Coopération et industries alimentaires en France pages 62-66 Agriculture de groupe

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Coopération et industries alimentaires en France
Agriculture de groupe
Paris : CIHEAM
Options Méditerranéennes; n. 6
1971
pages 62-66
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-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Coopération et in du stries alimen taires en Fran ce. Agriculture de groupe. Paris : CIHEAM, 1971. p.
62-66 (Options Méditerranéennes; n. 6)
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
http://www.ciheam.org/
http://om.ciheam.org/
CIHEAM - Options Mediterraneennes
Coopération
et industriesalimentaires
enPrance
Équipe
de recherches
du CERDIA
Les
occupent
dans l'ensemble des
une place
statut
et
économique.
action se situe à un double niveau :
- au niveau de l'activité
elles collectent une
la
duction, elles sont aussi des
; à ce
elles
comme des moyens efficaces
ou
l'activité
cole ;
- au niveau
ont un
poids
les
et
la
Si l'on évalue le
dans
on déainsi les faiblesse de la
tion
niveau
de
de l'activité
ou
sont peu
et difficilement exploitables :
de la
tion
doit
aussi
aux
du
ché.
et le développement
de nouveaux
impose de nouveaux
à la
tion.
Un nouveau domaine de l'économie se
:
Ses
tent en cause l'autonomie desexploitations
tendent à devedes
de maLes
de la technologie et des
tendent à
la
les
de
ou de pays
L'action de la
été de
aux mécanismes
de l'économie capitaliste en
un
mode
la solidaet l'union.
si les coopémissions, il
faut
un niveau d'efficacité
au moinségal à celui de
La défense des
deux
:
;
- enquête annuelle
les
Organiserlaproduction
et
la publication complète
du
on peut
un
bilan de la
Cet
commente les deux documents actuellementdisponibles (1).
Sans
I. - RÉFLEXION
SUR LEROLE
ACTUEL
DE LA COOPÉRATION
AGRICOLE
joue un
de plus en
plus faible dans l'économie des pays développés ; elle est peu à peu
Les
nouvelles de
qui
de plus en plus
ajoutée des
Les
tion
non
place
(1)
ment
nos35 et 55.
indusune
de la
aux
de
une
supplé-
La
faisant office de
les exigences et
les
du
étant aussi
que le volume de la
tion, les
ont à
spéculätions
une activité
d'assistance technique ; elles doivent veilà la
des
effectuées,elles
doivent
ment la situation
Contrôlerlatransformation
et la
commercialisation des produits
agricoles
C'est, en effet, 2 ce niveau, que la
le plus de vaajoutée. C'est aussi à ce niveau que
se
les pôles de décisions.
absent de ces activités signifie, à
incapable de
la
cesdeuxobjectifs,les
doivent
une taille su€fisante. L'assistance technique n'est
table que si elle s'applique à un
CIHEAM - Options Mediterraneennes
suffisant
est soutenue
che. La
de
et si elle
une activité de
des
le
d'un volume
La polyvalence donne aux
une taille suffisante
la
duction. Les unions
tement
des
dans une optique de conde
et examinons les possibilités d'évolution.
Part des organismes coopératifs dans la collecte (ou la distribution) des
produitsagricoles
(ounécessaires
ladistribution)
7Allemagne
Lait
Vin
- LA
.
.
.
.
.
..
.
..
.
....
....
....
....
....
....
....
Légumes
Qufs et volailles
et
1"
Aliment d u
Le tableau
?
la COOaux coopédu
commun.
que le
de la
est
faible et cantonné dans desactivités de
peu
Si la
domine
dans le domaine
si elle occupe une place
dans la
est faible dans le
collecte du lait, son
domaine de la viande et des
légumes.
Le
de
(22 000) ne doit pas
13 O00
ou
de
ont peu d'influence
les
convient de
qu'au
d'elles se modèle
le visage d'une nouvelle
7 400
du
en 66)
une activité
les
les
sont en
E
E
....
de
problème de la polyvalence.
2"
sont
spécialisés ; 78 %
eux
une activité unique. La spécialisation est
d'un
à
La
sification
est essentiellement le fait d'association
activités d'aval et activités d'amont
visionnement,
de plants et
semences,
d'aliments du bétail). Lesassociations de 2 ou
activités d'aval sont
(moins de
10 %). Lesactivitésassociées
le plus
sont :
-
- lait -
;
(selon
de lfactivité
d'activitéssecondai(le
du secplus du
du C. A.
Stockage et
des
peu
ils
une étude
plutôt dans le
....
Collecte et
des
de petites
situation a
...
sont
chacun
les
et l'ouest. La majodonc composée
spécialisées. Cette
:
Atomisation
La
joue un
limité
dés
légumes, la
desaliments du
bétail, la
du bétail et
de la viande.
les
la
absente.
est à peu
Une étude du SCEES donne les chifsuivants
le lait en 1966.
imposés
d'autant l'in-
Le
de
et
tion est
que change le
il
visage de la
à tous les niveaux
que chacun soit
conscient des
qui pèsent
et puisse
à l'élabode décisions en utilisant un même
langage.
Le
Est une conséquence de l'action des
La politique du saupoudes
et subventions se
et peu efficace.
cooà une ingéfonctionnent
nieuse exploitation dessolutionsadmiLa tutelle du
qui met l'accent
Personnel moyen par entreprise
Collecte
des
...........
Lait,
Laiten
déci-
sli on
la
la
bitude ;cette attitude
fluence du mouvement
Elle
dans les
qu'on
le
du
sonnel de gestion et de vente ou de celui
des
aux effectifs. Le
tableau situe les
de
aux
et
résont
duits. La connaissance de
mentestlimitée.
La connaissancedes
coûts et des
de
est faible. On
note la quasi-inexistence de plans à
moyen
Enfin, le
sant des
les difficultés
la
du
%
Faiblcesse d e la gestion
les
qu'une
de la
collecte
Vinification
C
...
%
1I
........
Le
effectué selon le
du
statut
sensu
mal
compte de la
sociétés de
commun étant en fait con-
Total
........
............
............
sion
1
1
-4
l
Gestion et
Vente
::
;;:1
3
CIHEAM - Options Mediterraneennes
et
lités économiques est un
les potentiade sclé-
Taille des OrganismesCoopératifs
:
en % du
1965)
3"
taille des organismes coopératifs (2)
Unions
Le
du
vele la 'faiblesse
; ils ne semblent pas capables d'eneux-mêmes
développement.
sont en
de
petites
(cf. tableau
est
faible ; 60 %
d'un million
de CA. Ce
les difficultés
à
la
un
tel CAne
pas
beaucoup !
L'effectif de
faiblesse du
que les coopeuvent
aux
Le
assez
120). Cet
est
(moyenne 707, médiane
est dû à l'influence des
de
et d'ap-
Chiffred'affaires :
moins de 1 million
de 1 à 5 millions .
......
.....
millions. . . . . .
60
23
17
1
21
30
49
1
37
43
20
1
32,s
50,s
17
1
16
26
58
1
18
42
40
1
.......
.......
-
.......
47
35
18
1
-
68
18
14
1
............
707
plus de 5
Nombre de salariés permanent!
o..............
1àIO..
plus de 1 0
.........
.........
Nombre d'adhérents juridiques
moins de
de
à 500.
plus de 500. .
doit
mis en
avec l'activité ;
le volumedes
avec chaque
est
faible. Les
utilisent
la possibilitéqu'ils ont de est faitde
de poline pas
en totalité. tique
planifiée et de fusion.
Un
estainsi
on peut
qu'à
la
à la mauvaise
des
ne
efficacement la
cuits de
et les décisions
que sielle est
viennent de la
elles sont peu sente au niveau de la
et
et gênent
de la
finale.
Examinons maintenant la place acment, les
dela
tuelle de la
dans lesindusfaiblesse des
individuels
de
collecte),
mauvaise
mations statistiques de la seconde
dans le temps et
faible
de l'enquête annuelle
qualité. Enfin dans
des
et aliseules le poids
(cf. supplément
étude
d'une
qu'on ne peut no 55).
plus
Les
ont une taille plus
tante mais
de
diffi- LA
les
cultés à
ET LES
La taille moyenne des Unions n'est
pas assez
aux en-
ET
Si on
la population des cootaille %,
de (<
constaté qu'elles sont peu
(3 %), on peut
que bien peu
ganismes atteignent le seuil qui semble
développement,
une activité de
développement et
efficacement les
spécialisés.
sont
polyvalentes, elles se
ment dans les
laitet
donc que les
sont en moyenne peu capables
la
à un niveau d'action
valable
dynamisme
qui
(21, Cette
64
et Unions.
tent 20 % du
des
et
Elles font 16,7 % du
total
sont les
des
d'af-
des aliments
composés. Le tableau
donne une
de l'implantation des
dans les
et
Le
des
est donc faible. Elles sont absentes de
secet
des
de
: pâtes alimenseconde
de
et potages. Ceux-ci
impliquent une activité
impas
en
elles se sont
en
365
de
ne sont pas
sentes dans la
-
se cantonne donc au niveau de la
peu
de
ajoutée.
L'étude du
met en
évidence une efficience
plus
faible. La
descolonnes 2
et 3 du tableau
bien ce phénofont une
mène : là où
de l'activité du
une petite taille
moyenne.
du lait oìì elles sont
les
(50 % des
le
les
n'est que de 36,3 % et
l'effectif du
27 %.
Si la situation
à des
fusions et à la
d'unions de
et de vente, le
des
compte tenu de ce qu'il
Le décalage est moins
au niveau des
et des
indus; il
la mauvaise
adaptation des
aux conditions du
deux
la taille
des
: l'aliment du bétail etla
il
de
les coopéaux
Si on isole
lessociétésanonymes, on peut se
une idée de la place de la
les
de pointe - si tant
estque le
soitvalable.
Le tableau V
en effet que les
sociétés anonymes sont plus
que
et beaucoup mieux implantées.
CIHEAM - Options Mediterraneennes
% CA/CA
d u lait .
Alimentscomposés.
...
...
..
.......
...
....
Total .
des coop.
des
% CA
66,9
12,6
36,3
23,3
27,5
22,2
16,4
4,2
2,8
497
......
,
nb
du
% CA
des coop.
/CA des
50
8
33
30
15
-
-
-
1
% n b coop.
20
16,7
V
% de l’activité
millions de
du
coop.
S.A.
statuts
coop.
S.A.
statuts
3016
5,2
14,9
1,s
8,67
7,96
18,9
353
29
27
13,5
10
12
13,7
31,8
7,1
17,6
10,4
7,2
22,2
36,3
27,5
2,s
19,l
16,4
2,s
70,3
50
43,5
75
49
63
69
8,s
13,7
39
22,5
41,9
20,6
28,5
....
1,6
E
1,9
33,7
E
66
......
26,9
~
Lait
.........
..........
.......
......
de
...
de légume . .
de viande. . .
Alimentssimples
animaux . .
animaux
13,8
Chiffred’affairespar;alari6
L’éltude d’eseffectifs
que
sont
dans les
moyennes que dans les
Le
est
plus
les
que
les
peut exen
ce fait
dans le
du lait.
Tous statuts
d u lait
1
........
.....
Alimentscomposés
266animaux
Total
........
236
1
9o
275
145 22q
.
,166
201
.
186
155
268
154
dépenses d’investissements
une étude dynamique
des
A
les investissements
le potentiel de
(3)
que les
sation. Le tableau
font 20 % des
investissements
16,7 % du CA). Le tableau des dépenses
d’investissements
au
conduit à la même constatation
convient
taille moyenne
de
(3) Voir page suivante.
la petite
l’inves-
tissementmoyen
est donc
plus faible
l&
les
La
des
investissements dépend
la masse investie. Si bien que
sans doute peu efficace.
constate,
que les coomoins
à
de
(9 % des investissements
12 %
les enEdin, les cessions
d’immobilisation sont lefait
des
(les
cessions
6,7 %
descessions
16,7 % du CA).
à la fois ;
Ces
un
qui
spécialisation à
un mauvais
une faible
tions.
des investissements
une
petite échelle ;
du
;
des. immobilisa-
L’attitude
pas
à cette situation.
(compensé e n
. .
n’est
une
il faut
en place des unités de taille suffisante.
65
CIHEAM - Options Mediterraneennes
Coopératives
Privé
Tous
statuts
%
% des
investissements
totaux
41 9
21,5
90,4
1 556
87
78,5
I II
1975
1
87
1111
43,7
9
12
350
15
12,5
111
Ill
1
111
111
2 240
1
montant
I O 6 F et
% des
% des
montant investis- montant investis1
et sements 106 F et sements
%
%
totaux
totaux
productif.'
'/o des
.....
1. productifs
Crash-entretien
.....
tien . . . . . . .
.....
'/o. . . . . . . .
Cessions . . . . .
.....
'/o. . . . . . . .
'/o du crash entre-
460
20,5
87,5
1 780
79,5
1
997
67
lnvestissements/CA %
du lait . . .
industrielles
Aliments
composés
pour
animaux . . . . . . .
306
....
....
....
111
136,5
93,3
281
111
Coopératives
1
7,6
111
Privé
111
1
I II
146,2
1
65
III
Tous statuts
52
10,8
4,O
3,1
4,4
499
4,3
593
3.5
4,1
4,3
.......
3,7
pas les
ajoutée - qui
la
La tendance constatée
;
dans le complexe
comme
- la taille moyenne des
dans l'ensemble de l'économie est le déest plus faible que celledes
placement despôles de décision et de
l'aval. Si bien qu'à
Les
ne sont pas
de
un façondans les
de seconde
La solution
si elle ,se
que la majo- développe dans la voie de
mation. On peut
et
des
se can- du
comme une détonnent dans des activités
fense efficace du
cela qu'ils abannales
de la
donnent les
ét voient la
cole.
situation
€aiblesses de la
:
tion
le complexe
çais lui-même est faible. Le
d'en- les
de
sont d'autant plus
ayant la taille et le dynamisme
à la
quele volumed'activité est
suffisants
est
(investissements, économie d'échelle) ;
les
qui les
sont de ment de la CEE
une compéfaible taille
; tition
les
- c'est au niveau de la seconde
çaises.
de
on
et de la
que les peut déjà
commentse
le plus de
du
jeu des fusions
ajoutée ;
les
sont et des
Le
est
de se
absentes de
Les conclusions de cette étude sont pesau
de
de
ou de
semi-fini.
Si on
cette a colonisation
à
peu efficients
et
un complexe
lui-même économique a , il
peu développé. Les
sont
de
est long,
de la
à l'amont çaise. Le chemin à
ne conlong même
les
comme à l'aval. Les
A l'issue de cet examen global, il appaque :
- les
sont peu
tées dans les
et ali-
de
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