5. Tracer alors qualitativement l’allure de f(x).
6. Expliquer en quoi une expérience de diffraction permet de remonter au réseau de Bravais du
cristal.
7. Bien que l’on puisse préparer des échantillons monocristallins, une méthode expérimentale
pratique consiste à éclairer un échantillon préparé à partir de poudres. Expliquer l’avantage de
cette méthode.
8. Les résultats obtenus dans cette partie reposent sur des simplifications drastiques. Discuter
brièvement leur limitation. Comment seraient modifiés les résultats de la figure de diffraction
dans un cas plus proche de la réalité ?
On utilise également la diffraction d’électrons et de neutrons par un cristal pour obtenir des
indications sur sa structure.
9. Qu’apporte respectivement l’utilisation de ces particules ?
Partie II. Propagation d’une onde électromagnétique dans un milieu diélectrique.
Contrôler et manipuler la lumière est une motivation très ancienne des physiciens. Le système le plus
simple permettant d’orienter la propagation de la lumière est évidemment le miroir. L’avènement des
fibres optiques a par ailleurs bouleversé les méthodes de communication.
A. Principe d’une multicouche diélectrique.
Le phénomène de réflexion se produit à chaque interface entre deux milieux transparents.
On envisage un milieu diélectrique transparent non absorbant d’indice n de valeur 3,0 (milieu
semi-conducteur).
Une onde électromagnétique de pulsation ω, d’amplitude a0 se propageant dans l’air (milieu
d’indice pris égal à 1,0) rencontre en incidence normale le milieu.
1. Rappeler l’expression des coefficients de réflexion r et de transmission t en amplitude pour
cette interface.
2. Calculer alors le coefficient de réflexion R en intensité. Faire l’application numérique.
On peut améliorer le coefficient de réflexion en disposant non pas d’un milieu diélectrique massif
mais d’une couche de diélectrique d’épaisseur e entourée d’air.
3. Exprimer l’amplitude de l’onde réfléchie. Montrer que, pour certaines valeurs de e, on peut
maximiser l’intensité de l’onde réfléchie.
4. Exprimer alors la nouvelle valeur du rapport entre intensité réfléchie et intensité incidente en
fonction des données et faire l’application numérique.
On peut encore améliorer la réflexion en répétant l’opération un grand nombre de fois. On alterne
alors couche d’air et couche de diélectrique de manière périodique.
5. Exprimer en fonction de e et des autres données, l’épaisseur eA des couches d’air qu’il faut
utiliser pour maximiser l’intensité réfléchie.
Il apparaît donc que pour une alternance périodique de milieux diélectriques on peut arriver à une
réflexion pratiquement égale à 100%. Les calculs élémentaires précédents semblent laisser croire
que cette réflexion totale n’apparaît que pour des fréquences très particulières. En fait le caractère
périodique du milieu donne naissance à des bandes de fréquences permises et interdites pour la
propagation (donc correspondant à une réflexion totale) exactement comme pour les électrons
dans une structure cristalline. On parle dans le cas de la lumière de cristal photonique.
La fabrication de cristaux photoniques date de 1991 et connaît depuis un développement d’autant
plus marqué par le besoin technologique de maîtriser au mieux la propagation de la lumière dans
les fibres optiques (entre autres).
On se propose donc, dans ce qui suit, de montrer comment la propagation de la lumière dans un
matériau hétérogène présentant des invariances par translation aboutit à l’apparition de bandes
de fréquences permises et interdites.
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