Imagerie des urgences gynécologiques N. ALLALI CHU - RABAT FORSK Atelier palais des roses 2016 Les principales urgences gynécologiques GEU TORSION DE L’OVAIRE PATHOLOGIE INFLAMMATOIRE AUTRES GEU • 2 % des grossesses • Cause fréquente de mortalité • Clinique trompeuse • Douleur pelvienne : 90% • Aménorrhée : 70% 80 % tubaire ampullaire Signes utérins Épaisseur : 10-15 mm Diagnostic ≠ si vacuité utérine: - Grossesse jeune - Avortement en cours Vacuité utérine + Epanchement echogène : VPP 93% NAIMA : 35 ans, douleur de la FIDE Masse + HCG ++: VPP 92 % Embryon AC : exceptionnelle RAHMA: 37 ans, ATCD infections pelviennes à répétition SAMIRA : 40 ans, douleur pelvienne évoluant depuis 1 semaine C- Grossesse extra-utérine Échographie: endovaginale +++: 3 types de signes 2-Signes annexiels 1-Signes utérins -absence d’oeuf intra-utérin -ligne cavitaire bordée d’un endomètre épais (>7 mm) hyperéchogène -« pseudosac gestationnel » = (réaction déciduale dilatation localisée de la cavité utérine ( épanchement intracavitaire (hydro- ou hématométrie)), entourée d’une couronne endométriale échogène, centrée. GEU: 3types de signes 3-Signes péritonéaux -transsonore ou ± échogène -± abondant -GEU à côté du corps jaune -sac gestationnel extra-utérin + v v ou embryo vivant (20 %)+couronne trophoblastique avec flux Vx en doppler:typique mais rare -masse annexielle échogène et homogène, arrondie ou ovalaire =hématosalpinx (caillots sanguins et de quelques débris ovulaires). -absence de masse annexielle n’élimine pas GEU. Torsion de l’ovaire • 3 % des urgences gynécologiques • Rotation du pédicule ovarien sur son axe >360° • Tout âge • Douleur pelvienne unilatérale, très intense – Début brutal (horaire), à irradiation lombaire • Vomissements possibles AICHA : 25 ans, douleur pelvienne latéralisée à droite d’installation brutale Torsion sur ovaire sain ZOHRA: 45 ans, ATCD avortement il y’a un mois, douleur de la FIDTE à 9 H, consulte à 15 H MAROUA : 11 ans, Douleur abdomino pelvienne évoluant depuis 2 jours d’intensité croissante Un épanchement du Douglas présent dans 34,1 % Utérus latero dévié+ épanchement Kyste ovarien compliqué kystes folliculaires et lutéiniques. Diagnostic d’élimination Echographie : - kystique impure + cloisons. - Parenchyme ovarien comprimé image en croissant - Doppler : hypervascularisation périphérique. Infections gynécologiques Maladies inflammatoires du pelvis Contextes particuliers Infections puerpérales Infection post avortement, post chirurgie gynecologiques Secondaire à d’autres infection Maladie inflammatoire du pelvis (PID) - Ensemble des infections génitales hautes - Germes : Chlamydia, BGN, mycoplasme - ≥ 50 % des cas : infection poly microbienne - Dissémination : directe, lymphatique, hématogène - Absence de prise en charge - 30 % infertilité - 50 %de GEU Complications PID: un continium clinique • Inflammation aigue • Une atteinte tubaire uni puis bilatérale, pyosalpinx, complexe tubo ovarien, abcès ovarien • Traitement précoce = résolution Circonstances cliniques • • • • Le diagnostic est clinique Douleur pelvienne Fièvre modérée Ecoulement fétide ANTIBIOTHERAPIE ADAPTEE EN URGENCE ECHOGRAPHIE CONTINUITE DE L EXAMEN CLINIQUE • Diagnostic initial – Diagnostic lésionnel – Bilan d’extension – Diagnostic différentiel avec la pathologie digestive • Bilan de surveillance Bilatéralité Aspect tubulé Aspect typique Roue dentée Collier de perles SALPINGITE - Contours irréguliers - Paroi épaissie Complexe tubo ovarien Femme de 35 ans, douleur aigue et fièvre FATIMA, 32 ans, douleur pelvienne, fièvre ABCES APPENDICULAIRE 45 ans, suivi pour kyste ovarien. Vous en pensez quoi? Appendicite H: 40 ans, douleur de la FID, fièvre/ GB: Image en sandwich Image en cocarde Forme simple Echographie: Signes directs: Diamètre > 6 mm Paroi > 3 mm, Non compressible, Dédifférenciée. Stercolithe appendiculaire Signes indirects Infiltration hyperéchogène de la graisse périappendiculaire. OEdème sous-muqueux de la paroi cæcale. Adénomégalies mésentériques. Epanchement péritoneal réactionnel. Prise de contraste de la paroi Épaississement pariétal Infiltration de la graisse Abcès appendiculaire: collection hypodense à paroi prenant le contraste, renfermant le plus souvent des bulles gazeuses Plastron appendiculaire: Accolement des viscères adjacents au foyer infectieux pour tenter d’en limiter l’extension Péritonite appendiculaire HEMORRAGIES DU 1er TRIMESTRE DE LA GROSSESSE grossesse perdue grossesse menacée GEU+++ môle hydatiforme Grossesse môlaire • dégénérescence multikystique du trophoblaste • Forme la plus fréquente des tumeurs trophoblastiques • clinique : métrorragies , exagération des signes sympathiques de la grossesse • Biologie: taux sg d’hCG :500 000 UI/ l. • complications, peu fréquentes mais graves : - prolifération trophoblastique persistante simple ou métastasée, - môle invasive dans le myomètre, - choriocarcinome surveillance biologique +++. Grossesse môlaire 2 entités distinctes : môle complète / môle partielle ou embryonnée. Môle complète • dégénérescence multikystique du trophoblaste + absence de tissu embryonnaire. Hyperstimilation ovarienne • Échographie: • cavité utérine : structures kystiques + larges plages hypoéchogènes ( hématomes et à des lacs vasculaires d’origine maternelle ) =rayon de miel • sans cavité amniotique ou embryon décelable ; • hyperstimulation ovarienne gros kystes ovariens bilatéraux et multiloculaires (présents dans 50 % Hypervascularisation myometriale autous de la MH des cas) • doppler couleur : absence de vascularisation au sein d’un tissu trophoblastique anormal Grossesse môlaire c- Môle partielle ou embryonnée • tissu trophoblastique hypertrophique + tissu embryonnaire • diagnostic : souvent début du deuxième trimestre • premier trimestre: signes échographiques non caractéristiques: -Gsse évolutive: o pfois aspect vésiculaire du trophoblaste qui paraît épaissi. o Les kystes d’hyperstimulation : plus rares. -grossesse arrêtée: o sac gestationnel petit par rapport au trophoblaste hypertrophique o embryon de petite taille peut présenter un lymphoedème généralisé. Grossesse interrompue • Def = Grossesse non évolutive. • Clinique : métrorragies, douleurs pelviennes. a- Rétention d’oeuf mort • Échographie: Plusieurs circonstances possibles: Rétention d’oeuf mort - sac gestationnel est petit pour l’âge gestationnel - embryon visible, mesure au moins 6 mm, mais l’activité cardiaque n’est pas retrouvée sac gestationnel de taille normale ≠ embryon petit, sans activité cardiaque - sac gestationnel mesure au moins 20 mm - vésicule vitelline est visible, - l’embryon n’est pas présent - sac gestationnel mesure au moins 20 mm, -vésicule vitelline et embryon ne sont pas Visibles = d’oeuf clair Grossesse interrompue b- Utérus vide • Échographie: cavité utérine linéaire, ± épaisse et échogène (contient encore du sang ou débris ovulaires). • Dc ≠ GEU c- Rétention ovulaire partielle - doppler couleur : 1-flux sanguin + -échographie trophoblaste non évacué encore cavité utérine distendue /échos Rétention ovulaire partielle connecté à la paroi utérine nombreux hétérogènes 2 -flux sanguin trophoblaste,caduque et caillots il n’y a plus de connexions sanguins vasculaires Son épaisseur peut dépasser 20 mm. rétention ovulaire prolongée fibrose ± calcification du trophoblaste aspect de « polype placentaire » : zone très échogène intra-utérine, oblongue ou arrondie avec parfois un cône d’ombre sous-jacent. Rétention trophoblastique partiel Rétention placentaire type « polype placentaire » avec pédicule vasculaire (flèche). Grossesse interrompue d- Avortement spontané en cours • clinique: douleurs pelviennes expulsives et métrorragies + matériel de conception dans le vagin ooooooo • Écho = au-dessous d’une cavité utérine échogène, sac gestationnel déformé par le col utérin : une partie au niveau de l’isthme (généralement le trophoblaste), l’autre partiellement expulsée à la partie haute du vagin 12 SA Complications post césarienne Infections post opératoire