Microéconomie
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A long terme il faut faire le lien avec les concepts de rendement d’échelle et d’économie d’échelle.
Les rendements d’échelle permettent d’analyser les conséquences de l’augmentation des facteurs sur
l’augmentation de la production.
Avant le point C → Cm décroissant et après croissant. Le Cm est toujours positif. Cm(y) = CT’(y). Si Cm>0 alors
CT augmente.
En situation de rendements d’échelle croissants, cela permet de produire de façon plus que proportionnelle.
Un Cm décroissant signifie que toute unité supplémentaire produite de bien nous coûte moins que la
précédente. Les facteurs de production sont rentables.
Lorsque Cm devient croissant, toutes unités supplémentaires nous coûtent plus que la précédente. Le CT
augmente de plus en plus vite !
Les économies d’échelle renvoient à l’analyse du cout moyen de long terme. Elles se définissent comme la
diminution du cout moyen lorsque la quantité produite augmente. Lorsque le cout moyen augmente, on va
parler de dé-économies d’échelle. Elles sont liées à une taille trop importante qui peut être à l’origine de
l’apparition de nouveaux couts pour l’entreprise. Les économies d’échelle internes, c’est à dire le fait que
l’entreprise augmente sa taille pour diminuer les couts, sont caractéristiques de marchés oligopolistiques et
incompatibles avec la concurrence.
II. La décision d’offre en Concurrence Pure et Parfaite
C’est la quantité de biens que l’entreprise décide d’offrir sur le marché. On offre la quantité de biens qui
maximise le profit. On va d’abord se demander combien produire.
1. Le niveau optimal de production
Ce niveau optimal de production est celui qui maximise le profit de l’entreprise et le profit dépend de la
quantité produite.
On note π (y)= RT(y) - CT(y) où RT(y) est le chiffre d’affaires donc égal à p.y et où p est le prix d’une unité de
bien.
D’où π = p.y – CT(y)
Comme on est en concurrence pure et parfaite, le prix de vente du bien s’impose à l’entreprise. Chaque fois
qu’elle vend une unité de bien, cela lui rapporte p.
On appelle recette moyenne : RM(y) = RT(y)/y
On appelle recette marginale : Rm(y) = ∆RT/ ∆y
Le prix s’imposant à l’entreprise est alors : RM = Rm = p
π (y)= p.y – CT(y) donc il faut déterminer le max de cette fonction. 2 conditions pour ça :
• CPO (Condition du premier ordre) : annulation de la dérivée première, il faut donc déterminer la valeur
de y qui fait que π’ =0.
⇔ p – CT’(y) =0
⇔p – Cm(y) =0
⇔p= CT’(y) = Cm(y)
• CS0 (Condition de second ordre) :
π ‘’ <0 ⇔ - CT’’(y) <0 ⇔ CT’’(y) >0 ⇔ Cm(y) croissant