Société pharmaceutique
(PFIZER)
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
MEDROL 4 mg Comprimés
MEDROL PAK 4 mg Comprimés
MEDROL A 16 mg Comprimés
(méthylprednisolone)
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
La substance active est la méthylprednisolone.
Chaque comprimé de Medrol 4 mg et Medrol PAK 4 mg contient 4 mg de méthylprednisolone.
Chaque comprimé de Medrol A16 mg contient 16 mg de méthylprednisolone.
Pour la liste des excipients, cfr section 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimés à usage oral.
4. DONES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Les glucocorticdes doivent être consis comme un traitement purement symptomatique, sauf dans certains troubles endocriniens,
où ils sont administs comme traitement de substitution.
MEDROL (méthylprednisolone) est indiqué dans les cas suivants:
TROUBLES NON ENDOCRINIENS
1. Affections rhumatismales
Comme adjuvant pour une utilisation de courte durée (pour aider le patient pendant un épisode aigu ou une exacerbation) en cas de:
- Arthrite psoriasique
- Arthrite rhumatoïde, y compris la forme juvénile (dans certains cas, un traitement d'entretien à faible dose peut s'avérer nécessaire)
- Spondylarthrite ankylosante
- Inflammations abarticulaires (bursite aiguë et subaiguë, ténosynovite aiguë aspécifique, épicondylite, par ex.)
- Arthrite aiguë (goutteuse, post-traumatique)
- Synovite en cas dostéoarthrite
2. Collagénoses
Au cours d'une exacerbation ou comme traitement d'entretien dans certains cas de:
- Lupus érythémateux systémique
- Dermatomyosite systémique (polymyosite)
- Pseudopolyarthrite rhizomélique
- Arrite gigantocellulaire
3. Affections dermatologiques
- Pemphigus
- Dermatite hertiforme bulleuse
- Erythème multiforme grave (syndrome de Stevens-Johnson)
- Dermatite exfoliative
- Mycosis fongde
- Psoriasis grave
- Dermatite séborrhéique grave
4. Etats allergiques
Contrôle d'états allergiques graves ou invalidants ne réagissant pas à des traitements conventionnels adéquats en cas de:
- Rhinite allergique saisonnière ou chronique
- Maladie sérique
- Asthme bronchique
- Allergie médicamenteuse
- Dermatite de contact
- Dermatite atopique
5. Affections oculaires
Affections oculaires graves, aiguës et chroniques, de nature allergique et inflammatoire telles que:
- Ulre cornéen marginal d'origine allergique
- Hers zoster ophtalmique
- Inflammation du segment antérieur de l’oeil
- Uvéite postérieure diffuse et chordite
- Ophtalmie sympathique
- Conjonctivite allergique
- Kératite
- Choriotinite
- Névrite optique
- Iritis et iridocyclite
6. Affections respiratoires
- Sarcdose pulmonaire symptomatique
- Syndrome de Loeffler ne pondant pas au traitement classique
- Bérylliose
- Tuberculose pulmonaire fulminante ou disséminée, en association avec des tuberculostatiques adéquats
- Pneumonie d'aspiration
7. Troubles hématologiques
- Purpura thrombocytonique idiopathique de l'adulte
- Thrombocytopénie secondaire de l'adulte
- Anémie hémolytique acquise (auto-immune)
- Erythroblastopénie
- Anémie hypoplasique congénitale
8. Affections néoplasiques
Pour le traitement palliatif de:
- Leumies et lymphomes de l'adulte
- Leumies aiguës de l'enfant
9. Etats œmateux
Pour induire une diurèse ou une rémission de la protéinurie en cas de syndrome néphrotique sans umie, de type idiopathique ou
concutif au lupus érythémateux
10. Troubles gastro-intestinaux
Pour aider le patient à surmonter un épisode critique, en cas de:
- Colite ulreuse
- Maladie de Crohn
11. Système nerveux
- Exacerbations aiguës de la sclérose en plaques
- Œmes associés à une tumeur cérébrale
12. Affections diverses
- Méningite tuberculeuse avec blocage sous-arachnoïdien menant ou existant, en association avec un traitement tuberculostatique
aquat.
- Trichinose avec complications neurologiques ou myocardiques
- Cardite rhumatismale aiguë
13. Transplantation d'organes
TROUBLES ENDOCRINIENS
- Insuffisance corticosurrénalienne primaire ou secondaire
(Pour ces indications, l'hydrocortisone ou la cortisone auront la préférence. Dans certains cas, les analogues de synthèse peuvent aussi
être administrés à condition de les associer à un minéralocorticde. L'addition de minéralocorticoïdes est particulièrement importante
chez l'enfant.)
- Hyperplasie surnalienne congénitale
- Certaines formes graves de la thyroïdite subaiguë de De Quevrain
- Hypercalcémie associée au cancer
4.2 Posologie et mode d’administration
La posologie initiale de MEDROL comprimés se situe entre 4 mg et 48 mg de méthylprednisolone par jour, en fonction de l'affection
traitée. Dans les cas peu sévères, des doses peu élevées suffisent généralement; alors que chez certains patients, des doses initiales plus
importantes peuvent être nécessaires. Les situations cliniques dans lesquelles un traitement à doses élevées peut être indiqué sont la
sclérose en plaques (200 mg/jour), lme cérébral (200 mg à 1000 mg/jour) et la transplantation d'organes (jusqu 7 mg/kg/jour).
Si aucune ponse clinique satisfaisante n'est observée dans un délai raisonnable, le traitement au MEDROL doit être interrompu et un
autre traitement adéquat doit être instauré. En cas d'interruption d'un traitement de longue due, il est recomman de diminuer
graduellement les doses plutôt que d'arter brutalement le traitement. Lorsqu'une réponse favorable est observée, la dose d'entretien
aquate doit être déterminée en réduisant progressivement et régulièrement la dose initiale jusquatteindre la dose d’entretien
minimale efficace. La posologie du médicament doit être surveillée en permanence. Les situations dans lesquelles une adaptation de la
posologie peut se révéler nécessaire sont:
- les modifications de ltat clinique suite à une rémission ou une exacerbation du processus morbide
- la ponse du patient au médicament
- le sultat de l'exposition du patient à des situations de stress n'ayant aucun lien direct avec l'affection traitée.
Dans ce dernier cas, il peut être nécessaire d'augmenter les doses de MEDROL pendant un certain temps, en tenant compte de ltat
du patient. Il faut ici souligner que les besoins posologiques sont variables et doivent être adaptés sur base de la maladie traitée et de la
réponse du patient.
Traitement alterné (prise un jour sur deux)
Le traitement alterné est un schéma d'administration des corticostéroïdes au cours duquel le double de la dose quotidienne habituelle
est administ en une prise unique un matin sur deux. L'objectif de ce mode de traitement est de procurer au patient nécessitant un
traitement prolongé à doses pharmacologiques les effets bénéfiques des corticoïdes tout en minimalisant certains effets insirables tels
que l'inhibition hypophyso-surnalienne, ltat Cushingoïde, les symptômes de sevrage corticde et l'inhibition de la croissance chez
l'enfant.
4.3 Contre-indications
- Infections fongiques systémiques
- Hypersensibilité à la méthylprednisolone ou à lun des excipients.
4.4 Mises en garde sciales et précautions particulières d’emploi
GROUPES A RISQUE PARTICULIERS
- Les patients qui appartiennent aux groupes à risque suivants doivent être traités sous surveillance médicale étroite et pendant une
due aussi courte que possible.
• Enfants: chez les enfants qui roivent un traitement prolongé par les glucocorticosroïdes en doses quotidiennes fractionnées, un
ralentissement de la croissance peut survenir. Un tel schéma thérapeutique n'est dès lors justifié que dans des indications ts graves.
Cet effet indésirable est le plus souvent évité ou réduit au maximum en administrant les glucocorticoïdes selon le schéma alterné.
• Diatiques: signes de diate sucré latent ou besoins accrus d'insuline ou de médicaments hypoglymiants par voie orale.
• Patients hypertendus: aggravation de l'hypertension artérielle.
• Antédents psychiatriques: une instabili émotionnelle et des tendances psychotiques existantes peuvent être exaceres par les
corticostéroïdes.
• Patients avec hers simplex ophtalmique ou zona avec manifestations oculaires: possibilité de perforation de la cornée.
- Etant donné que les complications du traitement aux glucocorticoïdes pendent de limportance de la dose et de la durée du
traitement, pour chaque cas individuel les avantages et les inconvénients doivent être évalués quant à la posologie, à la due du
traitement et quant au choix de la fréquence d'administration (administration journalière ou alternée).
- En règle générale, la due du traitement doit être maintenue aussi courte que possible. En cas de traitement chronique, une
surveillance médicale est recommane (voir Posologie et mode d'emploi). Pour obtenir le contrôle de la maladie, la dose la plus faible
possible devrait être administrée et lorsque la réduction de la dose est possible, elle doit être progressive. L'arrêt d'un traitement au
long cours doit également être effectué sous surveillance médicale (art progressif, évaluation de la fonction corticosurrénale). Les
principaux sympmes d'insuffisance corticosurnale sont l'asthénie, l'hypotension orthostatique et la dépression.
- Pour les patients traités aux corticostérdes et sujets à un stress inhabituel, une augmentation de la dose de corticostéroïdes à action
rapide est indiquée avant, pendant et après la situation de stress.
- Les corticostérdes peuvent masquer certains symptômes d'infection; de nouvelles infections peuvent également survenir durant leur
utilisation. Lors de l'utilisation de corticostéroïdes, il peut y avoir diminution de la sistance et incapacité à localiser l'infection. Des
infections causées par des facteurs pathogènes tels que bactéries, des virus, des champignons, des protozoaires ou des vers à un
endroit quelconque de l'organisme peuvent être associées à l'utilisation de corticostéroïdes, seuls ou en association avec d'autres
substances immunosuppressives agissant sur l'immunité cellulaire, l'immunité humorale ou l'activité neutrophile. Ces infections peuvent
être modérées, sévères voire fatales dans certains cas. Plus la dose de corticdes est élevée, plus le risque d'infection augmente.
- L'administration de vaccins à base de virus vivants atténués est contre-indiquée chez les patients recevant des doses
immunosuppressive de corticostérdes. Les vaccins inactivés et les vaccins obtenus par génie génétique peuvent par contre être
administs chez ces patients; la réaction thérapeutique à ces vaccins peut cependant diminuer ou ils peuvent même s'avérer inefficaces.
Chez les patients qui roivent des doses non-immunosuppressives de corticostéroïdes, les procédures d'immunisation nécessaires
peuvent être mises en œuvre.
- L'utilisation de MEDROL dans la tuberculose active doit être limitée aux cas de tuberculose fulminante ou disminée dans lesquels le
corticostéroïde est associé à un traitement antituberculeux adéquat. Lors de l'administration de corticostéroïdes à des patients
présentant une tuberculose latente ou une réaction tuberculinique positive, une surveillance attentive s'impose en raison du risque de
réactivation de la maladie. Durant un traitement prolongé au moyen de corticosroïdes, ces patients devraient recevoir une
chimioprophylaxie.
- La littérature n'est pas unanime quant à imputer aux corticostérdes la responsabilité de l'apparition d'ulres peptiques en cours de
traitement. Cependant, le traitement glucocorticde peut masquer les symptômes de l'ulre peptique de telle sorte qu'une perforation
ou une hémorragie peut se produire sans douleur significative.
- Les réactions de fense de l'organisme sont altérées chez les patients recevant des doses élevées de glucocorticoïdes et cet effet
accroît la sensibilité aux infections fongiques ainsi qu'aux infections bactériennes et virales.
- L'insuffisance corticosurrénalienne provoquée par le médicament peut être minimalisée par une réduction graduelle de la posologie.
Ce type d'insuffisance relative peut se poursuivre plusieurs mois après l'art du traitement. C'est pourquoi un traitement hormonal
devrait être instau dans toute situation de stress se produisant durant cette riode. La sécrétion minéralocorticde pouvant être
altérée, du sodium et/ou un minéralocorticde doivent être administs simultanément.
- Un effet accru des corticosroïdes est observé chez les patients souffrant d'hypothyrdie et chez ceux souffrant de cirrhose.
- Les corticostérdes doivent être utilisés avec prudence en cas de colite ulcéreuse aspécifique s'il y a risque de perforation imminente,
d'abcès ou autre infection pyogène. Il faut également être prudent en cas de diverticulite, d'anastomoses intestinales récentes, d'ulre
peptique actif ou latent, d'insuffisance rénale, d'hypertension, d'osoporose ou de myasthénie grave.
- Des thromboses, y compris des thromboembolies veineuses, ont été rapportées avec la prise de corticosroïdes. En conséquence,
les corticostéroïdes doivent être utilisés avec précaution chez les patients qui psentent des troubles thromboemboliques ou qui y sont
prédisposés.
- Effets hépatobiliaires : des affections hépatobiliaires ont été rarement rapportées, et étaient réversibles dans la majorité des cas à
larrêt du traitement. Une surveillance aquate est par conséquent requise.
- Lors de l'interprétation d'un certain nombre de tests biologiques et de paramètres (notamment les tests cutanés et le dosage des
hormones thyroïdiennes), il convient de tenir compte de la corticothérapie.
- Il n'existe pas de preuves que les corticostérdes sont mutagènes, canrigènes ou ont un effet sur la fécondité.
- La survenue d'un sarcome de Kaposi a é rapportée chez des patients traités par corticostérdes. L'arrêt du traitement par
corticostéroïdes peut donner lieu à une mission clinique.
4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
INTERACTIONS DESIREES
- Dans le traitement de la tuberculose pulmonaire fulminante ou disminée et dans le traitement de la méningite tuberculeuse avec
blocage sous-arachnoïdien menant ou existant, la méthylprednisolone est administrée en association avec des tuberculostatiques
appropriés.
- Dans le traitement des affections néoplasiques telles que la leucémie et les lymphomes, la méthylprednisolone est généralement utilisée
en association avec des agents alkylants, des antimétabolites et des alcaldes de la pervenche.
INTERACTIONS INDESIRABLES
- L'association de glucocorticoïdes avec des médicaments ulcérogènes (salicylés, anti-inflammatoires non-stérdiens, par exemple)
augmente le risque de complications gastro-intestinales.
- Les glucocorticoïdes peuvent augmenter la clairance rénale des salicylés. Cela peut entrner une diminution des taux de salicylés et
une toxicité du salicylé lorsque ladministration de corticoïdes est arrêtée.
- L'association de glucocorticoïdes et de diutiques thiazidiques augmente le risque d'intolérance au glucose et renforce le risque
d'hypokaliémie.
- Les glucocorticoïdes peuvent accroître les besoins en insuline ou en hypoglycémiants oraux des diabétiques.
- L'administration de vaccins à base de virus vivants atténués est contre-indiquée chez les patients recevant des doses
immunosuppressives de corticostéroïdes. Les vaccins inactivés et les vaccins obtenus par génie génétique peuvent par contre être
administs à ces patients; la réaction thérapeutique à ces vaccins peut cependant diminuer ou ils peuvent même s’avérer inefficaces.
Chez les patients qui roivent des doses non-immunosuppressives de corticostéroïdes, les procédures d'immunisation nécessaires
peuvent être entreprises.
- En cas d'hypoprothrombinémie, il convient d’être prudent lors de l'utilisation d'acide acétylsalicylique pendant une corticothérapie.
- Les macrolides (tels que lérythromycine et le kétoconazole, par exemple) peuvent inhiber le métabolisme des corticdes. Une
adaptation de la dose de corticoïde peut être nécessaire pour éviter un surdosage.
- L'administration simultanée de barbituriques, de phénylbutazone, de phénytoïne, de carbamazépine ou de rifampicine peut accélérer
le métabolisme et réduire ainsi l'efficaci des corticoïdes.
- Les corticdes peuvent autant réduire quaugmenter la ponse aux anticoagulants. Une surveillance continue de la coagulation est
indiquée.
- Des convulsions ont été rapportées lors de l'administration simultanée de méthylprednisolone et de ciclosporine. L'administration
simultanée de ces deux produits donne lieu à une inhibition réciproque du métabolisme. Il est dès lors possible que des convulsions et
d'autres effets indésirables dus à l'utilisation de ces produits en monothérapie, puissent se produire plus souvent lors de leur
combinaison.
4.6 Fertilité, grossesse et allaitement
Certaines expériences animales ont fait appartre que des doses élevées de glucocorticdes, administrées pendant la gestation,
peuvent être à l'origine de malformations foetales.
En absence d'études tératogènes adéquates chez lhomme, l'utilisation de glucocorticdes pendant la grossesse, l'allaitement et chez les
femmes susceptibles d'être enceintes, exige que les avantages attendus de ces médicaments soient plus importants que les risques
potentiels auxquels la mère, l'embryon ou le foetus sont exposés. Pendant la grossesse, les glucocorticoïdes ne peuvent être utilis
qu'en cas de nécessité absolue. Si une corticothérapie au long cours doit être interrompue pendant la grossesse (comme d'autres
traitements au long cours), cette thérapeutique doit être arrêtée progressivement (voir rubrique Posologie et mode d'emploi). Dans
certains cas (traitement de substitution dans l'insuffisance cortico-surnalienne, par exemple), il peut toutefois être nécessaire de
poursuivre le traitement, voire d'augmenter la dose. Les corticdes traversent facilement le placenta. Les nouveau-nés, dont la mère a
ru des doses importantes de glucocorticoïdes pendant la grossesse, seront étroitement surveillés afin detecter des signes éventuels
d'insuffisance cortico-surnalienne. Aucun effet sur le travail et l'accouchement n'a é observé.
Les corticostérdes sont excrétés dans le lait maternel.
4.7 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Bien que les troubles de la vue fassent partie des effets insirables rares, les patients qui conduisent des véhicules et/ou utilisent des
machines doivent en être informés.
4.8 Effets insirables
Des effets insirables généraux peuvent être observés. Ils surviennent rarement lors d'un traitement de ts courte durée mais doivent
néanmoins être détectés soigneusement, un aspect d'ailleurs inhérent à toute corticothérapie et qui n'est donc nullement scifique à un
produit déterminé.
Les glucocorticdes tels que la méthylprednisolone peuvent avoir les effets indésirables généraux suivants:
TROUBLES HYDRIQUES ET ELECTROLYTIQUES
- Des doses modées et élevées d'hydrocortisone ou de cortisone peuvent provoquer des effets minéralocorticdes. Ces effets sont
moins susceptibles de se produire avec les rivés de synthèse, sauf à doses élevées. Un régime pauvre en sodium et un apport
complémentaire de potassium peuvent s’avérer nécessaires. Tous les corticostérdes augmentent l'excrétion de calcium.
- Rétention sodée
- Insuffisance cardiaque congestive chez les patients sensibles
- Hypertension
- Rétention aqueuse
- Perte de potassium
- Alcalose hypokaliémique
AFFECTIONS HEMATOLOGIQUES ET DU SYSTEME LYMPHATIQUE :
- Leucocytose (fréquence interminée)
MUSCULOSQUELETTIQUES
- Myopathie stérdienne
- Faiblesse musculaire
- L'ostéoporose est un effet indésirable fquent, mais rarementtec, inhérent à l'utilisation prolongée de doses élevées de
glucocorticoïdes.
- Nécrose aseptique
- Fractures verbrales par tassement
- Fracture pathologique
- Déchirure tendineuse, surtout du tendon d'Achille
GASTRO-INTESTINAUX
- Ulre peptique avec risque de perforation et d'hémorragie
- Hémorragie gastrique
- Pancréatite
- Œsophagite
- Perforation intestinale
- Il peut se produire une augmentation transitoire et modée des taux de phosphatases alcalines, sans que cela ne donne lieu à des
syndromes cliniques.
HEPATOBILIAIRES
- Augmentation des enzymes hépatiques (par exemple SGOT, SGPT. Effet de fquence interminée).
DERMATOLOGIQUES
- Cicatrisation ralentie
- Péchies et ecchymoses
- Peau fine et fragile
METABOLIQUES
- Bilan azoté négatif dû au catabolisme des protéines
- Lipomatose épidurale (fréquence interminée)
NEUROLOGIQUES
- Augmentation de la tension intra-cnienne
- Pseudotumor cerebri
- Au cours d'une corticothérapie, des troubles psychiques peuvent survenir; ils vont de l'euphorie, de l'insomnie, de l'humeur instable,
des troubles de la personnalité et de la pression sévère aux phénomènes psychotiques manifestes.
- Convulsions
- Vertiges
ENDOCRINIENS
- Menstruation irrégulière
- Apparition d'un syndrome de Cushing
- Inhibition de l'axe hypophyso-corticosurrénalien
- Diminution de la tolérance glucidique
- Manifestations de diate sucré latent
- Augmentation des besoins en insuline ou en hypoglycémiants oraux chez les diatiques
- Inhibition de la croissance chez l'enfant
REACTIONS ALLERGIQUES
- Œme de Quincke
OPHTALMIQUES
- L'utilisation prolongée de corticosroïdes peut conduire à une cataracte sous-capsulaire postérieure, un glaucome avec lésion
possible des nerfs oculaires et peut favoriser l'apparition d'infections oculaires fongiques ou virales secondaires.
- Les corticostérdes doivent être administrés avec précaution chez les patients psentant un herpès simplex ophtalmique ou un zona
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