v=A⋅e−ξω0t
⋅cos (ωt+ϕ) avec : ω=ω0
√
1−ξ2et : A et ϕ : deux constantes
.
On obtient des oscillations pseudo périodiques dont l'amplitude décroit exponentiellement
vers zéro. Les oscillations ne peuvent s'amorcer.
=1 ; alors = 0 ; il s'agit du cas particulier du régime critique ; les solutions sont de la
forme :
.
Là encore, v tend rapidement vers zéro : les oscillations ne peuvent s'amorcer.
> 1 ; alors > 0 : les deux racines de l'équation caractéristique sont deux réels négatifs.
La tension v tend exponentiellement vers zéro ; les oscillations ne peuvent s'amorcer.
Envisageons maintenant la situation < 0 soit > 3.
Là encore, trois cas sont possibles :
-1 < < 0 ; alors : < 0 : les deux racines sont deux complexes conjuguées ; les expres-
sions des racines de l'équation caractéristique et l'expression littérale de v = f(t) sont les
mêmes que celles obtenues pour 0 > > 1 mais, dans la mesure où est maintenant néga-
tif, l'amplitude des oscillation croit exponentiellement au cours du temps : les oscillations
peuvent s'amorcer.
xi = -1 ; = 0 ; il s'agit du cas particulier du régime critique ; les solutions sont de la
forme :
.
La tension croit rapidement. Les oscillations peuvent s'amorcer.
< -1 ; > 0 ; les deux racines de l'équation caractéristique sont deux réels positifs. La
tension croit exponentiellement ; les oscillations peuvent s'amorcer.
Conclusion : pour que les oscillations puissent s'amorcer, il faut choisir :
.
4. Stabilisation de l'amplitude de la tension.
La solution de l'équation différentielle précédente conduit à une amplitude de vS qui tend
exponentiellement vers l'infini. Cela n'est évidemment pas possible à cause de la satura-
tion de l'ampli. op. ; dès la saturation vS = VSAT . Alors :
; l'équation différen-
tielle vérifiée par v obtenue au paragraphe 1) devient :
d2v
dt2+3ω0
⋅dv
dt +ω0
2
⋅v=ω0
⋅dvs
dt =0
Maintenant : = 1,5 ; le discriminant de l'équation caractéristique est positif, les deux
racines de l'équation caractéristique sont deux réels négatifs :
r1=−ξ ω0+ω0
√
ξ2−1≈−0,38ω0et : r2=−ξ ω0−ω0
√
ξ2−1≈−2,62 ω0
La tension v décroit exponentiellement en fonction du temps. Puisque, en régime de
fonctionnement linéaire de L'ampli. op. nous avions :