05/10/2015 APRILE Laure D1 CR : Paul SEISSON Appareil

APPAREIL RESPIRATOIRE-Physiologie bronchique et physiologie de la diffusion pulmonaire des gaz
05/10/2015
APRILE Laure D1 CR : Paul SEISSON
Appareil respiratoire
F.Bregeon
18 pages
Physiologie bronchique et physiologie de la diffusion des gaz
A. Physiologie bronchique
I.Présentation
a. Les fonctions bronchiques.
b. Les structures impliquées.
Les structures impliquées sont :
-l’épithélium qui revêt la paroi bronchique : c’est un épithélium sécrétoire pseudo-stratifié qui forme avec le
mucus, le tapis roulant muco-ciliaire.
-Le muscle lisse bronchique.
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Plan
A.Physiologie bronchique
I.Présentation
II.Broncho motricité
III.Epuration muco-ciliaire
IV.Sécrétion muqueuse
B.Physiologie de la diffusion pulmonaire des gaz
I.Echanges air ambiant-air alvéolaire
II.Diffusion alvéolo-capillaire
III.Transformation du sang capillaire pulmonaire à l’artère périphérique
La physiologie bronchique, c’est l’ensemble des
fonctions normales des bronches. Elle traite de la
broncho-motricité grâce au muscle lisse
bronchique, le conditionnement de l’air qui
comporte l’humidification, le chauffement et la
conduction des gaz inspirés, les sécrétions, les
fonctions d’épuration.
L’appareil bronchique fait partie des voies
aériennes, il a donc des fonctions en rapport avec
la ventilation et beaucoup de fonctions en rapport
avec les défenses de l’organisme vis à vis de
l’environnement. (à chaque inspiration tout un tas
de particules et de micro-organismes pénètrent
dans l’arbre bronchique)
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- Le système nerveux autonome (sympathique et parasympathique) intervient de façon importante pour
commander l’action contractile et dilatatrice du muscle bronchique et pour influencer la sécrétion des glandes
muqueuses.
-Au niveau de cette paroi bronchique on retrouve également de nombreux vaisseaux sanguins et lymphatiques
dont la perméabilité varie en fonction de l’influence de médiateurs locaux et de l’état de contraction/dilatation.
Ils interviennent dans le conditionnement de l’air. Ils permettent lhumidification à partir de liquide provenant
des vaisseaux, le chauffement car les vaisseaux permettent un contact sanguin avec la muqueuse ce qui
contribue au transfert de chaleur, la possibilité de présence de cellules du système immunitaire qui peuvent
s’extravaser et passer dans la muqueuse pour en établir les défenses en cas d’infection ou de maladie
inflammatoire.
L’endothélium a une fonction sécrétoire de médiateur : le NO (monoxyde d’azote) qui est un vasodilatateur. Il a
un rôle extrêmement important au niveau de l’appareil respiratoire.
-Des cellules immunocompétentes.
II. La broncho-motricité.
a. Généralités.
La broncho motricité c’est la capacité des bronches à varier en diamètre. Ceci est permit par la disposition
autour, des conduits aériens, de fibres musculaires ayant un agencement géodésique (répartir autour d’un
cylindre, un système de lignes plus ou moins parallèles). Les muscles sont ainsi disposés en bandes ce qui
permet un resserrement efficace de la bronche (ex : le lacet de chaussure)
Même à l’état relâché, le muscle bronchique présente toujours un certain degré de tonus musculaire. L’état
relâché ne correspond pas à un état dilaté. Il s’agit d’un équilibre entre le tonus constricteur et le tonus
dilatateur.
Par exemple si on fait inhaler de la ventoline à un sujet normal, il va y avoir une petite modification de la
résistance de ses voies aériennes.
La constriction est un effet de serrage de la bronche par l’extérieur à cause du resserrement des bandes
musculaires qui diminuent le diamètre interne de la bronche.
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En situation physiologique, on a des broncho-constrictions normales comme par exemple au cours de la toux
ce qui améliore la puissance de l’expulsion. C’est ce que l’on appelle l’effet « sarbacane ».
Dans les pathologies à bronchospasme (ex : asthme), il y a un spasme bronchique exagéré et persistant qui fait
que la bronche ne revient pas à son état repos (état relâché)
La variation du diamètre bronchique est un phénomène réversible ceci grâce
à différents contrôles nerveux mais aussi humoral :
Endocrine par le biais de la circulation sanguine de médiateurs (ex : la noradrénaline ou l’adrénaline
qui ont toutes deux un effet dilatateur)
Paracrine par le biais de la sécrétion des cellules du tissu bronchique (cellules de la muqueuse, cellules
inflammatoire)
b. La paroi bronchique
Elle est formée d’un épithélium qui contient des cellules ciliées (cils contractiles dotés de filaments contractiles
du cytosquelette) , des cellules à bordure en brosse et des cellules sécrétantes dites caliciformes, riches en
granulations, qui produisent une composante du mucus.
Sous la membrane basale on a la muqueuse, à proprement parler, qui contient les éléments du tissu conjonctif
que sont les vaisseaux sanguins, du tissu nerveux, des glandes séreuses de la sous-muqueuse organisées autour
d’un canal sécrétoire qui élaborent une autre composante du mucus. On retrouve également les fibres lisses du
muscle bronchique.
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c. L’innervation de la muqueuse bronchique.
Cette innervation est composée de plusieurs fibres nerveuses :
-Des fibres parasympathiques efférentes. ( qui vont du cerveau vers les organes).
Elles font synapse sur les fibres musculaires bronchiques et sur les glandes séreuses de la sous-muqueuse.
Le médiateur de cette innervation motrice est l’acétylcholine (Ach).
-Des fibres parasympathiques afférentes (qui vont des organes au cerveau).
Ce sont des fibres sensitives qui captent des informations dans la muqueuse. Lorsque l’information captée est
en provenance du muscle bronchique (ex : état d’étirement de la fibre musculaire), les fibres ont un rôle de
mécano-récepteur.
Elles sont également connectées sur les glandes, certaines terminaisons nerveuses s’immiscent entre les cellules
de l’épithélium et peuvent ainsi capter des informations inflammatoires : elles sont stimulées par des
médiateurs et jouent alors le rôle de chimiorécepteurs.
-Des fibres sympathiques ou orthosympathiques.
Ce sont uniquement des fibres efférentes qui viennent de la chaîne ganglionnaire. Actuellement, on a aucune
preuve qu’il existe, chez l’Homme, une innervation de la fibre musculaire lisse bronchique par cette voie.
Ces fibres innervent les vaisseaux : il y a stimulation β des vaisseaux ce qui provoque une vasodilatation. Elles
innervent également les glandes séreuses via des récepteurs α et β.
Le système nerveux contrôle le diamètre bronchique et la sécrétion bronchique.
Un des signes évocateur d’asthme est la toux chronique ce qui peut permettre le diagnostique sans qu’il n’y ait
de crise d’asthme évidente.
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d. Rappel sur le Système Nerveux Autonome.
Il s’agit d’un système à deux neurones : Le neurone pré-ganglionaire et le neurone post-ganglionnaire qui
innerve l’organe cible (ici la bronche)
La synapse entre ces deux neurones se passe dans un ganglion nerveux.
Le système orthosympathique et le parasympathique fonctionnent tout deux de cette façon mais le système
parasympathique fait synapse au niveau de son relais ganglionnaire directement dans l’organe cible. Le
deuxième neurone est ainsi très court et est dit « intra-muros ».
Au niveau de la synapse
Dans les deux systèmes, la transmission nerveuse entre les deux neurones se fait grâce à la libération
d’Acétylcholine, dans le ganglion synaptique, activant ainsi des récepteurs muscariniques de type 1.
Il y a aussi des récepteurs nicotiniques sensibles à la nicotine que l’on vise en pharmacologie.
Dans la synapse ganglionnaire il y a donc un seul diateur (Ach) et deux types de récepteurs : les
muscariniques de type 1 (notés M1) et les nicotiniques (notés n)
Au niveau de l’organe cible
Dans le système orthosympathique, le médiateur libéré par le deuxième neurone est la noradrénaline.
Dans le système parasympathique il s’agit de l’acétylcholine qui se fixe sur des récepteurs M2 et M3.
Au niveau de la fibre musculaire lisse on à trois voies nerveuses pour la motricité (IMPORTANT à
retenir)
-Les voies noradrénergiques et adrénergiques issues du système sympathique qui agissent sur des récepteurs
adrénergiques β. Elles ont un effet bronchodilatateur.
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