C Œ U R E T C E R V E A U Les embolies cérébrales d’origine cardiaque ● J.P. Bounhoure* Mots-clés : Embolie cérébrale - Étiologie - Arythmie complète - Fibrillation auriculaire - Échocardiographie. L es accidents vasculaires cérébraux représentent, dans les pays à niveau de vie élevé, la troisième cause de mortalité. Avec l’essor et les progrès des techniques d’exploration cardiologique, les causes cardiaques d’embolie cérébrale paraissent de plus en plus nombreuses. Jusque dans les années 90, les embolies cérébrales rattachées à une cause cardiaque représentaient 15 à 20 % de tous les accidents cérébraux selon les études cliniques. Après l’apparition de l’échographie transœsophagienne, ce pourcentage dépasse 30 %, particulièrement dans les séries s’intéressant aux accidents cérébraux du jeune. La probabilité d’identifier une pathologie cardiaque emboligène dépend de la minutie du bilan, de l’âge du patient, des pathologies associées (athérome carotidien ou non). La fibrillation auriculaire représente une part importante des embolies cérébrales, tout particulièrement chez le sujet âgé. Il faut savoir que l’établissement du lien d’imputabilité est souvent difficile, en particulier au-delà de 70 ans, étant donné la multiplicité des causes emboliques (carotidienne, aortique, cardiaque, arythmique, etc.). DIAGNOSTIC Le diagnostic d’accident vasculaire cérébral embolique repose sur un faisceau d’arguments cliniques prenant en compte des éléments neurologiques, les données de l’examen général et l’identification d’une source cardiaque d’embolie. Quand la pathologie cardiaque sous-jacente est connue, le diagnostic d’embolie est en général facilité. Les deux tiers des embolies intéressent le cortex cérébral et le territoire carotidien, plutôt que le territoire vertébro-basilaire. Dans 15 % des cas, il s’agit d’infarctus souscorticaux profonds dans le territoire de l’artère cérébrale moyenne. Les arguments neurologiques ne permettent pas, dans la plupart des cas, de parler avec certitude d’une embolie cérébrale, et aucun signe n’a de valeur prédictive positive ou négative suffisante pour affirmer avec certitude une migration embolique. Toutefois, si, en général, ces accidents ont un début brutal, des formes progressives avec une paralysie par à-coups surviennent dans 20 à 25 % des cas. Quelquefois, mais cette éventualité est rare, des * Service de cardiologie, CHU Toulouse Rangueil. 18 symptômes cardiaques peuvent retenir l’attention : accès brutal de palpitations, syndrome douloureux thoracique infarctoïde, œdème pulmonaire. La constatation d’une hypertension artérielle et la présence d’un passé hypertensif doivent faire évoquer un accident non embolique. Théoriquement, la sémiologie neurologique peut varier avec la taille de l’embole, qui varie avec la nature de la cardiopathie. Les embolies importantes, massives, sont en général dues à la migration de thrombus intracavitaire. Les embolies de petite taille, rapidement réversibles, surviennent plutôt dans les cardiopathies valvulaires, sans thrombose intracavitaire, en particulier le rétrécissement aortique calcifié, le prolapsus de la valve mitrale, quelquefois des prothèses valvulaires. Les emboles volumineux provenant de l’oreillette ou du ventricule gauche occasionnent volontiers des syndromes des branches corticales, des aphasies de Wernicke isolées, des hémianopsies latérales homonymes dues à des infarctus sous-corticaux étendus. Le diagnostic neurologique est étayé par l’angiographie précoce, qui reste l’examen de référence. Toutefois, cet examen n’est effectué précocement que chez l’adulte jeune. L’angiographie montre une occlusion artérielle limitée, avec un défect caractéristique. Le scanner précoce peut dépister une hyperdensité spontanée sur les trajets artériels. Les techniques ultrasonores avec monitorage doppler des artères cérébrales ou cervicales peuvent permettre de faciliter le diagnostic d’accident embolique. Ces techniques sont en cours d’évaluation. DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE Très souvent, la cardiopathie est connue lorsque l’accident embolique survient. L’anamnèse et l’examen cardiologique permettent de détecter ou de suspecter les cardiopathies emboligènes les plus fréquentes. Les investigations cardiaques complémentaires, en particulier l’échographie transthoracique et transœsophagienne, permettent de faire le bilan de la cardiopathie sous-jacente et de préciser la présence ou l’absence de thrombus intracavitaire ou de lésion valvulaire ; quelquefois, l’exploration échographique permet de détecter une cardiopathie potentiellement emboligène, dont l’imputabilité sera plus difficile à mettre en cause. Il est démontré que la rentabilité des investigations cardiaques complémentaires est globalement faible, en particulier lorsqu’il n’existe pas de signe d’appel cardiaque. L’échographie transœsophagienne a pris une place fondamentale dans le diagnostic étiologique des accidents emboliques. Cet examen doit être indiqué chez un sujet ayant fait un accident cérébral et ayant des anomalies cardiaques à l’examen de routine, chez un sujet qui présente une suspicion clinique d’accident embolique, et enfin chez un adulte jeune n’ayant pas d’autre cause d’accident cérébral. La Lettre du Cardiologue - n° 316 - septembre 1999 C L’échographie transœsophagienne permet l’analyse parfaite des structures cardiaques peu accessibles à l’échographie transthoracique, telles que l’oreillette et l’auricule gauches, la face auriculaire des prothèses valvulaires mitrales, le septum interauriculaire, l’aorte thoracique. L’utilisation de sondes de haute fréquence permet le dépistage de végétations valvulaires de petite taille, de thrombus hypoéchogène, d’une stase intracavitaire. La rentabilité des méthodes diagnostiques utilisées dépend bien sûr de la population et du contexte clinique. Elle est faible s’il n’existe pas de signe d’appel cardiaque. L’ETO est indiquée en présence d’antécédents cardiaques ou d’anomalies cardiologiques à l’examen de routine, quand des arguments cliniques permettent de soupçonner une origine embolique, en particulier chez le sujet jeune, et en l’absence d’autre cause reconnue d’accident cérébral. L’enregistrement ambulatoire du rythme cardiaque par un système holter a une faible rentabilité dans le dépistage d’une origine arythmique de la thrombose intracardiaque. Cet examen ne prend de la valeur que lorsque les cas sont très sélectionnés : antécédents de palpitations, antécédents de fibrillation auriculaire, altérations électrocardiographiques évocatrices. Le plus souvent, l’enquête étiologique ne permet de découvrir qu’une cause potentielle d’embolie. L’établissement d’un lien d’imputabilité est très souvent aléatoire, d’autant plus que plusieurs causes peuvent s’associer chez le sujet âgé. La fibrillation auriculaire Toutes les formes de FA peuvent être impliquées. La fibrillation auriculaire sans cardiopathie rhumatismale, c’est-à-dire la “lone atrial fibrillation”, est souvent en cause. Ainsi définie, la fibrillation auriculaire non rhumatismale est une affection fréquente atteignant 3 à 5 % des individus après 60 ans. Cette association est d’autant plus fréquente que le patient est plus âgé, et l’on passe de 6,5 % entre 50 et 59 ans à 30,7 % entre 80 et 89 ans. Avant d’affirmer une fibrillation idiopathique sur cœur normal, une enquête étiologique approfondie est indispensable pour éliminer une atteinte valvulaire ou myocardique fruste. L’incidence de l’ischémie cérébrale associée à la fibrillation auriculaire, incluant les accidents ischémiques transitoires et les infarctus asymptomatiques révélés au scanner, est comprise entre 5 et 8 % après 60 ans. La plupart de ces accidents ischémiques sont consécutifs à une thrombose de l’auricule gauche. Le problème posé par la découverte de la fibrillation auriculaire est que l’arythmie a pu être la conséquence et non la cause de l’accident cérébral. Chez le sujet âgé, l’association de plusieurs causes emboligènes rend l’imputabilité difficile à préciser. Dans le registre lausannois des accidents cérébraux, portant sur 159 patients consécutifs avec fibrillation auriculaire et infarctus dans le territoire carotidien, 13 % des patients avaient une hypertension artérielle et un infarctus profond au scanner, 11 % une sténose carotidienne ou une occlusion ipsilatérale, 56 % des lésions carotidiennes mineures ipsilatérales (plaque ou sténose supérieure à 50 %) et 14 % une autre source cardiaque potentielle La Lettre du Cardiologue - n° 316 - septembre 1999 Œ U R E T C E R V E A U d’embolie associée à la fibrillation auriculaire. Au total, dans 18 % des cas seulement, la fibrillation était la seule cause potentielle de l’accident embolique. Depuis quinze ans, de grands essais cliniques randomisés ont évalué l’intérêt de la prophylaxie antithrombotique, et cinq d’entre eux ont comparé la warfarine à un placebo. Sous placebo, chez des patients atteints de fibrillation auriculaire, le taux d’accidents ischémiques s’élevait à 5 % par an. Globalement, le traitement anticoagulant par la warfarine (avec un international normalized ratio [INR] entre 1,5 et 4) a réduit le risque de thromboembolie artérielle de façon sensible (de l’ordre de 70 %). L’efficacité de l’aspirine n’a pas été uniforme. Une analyse des différents essais est effectuée dans un autre article (voir risques de la fibrillation auriculaire, p. 00). CARDIOPATHIES VALVULAIRES RHUMATISMALES Elles sont fréquentes dans les pays en voie de développement. Le rétrécissement mitral et la maladie mitrale sont les causes les plus fréquentes et les plus classiques d’embolies cérébrales avec des thrombus situés dans l’auricule et dans l’oreillette gauches. Le risque d’embolie en cas de rétrécissement mitral est évalué à 4 % par an. Ces embolies sont favorisées, bien évidemment, par la présence d’une fibrillation auriculaire associée à la sténose mitrale. La présence d’un thrombus ou de contraste spontané dans l’oreillette et l’auricule gauches est le témoin d’un risque emboligène élevé. Les facteurs qui prédisposent aux migrations emboliques sont la présence d’une dilatation majeure de l’oreillette et de l’auricule gauches, et la présence d’une insuffisance cardiaque. Bien que les anticoagulants réduisent le risque d’embolies récidivantes, le risque résiduel est important, de l’ordre de 4 % par an. Les prothèses valvulaires représentent des sources fréquentes d’embolie. Le risque est important, en particulier dans les prothèses mitrales et chez les sujets en fibrillation auriculaire. Ce risque embolique peut atteindre 3 à 4 % par an. Sous anticoagulant, la plupart des embolies sont minimes, et le taux des AVC suivis de séquelles neurologiques est de 1 % par an. Les anticoagulants avec un INR entre 2,5 et 4 suffisent dans la plupart des cas de prothèse valvulaire. Les patients avec antécédents emboliques ou arythmies nécessitent une anticoagulation plus intense malgré le risque hémorragique, avec un INR entre 4 et 6. CARDIOPATHIES ISCHÉMIQUES De 1 à 5 % des infarctus du myocarde se compliquent d’un accident vasculaire cérébral embolique au cours des semaines qui suivent leur survenue. Dans diverses études cliniques, cette fréquence varie selon l’âge des patients, la gravité, la localisation de l’infarctus et la durée du suivi. Ce sont essentiellement les infarctus antérieurs étendus avec dyskinésie ventriculaire gauche qui prédisposent aux thromboses intracavitaires Pour les infarctus transmuraux antérieurs étendus, le risque embolique peut atteindre 4 à 12 %. La découverte d’un thrombus intraventriculaire gauche dans les dix premiers jours à l’échocardiographie justifie la mise 19 C Œ U R E T C E R V E A U en route d’un traitement par les anticoagulants à dose efficace. L’échocardiographie doit évaluer le degré de protrusion du thrombus dans la cavité ventriculaire gauche, sa mobilité, l’altération de la fonction ventriculaire gauche dans son ensemble. Les anévrismes ventriculaires gauches caractérisés constitués ont fréquemment des thrombus intraventriculaires. Le risque embolique est classiquement faible, de l’ordre de 1 % par an, en raison de la localisation du thrombus au fond du sac anévrismal, qui l’isole des forces dynamiques de la circulation. Chez 10 à 15 % des patients ayant fait un accident cérébral embolique à distance de l’infarctus, la seule anomalie constatée est la persistance d’une akinésie ventriculaire gauche, dont la responsabilité et l’imputabilité, en l’absence de thrombus intraventriculaire, demeurent mal connues. CAUSES DIVERSES Les anévrismes du septum interauriculaire sont des zones de bombement localisées de la fosse ovale que l’on peut détecter par échographie transœsophagienne chez 0,2 à 0,5 % des patients non sélectionnés et chez 4 à 10 % des patients victimes d’un AVC. Ces anévrismes s’accompagnent fréquemment d’un shunt interauriculaire par l’intermédiaire d’une fenestration ou d’un foramen ovale perméable. L’embolisation peut être due soit à une embolie paradoxale, soit à la coexistence d’une atteinte valvulaire myxomateuse, soit à une thrombose intra-anévrismale. La fréquence des arythmies auriculaires associées qui peuvent prédisposer à la thrombose intracardiaque justifie la recherche d’une vulnérabilité auriculaire exagérée dans un tel contexte. 20 Le myxome de l’oreillette est responsable de 1 % des accidents vasculaires cérébraux de l’adulte jeune. Les myxomes sont des tumeurs bénignes, facilement emboligènes et, dans 30 à 50 % des cas, leur évolution est entrecoupée d’embolies récidivantes constituées le plus souvent de fragments tumoraux. L’échocardiographie est la pierre angulaire du diagnostic. Les cardiomyopathies dilatées primitives non ischémiques constituent un ensemble très hétérogène. La réduction de la contractilité, la dilatation des caviés cardiaques, des lésions endocarditiques favorisent la présence de thrombus intracavitaire. Leur gravité, l’âge des patients et les pathologies associées diffèrent, de sorte que le risque embolique est très variable. Chez l’adulte, il est courant de prescrire systématiquement des anticoagulants quand il y a une altération importante de la fonction ventriculaire gauche et des arythmies auriculaires ou ventriculaires. Le prolapsus de la valve mitrale (PVM) a suscité un bon nombre de travaux. On est aujourd’hui très exigeant sur les critères échographiques du prolapsus. Le risque absolu d’accident cérébral chez les patients atteints d’un PVM demeure très faible. Quelques observations suggèrent des embolies par migrations d’agrégats plaquettaires et de petits thrombus formés sur la valve mitrale postérieure ou au niveau du prolapsus. Le prolapsus peut également jouer par les risques de fibrillation auriculaire qu’il détermine. Compte tenu de la fréquence du prolapsus dans la population générale et du faible risque d’accident cérébral qu’il induit, il est toujours difficile d’affirmer sa responsabilité dans la survenue d’un accident embolique. Cependant, une dégénérescence nette de la valve avec un excédent de tissu valvulaire est en général un critère de gravité. .../... La Lettre du Cardiologue - n° 316 - septembre 1999 C Œ U R E T C E R V E A U .../... Les calcifications de l’anneau mitral ont été corrélées aux accidents cérébraux ischémiques et aux embolies périphériques, mais aussi à l’âge et à l’hypertension artérielle, à l’insuffisance cardiaque et à la fibrillation auriculaire. Une calcification de l’anneau mitral est davantage le témoin d’une autre atteinte cardiaque ou vasculocérébrale qu’une source directe d’embolie. La calcification massive de l’anneau peut cependant être à l’origine de la migration de petits emboles calcifiés, qui se manifestent le plus souvent par des accidents ischémiques rétiniens. ENDOCARDITES INFECTIEUSES Elles demeurent, malgré nos progrès dans les techniques de diagnostic, une source fréquente d’accidents vasculaires cérébraux emboliques. Il s’agit très souvent d’accidents dus à la migration de fragments de végétation stérile ou infectée plutôt que d’une hémorragie due à la rupture d’un anévrisme mycotique. La majorité des accidents vasculaires cérébraux survient dans les premiers jours de l’endocardite, avant que l’infection ait pu être contrôlée. Le risque d’accident cérébral embolique se réduirait avec la stérilisation rapide de l’endocardite et tomberait à 50 % après 48 heures d’une antibiothérapie efficace. “Contraste spontané” intra-auriculaire gauche Le contraste spontané apparaît sous la forme d’images nuageuses, décrivant de lentes volutes rotatoires prédominant sur le fond de l’oreillette gauche ou dans l’auricule. Ces images sont liées à la formation de rouleaux érythrocytaires ; elles sont favorisées par la stase sanguine et l’hyperfibrinémie. Le plus souvent, l’oreillette gauche est volumineuse. Cet état préthrombotique est favorisé par l’insuffisance cardiaque, la FA. L’ETO est la pierre angulaire du diagnostic. Le contraste spontané est fréquent chez les patients explorés pour un accident cardioembolique. Athérome et thrombus de l’aorte thoracique Bien qu’il ne s’agisse pas d’une cause cardiaque, l’athérothrombose de l’aorte thoracique apparaît, avec l’essor de l’ETO, comme un facteur majeur de risque embolique. Les plaques dangereuses sont les plaques ulcérées, volumineuses, pédiculées, avec des thrombus plus ou moins adhérents. PRONOSTIC Le pronostic vital des accidents cardioemboliques demeure médiocre, globalement plus sévère que celui des accidents non cardioemboliques. Les facteurs de mauvais pronostic demeurent un âge avancé, des antécédents d’insuffisance cardiaque, la fibrillation auriculaire. L’atteinte cardiaque joue un rôle important dans le pronostic. Les AVC ischémiques d’origine cardiaque ont tendance à se transformer secondairement en accident hémorragique, en particulier les infarctus étendus, avec, au scanner précoce (avant la sixième heure), un effet de masse important. La plupart des transformations hémorragiques spontanées surviennent dans les 2 à 4 jours qui suivent l’accident embolique. L’instauration d’un traitement anticoagulant pendant cette période peut aggraver les signes neurologiques. Le traitement antithrombotique implique une étroite collaboration entre neurologues et cardiologues, et l’héparinothérapie devrait, dans certains cas, n’être instaurée qu’après 48 heures. Risque de récidive Le risque de récidive à long terme doit être étudié en fonction de la cardiopathie emboligène en cause, de l’âge du sujet, de la possibilité de traitement anticoagulant au long cours. En ce qui concerne la fibrillation auriculaire, le risque annuel moyen de récidive est d’environ 10 %. CONCLUSION Les accidents cardioemboliques demeurent très graves, fréquents, et posent toujours des problèmes thérapeutiques difficiles. Leur prise en charge justifie une étroite coopération entre cardiologues et neurologues. L’échographie transœsophagienne occupe une place essentielle dans le diagnostic étiologique et les indications thérapeutiques, à côté de la fibrillation auriculaire. L’ETO détecte des causes directes (thrombus, tumeur, végétation, etc.) ou des causes indirectes favorisantes (contraste spontané ASA, foramen ovale perméable). La rentabilité de cet examen dépend du contexte, de l’âge du patient, mais les causes multiples associées sont fréquentes. ■ ANNONCEURS BRISTOL-MYERS-SQUIBB (Elisor), p. 20-21 ; HOECHST HOUDÉ (Corvesal), p. 32 ; KNOLL FRANCE (Tarka), p. 5 ; PARKE DAVIS (Tahor), p. 15 ; PRODUITS ROCHE SA (Rapilysin), p. 2 ; SERVIER (Hyperium, Vastarel), p. 27, p. 31. 22 La Lettre du Cardiologue - n° 316 - septembre 1999