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Trypetes Schk comme sous-genre, toutes les autres
espèces sont comprises dans le genre Eriades propre-
ment dit.
Les Eriades ont un corps cylindrique, allongé ; s'il
est plutôt ramassé, la ligne transversale sur le premier
segment dit que nous avons affaire avec une des deux
espèces du sous-genre Trypetes. 11 est bien pardon-
nable que des anciens auteurs aient réuni aux Eriades
des espèces superficiellement semblables, comme par
exemple Heriades robusta, breviuscula Nyl., paxillorum
Chevr., qui appartiennent aux genres Osmia et Stelis.
Dans les ailes antérieures des Eriades la seconde cellule
cubitale dépasse la seconde cellule discoïdale ; dans les
Stelis c'est le contraire, c'est la seconde cellule discoï-
dale qui dépasse la seconde cubitale dans la direction
du bout de l'aile. Il est moins difficile de reconnaître
les femelles : pourvues d'une brosse centrale, ce sont
des Eriades ; sans brosse ce sont des Stelis. Il est plus
difficile de distinguer quelques espèces du genre Osmia,
il faut donc bien comparer les indications dans la table
analytique fasc. XXVII pag. 249-250.
Pour étudier plus en détail les espèces des Eriades
il faut se procurer les ouvrages de Nylander, Mémoires
de la société impériale des sciences naturelles de Cher-
bourg, Tome IV 1856 pag. 106-112; Act. soc. scient,
fenn. et flor. Fennica adnotationes pag. 268-273, 1847;
Revisio pag. 277, 1851 ; Fréd. Chevrier, Bulletin de la
société entomologique suisse, Tome III, pag. 505-507,
1872 ; A. Schletterer, Zoolog. Jahrb. 1889, fasc. 3
Monographie des genres Chelostoma Ltr et Heriades
Spin. ; Berliner Ent. Zeitschrift 1889, Vol. XXXIII pag.
297;
et maintenant surtout le nouvel ouvrage de H. Friese,
Apidae europaeae, part. IV 1898, pag. 1-77.
On trouve les Eriades dans les fleurs, surtout dans
les clochettes des Campanules, et contre du bois mort,
où les femelles creusent des galeries pour y faire les