R evue de presse Ostéoporose post-transplantation : un espoir donné par l’ibandronate ’ostéoporose reste une des complications importantes de la transplantation dont le traitement préventif n’a pas encore été codifié en transplantation rénale. Ses causes sont multiples et comprennent, entre autres, le traitement par les corticostéroïdes, la ciclosporine, l’immobilisation, l’hypogonadisme et l’hyperparathyroïdie. Le traitement préventif de l’ostéoporose par les diphosphonates est efficace dans l’ostéoporose induite par les corticoïdes, mais n’avait pas été étudié en transplantation rénale. C’est maintenant chose faite. Une étude prospective randomisée comprenant 80 patients a évalué l’effet de l’ibandronate dans la prévention de l’ostéoporose en transplantation rénale. Les patients traités (n = 40) recevaient une injection d’ibandronate avant greffe, puis à 3, 6 et 9 mois après la transplantation. Le critère principal d’efficacité était la modification de la densité osseuse, les critères secondaires étant le nombre de fractures, le devenir des greffons, la taille des patients et des données hormonales et métaboliques. L’étude de la densitométrie osseuse chez les patients traités montre que l’ibandronate prévient la déminéralisation de l’os spongieux et cortical. De plus, il y a une moindre déformation du rachis et une moindre diminution de la taille des patients dans le groupe traité. De façon surprenante, l’incidence des rejets aigus est significativement plus basse dans le groupe traité par ibandronate (11 versus 22, p = 0,009). Cet effet immunosuppresseur, qui reste à confirmer dans des études à plus grande échelle, pourrait être lié à un effet sur les cellules présentant l’antigène. Si ces résultats sont confirmés, l’ibandronate, qui prévient l’ostéoporose post-transplantation et diminue le nombre de rejets, devrait être un médicament de choix chez les transplantés rénaux. L Infection disséminée par le virus BK chez un transplanté rénal L’hypertension artérielle pulmonaire modérée est-elle prédictive de mortalité précoce ? et présentation du cas. Idesntroduction Le polyomavirus BK est à l’origine ’il est facile de définir des valeurs néphrites interstitielles chez les grefS de résistance artérielle pulmonaire fés de rein, les infections disséminées au-delà desquelles la transplantation avec atteintes d’organes restant néanmoins rares. Les auteurs rapportent un cas d’infection disséminée chez un transplanté rénal. Le malade a développé un rejet aigu inexpliqué deux semaines après la greffe rénale. Une atteinte musculaire s’est ensuite progressivement installée, avec développement rapide d’un anasarque et d’un infarctus du myocarde ; le décès est survenu sept mois après la greffe. Les examens anatomobiologiques réalisés à l’autopsie ont montré : ! La présence de cellules endothéliales hypertrophiées avec nécrose et apoptose et de particules virales dont la taille évoque une infection par polyomavirus, visualisées en microscopie électronique. ! La présence de virus BK dans le muscle, le rein et le myocarde, les génomes viraux étant détectés par dotblot et par PCR. Le séquençage des produits de PCR a montré une très forte homologie avec la souche BKV Dunlop (BKVDUN). ! Un profil sérologique de réactivation à virus BK. Enfin, les auteurs n’ont pas réussi à analyser la région régulatrice du virus incriminée dans le déterminisme du tropisme viral, ce qui laisse supposer que cette souche virale présente probablement un réarrangement génomique atypique. Cette observation pose la question de la nécessité d’étudier plus largement l’épidémiologie moléculaire du virus BK chez les malades à risque, afin de mieux cerner la relation entre le génotype viral et la symptomatologie clinique. E. Morelon L. Belec Grotz W, Nagel C, Poeschel D et al. Effect of ibandronate on bone loss and renal function after kidney transplantation. J Am Soc Nephrol 2001 ; 12 : 1530-7. Petrogiannis-Haliotis T, Sakoulas G, Kirby J et al. BK-related polyomavirus vasculopathy in a renaltransplant recipient. N Engl J Med 2001 ; 345 : 1250-5. 130 cardiaque orthotopique devient une contre-indication, il est plus difficile pour des valeurs moindres de définir un seuil au-delà duquel un risque accru de mortalité précoce devient prévisible. Pour répondre à cette question, nos collègues de Madrid ont réalisé 112 transplantations cardiaques orthotopiques. Selon un cathétérisme prétransplantation, leurs patients ont été divisés en deux groupes : ! Groupe A (41 patients), caractérisé par un gradient transpulmonaire ou TGP > 12 mmHg (différence entre la pression artérielle pulmonaire moyenne et la pression capillaire pulmonaire moyenne) et/ou des résistances artérielles pulmonaires (PVR) > 2,5 unités Wood. La valeur moyenne des PVR était de 3,3 ± 0,9 unités Wood. ! Groupe B (71 patients), sans hypertension artérielle pulmonaire : TGP ≤ 12 mmHg et PVR ≤ 2,5 unités Wood. De plus, un index de résistance artérielle pulmonaire (PVRI) a été défini en unités Wood par mètre carré de surface corporelle. Ce PVRI était, dans le groupe A, de 5,7 ± 1,6 et, dans le groupe B, de 2,9 ± 0,9 unités wood/m2. Les patients ayant des PVR > 6 unités Wood ou un TGP > 19 mmHg après tests pharmacodynamiques n’ont pas été transplantés. Les deux groupes étaient comparables, notamment en ce qui concerne l’âge des donneurs et des receveurs, la nature de la cardiopathie, la durée d’ischémie froide, le protocole immunosuppresseur prescrit. Une nouvelle évaluation hémodynamique a été réalisée à 1, 2, 3, 6 et 9 mois et 1, 2 et 3 ans après transplantation. Les résultats de cette étude sont les suivants : Le Courrier de la Transplantation - Volume I - n o 3 - oct.-nov.-déc. 2001 R evue de presse " La mortalité précoce à 30 jours est statistiquement supérieure dans le groupe A (24,4 %) par rapport au groupe B (5,6 %) (p = 0,009). # Une étude univariée montre que cette mortalité précoce est significativement corrélée au TGP, aux PVR et au PVRI (p = 0,0304 ; p = 0,0260 ; p = 0,088 respectivement). En revanche, en étude multivariée, le PVRI devient le seul facteur indépendant prédictif de mortalité précoce, avec un odds-ratio de 1,459. $ Il faut attendre plus d’un an pour que les valeurs de TGP et de PVR deviennent comparables entre les deux groupes, alors que, pendant la première année, 28 % des patients du groupe A gardent un TGP > 12 mmHg et des PVR > 2,5 unités Wood. P. Chevalier Delgado JF, Gomez-Sanchez MA, Saenz de la Calzada C et al. Impact of mild pulmonary hypertension on mortality and pulmonary artery pressure profile after heart transplantation. J Heart Lung Transplant 2001 ; 20 : 942-8. Cellules Natural Killer et co-signaux d’activation : rôle de l’immunité innée et de l’immunité adaptative dans le rejet d’allogreffe es cellules Natural Killer (NK) ont un rôle important dans la réaction immunitaire anti-infectieuse et antitumorale, mais leur implication dans le rejet d’allogreffe est encore mal connue. Ces cellules sont inactivées en permanence par des récepteurs inhibiteurs (KIR), qui reconnaissent les molécules du complexe majeur d’histocompatibilité de classe I autologue. Dans la mesure où ces récepteurs inhibiteurs ne reconnaissent pas les complexes HLA allogéniques, les cellules NK (qui appartiennent au système immunitaire inné) devraient être activées par la reconnaissance d’un greffon allogénique. Par ailleurs, les molécules de co-activation L lymphocytaire CD28 (qui appartiennent au système immunitaire adaptatif) sont impliquées dans le rejet d’allogreffe, et leur blocage permet, dans certaines circonstances, l’obtention d’un état de tolérance. Pour explorer le rôle mutuel de l’immunité innée et de l’immunité adaptative dans le rejet d’allogreffe, S. Maier et al. ont inactivé les cellules NK chez des souris rendues déficientes pour le CD28 (CD28-/-) et réalisé des greffes de cœur allogéniques. L’inactivation des cellules NK est obtenue soit par l’injection d’un anticorps monoclonal spécifique de ces cellules, soit par une greffe haploidentique, le complexe HLA commun au donneur et au receveur inhibant les cellules NK. Les résultats montrent que seule la double inhibition des cellules NK et du système CD28 permet l’obtention d’une tolérance. Les greffes de cœur sont rejetées chez les souris CD28 +/+ dont les cellules NK ont été inactivées, et chez les souris CD28-/- dont les cellules NK sont fonctionnelles. De plus, de nombreuses cellules NK sont présentes dans les infiltrats cellulaires du transplant rejeté chez les souris CD28-/- et CD28+/+ dont les cellules NK n’ont pas été inactivées. Ces résultats montrent une coopération entre les systèmes immunitaires inné et adaptatif par l’intermédiaire des cellules NK. Ils suggèrent aussi que l’inactivation de ces cellules pourrait être une nouvelle stratégie dans les protocoles d’immunosuppression et d’induction de tolérance immunitaire. E. Morelon Maier S, Tertilt C, Chambron N et al. Inhibition of natural killer cells results in acceptance of cardiac allografts in CD28-/- mice. Nature Medicine 2001 ; 7, 5 : 557-62. Transplantation cardiaque : infection virale du greffon et risque de rejet es risques à court terme et long terme L associés à la transplantation cardiaque sont les pathologies des coronaires, le rejet du greffon et les maladies lymphoprolifératives, mais leurs causes 131 restent mal expliquées. Les auteurs de cette étude ont émis l’hypothèse d’un lien entre le rejet de greffe et une infection virale. Ils ont réalisé un suivi des transplantations cardiaques chez des enfants en effectuant sur des biopsies endomyocardiques des amplifications géniques (PCR) de différents virus : adénovirus, cytomégalovirus (CMV), entérovirus, herpès simplex virus, parvovirus et virus Epstein-Barr. Cent quarante-neuf patients d’âge compris entre un jour et 18 ans ont été inclus entre 1993 et 1998 et 553 biopsies ont été réalisées. Un fragment viral a été amplifié dans 48 prélèvements (8,7 %) de 34 patients (23 %). L’adénovirus a été trouvé dans 30 échantillons, l’entérovirus dans 9, le parvovirus dans 5, le CMV dans 2, le virus herpès simplex et le virus Epstein-Barr dans un seul cas chacun. La majorité des prélèvements (518 sur 553) ne montraient pas de signe de rejet selon les critères de l’ISHLT (International Society for Heart and Lung Transplantation). Cependant, sur les 35 prélèvements présentant des signes histopathologiques évidents de rejet, 27 étaient associés (77 %) à une PCR positive. Les proportions de patients présentant un rejet ou un incident cardiaque (dysfonction ventriculaire, coronaropathie, perte du greffon) étaient significativement plus élevées chez les patients avec une PCR positive (47 % et 85 %) que chez ceux avec une PCR négative (7 % et 34 %) (p < 0,001 dans les deux cas). La survie du greffon était significativement raccourcie chez les patients avec une PCR positive, la survie à cinq ans étant de 96,1 % chez les patients avec une PCR négative contre 64,7 % chez ceux avec une PCR positive (p = 0,003). Un nombre plus élevé d’épisodes était associé à un risque plus élevé de perte du greffon, et chaque épisode augmentait ce risque 57 fois. Le nombre moyen de rejets était 2,1 fois plus élevé chez les patients avec une PCR positive (p < 0,001). Le Courrier de la Transplantation - Volume I - n o 3 - oct.-nov.-déc. 2001 R evue de presse Conclusion. Une amplification génique virale positive, pour l’adénovirus en particulier, est prédictive de complications cardiaques et de perte du greffon dans les transplantations cardiaques chez les enfants. N.B. Sur les 48 PCR positives, les biopsies avaient été prescrites dans 22 cas pour suspicion clinique de rejet de greffe ou dans le cadre du suivi après un épisode de rejet, et dans 26 cas au cours de la surveillance de rejet confirmé. L. Belec Shirali GS, Ni J, Chinnock RE et al. Association of viral genome with graft loss in children after cardiac transplantation. N Engl J Med 2001 ; 344, 20 : 1545-7. Récepteurs de chimiokines et rejet aigu d’allogreffe* es perspectives thérapeutiques L ouvertes par les agents bloquant les récepteurs de chimiokines nécessitent dorénavant d’identifier précisément les chimiokines et les récepteurs impliqués dans les rejets d’allogreffe chez l’homme. Le grand nombre de chimiokines et leurs effets particulièrement pléiotropes (une chimiokine agissant sur plusieurs récepteurs) et redondants (un récepteur ayant plusieurs ligands) constituent cependant un frein important à cette entreprise. Des études chez l’homme suffisamment exhaustives comme celle de M. Melter et al. (1), surtout lorsqu’elles permettent d’identifier clairement des systèmes chimiokines-récepteurs étroitement associés à la survenue des rejets aigus d’allogreffe de cœur, sont donc très attendues. Cette étude est centrée sur 4 récepteurs (CCR1, CCR3, CCR5 et CXCR3) et 7 ligands (éotaxine, IP-10, lymphotactine, MCP-1, Mig, RANTES, SDF-1) impliqués dans *Suite de la revue de presse parue dans le n° 2 du Courrier de la Transplantation. le recrutement des lymphocytes T. L’analyse immunohistochimique de biopsies endomyocardiques de 162 patients (105 normales, 57 avec rejet) a montré que l’infiltrat lymphocytaire T est statistiquement lié, dans l’ordre décroissant de leur odds-ratio (OR), à l’expression des récepteurs CXCR3, CCR1, CCR5 et CCR3 sur les cellules infiltrant le greffon, mais que seule l’expression de CXCR3 (récepteur de Mig et IP-10) est associée au rejet (OR 4,05). L’étude longitudinale des biopsies de 7 patients montre la contemporanéité entre infiltrat et cellules exprimant CXCR3, et suggère une association très étroite entre infiltrat de cellules CXCR3+ dans les 6 mois qui suivent la greffe et artériopathie du transplant. L’analyse par RT-PCR (malheureusement non quantitative) des chimiokines produites dans la biopsie (24 normales et 9 avec rejet) a montré que seuls les transcrits de RANTES (ligand de CCR1, de CCR3 et de CCR5) et ceux d’IP-10 (ligand de CXCR3) sont associés au rejet (OR respectivement de 7,88 et 19,43). Le transcrit de Mig (l’autre ligand de CXCR3) n’a pratiquement pas été détecté. Il ressort donc de cette étude que le couple IP-10/CXCR3 pourrait constituer une très bonne cible thérapeutique, ce qui est conforté par les résultats expérimentaux utilisant des souris receveuses déficientes en CXCR3 (2) et des souris donneuses déficientes en IP-10 (3). Les résultats suggèrent que le blocage de RANTES pourrait également s’avérer utile, même si l’approche thérapeutique se trouve limitée par le fait qu’aucun de ses trois principaux récepteurs ne paraît jouer ici un rôle prédominant dans le rejet aigu d’allogreffe cardiaque. H. Watier 1. Melter M, Exeni A, Reinders ME et al. Expression of the chemokine receptor CXCR3 and its ligand IP-10 during human cardiac allograft rejection. Circulation 2001 ; 104 : 2558-64. 2. Hancock WW, Lu B, Gao W et al. Requirement of the chemokine receptor CXCR3 for acute allograft rejection. J Exp Med 2000 ; 192 : 1515-20. 3. Hancock WW, Gao W, Csizmadia V, Faia KL, Shemmeri N, Luster AD. Donor-derived IP-10 initiates development of acute allograft rejection. J Exp Med 2001 ; 193 : 975-80. 132 L’ischémie-reperfusion provoque la fixation endothéliale de mannose-binding lectin (MBL) et l’activation du complément : nouvelles pistes thérapeutiques eux publications de la même équipe D viennent de montrer que le stress oxydatif endothélial induit par l’ischémie-reperfusion provoque l’activation du complément par une voie encore peu connue, dite voie des lectines (1), et que cette activation est due à l’expression membranaire de cytokératine (2). L’initiateur de la voie des lectines est une collectine circulante, la mannose-binding lectin (MBL), qui se fixe très bien sur des résidus polymannosyles appelés mannanes que l’on trouve sur les levures, d’où le nom qu’elle porte parfois de mannan-binding protein (3). Une fois fixée, cette lectine active les protéases à sérine MASP1 puis MASP2, qui à son tour clive C4 puis C2 pour former le complexe C4b2a, ou C3 convertase classique. La voie des lectines est parallèle à la voie classique d’activation du complément, MBL étant l’équivalent de C1q, et MASP1 et MASP2 les équivalents de C1r et C1s. À partir du C4b2a, la voie classique et la voie des lectines se confondent (3). Partant de l’observation que des cellules endothéliales ombilicales soumises à l’hypoxie pendant 24 heures (1 % O2) puis réoxygénées pendant 3 heures (21 % O2) en présence de 30 % de sérum humain activent le complément par une voie dépendante de C2, sans qu’il y ait fixation d’IgM, d’IgG ou de C1q, l’implication de la voie des lectines a été suspectée. La preuve en a été apportée en montrant l’inhibition in vitro de cette activation par de fortes concentrations de N-acétylglucosamine ou de mannose, ou par des anticorps bloquant la MBL (1). La MBL et le C3 se fixent également in vivo sur l’endothélium coronarien lorsque les cœurs de rats sont soumis à une ischémie-reperfusion, mais pas à une simple ischémie (1). Restait à identifier ce qui induisait la fixation de MBL sur l’endothélium Le Courrier de la Transplantation - Volume I - n o 3 - oct.-nov.-déc. 2001 R evue de presse soumis à un stress oxydatif. L’un des candidats pouvait être un microfilament intermédiaire des cellules endothéliales, la cytokératine 1 (CK1), dont une séquence peptidique (SFGSGFGGGY) et non glycannique fixe la MBL (4). De fait, les cellules endothéliales soumises à l’hypoxie et réoxygénées expriment de fortes quantités de CK1 (transcrit et protéine) qui se trouve exposée au niveau de la surface cellulaire (2). Enfin et surtout, des fragments Fab antiCK1 (2) et le peptide SFGSGFGGGY (4) inhibent la fixation de MBL et de C3 sur des cellules endothéliales réoxygénées. On attend évidemment avec impatience les résultats in vivo, car ces impor- tantes découvertes pourraient déboucher sur l’utilisation de médicaments anticomplémentaires pendant la période d’ischémie-reperfusion. Les scFv anti-C5 humanisés actuellement en développement (pexelizumab) semblent agir un peu tard sur la cascade complémentaire, mais des molécules telles que le CR1 soluble (TP-10) qui se lie à MBL (5) pourraient s’avérer plus utiles. Des traitements plus ciblés dérivés des travaux de C.D. Collard et al. (Fab anti-cytokératine, peptide SFGSGFGGGY…) présenteraient également un intérêt indéniable ! H. Watier 133 1. Collard CD, Vakeva A, Morrissey MA et al. Complement activation after oxidative stress : role of the lectin complement pathway. Am J Pathol 2000 ; 156 : 1549-56. 2. Collard CD, Montalto MC, Reenstra WR, Buras JA, Stahl GL. Endothelial oxidative stress activates the lectin complement pathway : role of cytokeratin 1. Am J Pathol 2001 ; 159 : 1045-54. 3. Vang Petersen S, Thiel S, Jensenius JC. The mannan-binding lectin pathway of complement activation : biology and disease association. Mol Immunol 2001 ; 38 : 133-49. 4. Montalto MC, Collard CD, Buras JA et al. A keratin peptide inhibits mannose-binding lectin. J Immunol 2001 ; 166 : 4148-53. 5. Ghiran I, Barbashov SF, Klickstein LB, Tas SW, Jensenius JC, Nicholson-Weller A. Complement receptor 1/CD35 is a receptor for mannan-binding lectin. J Exp Med 2000 ; 192 : 1797-808. Le Courrier de la Transplantation - Volume I - n o 3 - oct.-nov.-déc. 2001