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Correspondances en médecine - n° 3, vol. III - juillet/août/septembre 2002
!Diabète : un équivalent d’infarctus
Dans la mesure notamment où le risque
de survenue d’accidents cardiovasculaires
chez les diabétiques sans antécédent
d’infarctus du myocarde est tout aussi
important que chez les non-diabétiques
ayant déjà eu un infarctus du myocarde,
les dernières recommandations du NCEP
(National Cholesterol Education Panel)
considèrent le niveau de risque
cardiovasculaire associé à un diabète
comme équivalent à celui observé
après un accident coronaire.
G. Nguyen. Athérosclérose : mécanismes, facteurs
de risque et prise en charge. La Lettre du
Cardiologue, 352 : 8-10.
!Revascularisation du diabétique
Les résultats immédiats et à moyen terme
de la revascularisation coronaire par pontage
ou angioplastie sont aujourd’hui aussi bons
chez les patients diabétiques que
chez les sujets non diabétiques...
C. Le Feuvre. Doit-on encore avoir peur
de revasculariser le diabétique ?
La Lettre du Cardiologue, 353 : 38-42.
Les sulfamides hypoglycémiants ne sont
pas tous identiques
Les sulfamides hypoglycémiants ne forment
pas une classe pharmacologique homogène.
De récents travaux expérimentaux ont,
en effet, montré qu’ils se différencient
par les caractéristiques de leur fixation
aux récepteurs pancréatiques et
extrapancréatiques, situés sur les cellules
du myocarde et les cellules musculaires
lisses des parois vasculaires. Ils ont
notamment mis en évidence que le gliclazide
se distingue du glibenclamide
et du glimépiride par la réversibilité
et la spécificité de sa fixation sur les récepteurs
pancréatiques. Les conséquences cliniques
de ces constatations pharmacologiques
demeurent discutées, mais ces données
expérimentales pourraient signifier que
les effets cardiovasculaires des différents
sulfamides hypoglycémiants ne sont pas
équivalents...
N. Danchin et B. Charbonnel. Cœur, vaisseaux et
diabète : nouvelles données sur les sulfamides
hypoglycémiants. La Lettre du Cardiologue, supplé-
ment au n° 354.
!Prise de poids et HTA
Les deux principaux déterminants de la
survenue d’une hypertension artérielle sont
l’âge (paramètre sur lequel il est difficile
d’intervenir !) et la prise de poids : le suivi, sur
une période de 4 ans, de la population des
patients normotendus (PA
<140/90 mmHg) de
l’étude de Framingham
montre qu’une prise de
poids de 4 kg chez l’homme et de 3 kg chez la
femme accroît de 20 à 30 % le risque de
devenir hypertendu (PA >160/100 mmHg).
X. Girerd. Pourquoi devient-on hypertendu ?
Hypertension et prévention cardiovasculaire, 14, 1 : 5.
!Un outil pratique !
Quel est l’impact (moyen) des principales
classes d’hypolipidémiants sur les différents
paramètres sanguins du métabolisme
lipidique ? Un petit tableau vaut parfois
mieux qu’un long discours.
F. Gueyffier. Hypolipidémiants et morbi-mortalité
cardiovasculaire. La Lettre du Pharmacologue, 16,
2 : 42-6.
CT LDL-C HDLc TG
Statines – 20 % et plus – 30 % et plus + 10 % – 15 %
Cholestyramine – 15 % au max. – 20 % au max. + 5 % 0
Ac. nicotinique – 15 % au max. – 15 % au max. + 10 % – 20 % et plus
Fibrates – 10 % – 10 % + 20 % – 50 % et plus
CT = cholestérol total. TG = triglycérides.
Impact des principales classes d’hypolipidémiants sur les paramètres sanguins.
À
PROPOS DES TÉLÉPHONES MOBILES
À l’heure actuelle, aucune étude scienti-
fique ne permet de conclure que les
ondes électromagnétiques émises par
les téléphones mobiles (ou les antennes
des relais radio) ont des effets nocifs sur
la santé de l’homme. Un seul risque lié
aux “portables” a été clairement établi :
celui de leur utilisation au volant d’une
voiture !
Pour autant, ni les pouvoirs publics, ni
les opérateurs de téléphonie mobile ou
les scientifiques ne peuvent garantir
que les radiations émises par les
mobiles et les antennes sont à 100 %
inoffensives. Aussi, par “principe de
précaution”, il n’est pas inutile de rap-
peler quelques “trucs” en mesure de
minimiser l’exposition aux émissions
électro
magnétiques induites par les
portables :
–portez le téléphone à votre oreille uni-
quement lorsque la communication est
établie, afin de réduire l’impact des
ondes les plus fortes, qui sont émises
lors de l’établissement de la connexion ;
–limitez la durée de vos appels et le
nombre d’appels successifs ;
–évitez de vous déplacer lorsque la
communication est établie ;
–évitez (ou limitez) les appels dans les
zones à faible réception, car la puis-
sance d’émission est plus forte ;
–ne conservez pas votre portable en
veille près de vous pendant votre som-
meil.
À bon téléphoneur salut !
R. Marianowski. Les téléphones mobiles sont-ils
dangereux ? La Lettre d’Oto-rhino-laryngologie,
271 : 8-9.