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Act. Méd. Int. - Hypertension (12), n° 3, mars 2000
congrès congrès
Retour de congrès
En 1974, Parving et coll.
démontrent pour la pre-
mière fois que la microal-
buminurie est fréquente
chez les patients dont l’hy-
pertension artérielle essen-
tielle est mal contrôlée (4).
En 1988, Yudkin et coll.
trouvent une association
entre la présence d’une
microalbuminurie et les
complications cardiaques
et vasculaires périphé-
riques chez des patients
hypertendus non diabé-
tiques (5).Ces résultats
font donc penser que,
comme chez le patient dia-
bétique, la microalbumi-
nurie est un facteur pronostique des compli-
cations cardiovasculaires dans l’hypertension
essentielle. Depuis lors, la microalbuminu-
rie est de plus en plus fréquemment mesurée
chez des patients hypertendus non diabé-
tiques. La découverte d’une microalbumi-
nurie chez un patient hypertendu suscite
néanmoins un certain nombre de questions.
S’agit-il vraiment d’un marqueur d’une
atteinte rénale précoce ou d’un risque car-
diovasculaire élevé ? Faut-il intervenir spéci-
fiquement pour diminuer la micro-albumi-
nurie et si oui, quel traitement utiliser ?
Quand et comment mesurer la microalbumi-
nurie ? Le but de cet article est de passer en
revue quelques données récentes concernant
la mesure de la microalbuminurie dans l’hy-
pertension artérielle.
Qu’est-ce que
la microalbuminurie ?
On parle de microalbuminurie lorsque le
patient excrète une faible quantité d’albumi-
ne (entre 3 et 300 mg/24 h). Cette dernière
est déterminée par la quantité filtrée à travers
la membrane glomérulaire moins la quantité
réabsorbée par les cellules tubulaires. La
microalbuminurie résulte donc soit d’un pas-
sage augmenté à travers la membrane glo-
mérulaire, soit d’une baisse de la réabsorp-
tion tubulaire. Dans le diabète comme dans
l’hypertension artérielle, la microalbuminu-
rie semble être essentiellement le reflet d’une
atteinte glomérulaire (6). En effet, l’excré-
tion urinaire de la β2-microglobuline, qui est
une molécule de bas poids moléculaire fil-
trée et réabsorbée par les cellules tubulaires,
est normale, aussi bien chez le patient diabé-
tique que chez l’hypertendu, ce qui suggère
qu’il n’y a pas d’atteinte de
la réabsorption tubulaire de
protéines dans ces affec-
tions.
Au niveau du glomérule,
deux paramètres, à savoir
l’hémodynamique (flux et
pression intraglomérulaire)
et l’intégrité de la membrane
de filtration, conditionnent
le passage des molécules à
travers la membrane.
L’augmentation de la résis-
tance vasculaire rénale et de
la fraction de filtration (qui
reflète indirectement la
pression intraglomérulaire)
et la diminution du flux
rénal, en fonction de ten-
sions artérielles croissantes, sont connues
chez l’hypertendu comme chez le diabétique
(1, 6, 7). L’hypertension intraglomérulaire,
associée à une hyperperfusion capillaire,
pourrait provoquer une atteinte de la perméa-
bilité glomérulaire et une augmentation de la
charge d’albumine filtrée menant à une aug-
mentation de l’excrétion de l’albumine (8).
La diminution de l’albuminurie après traite-
ment antihypertenseur parle en faveur de
cette hypothèse. Toutefois, la pression ne
semble pas être l’unique déterminant. L’étude
de Pedrinnelli démontre en effet l’importance
de l’intégrité du système vasculaire en plus de
la pression artérielle dans l’excrétion d’albu-
mine de l’hypertendu (9). La découverte
d’une association entre la microalbuminurie
et des marqueurs périphériques d’atteinte ou
de dysfonction vasculaire comme le facteur
de Willebrand suggère plutôt que la microal-
buminurie reflète une atteinte microvasculai-
re. Par ailleurs, Mimran et coll. ont observé,
dans une population de patients hypertendus
La microalbuminurie, c’est-à-dire l’augmentation
mesurable de l’excrétion urinaire d’albumine en
dessous des valeurs généralement admises pour la
protéinurie, est devenue au cours des dernières
années une mesure de base dans la prise en char-
ge du diabète, à la fois comme marqueur précoce
d’atteinte rénale et comme facteur pronostique
d’évolution vers la macroalbuminurie et l’insuffi-
sance rénale terminale (1). Par ailleurs, quel que
soit le type de diabète, la présence d’une microal-
buminurie est un facteur prédictif d’une mortalité
et d’une morbidité cardiovasculaire élevée (2, 3).
Microalbuminurie et hypertension artérielle
G. Würzner, A. Chioléro, M. Burnier*
* Division d’hypertension et de médecine vas-
culaire, CHUV, Lausanne, Suisse.
4eréunion de Pizay du Club des Jeunes Hypertensiologues
362
Act. Méd. Int. - Hypertension (12), n° 3, mars 2000
congrès congrès
Retour de congrès
non obèses, que la microalbuminurie peut
apparaître alors qu’il n’y a aucune altération
de la filtration glomérulaire, du flux sanguin
rénal ou de la fraction filtrée (10). Ces don-
nées suggèrent qu’il n’y a pas nécessaire-
ment une relation directe entre l’hyperten-
sion intraglomérulaire, mesurée par la
fraction filtrée, et la microalbuminurie chez
le patient avec hypertension essentielle. Il
faut cependant reconnaître que la fraction de
filtration n’est qu’une mesure peu précise de
la pression intraglomérulaire.
Des facteurs génétiques pourraient égale-
ment contribuer à l’expression d’une
microalbuminurie. En effet, le polymor-
phisme du gène de l’enzyme de conversion
de l’angiotensine semble influencer le
déclin de la fonction rénale et provoquer
une résistance aux effets rénoprotecteurs
des traitements anti-hypertenseurs chez les
hypertendus diabétiques et non diabétiques
(11-14).Le génotype DD semble être asso-
cié positivement à une microalbuminurie,
ce qui n’est pas le cas des génotypes II ou
ID. Cette association n’a cependant pas été
retrouvée dans toutes les études.
En conclusion, le mécanisme du développe-
ment de la microalbuminurie dans l’hyper-
tension artérielle n’est pas encore clairement
élucidé. Néanmoins, quelle que soit l’origine
de l’atteinte glomérulaire, la pression arté-
rielle reste l’un des facteurs déterminants
dans l’excrétion urinaire de microalbumine.
Quand et comment mesurer la
microalbuminurie ?
Conditions de prélèvement
La microalbuminurie peut être dosée sur
une récolte de 24 heures, une récolte de nuit
ou le premier échantillon matinal. Les
valeurs de références pour chacune de ces
conditions sont indiquées dans le tableau I.
La récolte de 24 heures est la plus représen-
tative de l’excrétion urinaire d’albumine
moyenne, mais cette mesure nécessite des
explications précises et une excellente col-
laboration du patient pour la récolte des
urines. Le dosage sur une récolte de nuit ou
sur un échantillon du matin permet de sim-
plifier la récolte car il évite la variabilité
d’excrétion induite par les changements de
position et par les variations de la pression
artérielle généralement plus élevée la jour-
née. Aucune étude à long terme n’a pour
l’instant défini quelle est la méthode la plus
efficace. Dans une étude comprenant plus
de 2 500 personnes, la sensibilité et la spé-
cificité de la mesure de la concentration uri-
naire d’albumine étaient de 58 et 97 % alors
que celles du rapport albumine/ créatinine
étaient de 73 et 97 % (15). Il est aussi pos-
sible de rapporter la concentration urinaire
d’albumine à la densité urinaire au lieu de la
créatinine. La sensibilité et la spécificité du
rapport albumine/densité urinaire sont res-
pectivement de 85 et 93 %.
Quelles que soient les conditions choisies, il
est important de relever que la variabilité de
la mesure de la microalbuminurie est élevée
(coefficient de variation entre 30 et 50 %).
Il est donc recommandé de faire plusieurs
prélèvements, au minimum trois échan-
tillons pendant une période de trois mois. Si
deux prélèvements sont positifs, on peut
alors parler de microalbuminurie.
Plusieurs facteurs confondants peuvent
troubler la mesure de la microalbuminurie
et produire des faux positifs (tableau II). Il
faut éviter la mesure en cas d’infection du
tractus urinaire, d’écoulement vaginal, pen-
dant la période de menstruation, lors d’une
maladie aiguë avec fièvre et lorsque les gly-
cémies ne sont pas normalisées. Toute acti-
vité sportive importante devrait être évitée
pendant et avant la récolte d’urine.
Méthodes de mesure
La méthode de référence est le “radio-
immunoassay” (RIA). L’immunodiffusion
radiale (RID), la “rocket immunoelectro-
phoresis” (RIE), l’immunonéphélométrie,
l’immunoturbidimétrie et l’“automated
fluorescence assay” (AFA) ont été compa-
rés au radioimmunoassay (16, 17). La cor-
rélation entre RIA, RID et RIE est excel-
lente, cependant la rapidité et le coût de
mesure de l’immunoélectrophorèse ren-
dent cette méthode particulièrement inté-
ressante pour un laboratoire de petite
taille effectuant un nombre limité de
mesures. L’immunonéphélométrie est
légèrement moins sensible que le RIA,
elle est cependant plus rapide et plus faci-
le à utiliser. L’AFA a une haute spécificité
et sensibilité, auxquelles s’ajoutent un
faible coût et une rapidité de mesure. La
mesure de la microalbuminurie par bande-
lette urinaire réactive (Micral-Test II) est
particulièrement utile dans la détection de
la microalbuminurie chez les patients à
risques avec une sensibilité et une spécifi-
cité variant respectivement de 63 à 98 %
et de 71 à 98 % (18).
Prévalence de la micro-
albuminurie dans l’hypertension
essentielle
Depuis l’observation initiale de Parving et
coll. (4), de nombreuses études ont été
entreprises afin de confirmer l’association
microalbuminurie-hypertension artérielle
4eréunion de Pizay du Club des Jeunes Hypertensiologues
Taux d’excrétion de l’albumine :
20-200 µ/min ou 300 mg/24 heures
Rapport albumine/créatinine uri-
naire : 2,5-25 mg/mmol chez l’homme
3,5-35 mg/mmol chez la femme
Concentration de l’albumine
(1er échantillon matinal) : 30-300 mg/l
Tableau I. Valeurs de références pour la
mesure de la microalbuminurie.
Exercice physique – Forte diurèse –
Rythme nycthéméral – Position –
Obésité massive – Infection urinaire –
Maladie chronique ou aiguë avec
fièvre – Insuffisance cardiaque –
Médicaments (anti-inflammatoires non
stéroïdiens)
Tableau II. Facteurs interférants avec la
mesure de la microalbuminurie.
363
congrès congrès
Retour de congrès
et d’évaluer la prévalence de la microal-
buminurie dans la population hyperten-
due. Plusieurs grandes études italiennes
ont confirmé qu’il existe une relation posi-
tive entre l’excrétion urinaire de microalbu-
mine et la pression artérielle (19-21). La
relation entre microalbuminurie et pression
artérielle est encore plus marquée lorsque
cette dernière est mesurée sur 24 heures
(22, 23). La microalbuminurie est plus
importante chez les patients hypertendus
dont la pression artérielle ne baisse pas la
nuit (“non-dippers”) (24).
Les études de prévalence de microalbumi-
nurie dans l’hypertension ont donné des
résultats assez divers. Dans une étude trans-
versale de la population de la ville de
Gubbio, Cirillo et coll. (19) ont montré que
la prévalence de la microalbuminurie dans
la tranche d’âge 45-64 ans (diabétiques
exclus) était comprise entre 5 et 10 %. Ce
chiffre passe de 10 à 40 % dans la popula-
tion hypertendue (8).Toutefois, deux études
récentes ont revu ces valeurs de prévalence à
la baisse, aux environs de 7 % (21, 25).Ces
variations peuvent être expliquées par les
méthodes utilisées pour le dosage, la popu-
lation analysée (taille de l’échantillon, âge,
patient ambulatoire ou hospitalisé, traite-
ment antihypertenseur) et la définition de la
microalbuminurie. Chez les patients présen-
tant une hypertension de cabinet, la préva-
lence de la microalbuminurie est de 14 %
soit légèrement plus élevée que dans la
population normale (23). La prévalence de
la microalbuminurie semble également être
plus élevée chez les patients hypertendus
obèses et/ou fumeurs (26).
La microalbuminurie est-elle
un indicateur du risque
cardiovasculaire ?
Plusieurs études se sont attachées à trouver
une association entre la microalbuminurie et
d’autres facteurs de risque cardiovasculaires
afin d’éclaircir son rôle comme marqueur
d’atteinte d’organes cibles et d’évaluer si la
microalbuminurie a une valeur pronostique
pour la survenue de complications cardio-
vasculaires et rénales. Dans ce cas, la
microalbuminurie représenterait un outil de
mesure relativement simple dans l’évalua-
tion et le suivi du patient hypertendu comme
c’est le cas dans le diabète. Dans la popula-
tion hypertendue, la présence d’une
microalbuminurie est associée à un profil
lipidique défavorable [élévation du cholesté-
rol total (19, 21), des LDL et de la Lp(a), des
TG et baisse des HDL], à une augmentation
de l’acide urique (19, 21) et à une résistance
à l’insuline (27). La recherche d’une asso-
ciation à d’autres facteurs, comme l’index
corporel (BMI) et le tabac, a donné des
résultats plus contradictoires (19). La pré-
sence d’une microalbuminurie est donc clai-
rement associée avec un profil athérogé-
nique défavorable.
Chez les patients hypertendus, plusieurs
études transversales ont démontré que la
microalbuminurie est associée à une atteinte
des organes cibles (15, 21).Ainsi, l’hypertro-
phie ventriculaire (20, 22, 28, 29), la maladie
coronarienne (5), l’épaississement des
artères carotides (28) et les lésions vascu-
laires périphériques (5, 29) sont plus fré-
quentes chez les patients microalbuminu-
riques que les patients hypertendus
normoalbuminuriques. L’association de la
microalbuminurie à une atteinte rénale est
moins évidente dans l’hypertension essen-
tielle. Néanmoins, la microalbuminurie est
associée à une augmentation des résistances
rénales (28), à une baisse de la clairance de
la créatinine et à une perte de la réserve fonc-
tionnelle rénale. Ces études tendent donc à
confirmer la valeur de la microalbuminurie
comme marqueur d’atteinte d’organes cibles.
Cependant, le fait que ces travaux aient été
réalisés de manière transversale ne permet
pas de tirer des conclusions sur l’évolution
au cours du temps.
La valeur prédictive de la microalbu-
minurie en termes de mortalité et morbi-
dité cardiovasculaire et rénale est sujette à
de nombreuses discussions. Certaines
données suggèrent que la microalbuminu-
rie est un facteur de risque indépendant
pour le développement de complications
cardiovasculaires (20).Yudkin et coll. ont
trouvé un taux de mortalité plus élevé
chez les patients hypertendus avec
microalbuminurie, mais ses données
étaient incomplètes (petit échantillon,
cause de la mort non documentée) (5).
Récemment Biggazzi et coll. ont démon-
tré, dans une étude rétrospective, que la
présence d’une microalbuminurie prédit
une baisse de la fonction rénale plus mar-
quée chez les patients hypertendus (30).
Cependant, d’autres études tendent à
prouver le contraire. Ainsi, dans une étude
prospective de 3,3 ans, Agewall et coll.
n’ont pas trouvé d’augmentation du risque
de morbidité et de mortalité cardiovascu-
laire chez des patients hypertendus
microalbuminuriques non diabétiques
(31). Des résultats semblables ont été
trouvés dans la population générale et
dans d’autres groupes de patients hyper-
tendus non diabétiques. Il faut donc être
conscient que, dans le domaine de l’hy-
pertension artérielle essentielle, nous
manquons encore de données sur la signi-
fication d’une microalbuminurie en
termes de facteur de risques cardiovascu-
laire et rénal. Nous ne savons pas non plus
si diminuer la microalbuminurie améliore
le pronostic cardiovasculaire et rénal des
patients hypertendus. Pour l’instant, nous
procédons essentiellement par analogie
avec les résultats obtenus dans le diabète
mais ces derniers ne sont pas nécessaire-
ment transposables à l’hypertension
essentielle. Pour cette raison, la poursuite
d’investigations prospectives sur des
populations plus larges est nécessaire.
Peut-on intervenir sur la micro-
albuminurie ?
La baisse de la pression artérielle, provo-
quée par un traitement antihypertenseur,
diminue l’excrétion urinaire de l’albumi-
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Act. Méd. Int. - Hypertension (12), n° 3, mars 2000
congrès congrès
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ne quelle que soit la classe thérapeutique
choisie. Le contrôle tensionnel représente
donc la première étape indispensable au
contrôle de la micro-albuminurie. Plusieurs
études suggèrent que le blocage du système
rénine-angiotensine permet d’obtenir de
meilleurs résultats sur la protéinurie et sur la
microalbuminurie. Ainsi, plusieurs méta-
analyses récentes suggèrent clairement que
les inhibiteurs de l’enzyme de conversion
ont une meilleure efficacité pour réduire
l’excrétion urinaire d’albumine (32, 33).
Toutefois, cette tendance n’est pas retrouvée
systématiquement et l’avantage des blo-
queurs du système rénine-angiotensine est
parfois remis en cause. Depuis quelques
années, plusieurs grandes études ont démon-
tré le bénéfice de l’utilisation des inhibiteurs
de l’enzyme de conversion dans la prévention
de l’insuffisance rénale terminale chez des
patients présentant une néphropathie diabé-
tique ou non diabétique. Ces résultats s’appli-
quent-ils aussi à la microalbuminurie du
patient avec hypertension essentielle ? C’est
vraisemblable, mais il faudra également le
démontrer, ce qui nécessitera des études de
très longue durée car la perte de fonction
rénale est très lente chez les patients présen-
tant une hypertension essentielle. Une étude
de longue durée (14 ans) a déjà démontré que
le contrôle strict de la pression artérielle per-
met de prévenir l’augmentation de la
microalbuminurie et de la protéinurie dans
l’hypertension artérielle essentielle (34).
Conclusion
Les travaux réalisés jusqu’à aujourd’hui
encouragent le dosage initial de l’excré-
tion urinaire de microalbumine chez les
patients hypertendus non diabétiques afin
d’identifier les sous-populations à risque
et d’intervenir par une prise en charge glo-
bale de l’hypertension et des facteurs de
risque cardiovasculaires associés. Même
si l’on manque encore d’études prospec-
tives démontrant l’utilité d’une normalisa-
tion de la microalbuminurie dans l’hyper-
tension essentielle, il paraît raisonnable de
considérer la baisse de la microalbuminu-
rie comme un nouvel objectif thérapeu-
tique chez le patient hypertendu. Ce but
peut difficilement être atteint sans un
contrôle strict de la pression artérielle et
des facteurs de risque associés tels que
l’hyperlipidémie et le tabagisme.
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sion. Am. J. Hypertens. 1996 ; 9 : 841-9.
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