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> American Journal of Psychiatry
> Archives of General Psychiatry
> Brain
> Current Medical Research and Opinion
> Nature Neuroscience
> Neurology
> Neuron
> Neuropsychopharmacology
> New England Journal of Medicine
> Schizophrenia Bulletin
La Lettre du Psychiatre - Vol. III - n° 9 - novembre-décembre 2007
L’hippocampe
et la dépression
New York (États-Unis)
É
lucider les bases neurobiologi-
ques de la dépression constitue
l’un des fis majeurs de la société
contemporaine. Les troubles de l’hu-
meur affectent en effet 7 % de la popu-
lation mondiale et figurent dans le top
ten des causes dincapacité. La mise au
point de nouveaux traitements contre
la dépression dépend au premier chef
de l’identification des substrats neuro-
naux et des canismes sous-jacents
à son étiologie et à sa physiopatho-
logie. L’hétérogénéi de la pres-
sion semble indiquer que son origine
pourrait résider dans le dysfonctionne-
ment de multiples régions cérébrales.
La neurogenèse de lhippocampe
adulte constitue l’un des canismes
potentiels sous-tendant l’étiologie de
la dépression, et un substrat pour le
traitement. En effet, la plupart des
antidépresseurs et des interventions
environnementales qui ont des effets
comportementaux antidépresseurs
le stimulent. Une revue attentive de
la litrature a conduit A. Sahay et
R. Hen à conclure à la nécessité de
réviser l’hypothèse neurogénique de la
dépression. Il semblerait que la neuro-
Émotions et perturbations
des émotions
 Coordonnée par E. Bacon, Inserm et clinique psychiatrique, Strasbourg.
La qualité de vie des individus dépend en grande partie de leurs
capacités à ressentir les émotions et à les réguler en réponse à des
situations ou à des événements stressants. En outre, la pression
et l’anxiété constituent des préoccupations majeures pour la
santé publique. La revue Nature Neuroscience vient de consacrer
un dossier à ce sujet, dans lequel des experts du domaine font
le point des connaissances actuelles et discutent, à partir des
revues exhaustives de la littérature qu’ils ont réalisées, de la
manière dont le cerveau régule les émotions, de la façon dont
cette régulation peut être perturbée dans certaines pathologies,
et de l’effi caci des thérapies, existantes et potentielles.
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genèse de l’hippocampe soit plutôt un
substrat pour les effets bénéfiques des
antidépresseurs qu’une contribution
pivot de l’étiologie de la dépression. Ils
en concluent qu’il y a encore bien du
chemin à parcourir avant que la neuro-
genèse de l’hippocampe se qualifie
comme une cible sérieuse pour les
interventions thérapeutiques.
E.B.
>
Sahay A, Hen R. Adult hippocampal neurogenesis
in depression. Nat Neurosci 2007;10:1110-5.
Relations entre transporteur
de la sérotonine, régulation
des émotions et cognition
sociale
New York (États-Unis) et Würzburg
(Allemagne)
L
a neurotransmission sérotoniner-
gique affecte un grand nombre
de comportements, depuis la prise de
nourriture jusqu’au traitement senso-
riel et à l’activité motrice, en passant
par la cognition et l’émotion. Le trans-
porteur de sérotonine (le 5-HTT), qui
capte la sérotonine libérée dans la
fente synaptique, joue un rôle clé dans
la régulation du système. Le gène qui
encode le 5-HTT contient une varia-
tion gulatrice qui a été assoce à
l’anxiété de trait et à la susceptibilité
à la dépression. Les travaux cents
sur les variations alléliques de la
fonction du 5-HTT ont mobilisé les
chercheurs en génétique, en neuros-
ciences cognitives, en neuro-imagerie
et en épigénétique. L’intégration de
tous ces travaux suggère que l’impact
du gène du 5-HTT sur le comporte-
ment est bien plus important qu’on
ne l’imaginait jusqu’à présent, et qu’il
pourrait jouer un rôle dans la cogni-
tion sociale.
E.B.
>
Canli T, Lesch KP. Long story short: the seroto-
nin transporter in emotion regulation and social
cognition. Nat Neurosci 2007;10:1103-9.
Apprentissage social
de la peur
New York (États-Unis)
L’
apprentissage social de la peur
offre lopportunidétudier la
transmission dinformations biologique-
ment pertinentes entre des individus.
En effet, l’apprentissage social réside
pour une grande part au cœur des forces
qui créent la culture, la maintiennent et
sont par la suite susceptibles d’affecter
l’évolution biologique. Lapprentissage
de la peur fournit aussi un éclairage
important sur les mécanismes neuro-
biologiques de l’apprentissage social,
et est susceptible à ce titre de servir de
modèle pour l’étude de l’intrication de
liens entre les principes biologiques
de l’apprentissage et l’évolution de la
culture. Après une revue de la litté-
rature, les auteurs de cet article font
l’hypothèse quun modèle de condition-
nement de peur centré sur l’amygdale
est susceptible d’expliquer deux formes
d’apprentissage social de peur.
E.B.
>
Olsson A, Phelps E. Social learning of fear. Nat
Neurosci 2007;10:1095-102.
Du laboratoire à la clinique :
cibler les circuits
neuronaux anormaux
pour proposer de nouveaux
remèdes aux troubles
de l’humeur
Altanta (États-Unis)
L
es progrès cents de notre connais-
sance des circuits et des processus
impliqués dans la régulation de l’hu-
meur, lanxiété et la dépression ouvrent
la voie à la recherche de nouvelles cibles
et de nouveaux moyens thérapeutiques
fondés de manière rationnelle sur des
approches neuroscientifiques. Cette
revue fait le point sur ces nouvelles
pistes de traitement, dérivées des
études animales et précliniques, qui ont
pu émerger grâce aux progrès remar-
quables réalisés ces dernières décennies
dans les domaines de la neuroscience
concernant les émotions, ainsi que
la mémoire et l’apprentissage. Parmi
les traitements neuropharmacologi-
ques qui interviennent sur les circuits
neuronaux perturbés, on compte la
stimulation du nerf vague, la stimu-
lation magnétique trans crânienne
rapide, et la stimulation céré-
brale profonde. Toutes ces techni-
ques sont empruntées aux interven-
tions neurologiques qui ciblent des
foyers pathologiques bien identifiés.
Les autres approches incluent des
molécules qui sont administrées en
fonction des étapes spécifiques de
l’apprentissage ou qui vont inter-
venir sur les processus émotionnels
endogènes. Les résultats de l’imagerie
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> American Journal of Psychiatry
> Archives of General Psychiatry
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> Nature Neuroscience
> Neurology
> Neuron
> Neuropsychopharmacology
> New England Journal of Medicine
> Schizophrenia Bulletin
suggèrent que des régions communes
d’activations cérébrales peuvent être
touchées par des traitements pharmaco-
logiques et somatiques, mais aussi par
l’apprentissage émotionnel induit par
les interventions psychothérapiques.
La plupart de ces approches en sont
certes encore au stade expérimental,
mais les progs constants de notre
compréhension de la régulation des
circuits émotionnels laissent espérer
qu’elles montreront bientôt leur effi-
cacité dans le traitement de l’anxiété
et des troubles de l’humeur.
E.B.
>
Ressler K, Mayberg S. Targeting abnormal neural
circuits in mood and anxiety disorders: from the labora-
tory to the clinic. Nat Neurosci 2007;10:1116-24.
Efficacité d’une cour
de justice “mentale pour
la diminution des récidives
criminelles et des violences
San Francisco (États-Unis)
L’
implication dans le système juri-
dique de nombreux individus
présentant des troubles mentaux
constitue un problème grave pour de
nombreuses nations. Pour exemple,
on estime que 6 à 15 % des personnes
emprisonnées dans les geôles améri-
caines souffrent de troubles mentaux
graves. Ce qui fait que 80 400 de ces
personnes sont admises chaque année
dans les prisons de ce pays. En outre,
les individus présentant des troubles
mentaux restent plus longtemps derrre
les barreaux que ceux qui nen présentent
pas et sont incarcérés pour les mes
délits, et ils ont tendance à cidiver
ainsi qu’à rester dans l’engrenage de
la justice, des systèmes de santé et des
programmes pour toxicomanes. Depuis
quelques années, un certain nombre
de communautés américaines ont créé
des cours de justice spécialisées dans
le but de diminuer les récidives parmi
les linquants présentant des troubles
mentaux. À la différence des cours de
justice classiques, ces tribunaux spéciaux
affichent des objectifs thérapeutiques,
comme l’amélioration de la compliance
au traitement et la diminution de l’im-
plication des malades dans les systèmes
juridiques de la criminalité. Ces cours
se sont rapidement multipliées, passant
de deux en 1997 à presque 90 en 2005,
réparties dans 34 États. Toutefois, on
dispose de peu de données permet-
tant de savoir si de telles cours, qui
acceptent de juger des personnes
accusées dinfractions graves, peuvent
fonctionner sans mettre en danger la
sécurité publique. Les Drs D. McNiel
et R. Binder décrivent lévaluation
quils ont faite des résultats de la cour
de santé mentale de San Francisco,
qui traite de nombreux cas de crimes.
Entre mi-janvier 2003 et mi-novembre
2004, 8 325 individus âgés de plus de
18 ans et présentant un diagnostic de
trouble mental ont été incarcérés à
San Francisco. Cent soixante-douze
d’entre eux ont été jugés par la cour de
santé mentale. Les auteurs ont étudié
170 de ces cas, pour lesquels ils ont
pu disposer de dones comptes,
incluant notamment un suivi de six,
parfois douze mois. Ils les ont compas
avec ceux d’environ 8 000 prisonniers
malades mentaux qui étaient passés
par une juridiction classique. Lanalyse
des sultats a été faite en contrôlant les
variables démographiques et cliniques
ainsi que l’histoire criminelle des sujets.
Ces résultats montrent clairement que
la participation à un programme associé
à une cour de justice de santé mentale
présente une efficacien termes de
récidives et de laps de temps écoulé
avant récidive. Ces effets bénéfiques
se prolongeaient au-delà de la période
pendant laquelle les accusés étaient sous
la surveillance de la cour spéciale. Ces
cours de justice mentale ont donc bien
rempli leurs objectifs de réduction des
récidives chez des personnes présentant
des troubles mentaux et impliquées dans
des affaires criminelles. Il serait évidem-
ment tout à fait intéressant den savoir
plus sur les mécanismes sous-jacents
et les caractéristiques des peines infli-
gées qui ont permis d’aboutir à de tels
sultats…
E.B.
>
McNiel D & and. Binder R. Effectiveness of a
Mental Health Court in Reducing Criminal Reci-
divism and Violence. Am J Psychiatry 2007;164:
1395-403.
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Effets neurocognitifs
des médications anti-
psychotiques chez les
patients schizophrènes :
résultats de l’étude CATIE
États-Unis
I
l est aujourd’hui largement admis
que les compétences neurocogni-
tives sont sévèrement atteintes chez les
patients schizophrènes, et ce à toutes
les phases de la maladie. Les perturba-
tions neurocognitives constituent une
caractéristique centrale de la maladie,
parce qu’elles sont fortement associées
aux capacités et à lévolution du fonc-
tionnement quotidien, qu’il soit social
ou professionnel. Si certaines études
semblent suggérer lexistence d’un
avantage en termes de performances
neurocognitives pour les traitements
neuroleptiques de seconde généra-
tion, à ce jour, les effets relatifs de
ces derniers et des médicaments plus
anciens ne sont pas encore clairement
établis. L’un des objectifs de l’étude
CATIE (Clinic Antipsychotic Trials
of Intervention Effectiveness) a été de
comparer les effets des neuroleptiques
de seconde génération à ceux d’un
neuroleptique de première génération,
la perphénazine, et les résultats en sont
à présent connus. Cette étude de grande
ampleur soutenue par l’Institut national
américain de santé mentale s’est fi
pour tâche de comparer les effets de
diverses molécules antipsychotiques.
Elle a éconduite de janvier 2001
à cembre 2004 dans 57 sites. Les
objectifs, principes et méthodes (1)
ainsi que les premiers résultats (2) ont
été publiés dans des revues internatio-
nales. J.A. Lieberman et al. ont mené
une étude en double aveugle rando-
misée. Les patients recevaient une des
molécules sélectionnées pour l’étude, à
savoir l’olanzapine, la perphénazine, la
quétiapine ou la rispéridone. La zipra-
zidone a été incluse dans l’étude après
accord de la Food and Drug Administra-
tion (FDA). Huit cent dix-sept patients
ont complété une batterie de 11 tests
neurocognitifs, une première fois juste
avant la randomisation, puis au bout
de 2 mois de traitement. Des mesures
ultérieures de l’évolution des patients
ont été alisées à 6 mois puis à 18 mois
de traitement. Les tests effectués au
bout de 2 mois ont révélé une amélio-
ration modérée de la neurocognition
pour tous les groupes de traitement,
mais aucune différence de performance
selon la molécule utilisée. Les résultats
à 6 mois étaient similaires. Toutefois,
les analyses suggèrent que, au bout de
18 mois de traitement, il pourrait y avoir
des différences, et que c’est un neuro-
leptique ancien, la perphénazine, qui
permet l’amélioration neurocognitive
la plus marquée. Pour la quétiapine et
la ziprazidone, les améliorations cogni-
tives constituaient un facteur prédictif
pour une durée plus longue de prise
de traitement sans discontinuation,
indépendamment de l’amélioration
des symptômes cliniques. En résumé,
l’amélioration cognitive observée dans
l’étude CATIE suite à un traitement
neuroleptique était faible et ne diffé-
rait pas selon le médicament utilisé,
même s’agissant du neuroleptique de
première génération. Ces résultats sont
en contradiction avec nombre d’études
antérieures qui avaient démontré un
avantage cognitif en faveur des neuro-
leptiques de seconde génération. Les
auteurs proposent plusieurs explica-
tions possibles, parmi lesquelles l’uti-
lisation de la perphénazine à des doses
plus faibles, et le moindre pourcentage
de patients consommateurs de neuro-
leptiques de première génération au
moment de l’inclusion.
E.B.
>
Keefe RS, Bilder RM, Davis SM et al. Neuro-
cognitive effects of antipsychotic medications in
patients with chronic schizophrenia in the CATIE
Trial. Arch Gen Psychiatry 2007;64:633-47.
1
. Stroup TS, McEvoy JP, Swartz MS et al. The
National Institute of Mental Health Clinical Antip-
sychotic Trials of Intervention Effectiveness (CATIE)
project: schizophrenia trial design and protocol
development. Schizophr Bull 2003;29:15-31.
2
. Lieberman JA, Stroup TS, McEvoy JP et al.
Effectiveness of antipsychotic drugs in patients
with chronic schizophrenia. New Engl J Med
2005;353:1209-23.
Laugmentation du volume
de la substance blanche
dans le cortex moteur est
prédictive des perturbations
motrices chez les autistes
Baltimore (États-Unis)
Les enfants autistes sont généra-
lement physiquement mais aussi
socialement maladroits. Par ailleurs,
le trouble déficitaire de l’attention
avec hyperactivité (TDAH) est un
désordre développemental qui,
comme l’autisme, est associé à des
perturbations de lexécution et de la
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> American Journal of Psychiatry
> Archives of General Psychiatry
> Brain
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> Neuron
> Neuropsychopharmacology
> New England Journal of Medicine
> Schizophrenia Bulletin
commande motrice. Une étude parue
récemment dans la revue Brain
démontre pour la première fois l’exis-
tence d’un lien entre l’augmentation
du volume de la substance blanche et
des perturbations fonctionnelles chez
les enfants autistes. Les chercheurs
ont utilisé des mesures anatomiques
en imagerie par résonance magné-
tique (IRM) de 76 enfants âgés de 8
à 12 ans, incluant 36 enfants sains,
20 enfants autistes et 20 enfants
présentant un TDAH. Les résultats
indiquent que l’augmentation chez
les autistes de la substance blanche
dans la région motrice du cerveau pré-
dit des habiletés motrices plus faibles.
À l’inverse, chez les enfants nor-
maux, l’augmentation de la subs-
tance blanche est associée à des
habiletés motrices accrues, et
cette même association est obser-
vée chez les enfants souffrant de
TDAH. Cette relation spécifique
entre la substance blanche et l’af-
faiblissement fonctionnel semble
spécifique à l’autisme, puisquelle
n’est pas observée dans les groupes
d’enfants se développant norma-
lement ou atteints de TDAH. Elle
pourrait représenter une caractéris-
tique typique de la maladie. On peut
penser en effet que cette association
contribue non seulement au dysfonc-
tionnement moteur, mais également
aux déficits de la socialisation et de
la communication qui définissent le
trouble autistique.
E.B.
>
Mostofsky SH, Burgess MP, Gidley Larson JC.
Increased motor cortex white matter volume
predicts motor impairment in autism. Brain
2007;130:2117-22.
Un gène lié à la longévité
qui préserve également
les capacités à penser
clairement
New York (États-Unis)
A
ctuellement, environ une personne
sur 10 000 vit jusqu’à l’âge de
100 ans. Une variante de gène liée à
une durée de vie très longue, de 90 ans
et au-delà, servirait également à aider les
personnes très âgées à penser clairement
et à maintenir leur mémoire, selon une
recherche récente mee par des scienti-
fiques à luniversité de decine Albert-
Einstein de Yeshiva. Les chercheurs ont
exami 158 personnes de descendance
juive ashkénaze (Europe orientale) âgées
de 95 ans ou plus. Par comparaison avec
des sujets âgés dépourvus de ce gène,
ceux qui le possèdent avaient deux fois
plus de chances de présenter des fonc-
tions cérébrales correctes, sur la base
d’un test standard évaluant les fonctions
cognitives. Ce gène semble transmis-
sible. Connu comme le CETP VV, la
variante de ce gène altère la protéine
d’ester de cholestérol. Cette protéine
affecte la taille du “bon” cholestérol
HDL (hight density lipoprotein) et du
mauvaischolestérol LDL (low density
lipoprotein), qui sont empaquetés dans
des particules de lipoprotéine. Les cente-
naires de létude avaient trois fois plus de
chances de posséder ce gène CETP VV,
par comparaison avec des repsentants
de la populationnérale.
E.B.
>
Barzilai N, Atzmon G, Derby CA, Bauman JM,
Lipton RB. A genotype of exceptional longevity is
associated with preservation of cognitive function.
Neurology 2006;67(12):2170-5.
Le Séroplex® (escitalopram)
approuvé dans l’Union
européenne
pour le traitement des
troubles obsessionnels
compulsifs
Le Cap (Afrique du Sud) et Hatfield
(Grande-Bretagne)
L
e Séroplex® ou Cipralex® (escitalo-
pram) a été approuvé dans l’Union
européenne pour le traitement des
troubles obsessionnels compulsifs
(TOC) par l’agence médicale suédoise
de produits (MPA), la Suède agissant
en tant qu’État membre de référence
pour l’Union européenne. Lappro-
bation est fondée sur les résultats
d’études cliniques au cours desquelles
la molécule a étestée aux doses de
10 et 20 mg, et auxquelles ont parti-
cipé plus de 750 patients. Les résultats
démontrent que l’escitalopram est une
molécule efficace et bien tolérée dans
le traitement des TOC. Elle présente
l’avantage supplémentaire de réduire
de manière significative le risque de
rechute. Le Séroplex
®
, produit de la
firme Lundbeck, bénéficie désor-
mais des autorisations pour toutes
les formes majeures d’anxté et de
dépression.
E.B.
>
Stein DJ, Andersen EW, Tonnoir B, Fineberg N.
Escitalopram in obsessive-compulsive disorder: a
randomized, placebo-controlled, paroxetine-refe-
renced, fixed-dose, 24-week study. Cur Med Res
Opin 2007;23:701-11.
>
Fineberg NA, Tonnoir B, lemming O, Stein DJ.
Escitalopram prevents relapse of obsessive-compul-
sive disorder. European Neuropsychopharmacology
2007; 17:430-9.
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