[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 24 septembre 2016 Corrections 2
Corrections
Exercice 1 : [énoncé]
Si f=0 alors f◦g=0.
Sinon il existe une base de R2dans laquelle la matrice de fest
A= 0 1
0 0!
La matrice de gcommutant avec fest de la forme
a b
0a!
et puisque g2=0, a=0.
Par suite la matrice de f◦gest nulle.
Exercice 2 : [énoncé]
Fωest clairement un endomorphisme de Cn−1[X]. Sa matrice dans la base (1,X,...,Xn−1)
est A=(ai,j)0≤i,j≤n−1avec ai,j=1
√nωi j. On remarque que ¯
AA =Incar 1
nPn−1
k=0ω(j−i)k=δi,j.
Par suite Fωest un automorphisme et F−1
ωétant représenté par ¯
A,
F−1
ω(P)=1
√nPn−1
k=0P(ω−k)Xk.
Exercice 3 : [énoncé]
(a) Les endomorphismes λIdEont la propriété voulue.
(b) Les familles (e1,...,en) et (e1+ei,e2,...,en) engendrent le même espace vectoriel.
Étant toutes deux formées de nvecteurs, si l’une est libre, l’autre aussi.
(c) Soit uun endomorphisme de Edont la matrice est diagonale dans toutes les bases de
E.
La matrice de udans la base (e1,...,en) est de la forme diag(λ1, λ2, . . . , λn).
Puisque la matrice de udans la base (e1+ei,e2,...,en) est aussi diagonale, il existe
α∈Rtel que
u(e1+ei)=α(e1+ei)
Or par linéarité
u(e1+ei)=u(e1)+u(ei)=λ1e1+λiei
Par liberté de la famille (e1,ei) on identifie les scalaires et on peut affirmer
λ1=α=λi
Ainsi, si un endomorphisme à une représentation matricielle diagonale dans toutes
les bases de E, sa matrice est de la forme λInet donc cet endomorphisme est de la
forme λIdE.
(d) Soit uun tel endomorphisme. Si A=(ai,j) est sa matrice dans une base (e1,...,en)
alors sa matrice dans la base (e1,2e2,...,nen) a pour coefficient général
j
iai,j
et comme cette matrice doit être égale à la précédente, on obtient
∀i,j∈{1,...,n},i,i=⇒ai,j=0
Ainsi, cet endomorphisme a une matrice diagonale dans toute base de Eet en vertu
de ce qui précède, il est de la forme λIdEavec λ∈R.
Exercice 4 : [énoncé]
Soit x∈ker f∩Im f. Il existe a∈R3tel que x=f(a) et alors
x=−f3(a)=−f2(x)=−f(f(x)) =−f(0) =0
Ainsi ker f∩Im f={0}puis, par le théorème du rang, on peut affirmer
R3=ker f⊕Im f
Si f2+Id =˜
0 alors f2=−Id puis (det f)2=det(−Id) =−1. C’est impossible.
On en déduit que f2+Id ,˜
0 et puisque f◦(f2+Id) =˜
0, on a ker f,{0}.
Soit e1∈ker fnon nul.
Puisque par hypothèse fn’est pas l’application nulle, considérons e2=f(a)∈Im f
vecteur non nul. Posons e3=−f(e2)∈Im f.
On vérifie
f(e3)=−f2(e2)=−f3(a)=f(a)=e2
De plus les vecteurs e2et e3ne sont pas colinéaires.
En effet si e3=λe2, on obtient en composant par f,e2=−λe3et on en déduit e2=−λ2e2.
Sachant e2,0, on obtient λ2=−1 ce qui est impossible avec λ∈R.
Puisque (e2,e3) est une famille libre de Im fet puisque (e1) est une famille libre de ker f,
on peut affirmer que (e1,e2,e3) est une base de R3. Dans celle-ci, la matrice de fest égale
àA.
Exercice 5 : [énoncé]
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