Coexistence et dualité entre floriculture et développement urbain dans les

Coexistence et dualité entre floriculture et développement urbain dans les
régions méridionales françaises
Giannesini J.
Les cultures florales
Paris : CIHEAM
Optionsditerranéennes; n. 10
1971
pages 22-26
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http://om.ciheam.org/article.php?IDPD F=CI010406
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Giannesini J. Coexistence et du alité entre floricu ltu re et développement u rbain dans les
régions méridion ales fran çaises. Les cultures florales. Paris : CIHEAM, 1971. p. 22-26 (Options
Méditerranéennes; n. 10)
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http://www.ciheam.org/
http://om.ciheam.org/
J.P.
GlANNESlNl
en chef
i
Coexistence
et
dualité entre
I
floriculture et développement urbain
ns les régions méridionales frayaises
l
Situation des cultures florales
en
région méridionale française
Évaluations octobre
1971
Sous châssis
et
et
(ha) (ha) plastiques
(ha)
1
(ha)
(ha)
I
I I
!
I-
3
025
1
450
1
200
1
. 575
1
l
200
L
de plein
(h4 (ha)
l l
............
225
20
...........
25
25
...........
.......
15
225
(Eillets];
...........
1
275
180
............
45
150
et
. .
18
4
..........
40
pots
....
15
Total
(ha)
405
500
60
50
25
195
22
120
45
1.
-
LA
La se en sec-
et de spécia-
lisation
:
la
à
de
plein de
o
la des plantes et des
plantes pots;
o
la des feuillages
et
o
la
des végétaux ligneux déco-
de et de
L'implantation
à
des
:
économiques et humains.
sont adaptés aux conditions les plus favo-
du milieu L'extension ou
la de ces
à
des besoins économiques
spécifiques
:
satisfaction des besoins des
ou
évolution de la des
techniques, choix plus
tains
duction, du point de vue statistique, nous
ces
il
y
a vingt ans comme des
et
elles comme
et
l
.l.
à
La des
à
occupe
actuellement plus de
3
la
9/10
de la sont
cultivés en de
notamment dans les
et du
tableaux statistiques annexes).
Au des espèces dominantes
cultivées,
il
faut
tance
:
la et
à
le le
22
Options Méditerranéennes
-
10
-
1971
CIHEAM - Options Mediterraneennes
et
tique occupant
650
En de plein les
espèces de
ou
de
occupent 575
:
les
lilium, etc. La
oscillant 750 et
800
de est
sentée les espèces
à
telles que les de Nice,
En
un
développement, dans
la des villes comme
et
1.2.
Elles sont l'objet d'un
de
et de
naux
ou
nationaux.
Au
espèces cul-
tivées, on peut les plantes
:
60
les plantes une
de
sionnent le en pal-
occupent
22
1.3.
Feuillages et dé-
Cette la zone sub-
des Alpes-
du
espèces cultivées,
on peut
:
-
en
:
plumosas cultivé
120
dans
et
-
en plantations de
de plein
:
les feuillages
50 hec-
les mimosas et acacias les
de
500
hec-
(A
qu'à la suite des
de 1970-71, les plantations
sont
en de selon des
mes
la qualité des dans
les quelques années
à
1.4.
Végétaux pleine
Ce de est englobé
dans le de plants de pé'pi-
et de
Côte et
sillon, on estime qu'il occupe 450
ainsi
:
-
de plein de
la
-
et
-
végétaux semi-ligneux et
-
plantes vivaces
'
A
qu'au des espèces domi-
nantes, on en
:
-
40
-
25
-
les 15
Toutes les espèces sont exclues de cet
ensemble.
Au
point de vue économique, l'ensemble
des activités de une
de de 500
O00
O00
de le
de
à
lui seul
un
voisin de
300
O00
000
de
tation
la campagne 1970-71 12
%
de ce
2.
-
LE
2.1.
Le climat
Une des de l'implan-
tation des le climat (clé-
mence et du climat médi-
dans cette sa
en l'ensoleil-
lement annuel
élevé en de tant
la côte que dans dans les
zones de et
Toutes ces conditions
à
la
ou
décalée
des cycles de
végétation et d'autant plus facilement
aux
OU
ah d'y
développement de
espèces cultivées
à
Ce qui cette
c'est la des types de
climats qu'on y et modifi-
cation
sous
l'influence de la situa-
tion, du et de l'éloignement plus
OU
moins de la
constitue
un
volant
23
Options
-
-
1971
CIHEAM - Options Mediterraneennes
On donc des
climatiques dont les plus
sont situés
à
l'est de la vallée
du qui constitue une zone de
vent du
La Est
s'étendant de
à
point
de vue climatique. A l'Ouest, la
du
sente quelques analogies climatiques avec
la côte La zone langue-
docienne subit le handicap des plaines
et ne bénéficie que de
points de
En et au début du la
les effets des vents
du et du la
condition une
et les
méthodes de y
sont peu
:
les
de de
tection et sont les plus
efficaces en zone le
s'accentue et que l'altitude et les
distances éloignent les du niveau
de la de la
diminue doit
donc peu
à
peu aux possibilités
de en
-
plus ou moins évoluées
-
doivent place aux nécessites de la
en qui les conditions
24
de végétation qu'un climat
fait
cette possibilité sous-entend des
économiques d'investissement et de fonc-
tionnement qui coûts
de
2.2.
Le
milieu pédo-climatique
Si le climat constitue un favo-
la végétation, les sols que l'on
dans les zones de
la ne
dent pas dans le même sens
Les basses plaines
sont dans
ventées.
Les de coteaux ou pentes de
et
plus
sont
celles
à
la
Soit qu'il s'agisse de
un sous-sol de
:
gneiss,
ou de
:
bauxite, tous ces
sols
sont défectueux dans
ensemble et nécessitent l'emploi de
d'amendements en quan-
tité, humique.
La totalité des sols des
sont des
sols
ou
de été
constaté de
Côte et
2.3. L'eau
et
le
milbeu
que.
Les un
Les quantités d'eau disponibles aux
de pointe (volume,
qualité) sont et les
aménagements les années
à
La
de ces eaux cependant un
handicap, élevée en
calcium obligeant
à
dessatu-
de
et la
de l'eau dans la conduite des
pas effectuée
dans conditions
exploitations.
Les taux d'humidité
à
une de
végétation sont sujets
à
des
et
à
qu'on
s'éloigne
du
niveau de la
en de et d'été
les
vents accentuent les phénomènes d'évapo-
(ce qui exclut
espèces les possibilités de
2.4.
Le
milieu humain
et
les
,
La et se
un
-ensemble d'unités
diffuses
Options
-
10
-
1971
:
-
d'une un
de faible dimension et
de
deux
ou
la
de
-
un limité
ou
d'en-
de
ou
une
ou moins spécialisée, d'im-
plantation basant
le économique
et la
des
investisse-
ments. ces la haute
l'efficacité
des actions et
à
la
optimale en quantité et qualité.
3.
-
:
SA SA
La avec
de et de déve-
loppement qui s'opposent
B
son
maintien et
à
son expansion dans les lieux.
Toulon, sont deve-
nues des pôles de fmation qui
un état de tension
anciennes et nouvelles.
Le et
que le climat médi-
devient un atout économique
opposé
à
la
La des sites, du
la densité du de commu-
nication et conditions
de accentuent la née
d'un besoin physique de soleil et psychique
d'évasion
sous
des cieux plus cléments.
Le phénomène de
des
qui tentent le point de vue du
aux du passé et du
position d'instabilité
et de faiblesse.
Un examen du fait mieux com-
tel qu'il
se pose exemple dans les Alpes-
La zone des
et du au
devient difficile d'im-
des en zone compte
tenu de l'altitude, de la déclivité et du peu
de des sols. La zone E de
vation exclut toutes possibilités de cul-
Ainsi donc un mouvement
aux dépens des
des espaces
englobés dans les cités en expansion
ou dans en voie
de sont
soumises
(<
au phénomène de l'étau qui se
toutes
béton, l'exploitation
ou
doit se de
ou
d'accueil.
On phénomène les
soit dans
CIHEAM - Options Mediterraneennes
4.2.
Les points de faiblesse des ex-
ploitants
le dilemne que constitue
le combat
ou
la fuite et la
dans des conditions de vie
s'in-
sont tentés de
à
la
et
de
incitent.
PR'OFIL GEOGRAPHIQUE
DE
LA
HORTICOLE' LITTORALE
DES
ALPES MARITIMES
-
des zones de se
soit (dans le
des zones d'accueil et de fixation de
la le
phénomène est identique avec
dans la plaine de
Vallée de
des collines (massif de
l'Etoile) s'oppose
à
qui
doit l'Etang et
au-delà la
Les
des
à
de nouvelles
installations sont
sols
4.
-
ET
et
coles sont donc opposées. il
existe une place momentanée en îlots de
quelques
subsistent et toulon-
naise) mais le
cilement endiguable.
A
ce
une
ou
moins passive mais qui entachée de
points de faiblesse.
4.1.
La
aux
à
un choix
des actifs dont
:
-
La un mode de vie
un
du cli-
mat et social bon
d'exploitants familiaux. ceux-ci, la
subsistance dans un climat de indi-
viduelle a plus de que les
de l'économie actuelle.
-
L'adaptation aux
de pointe diffi-
cile des exploitants de
niveau technique faible ou moyen et d'âge
avancé
(40
%
des
ont plus de
50
ans).
-
Les
spécialisés des lieux de
tation et de contacts sociologiques
quo-
tidiens qui
à
des besoins
difficilement
-
La passivité devant l'évolution éco-
nomique est un
pas l'évolution inéluctable des
-
des du
sol et de la donc
et (sols et
et spéculation,
d'où
de
et de
ments.
-
Humaia.
L'inadaptation de
à
la cadence du de l'innovation;
âge ne les incite pas
à
la
d'où
abandon des exploitations de
(dans le des inci-
tations
-
constate également cet abandon
à
la suite
d'échecs techniques
ou
juin 1971).
-
Techniques.
La. technique des exploi-
tations n'atteint plus un niveau suffisant
suite de la du
manque de des sols, du
et des difFicultés de son
du déficit de qualité des
obtenus qui limite les possibilités de
-
Social.
humain et socio-
logique accusent ces points de faiblesse
:
-
de le
et les de l'économie;
-
d'égalité de chances de
-
évolution de la jeune
tion la
et sociale.
-
Le poids des
fonctionnement et d'équipement
limite les possibilit6s de aux
seuls exploitants une
tante. La
une montée du des
disponibles
à
la vente dans
et la
5.
-
CONSTATÉE
ET
Compte tenu de ces socio-
économiques, on en de
qu'une de la et des
à
plus
ou
moins
On doit cependant
l'évolution des que la
25
Options
-
10
-
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