![](//s1.studylibfr.com/store/data-gzf/edea0f01a4cde44b6b5a24800ba0f9e3/1/000943639.htmlex.zip/bg3.jpg)
Relations d’équivalence 4.2
4.2 Relations d’équivalence
DEFINITION 1 Soient Xun ensemble et RXX. On dit que Rest une relation
d’équivalence si, pour tout x; y; z 2X, on a
(a) Transitivité x R y et y R z =)x R z
(b) Symétrie x R y ,y R x
(c) Ré‡exivité x R x .
On écrit souvent xymod Rà la place de x R y , et on pose
[x] := fy2Xjx R yg,X=R := f[x]2P(X)jx2Xg,
ainsi que
p:X! X=R :x7! [x].
On dit que [x]est la classe d’équivalence de xet que pest l’application quotient de Xsur
l’espace quotient X=R .
PROPOSITION Pour tout x; y 2X, on a
(i) y2[x]() x R y .
(ii) ([x] = [y]et x R y)ou ([x]\[y] = ;et :x R y).
(iii) 1
p(f[x]g) = [x].
Démonstration de (i) C’est évident.
Démonstration de (ii) Il nous su¢ t de montrer que
[x]\[y]6=;=)[x] = [y].
Soit alors z2[x]\[y]et u2[x], i.e.
x R z ,y R z et x R u .
Par symétrie il vient
y R z ,z R x et x R u ,
donc y R u par transitivité. Ceci prouve que u2[y], donc que [x][y]. L’autre inclusion
s’obtient en échangeant xet y.
Démonstration de (iii) On a
1
p(f[x]g) = fy2Xj[y] = [x]g=fy2Xjx R yg= [x].
Claude Portenier CONSTRUCTION DES NOMBRES RÉELS 63