Cancérologie du sujet âgé E. Mitry* es cancers digestifs sont pour la plupart des maladies du sujet âgé et surLviennent le plus souvent après l’âge de 65 ans. Si l’on prend l’exemple du cancer colorectal (CCR), 60 % des 36 257 nouveaux cas estimés pour l’année 2000 sont survenus après l’âge de 70 ans (1). Cette proportion était de 43 % après 75 ans si l’on considère l’ensemble des patients, mais elle était de 49 % chez les femmes. La prise en charge des cancers des sujets âgés constitue donc un problème de santé publique et, compte tenu du vieillissement prévisible de la population, son importance va encore augmenter. Données épidémiologiques Le problème est que, actuellement, la prise en charge de ces patients est tout à fait insuffisante et très différente de celle des patients plus jeunes. Les données épidémiologiques montrent en effet que les cancers digestifs des patients âgés sont globalement moins souvent dépistés, moins souvent pris en charge en milieu spécialisé, font l’objet de moins d’investigations diagnostiques et sont souvent traités de façon moins agressive, avec doses réduites, monothérapie ou traitement simplement symptomatique. Globalement, le pronostic des CCR des patients âgés est moins bon que celui des patients plus jeunes et il ne s’est pas amélioré au cours des vingt-cinq dernières années (2, 3). Une mauvaise connaissance des spécificités de la prise en charge des patients âgés et l’existence d’importants a priori (en particulier sur la justification et l’indication de la chimiothérapie), probablement favorisées par l’absence * Fédération des spécialités digestives, CHU Ambroise-Paré, Boulogne. d’essai thérapeutique dans cette population, peuvent expliquer la situation actuelle. Des progrès sont nécessaires qui passent par une meilleure information et la réalisation d’essais thérapeutiques spécifiques. Principes de la prise en charge thérapeutique Bien que les principes thérapeutiques soient les mêmes que chez les patients jeunes, la survenue du cancer sur un terrain particulier impose une prise en charge adaptée. Plusieurs paramètres devront être pris en compte lors de la décision thérapeutique. Les modifications physiologiques liées à l’âge (altération des fonctions rénale, hépatique ou cardiaque, diminution de la réserve médullaire, altération des fonctions supérieures) peuvent modifier la tolérance au traitement. Une perte d’autonomie ou les contextes socioéconomique et financier peuvent rendre difficile la réalisation pratique du traitement. Surtout, l’existence éventuelle de morbidités dont la présence modifie l’espérance de vie, l’histoire naturelle du cancer et le risque des complications liées à la maladie ou au traitement pourra modifier complètement la prise en charge du patient (4). Les souhaits du patient quant à la réalisation d’un traitement actif et parfois toxique doivent également être pris en compte et ils peuvent être très différents de ceux des patients plus jeunes. La grande hétérogénéité des patients âgés justifie une évaluation individuelle dans le cadre d’une consultation multidisciplinaire oncologique et gériatrique. En plus de l’évaluation oncologique habituelle, une évaluation gériatrique permettant de diagnostiquer, de quan- Supplément à La Lettre de l’hépato-gastroentérologue - n° 2 - vol. VII - mars-avril 2004 tifier et de hiérarchiser les pathologies associées ainsi que de juger de l’autonomie du patient est absolument indispensable. Une évaluation gériatrique standardisée (EGS), développée par les gériatres, comporte plusieurs tests évaluant la mobilité du patient, son autonomie physique (scores ADL et IADL) et psychique, évalue ses fonctions cognitives (Mini Mental State Examination) et son état nutritionnel (Mini Nutritionnal Assessment). L’objectif de l’EGS est de dépister les sujets fragiles qui ne justifieront pas d’un traitement actif de leur cancer, mais seulement d’un traitement symptomatique. Un arbre décisionnel a été proposé pour schématiser l’attitude thérapeutique proposée (5) (figure). Chirurgie Chez les patients opérables et en bon état général, la chirurgie reste le seul traitement curateur et elle doit être proposée quand elle est réalisable (6, 7). L’indication de la chirurgie reposera sur le bilan d’extension tumorale et l’absence de contre-indication anesthésique (score ASA). Elle devra, bien sûr, suivre les principes de la chirurgie carcinologique. Pour le CCR, les données du registre de la Côte-d’Or montrent que 77 % des patients de plus de 75 ans sont opérés à visée curative, ce qui est très proche de ce qui est observé chez les patients plus jeunes. Au cours des dernières années, l’amélioration du stade d’extension tumorale au moment du diagnostic a permis d’augmenter la proportion de patients âgés pouvant bénéficier d’un traitement à visée curative. Cette amélioration du stade au diagnostic a été proportionnellement plus importante chez ces patients que chez les patients jeunes. La mortalité opératoire, bien 44 Question d’actualité Question d’actualité qu’ayant diminué au cours des vingt dernières années (23 % pour la période 1976-1979 versus 15 % pour la période 1992-1995), reste par contre plus importante après 75 ans (8, 9). Chimiothérapie La réalisation d’une chimiothérapie après 75 ans reste encore discutée par certains. Jusqu’à très récemment, ces patients étaient systématiquement exclus des essais thérapeutiques et les chimiothérapies recommandées actuellement ont été validées chez des patients plus jeunes (10, 11). Les données concernant la tolérance et l’efficacité de la chimiothérapie après 75 ans sont rares. Indépendant Pas de comorbidité S’il est évident que tous les patients âgés ne doivent pas recevoir une chimiothérapie, il paraît souhaitable de proposer le traitement optimal (c’est-àdire celui que l’on proposerait à un patient plus jeune) quand l’indication d’un traitement actif a été retenue après l’évaluation oncogériatrique. La chimiothérapie étant potentiellement plus toxique chez les sujets âgés, on pourra être prudent et débuter le traitement à dose réduite avant d’utiliser les doses recommandées si la tolérance est bonne. Une majoration de la toxicité hématologique (neutropénie) et digestive (mucite) associée à l’utilisation du 5-fluorouracile en bolus a été rapportée (12, 13) mais, en pratique, ces protocoles (type FUFOL Mayo) sont désormais peu utilisés et les Dépendant (IADL)* Dépendant (ADL)* ≥ 3 comorbidités Syndrome gériatrique Espérance de vie > à la survie liée au cancer < à la survie liée au cancer Patient capable de tolérer le traitement Oui Non protocoles LV5FU2, FOLFIRI et FOLFOX ne semblent pas être plus toxiques que chez les patients jeunes (14, 16). Chimiothérapie adjuvante des cancers colorectaux Les données du registre des tumeurs digestives de la Côte-d’Or montrent qu’au cours de la période 1997-1998, seulement 24 % des patients de plus de 75 ans opérés à visée curative d’une tumeur colique de stade III ont reçu une chimiothérapie adjuvante, alors que cette proportion était de 86 % chez les patients de moins de 65 ans (17). Une méta-analyse à partir des données individuelles de plus de 3 000 patients, dont 506 âgés d’au moins 70 ans, inclus dans sept essais de phase III évaluant une chimiothérapie adjuvante, a montré que les patients de plus de 70 ans bénéficiaient de la chimiothérapie adjuvante d’une façon comparable aux patients plus jeunes et qu’il n’y avait pas de différence de survie en fonction de l’âge (13). Les patients inclus dans ces essais étaient sélectionnés et il n’est pas certain que ces résultats puissent être généralisés à l’ensemble de la population, en particulier pour les patients les plus âgés. On peut cependant estimer qu’après exérèse à visée curative d’un cancer du côlon de stade III, si l’espérance de vie du patient est supérieure au bénéfice de survie lié au traitement adjuvant, il peut être justifié, en l’absence de contre-indication et si le patient est demandeur, de prescrire une chimiothérapie adjuvante. Chimiothérapie palliative des cancers colorectaux Traitement actif Traitement palliatif Figure. Arbre décisionnel. * Les scores IADL (Instrumental Activity Dailing Living) et ADL (Activity Daily Living) sont utilisés en gériatrie pour évaluer l’autonomie des patients dans les activités de la vie quotidienne (se laver, faire ses courses, répondre au téléphone, etc.) Supplément à La Lettre de l’hépato-gastroentérologue - n° 2 - vol. VII - mars-avril 2004 Les patients âgés présentant un cancer à un stade avancé sont significativement moins souvent traités par chimiothérapie palliative que les patients plus jeunes (17, 18). La proportion de patients âgés de 75 ans et plus recevant une chimiothérapie palliative est passée de 45 Question d’actualité Question d’actualité 2,9 % pour la période 1976-1987 à 8,0 % pour la période 1988-1999, mais elle reste très inférieure à ce qui est observé chez les patients plus jeunes (44 % pour la période 1988-1999) (3). Alors que l’intérêt et les bénéfices d’une chimiothérapie palliative sont clairement démontrés chez les sujets jeunes, il n’existe pas aujourd’hui d’essai de phase III ayant évalué de façon satisfaisante l’intérêt d’une chimiothérapie palliative en cas de cancer colorectal métastatique chez des patients de 75 ans et plus. Une étude de phase III, disponible seulement sous forme de résumé, a montré qu’une chimiothérapie par 5FU + acide folinique augmente modestement, mais significativement, la survie par rapport à un traitement seulement symptomatique après 70 ans (19). Une méta-analyse comparant une chimiothérapie palliative à un traitement symptomatique n’a pas mis en évidence de différence de survie avant et après 65 ans ,mais seuls 2,5 % des patients étaient âgés de 75 ans et plus (20). Si une chimiothérapie selon le schéma LV5FU2 semble aussi bien tolérée et efficace que chez les patients plus jeunes (14, 21), peu de données sont disponibles concernant l’utilisation de l’oxaliplatine ou de l’irinotécan après 75 ans. Une étude italienne a comparé la tolérance et l’efficacité d’une chimiothérapie par FOLFOX2 (qui n’est plus utilisé actuellement) chez 19 patients de moins de 65 ans et 15 patients d’un âge médian de 70 ans (rang : 65-78) sans mettre en évidence de différence d’efficacité entre les deux groupes (22). L’analyse poolée des essais ayant évalué le protocole FOLFOX4 incluait 207 patients âgés de 70 à 75 ans traités en première ligne de chimiothérapie et 97 patients du même âge traités en seconde ligne (16). La survie sans progression et la survie globale de ces patients n’étaient pas différentes de celles des patients de moins de 70 ans. Dans l’essai américain évaluant la place de l’irinotécan en première ligne (selon le schéma IFL qui n’est pas utilisé en Europe car plus toxique que le FOLFIRI), les patients avaient jusqu’à 87 ans et les patients âgés de 65 ans et plus représentaient environ 40 % des effectifs (23). Aucun patient de plus de 75 ans n’a été inclus dans l’essai comparant une chimiothérapie par LV5FU2 à une chimiothérapie par LV5FU2 + irinotécan (24), mais la tolérance et l’efficacité de l’association LV5FU2 + irinotécan n’étaient pas différentes entre les patients âgés de 65 à 75 ans et ceux de moins de 65 ans (25). L’analyse rétrospective de 33 patients âgés de 75 à 88 ans traités par chimiothérapie à base d’oxaliplatine ou d’irinotécan a montré que ces protocoles sont utilisables chez les patients âgés en bon état général sans majoration de la toxicité sévère et avec une efficacité probablement proche de celle observée chez les patients plus jeunes (15). Le développement des chimiothérapies par voie orale (précurseurs oraux du 5-FU), qui permet la réalisation de traitement en ambulatoire ou à domicile, paraît important chez ces sujets qui souhaitent souvent privilégier leur confort et leur qualité de vie, mais la toxicité potentielle de ces drogues est importante et leur utilisation doit être prudente et surveillée de près. Conclusion Des progrès ont été réalisés dans le traitement des cancers digestifs des sujets âgés au cours des dernières années (essentiellement pour le traitement chirurgical), mais ces patients restent globalement sous-traités et leur prise en charge non optimale se traduit par un moins bon pronostic. Les principes thérapeutiques sont les mêmes que chez les sujets plus jeunes mais doivent être discutés de façon individuelle en fonction du terrain et de la demande du patient. En pratique, l’âge physiologique est plus important que l’âge chronologique, et si tous les patients âgés ne justifient pas d’un traitement actif de leur maladie, il est indispensable que la décision thérapeutique soit prise dans le cadre d’une concertation multidisciplinaire oncologique et gériatrique après réalisation d’une évaluation gériatrique Supplément à La Lettre de l’hépato-gastroentérologue - n° 2 - vol. VII - mars-avril 2004 standardisée et non pas sur une impression personnelle souvent subjective. Si un traitement actif de la maladie est décidé, celui-ci doit être réalisé selon les standards thérapeutiques. La réalisation d’essais thérapeutiques, spécifiquement dédiés aux sujets âgés, prenant en compte les aspects oncologique et gériatrique (11), est indispensable à l’amélioration de la prise en charge des cancers dans cette population. Plusieurs essais sont actuellement en cours en France, en particulier la phase II FNCLCC-GERICO 02 évaluant une chimiothérapie par oxaliplatine + capécitabine chez les patients de 70 ans et plus, et l’essai randomisé de phase III FFCD 2001-03, qui compare une chimiothérapie par LV5FU2 à une chimiothérapie par LV5FU2 + irinotécan. ■ Références 1. Remontet L, Estève J, Bouvier AM et al. Cancer incidence and mortality in France over the period 1978-2000. Rev Epidemiol Sante Publique 2003;51:3-30. 2. Gatta G, Sant M, Coebergh JW, Hakulinen T. Substantial variation in therapy for colorectal cancer across Europe: EUROCARE analysis of cancer registry data for 1987. Eur J Cancer 1996;32A(5):831-5. 3. Mitry E, Bouvier AM, Estève J, Faivre J. Comment expliquer l’amélioration de la survie des cancers colorectaux ? Étude de population (1976-1999). Gastroenterol Clin Biol 2003;27(HS1):A102. 4. Extermann M. Measuring comorbidity in older cancer patients. Eur J Cancer 2000;36:453-71. 5. 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