D O S S I E R Valeur de l’examen extemporané pour la caractérisation des kystes ovariens ● M.A. Lefrere Belda*, U. Metzger**, L. Jeffry**, P. Bruneval*, F. Vilde*, R. Taurelle**, F. Lecuru** L a cœlioscopie est la voie d’abord de référence pour la chirurgie des kystes ovariens bénins. Ses avantages, en termes d’efficacité, d’acceptabilité pour les patientes, de cosmétique et de conséquences à long terme sont unanimement reconnus et empêchent désormais la réalisation d’études prospectives contrôlées la comparant à la laparotomie. En revanche, il est admis que la réalisation de gestes inappropriés lors de cœlioscopies effectuées pour des cancers ovariens occultes favorise la dissémination de la maladie (1). Les métastases sur les orifices de trocart et la dissémination des cellules néoplasiques dans la cavité péritonéale sont les deux complications principales. Wang avait montré que le risque de survenue de ces complications était lié au stade de la maladie, à la présence d’une ascite ou à la méconnaissance préopératoire du cancer (2). Cette situation est retrouvée pour les kystes supposés bénins de l’ovaire, comme pour les cancers de la vésicule. Dans cette dernière situation, des métastases orificielles surviennent dans 20 à 40 % des cas. Le diagnostic a posteriori d’un cancer de l’ovaire impose de réaliser une deuxième intervention, afin de vérifier que l’exérèse était complète, et d’effectuer les gestes indispensables de la stadification. Lehner a montré que le délai entre la cœlioscopie initiale et la laparotomie de stadification influait directement sur le stade final de la maladie (1) (tableau I). L’idéal est de réduire ce délai au minimum, c’est-à-dire de faire le traitement du kyste, la reconnaissance de la néoplasie et le geste oncologique adapté dans le même temps opératoire. Tableau I. Influence du délai entre la cœlioscopie initiale et la laparotomie de stadification sur le stade final de la maladie (1). n Stades Ia-IIa Stades IIb-IV Pas de délai 18 50 % 50 % 17 j 12 42 % 58 % > 17 j 14 7% 93 % p 0,034 * Hôpital européen Georges-Pompidou : service d’anatomopathologie, ** service de chirurgie gynécologique, 20, rue Leblanc, 75015 Paris. La Lettre du Gynécologue - n° 266 - novembre 2001 Le bilan préopératoire des kystes ovariens repose sur l’échographie transvaginale et le dosage du CA 125. La sémiologie échographique, et notamment la présence de végétations endoou extra-kystiques, permet de classer les kystes en trois catégories principales : a priori bénin, suspect, a priori malin. Cependant, la sensibilité de l’échographie est d’environ 85 % dans la littérature (tableau II). Elle n’est pas significativement différente selon que l’on utilise des scores échographiques simples, des modèles mathématiques récents ou l’appréciation subjective d’un échographiste de bon niveau. Par ailleurs, le taux de faux positifs varie entre 40 et 60 %. Décider d’une cœlioscopie ou d’une laparotomie sur les seules données de l’échographie conduit donc à opérer par cœlioscopie un faible nombre de cancers et à opérer par laparotomie beaucoup de kystes bénins. Tableau II. Valeur prédictive de l’échographie. Analyse subjective Scores Sémiologie Sensibilité 88-100 % 70-97 % 89-100 % Faux positifs 4-40 % 13-60 % 27-63 % Un diagnostic de certitude n’étant pas possible avant l’intervention, c’est donc au cours de la cœlioscopie qu’il faudra faire la distinction définitive entre kyste bénin et cancer ovarien. Dans la première situation, la cœlioscopie peut être menée à son terme. Dans la deuxième situation, la règle est aujourd’hui de préconiser une laparotomie de stadification et de traitement. Les premiers temps opératoires d’une cœlioscopie pour kyste de l’ovaire répondent à un cahier des charges précis (tableau III). L’inspection de l’ovaire pathoTableau III. Méthodologie cœlioscopique. • Inspection : ovaire, pelvis, épiploon, coupoles… • Cytologie initiale • Éviter les ruptures accidentelles • (Kystoscopie) • Extraction protégée • Examen extemporané • Reprise chirurgicale rapide • Exérèse des orifices de trocart 27 D O S S I E R logique, mais surtout de l’ovaire controlatéral, celle du péritoine pelvien, des gouttières pariéto-coliques, des coupoles et de l’épiploon sont autant d’éléments d’orientation. Il ne faut pas oublier que la cœlioscopie agrandit la vision d’un facteur 2,5 et que sa résolution est bien supérieure à celle de l’échographie ou de l’IRM. Des végétations extra-kystiques passées inaperçues en imagerie peuvent être révélées par la cœlioscopie. Cette approche a démontré son efficacité. Dans l’expérience de M. Canis, sur une série de 819 kystes, aucun cancer n’a été traité à tort par cœlioscopie (3). Le prix à payer a été de réaliser 27 laparotomies pour des kystes suspects, correspondant finalement à des lésions bénignes (tableau IV). Dans notre expérience, tous les cancers de stade I ou II ont été reconnus lors de la cœlioscopie et pris en charge de façon appropriée. En cas de doute, lors de l’exploration cœlioscopique, l’examen extemporané doit être utilisé. L’analyse de coupes en congélation doit distinguer les lésions bénignes, les cancers invasifs et les lésions frontières, définies par deux des quatre critères suivants : bourgeonnement épithélial, pluristratification, activité mitotique, atypie nucléaire (toute invasion du stroma élimine les lésions frontières) (4, 5). d’un sac ; les pièces considérées comme suspectes étaient alors confiées pour examen anatomopathologique extemporané. Au laboratoire, les pièces étaient tout d’abord macroscopiquement et minutieusement examinées afin d’orienter les prélèvements. Ceux-ci étaient au nombre de un à quatre et préférentiellement réalisés en zone suspecte (en particulier les zones solides, végétantes ou nécrotiques). Les prélèvements étaient alors congelés, colorés à l’hématoxyline éosine et la lésion classée comme bénigne, à la limite de la malignité, ou maligne et de diagnostic incertain. En cas de lésion bénigne à l’examen extemporané, la cœlioscopie était poursuivie. En cas de lésion maligne, une laparotomie était réalisée immédiatement. En cas de lésion frontière, la cœlioscopie pouvait être poursuivie avec réalisation de biopsies péritonéales multiples, et d’une omentectomie. L’annexectomie controlatérale et l’hystérectomie n’étaient pas systématiques mais dépendaient de l’âge de la patiente. RÉSULTATS Durant la période d’étude, 212 kystes ont été explorés par cœlioscopie et 48 ont fait l’objet d’un examen histologique extemporané. Aucune lésion frontière ni aucun cancer n’a été découvert a posteriori sur les kystes classés non suspects lors du bilan préopératoire et d’une exploration endoscopique. Les différentes histologies finales sont décrites dans le tableau V. MATÉRIELS ET MÉTHODES Nous avons effectué une étude rétrospective dont le but était d’apprécier la valeur de l’examen histologique extemporané pour l’évaluation de kystes considérés comme suspects sur le bilan préopératoire, voire lors de l’exploration cœlioscopique. Une lésion annexielle a été définie comme suspecte en cas de présence d’une végétation ou d’un CA 125 augmenté ou de végétation découverte lors de l’exploration cœlioscopique. Cette étude a été effectuée entre mars 1997 et septembre 2001. Le bilan préopératoire comprenait systématiquement un examen clinique, une échographie endovaginale effectuée par le même opérateur, qui utilisait une grille d’analyse échographique, un dosage du CA 125 et parfois de l’ACE. Tous ces kystes ont été explorés par cœlioscopie en première intention avec une méthodologie conforme au cahier des charges cité précédemment. Une kystectomie ou une annexectomie a été décidée en fonction du volume de la masse, de l’âge de la patiente, de son désir de fertilité et de ses antécédents. L’extraction de la pièce a été systématiquement faite au moyen Tableau V. Variétés histologiques des kystes. Tumeur séreuse Tumeur mucineuse Tumeur endométrioïde cystadénome séreux, à la limite de la malignité, adénocarcinome cystadénome mucineux, à la limite de la malignité adénocarcinome polymorphe avec composante à cellules claires 17 1 3 6 1 1 Tumeur de Brenner Carcinome indifférencié kyste endométriosique, kyste dermoïde, kyste folliculaire, kyste du corps jaune hémorragique, kyste vestigial paraovarien, fibrome ovarien Divers 2 1 2 7 3 2 1 1 Tableau IV. Valeur de la cœlioscopie pour la reconnaissance de la malignité. Fonctionnel Séreux Paraovarien Mucineux Dermoïde Endométrioïde Bénin ? Suspect Cancer 28 Fonctionnel 115 9 1 2 1 11 8 1 1 Séreux 12 129 8 4 1 3 14 20 1 Paraovarien 0 0 67 0 0 1 5 0 0 Mucineux 1 23 0 35 1 1 5 1 0 Dermoïde 0 2 0 0 124 0 2 1 0 Endométrioïde 2 3 0 1 1 178 3 2 0 Borderline 0 0 0 0 0 0 0 11 12 Cancer 0 0 0 0 0 0 0 2 7 La Lettre du Gynécologue - n° 266 - novembre 2001 Les tumeurs séreuses représentaient le contingent le plus important de ces lésions. La répartition des différentes variétés histologiques est comparable à celle généralement observée dans la littérature. La comparaison entre le diagnostic de l’examen extemporané et le diagnostic final est donnée dans le tableau VI. Parmi les lésions classées initialement comme bénignes, 2 sur 26 (7 %) correspondaient finalement à des lésions frontières. L’une était une tumeur séreuse, une autre une tumeur mucineuse. Aucune lésion frontière n’a été évoquée sur l’examen extemporané. Dans cinq cas, l’examen peropératoire apporte le diagnostic de cancer invasif, qui a toujours été confirmé sur l’examen final. Aucune lésion initialement jugée comme bénigne ou frontière ne correspondait finalement à un cancer. Enfin, un ovaire a été classé comme “incertain” lors de l’examen extemporané. Cet ovaire était hypertrophique et présentait une végétation isolée de 1,2 cm à sa surface qui correspondait à une tumeur papillaire séreuse de classification difficile en raison de petits territoires de pluristratifications et de petites végétations présentant une tendance à la desquamation. L’ovaire controlatéral présentait un kyste séreux d’aspect bénin en extemporané. Le diagnostic final était celui d’une lésion séreuse bénigne. Sur l’ensemble de ces patientes, aucune métastase n’a été observée sur un orifice de trocart, ni aucune dissémination péritonéale. Tableau VI. Correspondance entre examen extemporané et examen définitif. Coupes congelées Bénin À la limite de la malignité Malin Incertain Total Bénin Malin Total 24 0 À la limite de la malignité 2 0 0 0 26 0 0 1 25 0 0 2 5 0 5 5 1 32 DISCUSSION Dans cette série, l’examen extemporané a donc permis de classer correctement l’ensemble des lésions bénignes et surtout la totalité des cancers. En revanche, la reconnaissance de deux lésions frontières n’a pas été possible sur l’examen extemporané, mais elle a été effectuée après par l’examen anatomopathologique final. Ces résultats sont superposables à ceux de la littérature (6-11). En effet, pour l’ensemble des auteurs, la distinction entre kyste bénin et cancer par l’examen extemporané est fiable. La sensibilité varie de 92 à 100 % pour la caractérisation des lésions bénignes et de 75 à 93 % pour la caractérisation des cancers (tableau VII). La méthodologie employée est essentielle. Pour Twaalfhoven, 11 sur 12 des erreurs de l’extemporané étaient dues à une déficience dans la technique de prélèvement et une seule à une mauvaise interprétation (10). Pour les lésions frontières, l’examen extemporané offre des performances plus limitées, avec une sensibilité comprise entre 44 et La Lettre du Gynécologue - n° 266 - novembre 2001 Tableau VII. Revue de la littérature. Slavutin, 1979 Bastos, 1983 Twaalfhoven, 1991 Obakior, 1991 Rose, 1994 Lim, 1997 Wang, 1997 Yeo, 1998 n 55 120 176 303 383 173 792 316 Bénin 97,1 % 97,5 % 92,8 % 100 % 98,7 % 99,2 % 99,5 % 99,6 % Malin 73,7 % 89,7 % 88,5 % 93,2 % 92,5 % 97,1 % 92,7 % 87 % Frontière 50 % 0 44,4 % 0 44,8 % 87,5 % 78,2 % 60 % 65 %. Le risque de surestimer une lésion est d’environ 10 % et celui de sous-estimer un cancer, d’environ 30 %. Ce risque est important pour les tumeurs mucineuses, qui ont un stroma limité dont l’invasion est difficile à apprécier, pour les tumeurs volumineuses d’un diamètre supérieur à 20 cm ou pour les lésions limitées aux ovaires. Il apparaît donc que l’examen extemporané sera fiable pour les lésions frontières en cas de lésions séreuses de volume modéré. On estime qu’une coupe au moins est nécessaire tous les centimètres, ce qui représente un nombre important de prélèvements, difficiles à réaliser pour les lésions volumineuses en extemporané dans un temps raisonnable. La cytologie peut également être proposée (9). Elle pourrait caractériser le type histologique et aider à la distinction entre lésion bénigne et cancer. En revanche, ses performances semblent limitées pour les lésions frontières. La taille de la tumeur influe sur l’efficacité de l’examen extemporané. Il est nécessaire de faire une coupe par centimètre du plus grand diamètre de la lésion. Le type histologique est également important. La valeur prédictive est plus grande pour les tumeurs séreuses que pour les tumeurs mucineuses. Elle est encore plus mauvaise pour les tumeurs rares ou celles présentant plusieurs contingents. Enfin, il existe un effet d’entraînement, avec une courbe d’apprentissage… En revanche, peu de données sont disponibles sur la valeur de l’examen extemporané pour l’analyse de végétations péritonéales ou des ganglions. Ces résultats nous ont amenés à affiner nos indications d’examen extemporané. Nous retenons actuellement les situations suivantes : facteur de risque héréditaire ou personnel de cancer de l’ovaire, végétations intra- ou extra-kystiques, ou taille supérieure à 8 cm, ou âge supérieur à 50 ans, ou CA 125 supérieur à trois fois la normale. De la même façon, il est logique de ne demander un examen extemporané que s’il présente un intérêt pronostique ou thérapeutique. En utilisant ces critères, on estime qu’environ 15 à 20 % des kystes de l’ovaire opérés doivent bénéficier d’un examen extemporané. CONCLUSION Il est donc possible de définir une chaîne “d’assurance qualité” assurant une bonne prise en charge des kystes ovariens complexes. Le chirurgien doit être formé en cœlioscopie, en chirurgie par laparotomie et, de préférence, en oncologie. Il doit disposer d’un matériel récent ; surtout, son environnement doit 29 D O S S I E être impeccable : imagerie préopératoire de bonne qualité (échographie, IRM), anatomopathologie performante avec possibilité de faire des examens extemporanés et, notamment, d’obtenir un résultat rapide définitif, compétence en chirurgie oncologique, possibilité de travailler avec un staff d’oncologie médicale. Nous proposons l’algorithme suivant (figure 1). KO suspect Extemporané Cancer Frontière Laparotomie HTNC HTNC Omentectomie Curages Biopsies Omentectomie Curages ? Bénin Doute Kystectomie Ovariectomie Annexectomie Annexectomie Reprise rapide Figure 1. Algorithme. Que faire en cas de résultat discordant ? Si l’examen extemporané a conclu à une lésion bénigne et que l’examen final montre un cancer, il est important, et urgent, de réaliser une laparotomie de stadification et de traitement. Plusieurs travaux ont en effet montré que le délai entre la cœlioscopie initiale et la laparotomie pouvait être un facteur péjoratif. Si une lésion initialement classée bénigne s’avère être une lésion frontière, le problème se pose de la réintervention pour stadification. Il est aujourd’hui admis que la stadification des lésions limites repose sur une hystérectomie totale non conservatrice avec des biopsies péritonéales multiples et une omentectomie au moins partielle (12). En revanche, les curages ne sont plus exigés. Si une exploration complète a été faite lors de la cœlioscopie initiale, on peut raisonnablement, surtout chez les femmes jeunes, discuter du bénéfice d’une réintervention. Si une lésion initialement jugée frontière s’avère être un cancer, ici encore, une laparotomie de stadification est nécessaire dans un délai le plus court possible. Le cas le plus problématique est la sousstadification finale d’une lésion initialement considérée comme frontière ou cancéreuse. Chez les femmes jeunes, il peut être préférable de se limiter à une annexectomie lors de l’intervention initiale, d’attendre le résultat de l’examen anatomopathologique et, quelques jours après, de décider de la conduite à tenir. 30 R En postopératoire, il est essentiel d’obtenir rapidement un résultat anatomopathologique et de réaliser une consultation clinique postopératoire dans les dix jours, afin de faire le bilan du dossier avec la patiente. Ainsi, le manque de fiabilité du bilan préopératoire et l’absence d’une définition claire des kystes ovariens suspects font considérer la majorité des kystes ovariens comme des risques de néoplasie. Ils exigent donc tous une exploration cœlioscopique minutieuse. Le bilan préopératoire sert alors essentiellement à transférer la patiente dans un centre plus spécialisé en oncologie, si on suspecte une lésion maligne, ou bien à prévoir un examen extemporané, l’aide d’un collègue “viscéral” ou une durée opératoire plus longue. Surtout, il est nécessaire afin de prévenir la patiente des risques d’exérèse en cas de diagnostic d’une lésion frontière ou d’un cancer. ■ R É F É R E N C E S B I B L I O G R A P H I Q U E S 1. Lehner R, Wenzl R, Heinzl H, Husslein P, Sevelda P. Influence of delayed staging laparotomy after laparoscopic removal of ovarian masses later found malignant. Obtset Gynecol 1998 ; 92 : 967-71. 2. Wang P, Yuan C, Lin G, Tat H, Chao H. Risk factors contributing to early occurrence of port-site metastases of laparoscopic surgery for malignancy. Gynecol Oncol 1999 ; 72 : 38-44. 3. Canis M, Mage G, Pouly JL, Wattiez A, Manhes H, Bruhat MA. Laparoscopic diagnosis of adnexal cystic masses : a 12-year experience with long-term follow-up. Obstet Gynecol 1994 ; 83 : 707-12. 4. Russell P. The pathological assessment of ovarian neoplasms. I. Introduction to the common “epithelial” tumours and analysis of benign “epithelial” tumours. Pathology 1979 ; 11 : 5-26. 5. Scully RE. 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