Il s’agit d’identifier  les caractères dérivés qui fondent le genre Homo, et de proposer un arbre 
phylogénétique simplifié de quelques espèces de la lignée humaine.  
 
Stratégie))
 
1. Comparer l’ensemble des caractères disponibles pour l’Homme et les homininés fossiles 
des  genres  Australopithecus et  Homo  en  prenant les  Australopithèques comme 
extragroupe (il nous permet d’identifier les états primitifs des caractères étudiés). 
 Il  est  préférable  de  prendre  les  Australopithèques  comme  extragroupe  plutôt que  le 
Chimpanzé, car ceux-ci se sont séparés plus récemment que le Chimpanzé de la lignée 
humaine.  En  prenant  le  Chimpanzé  comme  extragroupe,  on  risque  de  relever  des 
caractères dérivés qui ne sont pas seulement ceux du genre Homo, mais aussi ceux des 
Australopithèques. 
2. Rechercher les caractères dérivés communs à l’Homme et aux autres espèces du genre 
Homo et à elles seules. 
3. Si la création du genre Homo est justifiée (c’est à dire si reflète bien un lien de parenté), 
alors on trouvera un ensemble de caractères qui sont les caractères dérivés propres de 
ce groupe. 
 
Présentation)des)résultats)obtenus):)
 
Résultat des mesures crâniennes effectuées avec Homininés 
 
 
Rappel des points repères utilisés pour les mesures