L‘activité physique pratiquée après cancer localisé du colon est associée à : o Un bénéfice en survie mais pour une activité physique plus ACTIVITÉ PHYSIQUE ET CANCER Prévention Tertiaire Objectif : réduire les conséquences d’un problème de santé. intense que pour le cancer du sein de 18 à 27METs/h/semaine. o Un bénéfice en terme de survie spécifique et globale avec une activité physique régulière. Agir tout au long de la maladie et en éviter les complications et récidives Permettre aux personnes de se réadapter et de se réinsérer sur le plan professionnel et social L‘activité physique pratiquée après d’autres cancers : o Bénéfice pour le cancer de prostate, les glioblastomes… o Pas de données disponibles à ce jour pour les formes métastatiques. Pour plus d’informations : • Référentiel « activité physique et cancer » Association Francophone pour les Soins Oncologiques de Support : www.afsos.org • Institut National du Cancer : www.e-cancer.fr • La ligue contre le cancer : www.ligue-cancer.net Références : Cramp, 2008 Velthuis, 2010 Duijts, 2011 Irwin, 2008 Holmes, 2005 Pierce, 2007 Holick, 2008 Irwin, 2011 Ibrahim 2011 Meyerhardt, 2006 Haydon, 2006 Meyerhardt, 2009 Ruden E, 2011, Kenfield, 2011 Qu’est ce que l’activité physique adaptée (APA) ? Elle permet la mise en mouvement des personnes qui, en raison de leur état physique, mental, ou social, ne peuvent pratiquer une activité physique dans des conditions habituelles. Dans une prise en charge en APA, toute activité physique de la vie quotidienne, de loisir ou sportive peut être utilisée et doit être adaptée aux besoins spécifiques d’une personne, le tout dans le respect de sa sécurité. Elle répond aux besoins spécifiques de santé et d’intégration de ces personnes. L’activité physique doit être adaptée aux besoins de chaque personne, et non pas l’inverse. Comment classer les activités physiques ? Le MET (Metabolic Equivalent of Task) est utilisé comme unité de mesure de l’intensité d’une activité physique. Oncolie Réseau Régional de Cancérologie Pôle Santé -12B rue du Pr Paul Milleret 25000 Besançon - Tél. : 03.81.53.92.38 [email protected] www.oncolie.fr IRFC Institut Régional Fédératif du Cancer Pôle Santé -12B rue du Pr Paul Milleret 25000 Besançon - Tél. : 03.81.53.99.99 [email protected] www.irfc-fc.fr 1 MET correspond au niveau de dépense énergétique au repos, assis sur une chaise (3.5ml/02/kg). Les activités supérieures à 2 METs sont considérées comme des activités physiques (voir tableau ci-joint). Classification des activités physiques : L’activité physique après un cancer o Inférieures à 3 METs correspondent à une activité d’intensité légère, o Entre 3 et 6 METs ce sont des activités d’intensités modérées, o Supérieures à 6 METs les activités sont considérées comme intenses. L'activité physique diminue le risque de rechute et l'impact des morbidités liées aux traitements. L'activité physique pratiquée après cancer localisé du sein est associée : Concernant la survie : L’activité physique adaptée (APA) pendant le traitement L'activité physique adaptée s'intègre dans les soins oncologiques de support car elle améliore les capacités fonctionnelles de l'organisme et la qualité de vie des patients. L'activité physique permet d’améliorer les symptômes o De la fatigue • Le déconditionnement physique est une des principales causes de la fatigue liée au cancer • Aucun traitement médicamenteux efficace sur ce symptôme • Quelque soit le moment de la prise en charge du cancer, la pratique d’une activité physique permet une réduction d’environ 30% du niveau de fatigue (comparativement à l’absence d’AP) quelque soit le stade (localisé ou métastatique) o De la qualité de vie o Un bénéfice en survie : • de 4% à 5 ans • de 6% à 10 ans o L'augmentation de l'activité physique supérieure à 9 METs/h/semaine après la survenue d'un cancer du sein diminue de 33% le risque de mortalité globale . o Le risque de décès pour les cancers du sein diminue de presque 50 % chez les femmes les plus actives, surtout chez les femmes ayant un Indice de Masse Corporel (IMC) inférieur à 25. o Bénéfice selon différentes variables : âge, stade du cancer, environnement, alcool, tabac, IMC, statut hormonal… Une activité physique régulière améliore la survie globale et spécifique. Cependant, le niveau d’activité physique doit être supérieur au niveau de l'activité physique avant cancer quel que soit le niveau de l’activité physique initiale. Concernant la récidive : o De l’état psychologique et émotionnel o Une diminution du risque de rechute d’environ 50%. o De l’observance aux traitements o La diminution du risque de rechute augmente avec le niveau d'activités physiques jusqu’à 20 METs/h/semaine.