négligeable mais reste embryonnaire, juste suffisant pour l'auto-
consommation malgré la vocation pastorale du Sud, les efforts du secteur
halieutique au niveau de la Province de Nador (40% des produits de la pêche
sur la côte de la Méditerranée) et l'importance de la production d'agrumes
dont bénéficient la Province de Berkane et Nador grâce à l‛irrigation moderne
que permet le fleuve de la Moulouya et qui fait de l‛Oriental la 3ème région
agricole du Maroc.
Le secteur secondaire qui regroupe la transformation des matières
premières est surtout axé sur la Cimenterie de l'Oriental (la CIOR), la Sonasid
de Nador, l‛agro-industrie de Selouane, Madagh, l‛agropole de Berkane, la
sucrerie de Zaio, la Colaimo, la plomberie de oued el heimer et les différentes
huileries de Taourirt et de Guercif ainsi que quelques petites unités
insignifiantes macroéconomiquement.
Mais pour renforcer l‛infrastructure existante et promouvoir le développement
durable de l‛Oriental des efforts colossaux ont été entrepris avec la
participation de l‛Agence de l'Oriental sous l‛impulsion de Sa Majesté le Roi et
conformément à ses Hautes Directives pour l‛implantation d‛un pôle économique
stratégique dit MedEst qui englobe le technopole d'Oujda, l'agropole de
Berkane, l'infrastructure portuaire de Nador West Med en cours de
réalisation, l'agro-industrie de Selouane, la station solaire thermique de Ain
Beni Mathar, les stations touristiques de Marchica et de Saidia…
Ce constat étant posé, on ne peut véritablement appréhender l‛économie de
la région sans tenir compte de l‛apport des travailleurs marocains à l‛étranger
(TME) et les revenus générés par l‛
“underground economy” sinon comment expliquer le fait que la région de
l‛Oriental (cas de 16 régions) qui ne ne produit que 4,7% du PIB soit classée
immédiatement 2ème après le Grand Casablanca qui produit 23,4% du PIB, du
point de vue de la consommation finale des mènages par tête d‛habitant qui est
respectivement de l‛ordre de