taux de salaire horaire des ouvriers a augmenté
moins rapidement dans les transports que dans le reste de l’économie (3,5 % contre 4,1 %).
Situation contrastée des gestionnaires d’infrastructures.
L’activité de la plupart des gestionnaires d’infrastructure s’est maintenue en 2001, à l’exception de celle des aéroports
parisiens, particulièrement affectée à la suite des événements du 11 septembre. Les investissements des ports maritimes
et des aéroports parisiens continuent de croître, mais ceux des autres gestionnaires d’infrastructures diminuent dans
l'ensemble, particulièrement pour le réseau ferré avec l’achèvement des travaux de la LGV Méditerranée.
Au total, l’endettement à moyen et long terme s’est accru, à des degrés divers, pour l’ensemble des gestionnaires
d’infrastructures.
Augmentation des dépenses des administrations consacrées aux transports, mais baisse des recettes
Les recettes des administrations publiques liées aux transports ont diminué pour la deuxième année consécutive
(suppression de la vignette automobile en 2000, baisse de la TIPP en 2001), à 29,2 milliards d’euros, hors versement
transport. Parallèlement, les administrations centrales ont consacré 15,1 milliards d’euros aux transports en 2001 (en
augmentation de 3,8 %). Les collectivités locales avaient dépensé pour leur part 22,3 milliards d’euros pour les transports
en 2000 (+ 7,4 %), presque exclusivement à destination de la route et des transports collectifs urbains.
Poursuite de la baisse des émissions de gaz polluants par les transports
La baisse tendancielle des émissions polluantes par les véhicules automobiles, due à la mise sur le marché de nouveaux
types de carburants et à l’augmentation progressive de la part du parc équipé de pots catalytiques, s’est poursuivie en
2000.
Résultats mitigés pour la sécurité routière
Le nombre d’accidents a diminué de 3,7 % en 2001, malgré l’intensification de la circulation routière. En revanche, le
nombre de tués est en augmentation de 1,0 % (7 720). Cette évolution défavorable du nombre des tués contraste avec
l’amélioration observée depuis 1976.
Les transports en 2001 - (DAEI/SES-Insee) - septembre 2002 11
Chapitre 1
L'ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE
Le ralentissement de l’activité économique aux Etats-Unis, amorcé dès la mi-2000, s’est poursuivi en
2001, jusqu’à laisser place à un recul au troisième trimestre. Ce retournement conjoncturel s’est
répercuté sur l’ensemble des pays industrialisés, qui ont plus ou moins résisté en fonction de leurs
spécificités économiques. Le commerce mondial a connu une baisse d’une ampleur sans précédent
au cours de ces vingt dernières années, affectant la demande extérieure et perturbant la demande
intérieure des économies.
La zone euro n’a pas échappé à cette vague de repli des activités économiques et, à son tour, elle a
connu une baisse de son activité au quatrième trimestre. La France, malgré une fin d’année médiocre
(diminution de 0,4 % du PIB entre le troisième et le quatrième trimestre 2001) et une évolution
contrastée des branches d'activité, a toutefois mieux résisté que l’ensemble de ses partenaires
européens, principalement grâce à une forte croissance de la consommation des ménages, permise
par un pouvoir d’achat en hausse.
2001 : UNE ANNEE DE RALENTISSEMENT
POUR L'ACTIVITE ECONOMIQUE ET LE
COMMERCE MONDIAL
Aux Etats–Unis, les anticipations des profits des
entreprises appartenant au secteur des nouvelles
technologies ont été brusquement révisées à la
baisse, à la fin de l’été 2000. Cela a eu pour
conséquence, dans un premier temps, de réduire les
sources de financement externe des entreprises
concernées. Face à des profits en diminution et à
une capacité d’autofinancement réduite, elles sont
alors entrées dans une phase de réduction de leurs
investissements. En réalité, ces événements n’ont
été que le facteur déclenchant d’une crise, amplifiée
par l’existence d’une suraccumulation du capital,
perdurant depuis plusieurs années. Ainsi, cette
réduction de la demande d’investissement,
accompagnée d’un fort déstockage et d’une baisse
de la croissance de l’emploi, a conduit à une
diminution des importations américaines et, in fine,
à un ralentissement de l’activité économique. Au
troisième trimestre 2001, celle-ci a reculé de 0,3 %
(- 1,2 % en rythme annualisé).
TABLEAU 1.1
Croissance du PIB des principaux pays de
l'OCDE
(en %, moyennes trimestrielles et annuelles
en volume, aux prix 1995)
2000 2001 T1 T2 T3 T4
OCDE* 3,6 1,1
Etats-Unis 4,1 1,2 0,3 0,1 -0,3 0,4
Japon 2,2 -0,5 1,0 -1,2 -0,6 -1,2
Royaume Uni 3,0 2,2 0,6 0,5 0,4 0,0
Zone euro 3,5 1,5 0,5 0,0 0,1 -0,3
Allemagne 3,0 0,7 0,4 0,0 -0,2 -0,3
Espagne 4,1 2,8 0,8 0,4 0,9 0,2
France** 4,2 1,8 0,3 -0,1 0,4 -0,4
Italie 2,5 1,9 0,9 0,4 0,6 0,2
Pays Bas 3,5 0,9 0,2 0,4 0,3 0,1
Source : Insee, Note de conjoncture, Juin 2002
Direction de la prévision, Point de conjoncture
internationale, juin 2002
(*) : Etats-Unis, Canada, Japon et Union Européenne
(**) : source, Insee, Comptes trimestriels, juillet 2002
L'environnement économique
12 Les transports en 2001 - (DAEI/SES-Insee) - septembre 2002
L'environnement économique
TABLEAU 1.2
Evolution des principaux agrégats dans la
zone euro
(en %, variations annuelles et trimestrielles en
volume, aux prix 95)
Source : Direction de la Prévision ;
Point de conjoncture internationale, juin 2002
2000 2001 T1 T2 T3 T4
PIB 3,5 1,5 0,5 0,0 0,1 -0,3
Importations 10,9 0,8 -1,9 -0,3 -1,4 -1,3
Demande intérieure 3,0 0,8 -0,1 0,2 -0,2 -0,3
-Conso.des ménages 2,5 1,7 1,0 0,4 0,1 -0,1
-Consommation des APU 1,9 2,2 0,8 0,4 0,2 0,5
-FBCF totale 4,7 -0,5 -0,4 -0,7 -0,6 -0,5
Contributions des stocks 0,1 -5,0 -0,7 0,1 -0,2 -0,2
Exportations 12,2 2,5 -0,2 -0,8 -0,5 -1,3
La diminution de la demande d’importations s’est
répercutée sur les autres économies mondiales et
particulièrement sur celles qui ont de forts échanges
avec les Etats-Unis. Ainsi, les autres pays de
l’Association de libre échange nord-américain
(Canada et Mexique) ont été les premiers touchés,
tout comme les petits pays ou les zones économiques
d’Asie spécialisées dans les secteurs des nouvelles
technologies de l’information (Taiwan, Hongkong et
Singapour) et pour lesquelles le premier importateur
sont les Etats-Unis.
Le Japon, qui se trouvait déjà dans une situation
délicate depuis plusieurs années, a également été
affecté par le ralentissement de l’activité américaine.
Même s’il a connu un début d’année 2001 relativement
satisfaisant, ses niveaux d’investissement et de
consommation n’ont pas été suffisants pour
l’empêcher de connaître une nouvelle dépression
dès le deuxième trimestre avec un recul important du
PIB en fin d’année (- 1,2 %, en moyenne trimestrielle,
au quatrième trimestre).
Le repli des importations américaines a également
eu des conséquences sur l’économie de la zone
euro. Ainsi, pour la première fois depuis plus de vingt
ans, la demande adressée à ces pays a reculé
pendant quatre trimestres consécutifs, passant d’une
croissance de plus de 15 % en glissement annuel à
un recul de plus de 5 %. Les entreprises ont donc eu
un comportement de déstockage massif et, dans un
climat d’incertitude, ont stoppé ou reporté leurs
projets d’investissement. Malgré un niveau de
consommation des ménages contribuant pour environ
un point à l’évolution du PIB, l’activité n’a progressé,
en 2001, que de 1,5 %, en moyenne annuelle, contre
3,5% en 2000. Le rythme de croissance a diminué au
cours de l’année 2001. Cependant, la baisse s’est
accentuée au quatrième trimestre, puisque le taux
de croissance est devenu négatif (- 0,3%). Ce recul
de l’activité, en fin d’année, s’est manifesté dans la
plupart des économies de la zone.
Parallèlement à cette dégradation, la zone euro a
connu des tensions inflationnistes. En effet, à la
suite d’une hausse exceptionnelle des prix
alimentaires, due aux crises sanitaires et aux
mauvaises conditions météorologiques, ainsi qu’à
des hausses ponctuelles des prix du pétrole
(notamment en mai), l’inflation a progressé en
moyenne annuelle de 1,6 %, atteignant un maximum
avec + 3,4 % en avril et mai 2001, en glissement
annuel. Au deuxième semestre, elle s’est légèrement
repliée, mais ces tensions inflationnistes ont tout de
même, globalement sur l’ensemble de l’année, rogné
le pouvoir d’achat des ménages. En réalité, si la
consommation des ménages a pu résister, c’est
qu’elle a été soutenue par des politiques
d’allégements fiscaux dans la plupart des pays
européens.
Toutefois, les pays de la zone euro ont été inégalement
sensibles à la récession américaine. Ainsi,
l’Allemagne, pays le plus engagé sur le plan
commercial avec les Etats-Unis, est entrée en
récession au second semestre 2001 (- 0,2 % au
troisième trimestre et - 0,3 % au quatrième). Malgré
une consommation des ménages stimulée par des
allégements fiscaux, l’Allemagne a connu une
remontée du chômage et une reprise de l’inflation.
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