Berne, le 19 mars 2015 – La mobilité augmente la performance et la productivité de notre
société. Elle contribue ainsi de façon déterminante à la prospérité. Le transport de
marchandises garantit l'échange des biens, tandis que le transport de voyageurs permet
la mobilité professionnelle, le tourisme et des activités de loisirs. La mobilité individuelle
est donc un indice important de la qualité de vie.
Le monde est de plus en plus connecté. De plus en plus de personnes et de marchandises sont
donc en déplacement. Par conséquent, l'importance de la mobilité augmentera aussi à l'avenir
de façon continue. La Suisse compte environ 5.9 millions de véhicules automobiles dont
4.5 millions de voitures de tourisme ; soit environ 550 par 1 000 habitants.
Tous les Suisses parcourent ensemble plus de 90 milliards de kilomètres par an sur les routes.
Depuis 1970, le transport total de marchandises a plus que doublé en Suisse. Même si le rail a
gagné des parts de marché dans le transport de voyageurs, la voiture reste le moyen de
transport dominant. 2.1 millions de personnes utilisent ainsi la voiture ou un autre véhicule
automobile privé pour se rendre au travail soit 54% de tous les pendulaires professionnels.
Cela influe aussi sur l'environnement. En effet, même si la consommation énergétique baisse
par véhicule grâce aux progrès techniques, elle reste considérable.
La mobilité est le moteur de notre économie nationale
La mobilité est le moteur de notre économie nationale, aujourd'hui et demain. Le transport
garantit que les travailleurs, les marchandises et les consommateurs se trouvent au bon
moment au bon endroit. Cela garantit la fabrication et la vente de produits et de prestations. Le
trafic de loisir est également très important : voyages dans le cadre de vacances, participations
à des événements, visites de personnes, sport, etc. Le trafic de loisir se taille la part du lion du
transport de voyageurs à hauteur de 44%.
En Suisse, un emploi sur huit dépend directement ou indirectement de l'automobile.
Si le trafic routier privé n’avait plus augmenté depuis 1980, la productivité de la Suisse serait
aujourd'hui inférieure d’environ 7.5% à ce qu'elle est actuellement. Cela représente 563 millions
d'heures de travail de moins.
En 2012, les recettes totales de la Confédération provenant des taxes automobiles et routières
étaient presque de CHF 9.5 milliards, soit quasiment un sixième des recettes fiscales totales.
La valeur ajoutée du transport ferroviaire et routier était d'environ 52 milliards en 2001. La route
représentait CHF 46.1 milliards. Ce moyen de transport a donc produit près de 88% de l’utilité
économique évaluée par la Confédération.