LE JUDAÏSME ET LE VATICAN
UNE TENTATIVE DE SUBVERSION SPIRITUELLE
Vicomte Léon de Poncins
– 2 –
Cet ouvrage est paru en anglais en 1967 à Londres, chez l’éditeur Briton
Publishing Co qui en avait assuré la traduction et a conservé le manuscrit de
l’auteur sans vouloir en céder les droits ni le publier en français. Ce texte
important par son témoignage historique a donc du être retraduit en français à
partir de la traduction anglaise. Nous prions le lecteur de nous excuser des
variantes inévitables avec l’original des textes cités d’auteurs d’expression
française comme Jules Isaac, Memmi, etc..
ORC
Traduction
http://www.a-c-r-f.com
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2007
Mise en page
Lenculus
Pour la Librairie Excommuniée Numérique
Curieux de Lire les USuels
LÉON DE PONCINS
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Il était précédé de l’avant propos suivant :
AVANT PROPOS
Judaïsme et Catholicisme sont-ils irréconciliables ? L’Église a-t-elle injustement stigmatisé le
peuple juif pendant 2000 ans ? L’attitude des juifs eux mêmes a-t-elle aggravé le problème
plutôt que de l’avoir diminué ?
Cette question est venue à l’avant-plan lors du Concile Vatican II lorsque, durant le débat à
propos du Schéma sur le Judaïsme, les Pères conciliaires ont été pressés par les puissantes
organisations mondiales juives de condamner l’accusation de déicide figurant dans
l’Évangile et d’user de leur autorité pour déraciner l’antisémitisme.
A partir d’impeccables témoignages contemporains, juifs pour la plupart, l’auteur L. de
Poncins met en lumière leur rôle extraordinaire et méconnu derrière la scène du Concile.
Son chapitre "Comment les juifs ont changé la pensée catholique" est tiré du titre d’un
article publié à l’époque par l’un des porte-parole de ces organisations dans le magazine
Look.
L’auteur fait ici une série d’abondantes citations d’ouvrages juifs presque généralement
inconnus, critiquant les Évangiles comme étant la source de l’antisémitisme, et en deuxième
partie, là encore à partir de témoignages d’autorités juives reconnues, il dresse un panorama
des importantes questions historiques qui se profilent derrière le problème posé par
l’existence du Judaïsme à travers les siècles.
Voici ce qu’en disait un journal israélien : "Il traite du mouvement œcuménique et du
Problème juif, et une part importante de l’ouvrage est consacrée à Jules Isaac et à sa
considérable contribution à la révision par l’Église catholique de son attitude envers le
Judaïsme". (Recension du journal israélien Kirjat Sepher)
Dédicace
Cet ouvrage est dédié à la mémoire des Pères de l’Église qui édifièrent la Civilisation
chrétienne
"Un principe vital est de ne jamais déformer la vérité. La vérité est toujours fondamentale
pour tous les hommes responsables. Elle doit toujours prévaloir". Pape Jean XXIII
"C’est un véritable concours à qui réussira à faire apparaître les juifs plus odieux. Aussi
richement varié et pathétique que soit St Jean, l’auteur du quatrième Évangile, la palme
revient à Matthieu. D’une main sure, il lança le dard empoisonné qu’on ne pourra plus
arracher. Jules Isaac :"Jésus et Israël" p. 483
"Le professeur Isaac, un historien juif français distingué... consacra les dernières années de
sa vie à une étude sur les racines religieuses de l’antisémitisme. Il fut reçu en audiences par
les derniers Papes, Pie XII et Jean XXIII, ce dernier d’une considérable importance et ayant
conduit à élaguer certains passages de la liturgie Romaine offensants pour les juifs". Jewish
Chronicle, 29 octobre 1965, p. 14
"...La source permanente et latente de l’antisémitisme n’est autre que les enseignements de
la religion chrétienne dans chacune de ses descriptions, avec l’interprétation tendancieuse
traditionnelle des Écritures". Jules Isaac, Jésus et Israël p. 57
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Première PARTIE
l’enseignement du mépris
"La déclaration œcuménique du Concile sur "l’Église et les Non-Chrétiens"
déchargeant le peuple juif de l’accusation de culpabilité collective, est un acte d’impudence
et de basse politique et une insulte à Dieu "a déclaré la semaine dernière le Dr Eliezer
Berkovitz, professeur de philosophie juive à l’université juive américaine de Toronto.
"Il a ajouté que le Christianisme s’était répandu en Europe, non par les Évangiles, mais
par l’épée, et que l’esprit œcuménique et de compréhension interreligieuse mis en avant
actuellement n’est qu’un artifice de relations publiques". Jewish Chronicle, 28 janvier 1966,
p. 17
"La version évangélique du procès de Jésus, telle que présentée par les scribes de
l’évêque de Rome comme le grand événement judiciaire du 1er siècle, est terrifiante par son
habileté et dans sa malveillance". D.G. Runes Les Juifs et la Croix, 1965, p. 26
Le difficile et lent processus pour amener à établir de meilleurs rapports entre chrétiens
et juifs ne peut prendre effet que par le rejet des stéréotypes et des préjugés et leur
remplacement par une réappréciation rationnelle et intelligente.
Il est essentiel de mieux se comprendre mutuellement. Il faut se parler, mais
conversation ne signifie pas conversion".
Éditorial du Jewish Chronicle, 27 janvier 1967
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