Histologie Le système nerveux Introduction Le système nerveux est divisé en 2 parties principales : Système nerveux central : comprenant le cerveau et la moelle épinière Système nerveux périphérique : nerfs qui relient le cerveau aux autres tissus, et des relais nerveux appelés ganglions. Le tissu nerveux comprend essentiellement 4 catégories cellulaires : les neurones, les cellules de la névroglie, les macrophages et les cellules souches neurales. Les neurones ne composent que 10% des cellules du système nerveux. Néanmoins, leur rôle est essentiel puisqu’ils sont le support de l’activité cérébrale et de la pensée. On considère donc que les neurones sont les unités fondamentales du système nerveux. Le neurone est une cellule noble, excitable, qui transmet le PA (voir cours de physiologie) Il élabore, modifie, transmet l’influx nerveux. Certains neurones : activité élastique rythmique Modification par synapses activatrices ou inhibitrices.) Un neurone est divisé en plusieurs régions ayant chacune une fonction propre. Généralement, il se compose d’un péricaryon (peri= autour, karuon= noyau) et d’expansions (neurites): un axone et des dendrites, l’axone transmettant l’influx nerveux vers sa partie terminale, partie appelée bouton synaptique, qui entre en contact avec une autre cellule → Jonctions synaptiques. Les dendrites sont en contact avec les boutons synaptiques d’autres neurones. Un neurone est une cellule mononucléée. Mise en évidence par : - imprégnation argentique (pH alcalin) - bleu de méthylène - bleu d’aniline Mr Golgi : cartographie de l’organisation neuronale, par la technique d’imprégnation argentique (avec prétraitement au bichromate de potassium) Plusieurs types de neurones ont été décrits à partir de caractéristiques anatomiques: la forme, la grandeur des neurones, la forme des embranchements, etc. Aujourd’hui, les neurones sont décrits aussi en fonction de leur position dans le circuit neuronal, de leur patron d’activité et des gènes qu’ils expriment. http://aup1perdu.nancy.free.fr/ par TiV et Billou Cours du Pr. Leheup 1 Corps cellulaire de taille variable : Grande taille - c pyramidale Petite taille - c mitre - c granulaire Forme du neurone avec ses expansions : variable : - c unipolaire Expansions identiques. Dentrites + axone. Rare chez vertébrés supérieurs - c bipolaire Pôle dendritique – pôle axonal - c pseudo unipolaire Un seul tronc commun - c multipolaire Ramification dendritiques primaires, puis secondaires, puis tertiaires. On trouve des neurones - fusiformes - planaires (cellules de Purkinje, en espalier) avec une branche qui part de l’axone et qui remonte vers le corps cellulaire. - en corbeille (« basket ») (dans le cervelet par exemple) - multipolaire an-axonal : avec uniquement des dendrites (c amacrine de la rétine) Classification des neurones basée sur la longueur (par Mr Golgi) : - I : axone long → neurone de projection Volume neuronal surtout dendritique ou axonal - II : axone court → interneurone (= neurone d’association) A- Le péricaryon Taille : Les plus petites cellules se trouvent dans l’hypothalamus : 4µm Elles forment un noyau parvocellulaire Les plus grosses se trouvent dans le cortex moteur : 120 à 150µm Organisation : Les neurones ont un aspect cytologique caractéristique, reflétant une activité métabolique importante. Ils ont un métabolisme très actif car non seulement ils entretiennent une surface étendue de membrane plasmique, mais ils ont constamment besoin d’énergie pour maintenir des gradients électrochimiques Noyau : → peu d’Hétérochromatine car très faible nombre de gènes non exprimés. Cytoplasme : http://aup1perdu.nancy.free.fr/ par TiV et Billou Cours du Pr. Leheup 2 Beaucoup de ribosomes Corps de Nissl (Ce sont des amas de citernes de réticulum endoplasmique granulaire entre lesquels se trouvent de nombreux ribosomes libres). En MO (au bleu d’aniline) : occupe l’ensemble du cytoplasme sauf au niveau du cône d’émergence axonique. Si souffrance cellulaire → chromatolyse → reflet de la désorganisation, défaut de synthèse ARN → nécrose. Appareil de golgi : périnucléaire – continuité avec le RE par des vésicules Mitochondries : dans tout le cytoplasme Cytosquelette : organisation neurofibrillaire mise en évidence par imprégnation argentique. Si on utilise le ME : → neurofilament (grande affinité pour les sels d’argent) → neurotubule (associé aux MAP (2), TAU (TAU est impliquée dans la dégénérescence neuronale : Alzheimer)) Lysosomes Pigments : Mélanine Lipofuscine : augmente avec l’âge. Résidu lysosomal Neurosecrétions (comme au niveau de l’hypothalamus) Neuromédiateurs Centriole : 1 ou 2 complexes Cil primitif : relief polarisant la cellule. B- Dendrite … prolongement du soma sans nette démarcation Contient : Corps de Nissl Ribosomes libres (dont le nombre diminue jusqu’au bout) Mitochondries (sauf à l’extrémité distale) Cytosquelette : µfilamentaire, µtubulaire → Transport dendritique 3mm/H, inhibé par la Colchicine Les dendrites, avec le corps cellulaire, reçoivent et intègrent les informations reçues provenant d’autres neurones. La forme de l’arborisation des dendrites détermine grandement la sensibilité et le champ-récepteur du neurone. Sur les dendrites, des expansions cytoplasmiques en forme de bourgeon, nommées épines dendritiques, permettent la connexion par synapses avec le neurone pré-synaptique. Chaque épine dendritique établit une synapse. Un neurone typique a plusieurs dizaines de milliers d’épines dendritiques formant des synapses. L’activation de ces récepteurs sur ces épines génère un courant électrique dans l’épine et la dendrite qui stimule ou inhibe le neurone. Ces épines ont un aspect pédonculé : tige avec une expansion distale. - la tige : 0,5 à 1µm de longueur, contient des microtubules. - L’expansion distale : 2 µm de diamètre, cytoplasme amorphe. Différenciation de la région membranaire avec épaississement membranaire. On peut observer des régressions anormales de l’épine dendritique dans des retards mentaux (avec mutation de protéines associées au cytosquelette) http://aup1perdu.nancy.free.fr/ par TiV et Billou Cours du Pr. Leheup 3 C- L’axone. Elément UNIQUE. L’axone est un long prolongement du corps cellulaire qui relie ce dernier aux synapses. La longueur de l’axone est très variable: quelques dizaines de microns, pour un neurone qui se projette sur son voisin, plusieurs décimètres s’il transporte une information du cerveau à la moelle épinière ou d’une partie du corps à la moelle épinière. Il peut même atteindre un mètre. Les neurones ayant le plus long axone sont, bien entendu, ceux partant des pieds et allant jusqu’à la moelle épinière. Le diamètre de l’axone est généralement stable sur toute sa longueur, entre 5 à 10 microns. L’axone est divisible en 3 parties. - Cône d’émergence (= cône d’implantation) Pauvre en REG (… donc pas de corps de Nissl) et en REL Regroupement des microtubules en faisceaux. Condensation sous membraneuse commence à s’organiser - Segment initial (ou intermédiaire) pour un axone myélinisé : C’est la zone se situant entre le cône d’émergence et la zone de début de myélinisation. Absence de ribosome et REG. Condensation sous membranaire a un aspect granulaire. Les microtubules sont organisés en faisceaux. On y trouve des protéines ancrées qui les lient. Ces liaisons se font perpendiculairement par rapport au grand axe du segment. Mitochondries : partout. C’est la zone qui génère le PA : Seuil bas d’excitabilité. Il se trouve surtout au niveau du SNC. Il est absent sur les axones sensitifs, idem dans les ganglions rachidiens. - Prolongement axonal Il est enveloppé par les expansions des cellules gliales. Il ne contient que peu d’organites, quelques mitochondries, des lysosomes. Il contient du REL ! Ce REL participe au transit des précurseurs des vésicules synaptiques. On y trouve 2 transports axonal : flux antérograde (orthograde) et flux rétrograde. Le flux antérograde : - flux rapide : 400/500mm/j. Celui-ci permet un flux de protéines, ou d’organites (vésicules dérivés du REL), le long des microtubules par les Kinésines → transport ATP dpdt. - flux lent : 0,2 à 8 mm/j. Il participe soit au renouvellement du cytoplasme et de la membrane plasmique de l’axone soit à l’élongation des axones observée au cours de la croissance nerveuse ou des processus de régénération axonale. → Rôle dans la STRUCTURE. Ce phénomène de restructuration est bien connu au niveau du SNP : si section accidentelle, ça permet la régénération de l’extrémité. (Les cellules gliales elles, qui entouraient le bout de l’axone qui aurait dégénéré, ne dégénère pas.) Le flux rétrograde : Un seul flux → rapide : 100 à 300 mm/j. Par des Dynéines. http://aup1perdu.nancy.free.fr/ par TiV et Billou Cours du Pr. Leheup 4 Ce flux permet le transport vers le soma de deux types de structures. On s’intéresse ici particulièrement aux corps plurivésiculaires. Ces corps transportent des molécules membranaires qui seront dégradées par les enzymes lysosomales, ou qui exerceront un effet biologique au niveau du corps cellulaire. C’est le cas par exemple de molécules indispensables à la survie neuronale, ainsi qu'à la pousse axonale au cours du développement : les neurotrophines. Les neurotrophines sont essentiellement synthétisées par les cellules de la névroglie et en particulier par les astrocytes et les cellules de Schwann. Elles sont captées par des récepteurs membranaires spécifiques exprimés au niveau de la membrane axonale et c’est l’ensemble neurotrophine couplée à son récepteur qui est transportée par voie rétrograde jusqu’au corps cellulaire neuronal. Par exemple, on connaît une neurotrophine appelée FGF. Outre les neurotrophines, de nombreuses molécules captées dans le milieu extracellulaire par les terminaisons axonales sont également transportées jusqu'au corps cellulaire. Ces molécules permettent d'informer le neurone sur le milieu extracellulaire. Dans certains cas, des molécules toxiques sont captées et transportées jusqu'au corps cellulaire. Ce mécanisme pourrait être en cause dans certaines pathologies neurodégénératives. Par ailleurs, des agents infectieux sont également capables de se disséminer par voie axonale rétrograde. C'est le cas en particulier du virus de la rage (→ virux neurotrope). Ce virus remonte vers la Moelle, puis vers l’encéphale. Les facteurs neurotropes sont indispensables, sinon les cellules cibles dégénèrent. D- Synapse La synapse est le lieu de connexion entre, par exemple, 2 neurones. Il s’agit d’un exemple, car elle existe entre d’autres types de cellules. 1) Types Elle est interneuronale, ou neuromusculaire, ou autonome (entre un neurone et une cellule musculaire lisse). Elle peut encore être neuro-glandulaire, ou encore neuro-vasculaire. 2) Ultrastructure Elément pré-synaptique : bouton synaptique. Il contient les vésicules synaptiques. Elles renferment un neurotransmetteur et des protéines spécifiques nécessaires au fonctionnement des synapses. Parmi ces protéines, citons la chromogranine, protéine impliquée dans l’ « emballage » des neurotransmetteurs, et la synaptophysine qui est une glycoprotéine de la membrane vésiculaire. On y trouve également des mitochondries, du cytosquelette. Les vésicules synaptiques : Petites vésicules : • 50nm • Centre clair, cœur dense • Protéine spécifique : Synaptophysine (et pas de chromogranine, attention …) Grandes vésicules : • 70nm • Cœur dense. http://aup1perdu.nancy.free.fr/ par TiV et Billou Cours du Pr. Leheup 5 • • Neuropeptide : ocytocine, vasopressine, opialité endogène Chromogranine On peut également observer un épaississement de la membrane sur cette région. Les vésicules synaptiques sont groupées sous forme de grappes logées dans des espaces triangulaires. Ces espaces sont délimités par invaginations de la membrane plasmique. L’ensemble de ces espaces triangulaires constitue le grillage pré-synaptique. En regard de chaque empilement de vésicules, la membrane plasmique est donc épaissie, et présente, à sa face externe, de petites dépressions nommées synaptopores. Cette architecture moléculaire sert de support à 2 fonctions essentielles: le relargage des neurotransmetteurs dans la fente synaptique, et le recyclage des vésicules synaptique. Fente synaptique Large de 20 nm, elle contient des éléments électrodenses qui correspondent à un épaississement du glycocalyx recouvrant les membranes plasmiques pré- et post-synaptiques. Elle contient également des molécules de neurotransmetteurs libres qui iront se fixer à des récepteurs spécifiques au niveau de la membrane post-synaptique. Ceux-ci seront • Soit dégradés au niveau de la membrane post-synaptique • Soit recaptés par l’extrémité pré-synaptique. Des médicaments agissent sur la fente pour empêcher la recapture, pour permettre de garder ces neurotransmetteurs dans la fente. Elément post-synaptique : Il est formé par un épaississement de la membrane plasmique. À distance de cet épaississement de la membrane, on trouvera des structures regroupées sous le terme d’appareil post-synaptique (= sous-synaptonémal). Ce sont des structures de morphologie variable. L’appareil post-synaptique localisé au niveau des épines dendritiques est composé d’un empilement de citernes aplaties. Le cycle des petites vésicules synaptiques : • Les vésicules, qui arrivent soit de l’axone, soit du phénomène d’internalisation, migrent dans la zone dite active, zone d’empilement des vésicules. Cette migration implique le système microtubulaire. • les vésicules s'arriment au grillage pré-synaptique. • une onde de dépolarisation atteint le bouton synaptique. Puis s’en suit un flux entrant de Ca2+, et enfin la fusion de la membrane vésiculaire avec la membrane plasmique. Cette fusion correspond à la libération du NT, par mécanisme d'exocytose, dans la fente synaptique. Plus précisément, cette fusion avec la membrane plasmique dépend de facteurs tels que NEM et NSF (NEM sensitive factor). → Quand l’onde de dépolarisation arrive, le flux entrant de Ca2+ supprime l’effet de NEM sur NSF. NSF active alors les SNAPS (soluble NSF attachement proteins). Les SNAPS agissent sur les SNARS (R pour récepteur) • La recapture : La membrane vésiculaire est recouverte de molécules de clathrine, d’où le nom de vésicule mantelée. Les vésicules mantelées sont internalisées dans le compartiment membranaire, et elles circulent jusqu’au compartiment endosomal synaptique. Les vésicules y perdent leur manteau de clathrine, fusionnent avec d’autres vésicules d’endocytose. Les neurotransmetteurs se reconcentrent. La/les vésicule(s) est(sont) de nouveau adressée(s) vers la grille synaptique. http://aup1perdu.nancy.free.fr/ par TiV et Billou Cours du Pr. Leheup 6 3) Classification Dans le système nerveux central, on observe 6 grandes catégories de synapse selon la nature du neurotransmetteur contenu dans les vésicules synaptiques. On classe aussi les synapses en fonction de leur mode d’action. (activation ou inhibition) On classe aussi les synapses en fonction de leur topographie : axo-dendritique, axosomatique, axo-axonale. 4) Fonction • Electrique : PA • Transfert de neurotrophine (facteur de croissance des cellules nerveuses) par l’intermédiaire des régions synaptiques • Quand au niveau pré-synaptique des neurotransmetteurs sont libérés, il y a au niveau post-synaptique une régulation protéique, comme par exemple de l’expression d’antigènes d’histocompatibilité. II La névroglie rappel: SN (système nerveux) composés de neurones= c. nobles et de c. de soutien= c. gliale=névroglie On distingue SNC (central) comportant la névroglie centrale composé de : c.épendymR, astrocytes, oligodendrocytes, et microglie et SNP (périphérique) comportant la névroglie périphérique composé de c. de Schwann et de c. capsulaires. A.NEVROGLIE CENTRALE 1) les c. épendymaires =épendymocites=névroglie épithéliale -épi. cilié -seul résidu morphologique de l'organisation du neuroépithélium ? -système de jonction sauf dans région des plexus choroïde? -constitue l'épi. entre le t.NC et les cavités ventriculaires >permet synthèse et mobilisation du LCR (liquide céphalo-rachidien) il existe un 2ème type de c.épendymR: les tanicytes =pas ciliées mais différenciation apicales composées de microvillosités versant basal : long prolongement au contact des cap. sanguins >information sur la composition du LCR Autre rôle possible des c. épendymaires:> certains forment 1 niche pour les c. souche neurale=zone sous-épendymaires surtout pendant période embryonnaire et fœtale, à l'âge adulte, + discuté mais maintien probable d'1 capital de c. souches dans région sous-ventriculaire. http://aup1perdu.nancy.free.fr/ par TiV et Billou Cours du Pr. Leheup 7 2)les astrocytes c.les + nombreuses (2 fois + que les neurones!!) c. étoilée ,prolongements cellulaires de façon radiaire, petites c. • ultrastructure -contient des filaments intermédiaires spécifiques=les gliofilaments dont la p. (protéine) gFAP -grain de glycogène dans corps et +++ à l'extrémité des prolongements: dans les pieds astrocytaires -jonction communicantes: polymère de connexines (ici surtout connexine 43) >régulation d'1 microclimat du SN • classification morphologique -prolongement long: = astrocytes fibreux(ou fibrillaires) : dans substance blanche, riche en gliofilaments -prolongement court : = astrocytes protoplasmiques: dans substance grise++, peu de gliofilaments • classification fonctionnelle Astrocyte de type 1: astrocyte barrière, participe aux transition du SNC avec les structures capillaire = barrière hémato-tissulaire (en tps normal, 1 seul type de c. peuvent traverser cette barrière et contrôler le transfert d'eau. Si trauma crânien → perturbation astrocytaire → œdème cérébral), participe a la formation de la barrière méningée en constituant 1 limitante externe = glia limitans, en association avec la pie-mère Astrocyte de type 2: rôle métabolique et trophique /// neurones et oligodendrocyte, pieds au contact des synapses, phénomène de recapture ou métabolisme des neuromédiateurs, contact aussi avec axones et soma des neurones • fonctions - mise à disposition du glycogène (capture du glucose, stockage glycogène, redistribution...) → formation de lactate (utilisé ++ aux niveaux cérébrale) -maintien de l'homéostasie ionique -régulation de transmission synaptique (pour type 2) -fonction trophique: synthèse de substances -fonction immunitaire: synthèse de cytokine (contrôle immunitaire au niveaux cérébral) Les réseaux astrocytaires peuvent occuper des V +/- sphériques de 300 micron de diam. et envelopper le cytoplasme de plusieurs dizaines de c. → participe à la microrégulation d'environnement particulier, échange par les gaps, transmission par variation de [Ca2+] microenvironnement en regard de l'hypothalamus par ex: (exemple bien développé en cours) pour résumer, à la puberté, 2 chemins entrent en jeu: 1): influence neuronale; 2):organisation d'1 réseau astrocytaire qui régresse au moment de la puberté aux niveaux des afférences et de la LHRH → libération possible donc du LHRH (qui n'est plus bloquée) et cascade d'action afin d'assurer une puberté normale. http://aup1perdu.nancy.free.fr/ par TiV et Billou Cours du Pr. Leheup 8 3) Oligodendrocytes petites cellules, noyau dense, prolongements courts, intervient dans la myélinisation (cf. plus tard) 4) c. microgliales -5% des c. du SNC - toutes les c. du SN dérivent du neuroépithélium primitif, sauf celles ci qui dérivent des c. souches hématopoïétiques ( = origine sanguine) - = population de macrophage tissulaire spécifique du SNC -peuvent migrer du compartiment vasculaire, et traverser les barrières hématoencéphalique, ou encore la glia limitans dans la pie-mère. → migration utilisée dans des traitements des leucodystrophies = maladie de myélinisation = perturbation des oligodendrocytes et des astrocytes - Anomalie de la substance blanche en faisant greffe de moelle (détails en cours) B.NEVROGLIE PERIPHERIQUE 1) c. de Schwann : - niveaux des prolongements nerveux, rapport avec axones et dendrites, petit noyau 2) c. satellites=c. capsulaires -entourent le corps cellulaire des neurones périphériques, dans ganglion rachidien par exemple. -petites c, transition entre t. nerveux et éléments conjonctivo-vasculaires. III Fibres nerveuses rappel: myéline=substance blanchâtre engainant les fibres nerveuses (permet une bonne imperméabilité >moins de fuite >transmission + efficace et + rapide du message nerveux) A.MYELINE DU SNC -structure membranaire spiralée, périodique -différenciation de prolongement d'oligodendrocytes qui vont s'enrouler autour des neurites (=axones+dendrites) -système d'enroulement compact du système membranaire, enroulement par " croissance active d'1 berge" qui va progressivement s'enrouler autour du prolongement nerveux. http://aup1perdu.nancy.free.fr/ par TiV et Billou Cours du Pr. Leheup 9 début de l'enroulement par croissance active d'une berge, puis enroulement terminé (coupe transversale) oligodendrocyte (espace cytoplasmique), expansion nerveuse, espace intercellulaire formant mésaxone externe à son extrémité il y a également une phase de compact° selon 2 types différents: -réduction cytoplasmique pour former la ligne dense majeure -accolement des feuillets exoplasmiques (espaces intercellulaires) pour former la ligne dense mineure ou ligne claire A noter que l'enroulement d'une expansion nerveuse est constitué d'environ 40 feuillets. On peut dérouler la gaine de myéline, pour la voir en coupe axiale; aspect particulier avec une base plus large et sur les bords une zone cytoplasmique myélinisée non compactée pour permettre diffusion des nutriments. Au centre, myéline compactée homogène. Cet unique champ latéral cytoplasmique forme les languettes cytoplasmiques lorsque l'on enroule la gaine: http://aup1perdu.nancy.free.fr/ par TiV et Billou Cours du Pr. Leheup 10 On retrouve l'expansion nerveuse, ligne dense majeure, mineure et les languettes ou franges cytoplasmiques qui se recouvrent petit à petit. Entre 2 éléments de gaine de myéline, on retrouve les pieds des astrocytes = nœuds de Ranvier (Voir cours physio.) Important: un oligodendrocyte peut former des gaines de myéline pour plusieurs expansions nerveuses (contrairement aux c.de Schwann dans le SNP) • composition biochimique (de la gaine): dérivée membranaire lipoprotéique, 70% de lipides dont des lipides spécifiques: galactocéramides et aussi p. spécifiques: MBP (= p. basique de la myéline) et glycoprotéines associé à la myéline: MAg et MOg. • fonction : pareil que gaine de myéline périphérique: isolation électrique, plus la distance entre 2 nœuds est grande, plus la vitesse est élevée, et plus la gaine est épaisse, plus c’est rapide aussi, conduction saltatoire d'1 nœud à l'autre (tout ça sera détaillé en physio nerveuse) • pathologie: la myélinisation du SNC est progressive, de la vie fœtale jusqu'à 2/3 ans de vie, d'abord dans la région du TC (tronc cérébral), puis lobes frontaux et enfin région occipitale patho démyélinisante =atteinte de la substance blanche = leucodystrophie:2 types 1) leuco. Génétique: congénitale ou secondaire ex: adrénoleucodystrophie. 2) leuco. Auto-immune ex: sclérose en plaques= démyélinisation multifocale aux niveaux cérébral, causes: mauvais fonctionnement de p. MBP (responsable de format° de ligne dense majeure) → relaxation de la compact° → désorganisation de gaine de myéline. B.MYELINE DU SNP A la différence du SNC (oligodendrocytes), ce sont les c. de Schwann (dérivés des crêtes neurales) qui vont entourer l'ensemble des expansions nerveuses sauf les ganglions (entourés eux par les c. satellites = c. capsulaires) 2 modes d'organisation : -amyélinique (fonction de frontière) -myélinique Important: la cellule de Schwann forme une gaine de myéline avec 1 seul prolongement nerveux http://aup1perdu.nancy.free.fr/ par TiV et Billou Cours du Pr. Leheup 11 Autre différences avec le SNC: - toute la c. est visible (on voit le noyau) - la compact° de la myéline se fait par secteur, il y a donc continuité cytoplasmique intermédiaire qui dissocie la gaine. Lors de l'enroulement de la gaine, il y a format° des "incisures de Schmidt-Lanterman" à cause de ces espaces cytoplasmiques intermédiaire → persistance d'une structure éosinophile (=colorable en MO) au sein de la structure myélinique (peu coloré) On retrouve l'expansion nerveuse, feuillet clair, ligne dense majeure, languette centrale, franges périphériques et surtout les incisures de Schmidt-Lanterman (comme les languettes périphériques mais au centre!) • composition biochimique : surtout des protéines. Exemples : PMP22 (protéine de la myéline périphérique), P0, connexine 32, … • pathologie: pathologie de ces protéines découvertes par le modèle de mutation humaine, quand mutation → désorganisation de myéline périphérique → diminution de vitesse de conduction nerveuse → maladie de Charcot-Marie, ou, en anglais, Tooth = CMT = neuropathie démyélinisante. http://aup1perdu.nancy.free.fr/ par TiV et Billou Cours du Pr. Leheup 12