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permet de différencier 3 grands classes,
de la moins dense à la plus dense
(VLDL : lipoprotéine de très basse den-
sité, LDL : lipoprotéine de basse densi-
té, HDL : lipoprotéine de forte densité),
on décrit aussi les chylomicrons qui
sont les moins denses et qui “surna-
gent” à la surface du tube et les IDL qui
sont des lipoprotéines intermédiaires
entre VLDL et LDL. Mais il ne s'agit
que d'une schématisation et il existe un
continuum dynamique entre les lipo-
protéines car les VLDL se transforme-
ront en IDL puis en LDL.
Apolipoprotéines
Ces protéines sont présentes à la surfa-
ce des lipoprotéines. Elles sont égale-
ment appelées apoprotéines, ou simple-
ment Apo A, Apo B, etc ... (“apo” signi-
fie “séparé de” en grec). Les apolipo-
protéines sont la partie active des lipo-
protéines car elles se fixent sur les
récepteurs cellulaires ou sur les sites
d'activation des enzymes du métabolis-
me des lipides. Cinq grands groupes
sont répertoriés de A à E avec plusieurs
apolipoprotéines dans chaque groupe
(par exemple : Apo AI, AII, AIII, AIV).
On oppose principalement les apopro-
téines B correspondant aux lipopro-
téines de faible densité (LDL) et très
faible densité (VLDL et chylomicrons)
avec les apoprotéines A correspondant
aux lipoprotéines de forte densité
(HDL). L'apoprotéine B correspond
aux Bêtalipoprotéines (bande bêta et
prébêta du lipidogramme) et l'apopro-
téine A correspond aux alphalipopro-
téines (bande alpha du lipidogramme).
Pourquoi les LDL sont athérogènes ?
Les LDL sont les lipoprotéines circu-
lantes qui sont les plus riches en choles-
térol (elles transportent plus de 75 % du
cholestérol circulant), dont la demi-vie
est de beaucoup la plus longue (2,5 jours)
parmi les lipoprotéines de basse densité
(la demi-vie des autres est quelques
dizaines de minutes) et qui sont les
seules qui puissent, non seulement être
captées par toutes les cellules de l’orga-
nisme, par un récepteur spécifique satu-
rable, mais aussi par d’autres récepteurs
macrophagiques non saturables abou-
tissant à une accumulation intracellulai-
re de cholestérol.
Lipoparticules
Une des autres approches de l'évalua-
tion quantitative des lipoprotéines est
celle des apoprotéines qui sont leurs
protéines constituantes. L'apoprotéine
B est la protéine associée aux lipopro-
téines de basse densité (VLDL et LDL)
et l'apoprotéine A1, la protéine associée
aux lipoprotéines de forte densité
(HDL). En fait, la réalité des particules
circulantes est plus complexe, car les
apoprotéines sont plus nombreuses
(apoprotéines E, C, A2) et sont souvent
associées dans une même lipoprotéine :
apoprotéine B et E et C et apoprotéine
A1 et A2. Ces complexes lipidopro-
téiques ont probablement des fonctions
un peu différente en rapport avec leur
composition lipidique et protéique. En
effet, c'est la partie protéique de la lipo-
protéine qui interagit avec les récep-
teurs membranaires ou enzymatiques.
Il semble que, parmi les particules de
forte densité, celles qui portent unique-
ment l'apoprotéine A1 sans l'apoA2
(LpAI) représentent la fraction la plus
efficace dans la captation du cholesté-
rol tissulaire et pourrait donc représen-
ter la lipoparticule de forte densité
“efficace” dans le “reverse transport”
du cholestérol. Il en est de même pour
les lipoprotéines de basse densité por-
tant l'apoprotéine B qui peuvent être
déclinées en plusieurs lipoparticules :
LpB : E, LpB : C, LpB. Des études sug-
gèrent qu'il est possible de différencier
ces différentes lipoparticules, non seu-
lement en termes d'activité métabo-
lique, mais aussi en termes de facteurs
de risque lipidique cardiovasculaire.
Lp(a)
La Lp(a) (lipoprotéine “petit” a) est une
lipoprotéine de faible densité dont la
composition se rapproche des LDL,
mais elle présente une apoprotéine gly-
cosylée supplémentaire : l'apo(a). Le
rôle précis physiologique dans l'organis-
me de cette lipoprotéine n'a pas été élu-
cidé. Plusieurs études cliniques montre
qu'un taux élevé de Lp(a) (> 0,3 g/l) est
associé avec une fréquence accrue de
pathologies vasculaires athéroma-
teuses. La Lp(a) est retrouvée au niveau
des plaques d'athérome artériel et pour-
rait donc jouer un rôle athérogène
comme les LDL, mais d'autre part il
existe une homologie de structure entre
apo(a) et plasminogène suggérant que
la Lp(a) interfèrerait avec les phéno-
mènes de fibrinolyse. Néanmoins, le
simple taux de Lp(a) n’est pas suffi-
samment discriminant pour recomman-
der son dosage en routine, ce d’autant
qu’il n’existe pas de médicament qui
soit très efficace pour l’abaisser.
“Bon ou mauvais” cholestérol
Même si c’est le cholestérol qui est mis
en évidence dans les plaques d’athéro-
me, ce sont les lipoprotéines et leur
devenir qui vont entraîner son accumu-
lation (ou au contraire sa mobilisation).
Il ne faut donc pas confondre les LDL
et le LDL-cholestérol qui n’est que le
cholestérol de ces lipoprotéines tout
comme il ne faut pas confondre les
HDL et le HDL-cholestérol. Car dans le
premier cas, il s’agit de cholestérol qui
va vers les tissus pour y être capté et qui
peut s’accumuler dans les parois arté-
rielles et dans l’autre cas, il s’agit tou-
jours de cholestérol mais qui vient des
tissus d’où il a été mobilisé pour ne pas
s’y accumuler. Ce sont donc les lipo-
protéines qui déterminent si le cholesté-
rol qu’elles transportent est bon (anti-
athérogène) ou mauvais (athérogène).
Act. Méd. Int. - Hypertension (10), n°12, Février 1998
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