qui le montre ont un risque relatif faible, compris, selon les
études et selon la durée d’utilisation, entre 1,21 et 1,40, tandis
que la mortalité n’est pas modifiée.
Pradhan AD et al. Inflammatory biomarkers hormone repla-
cement therapy and incident coronary heart disease. JAMA
2002 ; 288 : 980.
On sait déjà, d’une part, que le THS est associé avec une aug-
mentation du taux plasmatique de la protéine C-réactive, CRP,
et, d’autre part, que l’élévation de plusieurs marqueurs d’inflam-
mation, dont la CRP, est associée à une augmentation du risque
cardiovasculaire. Les liens entre ces différents facteurs sont
analysés dans cette étude prospective cas-témoin chez des
patientes participant à l’essai WHI. Il ressort de cette analyse que
les taux de CRP et d’interleukine 6, IL6, sont en moyenne plus
élevés chez les patientes atteintes d’une maladie coronarienne.
Par ailleurs, les patientes sous THS ont effectivement une CRP
plus élevée tandis qu’il n’y a pas de lien avec les taux de IL6. Il
apparaît toutefois que les taux de base sanguins sont nettement
plus prédictifs que le fait d’avoir ou non un THS. ■
REVUE DE PRESSE
30
La Lettre du Sénologue - n° 18 - octobre/novembre/décembre 2002
Lancement de l’étude FACE/Novartis
Femmes Atteintes d’un Cancer du sein
et leur Entourage
Rueil-Malmaison, le 26 septembre 2002 –
À la veille de la 9eédition du mois du cancer
du sein destiné à sensibiliser et informer
les femmes sur l’importance du dépistage
précoce du cancer du sein, Novartis
Pharma annonce le lancement de l’étude
FACE/Novartis, menée auprès des patientes
atteintes d’un cancer du sein non métasta-
tique, de leur conjoint et, pour la première
fois, de leurs enfants âgés de plus de
18 ans. Le cancer du sein représente la
première cause de mortalité chez les
femmes de 35 à 55 ans et occupe le premier
rang de mortalité par cancer chez la femme.
Novartis Pharma annonce aujourd’hui le
lancement de l’étude FACE (Femmes
Atteintes par un Cancer du sein et leur
Entourage), présentée officiellement au
Congrès de la Société française de psycho-
oncologie (SFPO), partenaire de l’étude,
qui s’est déroulé du 19 au 21 septembre
2002. L’objectif de FACE est d’évaluer
l’impact du cancer du sein sur la qualité de
vie de la patiente, ainsi que le retentissement
de la maladie sur son conjoint et/ou sur
l’un de ses enfants âgés de plus de 18 ans.
Cette enquête prospective nationale portera
sur une population d’au moins 1000 femmes
atteintes du cancer du sein, entourées par
N
OUVELLES
DE L
’
INDUSTRIE
PHARMACEUTIQUE
Communiqués des conférences de presse,
symposiums, manifestations organisés
par l’industrie pharmaceutique
un conjoint et/ou l’un de leurs enfants. Elles
seront recrutées par des médecins exerçant
dans diverses structures hospitalières :
centres anticancéreux, centres hospitaliers
universitaires, centres hospitaliers régio-
naux et établissements privés.
“Il s’agit de la première enquête descrip-
tive qui s’attache à mesurer à la fois la per-
ception de la maladie par la patiente et son
entourage, mais aussi son retentissement
sur la cellule micro-sociétale”, explique le
Dr Daniel Serin, président de la SFPO. Pour
se faire, un instrument de mesure de la qua-
lité de vie validé en français, le questionnaire
FACT-B, sera utilisé pour la patiente. Il s’agit
d’un outil spécifiquement dédié à l’explo-
ration de la qualité de vie, sous des aspects
multidimensionnels, des patientes atteintes
de cancer du sein. Des questionnaires spé-
cifiques au conjoint et à l’enfant ont aussi
été élaborés à partir de ce même instru-
ment. Les résultats de cette étude seront
mis à la disposition de la communauté
scientifique en 2003. FACE est réalisée en
partenariat avec la Société française de
psycho-oncologie, les principales associa-
tions de patientes et Novartis Oncologie.
Les cancers du sein sont les plus fré-
quents des cancers féminins avec de 30 à
36 000 nouveaux cas par an en France, soit
une incidence annuelle estimée à environ
12 pour 100 000 femmes. L’âge moyen
au diagnostic est de 50 ans, et 60 % des
patientes ont entre 45 et 75 ans. Le cancer
du sein représente la première cause de
mortalité chez les femmes de 35 à 55 ans
et occupe le premier rang de mortalité par
cancer chez la femme.
Les cancers ont parfois des effets psycho-
logiques dévastateurs. La maladie évoque
encore la douleur, la défiguration, la
dépendance physique, la mort et l’impuis-
sance de l’entourage du malade. La famille
apporte généralement le soutien psycholo-
gique le plus important pour ces malades.
La recherche en santé publique tend ainsi
de plus en plus à prendre en compte l’indi-
vidu malade dans sa globalité, ce qui revient
à dire qu’on ne se limite pas à l’aspect
somatique du patient mais que l’on s’inté-
resse à l’intégration de sa maladie dans la
vie quotidienne et donc à la mesure de sa
qualité de vie.
Les retentissements considérables de cette
maladie, inscrite au rang de priorité natio-
nale, incitent à explorer de nouvelles voies
pour améliorer la prise en charge du patient
et de sa famille, et venir renforcer les inno-
vations thérapeutiques.
Dans ce contexte, l’étude FACE s’inscrit
directement dans l’engagement de Novartis
Pharma en proximologie, une nouvelle
voie de recherche qui fait de l’entourage
des personnes malades un thème central
d’études. “À travers les différentes études
de proximologie, Novartis souhaite parti-
ciper à une meilleure connaissance des
facteurs environnementaux qui président à
l’efficacité des soins”, souligne Patrick
Bonduelle, responsable du service Santé et
Proximologie de Novartis Pharma. “FACE
prolonge ainsi les études précédentes que
nous avons menées sur le thème de la rela-
tion patient-entourage-pathologie, telles
que l’étude TRILOGIE, auprès des parents
d’enfants épileptiques, COMPAS, qui
s’est intéressée aux conjoints de patients
parkinsoniens, PIXEL, dans le domaine de
l’Alzheimer ou encore CODIT, réalisée
auprès des conjoints de patients en insuffi-
sance rénale chronique terminale”.
De plus amples informations sont dispo-
nibles sur Internet sous :
www.proximologie.com