presentation latioui khelil memoire fin de cycle m ii

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Monsieur le président, Madame et Monsieur les
membres du jury, honorable assistance Bonjour et
Bienvenue.
Dans le cadre de l’obtention du Diplôme de
Master en Psychologie clinique.
J’ai l’honneur de vous présentez l’essentiel de
notre modeste travail sur le thème intitulé
L’ÉPUISEMENT PROFESSIONNEL CHEZ
LES INFIRMIERS EXERÇANTS DANS UN
SERVICE DE RÉANIMATION
ÉTUDE DE 11 CAS RÉALISÉE Ă L’EPH D’EL-KHROUB
(CONSTANTINE)
Et pour se faire, nous avons organisé notre présentation comme
suit :
1. Intérêt du choix du thème.
2. Problématique et hypothèse
3. Ensuite, On s’est appuyé sur une partie théorique, qui englobe
deux chapitres dont le premier est sur les infirmiers dans un service
de réanimation, Le deuxième dont on a présenté la spécificité du
syndrome de l’épuisement professionnel ou du syndrome de burn
out.
4. Une partie pratique, on va aborder la méthodologie de la recherche
dans cette étude, En premier lieu, elle va contenir du lieu de stage, Le
choix de notre cas d’étude, La méthode employer et compris les outils
de recherche, Et rappel au hypothèse principale et aux hypothèses
opérationnelles du recherche
5. En deuxième lieu, elle va s’orienter vers la présentation, analyse
des résultats et discussion des hypothéses.
6. Enfin, on va terminer par une conclusion.
Ce qui nous a motivés choisir et à s’intéresser à ce thème est que le syndrome
de burn out chez les infirmiers en réanimation et surtout aux moyens de le
prévenir. On pense, d’une part, qu’il est important pour les infirmiers de
connaître les ressources qu’ils ont dans leur environnement professionnel et
personnel pour faire face au burn out.
D’autre part, on s’intéresse à ce sujet parce que les infirmiers en réanimation
sont confrontés à des situations difficiles qu’ils ne peuvent gérer sans l’aide de
toute une équipe. C’est pourquoi on cherche à savoir si le personnel soignant
est bien soutenu par son équipe, par le responsable du service et par des
apports extérieurs au personnel infirmier comme, par exemple, un
psychologue.
En effet, pour nous, le métier d’infirmière ne consiste pas seulement à
effectuer des soins techniques. Un soignant doit savoir communiquer avec le
malade et s’adapter à chaque patient. Il doit l’encourager, le guider,
l’accompagner dans sa maladie et, ce, dans n’importe quelle situation.
On pense qu’un infirmier en burn out ne sera bien ni dans son esprit ni dans
son corps pour accompagner des personnes en souffrance, or pour, pouvoir
prendre en charge des malades, il est important d’être bien soi-même.
L’énergie des personnes atteintes de burn out se consume à petit feu.
L’apparition du burn out est sournois. La personne, stressée par son travail,
peut ressentir des maux de tête, être fatiguée, irritable et peut aussi souvent
pleurer.
De plus, les relations avec ses collègues et ses patients deviennent difficiles.
L’envie de se lever le matin pour aller travailler diminue. Puis, l’état de la
personne se dégrade.
A ce moment-là une relation professionnelle avec ses patients devient
impossible.
Le patient est perçu comme un objet et non comme un être humain. C’est la
« déshumanisation de la relation à l’autre. », Pour terminer, la personne
devient inefficace dans son travail.
Certains facteurs peuvent favoriser l’apparition d’un burn out.
Tout d’abord, selon l’article de M. Burgel et al
les personnes entre 40 et 50 ans sont plus à risque de faire un burn out
Tandis que selon le livre de M. Canouï et Mme. Mauranges
les personnes plus jeunes sont plus vulnérables à l’épuisement professionnel
Le décalage entre la représentation que la personne se fait de son travail et
la réalité peut encourager l’apparition du burn out.
De plus, « l’estime de soi, la capacité de résistance, l’inquiétude » sont des
facteurs de risque.
L’objectif principal de cette étude était d’évaluer la
prévalence du burn out chez les infirmiers
réanimateurs à L’EPH D’EL-KHROUB.
Nous voulions également identifier les facteurs associés
au burn out pour éventuellement pouvoir proposer des
solutions préventives.
Le problème soulevé est le présent : Est-ce que les infirmiers
exerçants dans un service de réanimation souffrent du
syndrome de l’épuisement professionnel ?, Est-ce que les
infirmiers souffrent du syndrome de burn out exerçants dans
un service de réanimation, ils présentent les signes du ce
syndrome?
Pour répondre à notre question on a supposé l’hypothèse
suivante : Les infirmiers exerçants dans un service de
réanimation souffrent du syndrome de burn out ont des signes
suivants : l’épuisement émotionnel, la déshumanisation de la
relation à l’autre, la perte d’accomplissement personnel
Notre population d’étude est composée de 11 cas, ils ont entre
38 et 56 ans, sont titulaires, et sont 9 du sexe masculin et 2 du
sexe féminin.
Nous avons effectué notre stage d’une durée de 40 jours, au sein
de l’établissement public hospitalier d’EL-KHROUB de la
wilaya de CONSTANTINE.
Tout travail dans la recherche scientifique, exige de suivre une
méthodologie. Afin de parvenir à nos objectifs, on a opté pour
La méthode descriptive : il s’agit de retirer des informations qui
décrivent les phénomènes subjectifs qui sous-tendent les phénomènes
objectifs et d’expliquer ainsi les phénomènes objectifs, comme les
motivations, les représentations, les opinions et attentes qui orientent nos
choix rationnels, On aborde ici le système de représentations de groupe
de recherche.
Vue la qualité des informations recherché nous avons utilisés les outils
suivants : L’entretien semi-directif : qui a été proposé à nos sujets,
consigné dans un guide d’entretien, on a posé les questions au fil de son
déroulement.
Ainsi que, L’échelle de Maslach Burnout Inventory (MBI), cet inventaire
est un outil d'autoévaluation mesurable (mesurer la prévalence et le
score de groupe de recherche) qui permet d'évaluer explore trois aspects
du burn out : l'épuisement émotionnel, la dépersonnalisation et la
difficulté à gérer la relation aux autres, méme temps est un test
d’étalonnage (établissement d’une hiérarchie standard qui permet de
classer des réponses individuelles dans un groupe), établie par Maslach
& Jackson (1986) sur des professionnels de la sante.
D’après la cotation de l’échelle de MBI, on a constaté que la
majorité des infirmiers réanimateurs qui ont participé à notre
recherche, qu’ils ont atteints un degré du burn out sévère 10 de 11
infirmiers ont atteints les 03 dimensions du burn out.
Il y a qu’une seul infirmière qui a un degré du burn out faible, elle
n’a atteinte aucun dimension du burn out.
Et les résultats obtenus semblent concordants avec leurs
déclarations dans l’entretien qu’on a passé avec eux.
On est arrivé à la phase de la confirmation ou la réfutation de
notre hypothèse.
Pour le facteur de l’épuisement émotionnel : Nous avons 7
infirmiers ont un score (48,14) élevé, et 3 infirmiers ont un score
(27) modéré, et une infirmière a un score (3) bas.
Pour le facteur de la dépersonnalisation : On a 10 infirmiers
ont un score (18,30) élevé, et une infirmière a un score (2) bas.
Pour le facteur de l’accomplissement personnel : On a 7
infirmiers ont un score (44,71) bas, et 3 infirmiers ont un score
(36,33) modéré, et une infirmière a un score (27) élevé.
En conclusion, Notre étude a montré que le burn out est une
réalité au L’EPH D’EL-KHROUB DE CONSTANTINE dans le
service de réanimation.
Les facteurs le favorisant sont l’augmentation de la charge de
travail, la sensation de non repos après les vacances, le temps
insuffisant consacré aux proches, la relation froide avec les
autres, la perte de l’enthousiasme et le désir de reconversion
professionnelle.
Retenons que le burn out est un processus dynamique
susceptible d’aggravation mais aussi d’évolution positive pour
la personne.
Il peut ainsi devenir une expérience individuelle structurante
qui consiste à faire réfléchir l’infirmier sur sa propre activité
professionnelle et d’envisager un réaménagement entre vie
professionnelle et vie personnelle.
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