2016-2017 Les bonnes pratiques de laboratoire (BPL)
Toxicologie
– UE : 12 – Qualité et produits de santé
Complément nom du cours
Série de l’OCDE sur les Bonnes pratiques de laboratoire et vérification du respect de ces pratiques
Semaine : n°1 (du 05/09/2016 au
09/09/2016)
Date : 09/09/2016
Heure : de 16h00 à
18h00 Professeur : Pr. Antherieu
Binôme : n°16 Correcteur :
Remarques du professeur :
But : comprendre à quoi servent ces bonnes pratiques de laboratoire (BPL)
Pourquoi tant de contraintes ?
1/16
2016-2017 Les bonnes pratiques de laboratoire (BPL)
PLAN DU COURS
2/16
I) Les bonnes pratiques de laboratoire (BPL) : définition
II) Historique des BPL
III) Champs d’application
IV) Les règles de qualité pharmaceutique
V) Autorités compétentes en France pour la vérification de la conformité aux BPL
VI) Modalités du programme d’inspection BPL de l’ANSM
VII) Classement des installations
VIII) Conséquences de la non-conformité aux BPL
IX) Les principes des bonnes pratiques de laboratoire
A) L'organisation et le personnel
1) Responsabilités du directeur de l’installation d’essai (DI)
2) Responsabilités du Directeur de l’étude (DE)
3) Responsabilités de personnel de l’étude (techniciens)
B) Programme d'Assurance Qualité (AQ)
C) Les installations
D) Les équipements
E) Les systèmes d'essai
F) Les produits à étudier et produits de référence
1) Réception, manutention, échantillonage et stockage
2) Caractérisation
G) Les modes opératoires normalisés ou SOP (Standard Operation Procedure)
H) La conduite d'une étude
1) Le plan de l'étude
2) Contenu du plan de l'étude
3) Réalisation de l'étude
I) L'établissement du rapport d'étude
1) Contenu du rapport final
J) Stockage et conservation des archives et des matériaux
X) Les principes des bonnes pratiques de laboratoire
2016-2017 Les bonnes pratiques de laboratoire (BPL)
I) Les bonnes pratiques de laboratoire (BPL) : définition
Toute mise sur le marché d’un médicament sera précédée de tests afin de savoir s’ils sont efficaces et non-
toxiques.
BPL = mode d’organisation couvrant l’ensemble des aspects organisationnels et opérationnels liés à la réalisation
des essais de sécurité non-cliniques sur les produits chimiques, c'est-à-dire chez l’animal et non sur l’Homme.
Va concerner la planification, la réalisation, contrôles, enregistrements, archives et diffusions des études (ex : étude
de la toxicité cutanée d’un produit).
Pourquoi suivre ces BPL ?
- Garantir la qualité
- La reproductibilité : un laboratoire qui va faire test suivant les BPL, et si un autre laboratoire fait le même test
celui-ci doit obtenir le même résultat.
- L’intégrité des données générées
è Reconnaissance au niveau international sans la nécessité de reproduire les études
è Ceci permet une économie de coût, de temps et de ressources.
è Améliorer la protection de la santé humaine et de l’environnement.
Les BPL ne concernent pas l’interprétation et l’évaluation des résultats des études. On ne regarde pas si le
laboratoire a bien interprété les résultats, mais seulement si les résultats sont fiables.
II) Historique des BPL
1976 : publication de la base de la réglementation des BPL par la Food and Drug Administration (FDA,
USA)
1978 : élaboration des « Principes de l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement
Economique) de bonnes pratiques de laboratoire par un groupe d’experts.
1981 : principes des BPL adoptés par le Conseil de l’OCDE
95/96 : révision et mise à jour de ces principes par l’OCDE
Chaque pays a déposé des arrêtés.
III) Champs d’application
Application aux essais de sécurité non-cliniques pratiqués sur des éléments contenus dans :
- Produits pharmaceutiques
- Pesticides
- Cosmétiques
3/16
2016-2017 Les bonnes pratiques de laboratoire (BPL)
- Médicaments vétérinaires
- Additifs pour l’alimentation humaine et animale
- Produits chimiques industriels
IV) Les règles de qualité pharmaceutique
Ce sont des référentiels réalisés par l’OCDE :
- Bonnes pratiques de laboratoire (BPL)
- Bonnes pratiques de fabrication (BPF)
- Bonnes pratiques cliniques (BPC)
Ces guides de portée mondiale visent avant tout à promouvoir la qualité et la validité :
- Des résultats d’analyse des laboratoires de contrôle et d’essais (BPL)
- Des méthodes de fabrication (BPF)
- De la conduite des essais en clinique humaine (BPC)
Ces guides contrairement aux normes ISO n’imposent pas le choix des moyens ; ce qui compte c’est le résultat.
V) Autorités compétentes en France pour la vérification de la conformité
aux BPL
3 autorités réglementaires différentes en fonction de la nature du produit chimique évalué :
- ANSM (Agence Nationale de Sécurité des Médicaments) pour les médicaments à usage humain
et produits cosmétiques
- ANSES (Agence Nationale de Sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail
) pour produits à usages vétérinaires
GIPC (Groupe Interministériel des Produits Chimiques) pour les pesticides, les additifs pour
l’alimentation humaine et animale, ainsi que sur les produits chimiques industriels
COFRAC (Comité Français d'Accréditation) : Structure en charge de la reconnaissance officielle des
compétences des organismes de contrôle, tels que les laboratoires d’essai, les entreprises de certification et
les vérificateurs.
VI) Modalités du programme d’inspection BPL de l’ANSM
Processus d’inspection en plusieurs étapes :
1) Instruction du dossier :
Communication par le laboratoire de l’ensemble des informations relatives à ses activités dans le domaine
réglementaire.
4/16
2016-2017 Les bonnes pratiques de laboratoire (BPL)
2) Notification d’inspection :
Date d’inspection prévue + dossier d’état des lieux à compléter.
3) Inspection sur site :
L’ensemble des activités de l’installation d’essai en relation avec les principes de BPL est évalué au cours de
l’inspection, sur la base de l’examen d’une ou plusieurs études achevées (ex : étude de la toxicité hépatique sur
animal).
4) Rapport d’inspection :
Rapport préliminaire dans un délai de 2 mois à la suite de l’inspection avec les observations des
inspecteurs : classées en critiques, majeures ou mineures selon leur impact sur la qualité et la fiabilité des
données.
Processus contradictoire : délai de 15 jours pour répondre aux remarques des inspecteurs
ANSM émet un classement de l’installation d’essai : conclusions sur les réponses de l’installation d’essai
et proposition de classement.
ð La décision finale est prise par le directeur général de l’ANSM.
n Inspections régulières : en principe tous les 2 ans.
n Inspections de façon inopinée, notamment dans le but de vérifier la mise en place d’actions
correctives.
VII) Classement des installations
3 degrés de conformité sont possibles :
è A : L’installation d’essai est considérée conforme aux principes des BPL
è B : L’installation présente une conformité partielle avec des déviations mineures ne remettant pas en
cause la fiabilité des études.
è C : L’installation n’est pas conforme aux principes des BPL (il faudra refaire études)
VIII) Conséquences de la non-conformité aux BPL
Plusieurs cas envisageables :
1) La non-conformité est limitée à une étude, sans que le système de l’installation d’essai soit remis en cause
-> B
2) La non-conformité remet en cause l’ensemble des activités de l’installation d’essai -> C
5/16
1 / 16 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !