re STI2D STL Physique Chimie Jean-Pierre Durandeau Jean-Marie Bélières Jean-Louis Berducou Paul Bramand Marie-Jeanne Comte Jean-Claude Larrieu-Lacoste Cédric Mazeyrie Table des matières 1 Comment s’habiller, naturel ou synthétique ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 2 Comment fabriquer des molécules géantes ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 3 Comment se protéger du chaud et du froid ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 4 Quelles énergies pour l’habitat ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 5 Comment accumuler de l’énergie ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 6 Comment limiter les pertes d’énergie dans une habitation ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 7 Comment chauffer avec des appareils électriques ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30 8 Quel est le rendement des appareils électriques non chauffants ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 9 Comment est distribuée l’énergie électrique ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 10 Quelle quantité d’énergie peut fournir un combustible ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45 11 Comment s’éclairer efficacement ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51 12 Comment s’isoler des bruits de voisinage ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56 13 Quel est le principe d’une échographie ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60 14 Antiseptiques et désinfectants. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64 15 Qu’est-ce qu’une réaction d’oxydoréduction ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 16 Quel est le rôle des ondes électromagnétiques pour la santé ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73 17 Comment mesurer une vitesse ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79 18 Qu’est-ce que l’énergie mécanique ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83 Couverture : npeg.fr Maquette et mise en page : Nicolas Balbo Schémas : Domino © HACHETTE LIVRE 2011, 43, quai de Grenelle, 75905 Paris Cedex 15 ISBN 978-2-01-181502-6 www.hachette-education.com Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés pour tous pays. Le Code de la propriété intellectuelle n’autorisant, aux termes de l’article L. 122-4 et L. 122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective », et, d’autre part, que « les analyses et courtes citations » dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite ». Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, sans autorisation de l’éditeur ou du centre français de l’exploitation du droit de copie (20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris), constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les Articles 425 et suivants du Code pénal. Avant-propos Le livre du professeur, qui accompagne le manuel de l’élève, comporte les corrigés des activités et des exercices proposés dans chaque chapitre. Les activités dans le manuel Nous n’avons pas choisi une méthode déductive fondée sur la présentation d’un cours préalable suivi d’exercices d’application, car le dogmatisme qu’elle peut engendrer nous paraît inadapté dans les classes d’enseignement technologique. La démarche adoptée privilégie la construction des connaissances et des capacités à partir de situations problèmes puisées dans l’environnement technique de l’élève et formulées dans le langage courant. Les exercices Dans le livre du professeur, nous fournissons les solutions des exercices figurant dans les cinq rubriques du manuel de l’élève. • Tester ses connaissances Cette forme de présentation et d’évaluation (Q.C.M.) se répand de plus en plus et présente l’avantage de développer l’esprit critique. Cette rubrique permet à chaque élève de tester rapidement les connaissances fondamentales du chapitre. • Apprendre à résoudre Cette rubrique comporte deux exercices portant sur le même thème ; le premier est progressif, le second, plus direct, nécessite une plus grande initiative de l’élève. • Tester ses capacités Ces exercices simples traitent des capacités énoncées dans le programme. Chaque exercice concernant une seule capacité, l’élève peut en vérifier plus facilement l ’acquisition. • Applications technologiques Les exercices concernés relèvent d’un niveau de difficulté supérieur : il s’agit d’appliquer ses connaissances et ses savoir-faire dans des contextes différents de ceux des activités et de l’essentiel du cours, en particulier dans la vie professionnelle. Nous avons intégré dans cette rubrique des exercices dont le thème est le « développement durable ». • Le coin du chercheur Ces exercices demandent une plus grande autonomie et davantage de recherche : le travail en groupes se prête particulièrement à la résolution de ces exercices. Le livre du professeur constitue un outil indissociable du manuel, au service des collègues pour le bénéfice de leurs élèves. Nous acceptons bien volontiers leurs suggestions et critiques. Pour aider le professeur dans sa tâche, le Livre numérique permet de projeter en permanence tous les documents (vidéos, animations.. ) nécessaires à la mise en œuvre et à l’exploitation du manuel de l’élève. 3 1 Comment s’habiller, naturel ou synthétique ? DOCUMENTS ■ Activité 1 : Comment connaître le matériau constituant un vêtement ? 1. Les étiquettes 1 et 3 correspondent à du lin et du coton, matières d’origine végétale. 2. L’étiquette 2 : le tissu est constitué de polyamide et d’élastanne, matières synthétiques. ■ Activité 2 : Comment distinguer différentes molécules ? Quels atomes les composent ? 1. Ces molécules possèdent toutes des atomes de carbone et d’hydrogène. 2. Les molécules de la première ligne ne comportent que des liaisons simples, celles de la seconde ligne possèdent une double liaison entre 2 atomes de carbone. 3. Les molécules de la 3e et de la 4e ligne possèdent d’autres atomes : azote ou oxygène. 4. Les molécules de la chimie organique contiennent essentiellement des atomes de carbone, d’hydrogène, d’azote et d’oxygène. ■ Activité 3 : Comment repérer quelques groupes fonctionnels ? 1. Groupe « alcool » : le butan-2-ol et la thréonine ; groupe « acide carboxylique » : acide propanoïque et thréonine ; groupe « amine : éthanamine et thréonine ; groupe « ester » : méthanoate d’éthyle ; groupe « amide » : propanamide. 2. La thréonine possède un groupe acide carboxylique, un groupe alcool et un groupe amine : c’est un acide aminé. EXERCICES Tester ses connaissances H H H H | | | | H—C—C—C—C—H | | | | H H H H Q.C.M. 1 : A et C ; 2 : A ; 3 : B ; 4 : A ; 5 : A ; 6 : C ; 7 : A ; 8 : A et B ; 9 : A et B ; 10 : B et C. Apprendre à résoudre Alcanes de même formule brute Niveau l COMPRENDRE a. Le seul isomère du butane est le 2-méthylpropane : Pentane H | H H H H | | | | H—C—C—C—C—H | | | H H H H—C—H H—C—H H H | | H—C—C—C—H | | H H H—C—H | | | | H H | H—C—H H H | | H—C—C—C—H | | | H H H | b. Le pentane ; le 2-méthylbutane et le 2,2-diméthylpropane, de formules développées : | 2-méthylbutane H 2,2-diméthylpropane Nommer les alcènes Niveau l APPLIQUER a. Le propène, seul alcène à 3 atomes de carbone. b. Le but-1-ène : CH3 — CH2 — CH = CH2 et le but-2-ène : CH3 —CH = CH — CH3. 4 • CHAPITRE 1 - Comment s’habiller, naturel ou synthétique ? Tester ses compétences 8. Du modèle à la formule 1. Tissus des vêtements Sont d’origine naturelle : la laine et la soie (origine animale), le coton et le lin (origine végétale). a. 2. Atome de carbone a. Le carbone possède 4 électrons sur sa couche externe, il emprunte donc 4 électrons aux atomes voisins pour compléter sa couche externe à 8 électrons. b. La valence du carbone est 4 : on dit que le carbone est tétravalent. 3. Modèle moléculaire du propène a. Valence du carbone : 4, valence de l’hydrogène : 1. b. 4 liaisons lient chaque atome de carbone aux atomes voisins, donc 8 électrons sont mis en commun. c. Les atomes d’hydrogène complètent leur couche externe à 2 électrons : cette mise en commun de 2 électrons s’appelle la règle du duet. H H H H | | | U H —C — C — C — N U | | | H H H H H O | || H —C — C — O — H | H b. O H H || | | H—C—O—C—C—H | | H H c. 9. De la formule au modèle moléculaire a. 4. L’ammoniac a. 4 doublets électroniques (dont 1 doublet non liant) entourent l’atome d’azote. b. Les 4 doublets d’électrons se repoussent et les 3 atomes d’hydrogène forment un triangle équilatéral, base de la pyramide dont le 4e sommet est occupé par le doublet non liant. b. c. Le modèle a bien la forme d’une pyramide à base triangulaire, dont le 4e sommet est occupé par l’atome d’azote. 5. Le dichlore La molécule de dichlore est linéaire. c. 6. Formules semi-développées Alcool : b et f ; acide carboxylique : d ; amine : c ; ester : e ; amide :a. 7. Acide lactique L’acide lactique contient une fonction « alcool » et une fonction « acide carboxylique ». d. CHAPITRE 1 - Comment s’habiller, naturel ou synthétique ? • 5 Applications technologiques 13. Bois, coton 10. Solvants industriels a. dichlorométhane a. Dans la molécule de glucose, 5 fonctions alcool : CH2OH Cl | H—C—H | Cl C O C H OH H C OH C C OH H OH H b. 1,1,1-trichloroéthane Cl H | | Cl — C — C — H | | Cl H glucose H b. Formule brute du glucose : C6H12O6 ; c. Formule brute du motif : C6H10O3. d. M (motif ) = 6 × M(C) + 10 × M(H) + 3 × M(O) c. trichloroéthène H Cl U U C=C U U Cl Cl = 130 g.mol– 1 ; Encadrement : 130 000 g.mol– 1 < M(cellulose) < 455 000 g.mol– 1. d. éthylènediamine 14. Acétate de cellulose a et b. Entourées en pointillé les fonctions ester, en H H H H | | U U C — C — N— N U U | | H H H H gris, les fonctions alcool : O C 11. Tissus d’ameublement O a. Acide téréphtalique : 2 fonctions acide carboxylique ; éthylène glycol : 2 groupes alcool. b. L’éthylène glycol est un dialcool, car il possède 2 fonctions alcool – OH. c. A gauche la partie provenant de l’acide, à droite la partie provenant du glycol : CH3 CH3 CH2 CH CH O HO CH O C O O O CH HO CH CH O C H3C CH3 CH C C O CH CH CH O O O O 15. Carburants de moteurs a. Heptane : CH3 —(CH2)5 — CH3 12. Les mousses de polyuréthane a. Les atomes C, N et O ont leur couche externe à 8 électrons. b. C établit 4 liaisons, N établit 3 liaisons et O, 2 liaisons. c. Les groupes « uréthane » –NH – COO – : O O C CH N C H HC N C b. Hexadécane : CH3 — (CH2)14 — CH3 et 2,2,4,4,6,8,8-heptaméthylnonane : CH3 — C(CH3)2 — CH2 — C(CH3)2 — CH2 — CH(CH3) — CH2 — C(CH3)2 — CH3 16. Le TFE O C et 2,2,4-triméthylpentane : CH3 — C(CH3)2 — CH2 — CH(CH3) — CH3. Formule développée du TFE : O CH2 CH2 CH H CH 6 • CHAPITRE 1 - Comment s’habiller, naturel ou synthétique ? F F U U C=C U U F F Le coin du chercheur 17. Industrie : le reformage catalytique a. H3C – (CH2)5 – CH3 → H3C – CH(CH3) – CH2 – CH(CH3) – CH3 b. H3C – (CH2)4 – CH3 → C6H6 + 4H2 c. et d. Cet alcane est obtenu à partir de l’heptane ; la réaction est celle du a. : H3C – (CH2)5 – CH3 Heptane a. but-1-ène CH2 = CH — CH2 — CH3 b. but-2ène CH3 — CH = CH — CH3 c. 2-méthylprop-1-ène → H3C– CH(CH3) – CH2 – CH(CH3) – CH3. CH2 = CH — CH3 | CH3 2,4-diméthylpentane 18. Industrie : le vapocraquage a. H3C – CH3 → CH2 = CH2 + H2 (déjà équilibrée) ; b. H3C – CH2 – CH2 – CH3 → 2CH2 = CH2 + H2 c. H3C – CH2 – CH2 – CH3 → CH3 – CH = CH2 + CH4 19. Préparation industrielle des alcools a. H2C = CH2 + H2O → CH3 – CH2OH . b. C’est le catalyseur ; il n’intervient pas dans la réaction. c. 1 mole d’éthanol formée pour 1 mole d’éthène consommée. d. M(éthène) = 28 g.mol– 1 ; M(éthanol) = 46 g.mol– 1 donc la masse d’éthène nécessaire est : m(éthène) = 12 × 28 ⁄ 46 = 7,3 tonnes. d. méthylcyclopropane H3C CH H2C CH2 H2C CH2 H2C CH2 e. cyclobutane CHAPITRE 1 - Comment s’habiller, naturel ou synthétique ? • 7 2 Comment fabriquer des molécules géantes ? ACTIVITÉS ■ Activité 1 : Comment réaliser la polymérisation et la dépolymérisation du plexiglas ? 1. Un liquide transparent se dépose dans le tube : le monomère du plexiglas appelé méthacrylate de méthyle. 2. Dans cette expérience, le plexiglas est fondu (dépolymérisé) puis synthétisé à nouveau. Cette récupération de matière est réalisable avec la plupart des matières des thermoplastiques. ■ Activité 2 : Comment synthétiser un nylon ? 1. Les deux liquides ne se mélangent pas : la phase la plus dense est la phase organique contenant le dichlorure de sébaçoyle. 2. La réaction de polycondensation s’effectue à l’interface entre les deux liquides. On peut dérouler le fil de polyamide jusqu’à épuisement d’un des deux réactifs. ■ Activité 3 : Comment synthétiser un polymère à partir de substances naturelles ? Dans le cas des bioplastiques, il n’y a pas d’utilisation de matières fossiles, la matière première est renouvelable, les produits sont biodégradables (ils s’éliminent naturellement, assez rapidement). La production est peu onéreuse. Inconvénient : ces polymères possèdent des propriétés mécaniques moins intéressantes et sont donc réservés aux emballages. DOCUMENTS ■ La fabrication des composites Répondre aux questions 1. Articles de sport en composite : raquettes, skis, surfs, planches à roulettes, cadres de vélo, coques de chaussures de montagne, cannes à pêche… 2. Lors de la pultrusion, le composite est mis en forme dans la filière de préformage. La polymérisation de la résine s’effectue dans la filière de durcissement. La cadence de la chaîne est réglée par l’appareil de traction. 3. En 8 heures de fonctionnement soit 480 min, on forme 480 × 0,6 = 288 m de barres. 288 ÷ 0,75 = 384. On forme donc 384 barres. 8 • CHAPITRE 2 - Comment fabriquer des molécules géantes ? EXERCICES Tester ses connaissances 2. Interactions entre chaînes Q.C.M. Les liaisons hydrogène relient les atomes d’hydrogène avec les atomes d’oxygène les plus proches et qui leur font face dans la chaîne voisine. 1 : A, B et C ; 2 : A et C ; 3 : A et C ; 4 : B et C ; 5 : A et C ; 6 : A. Apprendre à résoudre Le PVC a Niveau l COMPRENDRE ( CH2 — CHCl — ) a. Le motif du PVC : — 1 ( CH2 — CHCl — )n b. La formule du polymère est : — c. Formule : CH2 = CHCl, le chlorure de vinyle ou c b 2 d 3 f e 4 5 6 7 chloroéthène. g Un polyamide, le nylon 4-6 m o n p q Niveau l APPLIQUER a. HOOC – (CH2)4 – COOH et H2N – (CH2)4 – NH2 ; 8 9 10 11 12 13 14 O H || | HO — C — (CH2)4 — C — OH H — N — (CH2)6 — N — H || | + O H acide 1,6-hexanedioïque hexane-1,6-diamine O H || | → HO— C — (CH2)4 — C — N — (CH2)6 — N — H + H2O || | O H groupe amide eau b. Motif du polymère : 3. Le polyéthène a. …CH2 = CH2 + CH2 = CH2 + … → …. – CH2 – CH2 – CH2 – CH2 - …. b. n(CH2 = CH2) → — ( CH2 — CH2 — ) n — ( OC — (CH2)4 — CO — NH — (CH2)6 — NH — ) c. Il y a expulsion de molécules d’eau. 4. Le rilsan a. H2N – (CH2)10 – COOH + H2N – (CH2)10 – COOH → H2N – (CH2)10 – CO – NH – (CH2)10 – COOH + H20 b. La fonction « amide » s’est formée : Tester ses compétences O || —C—N— | H 1. Liaisons dans la chaîne a. O || 1. — CH2 — CH2 — C — O — c. Le polymère formé : 2. — CH2 — CH2 — — ( HN — (CH2)10 — CO — ) n 5. Quel monomère ? O || 3. — C — N — CH2 — CH2 — | H a. Le motif est: –CH2 – CH(CH3) – ; b. Simple liaison carbone-carbone ; on a donc une polymérisation par addition ; b. Les liaisons sont assurées par les groupes d’atomes : O || 1. — C — O — Liaisons hydrogène établies entre : (b ; 2), (b ; 3), (e ; 5), (e ; 6), (n ; 10), (n ; 11), (q ; 13), (q ; 14). O || 2. — CH2 — 3. — C — N — | H c. Le monomère est le propène : CH2 = CH – CH3. Le polymère est donc le polypropène appelé aussi polypropylène dont le logo industriel est le n°5. 6. Types de polymérisation Polyaddition : b ; polycondensation : a et c. CHAPITRE 2 - Comment fabriquer des molécules géantes ? • 9 7. Le nylon 6-10 a. Les logos des flacons de produits chimiques indiquent des produits nocifs et corrosifs, donc on opère sous la hotte avec blouse, gants et lunettes. b. La diamine, moins dense, se place au-dessus du diacide. L’opérateur pince une partie de l’interface des deux liquides et étire un fil de nylon (polyamide) autour d’un agitateur en verre. Dessin : 11. Préparation d’une fenêtre a. Δl (PMMA) = l0. λ.Δt = 1 500 × 7 × 10– 5 × 50 = 5,25 mm. b. Δl (aluminium) = 1 500 × 2,2 × 10– 5 × 50 = 1,65 mm. c. Δl(PMMA) – Δl(aluminium) = 5,25 – 1,65 = 3,60 mm. Comme 3,6 mm < 5 mm, le jeu de 5 mm prévu par le constructeur est suffisant pour cet écart de température. 12. Le caoutchouc naturel a. La molécule contient 2 doubles liaisons ; b. Le nom du monomère est : 2-méthylbuta-1,3diène ; Fil de nylon c. Le motif du polymère est : — ( H2C — C = CH — CH2 — ) | CH3 Hexane, 1-6-diamine Dichlorure de sébacoyle Il comprend 5 atomes de carbone et 8 atomes d’hydrogène. d. Les ponts soufrés s’installent au niveau d’un car- 8. Élimination des matières plastiques a. Le polyméthacrylate de méthyle, le polystyrène peuvent être dépolymérisés. b. Les thermoplastiques en général, aux additifs près, sont recyclables. c. — ( CH2 — CHCl — )n + 5n⁄2 O2 (g) → 2n CO2 (g) + n HCl (g) + n H2O (g) Le gaz polluant est le chlorure d’hydrogène. bone lié par une double liaison : celle-ci disparaît. Les fibres sont reliées par des atomes de soufre et constituent un réseau : le polymère améliore ses propriétés mécaniques (élasticité) et reprend aisément sa forme initiale après un étirement. 13. Le kevlar a. La molécule A contient 2 groupes « amine » ; la molécule B, 2 groupes « acide carboxylique ». b. La fonction « amide » assure la liaison entre les deux molécules. Applications technologiques c. n(COOH – C6H4 – COOH) + n(H2N – C6H4 – NH2) 9. Analyse d’un monomère Le kevlar appartient à la famille des polyamides. a. Masse molaire moyenne : 97 g.mol–1. b. Masses des différents atomes : C : 24 g ; H : 2 g ; Cl : 71 g. La formule brute est : C2H2Cl2. c. Les deux différentes formules développées : H Cl H Cl | | | | C = C ou C = C | | | | H Cl Cl H 10. Tissu de paysage de jardin a. À 25 °C, la limite d‘élasticité est de 36 kN.m– 2 ; à – 40 °C, de 54 kN.m– 2. Donc une bonne résistance à froid. b. À 25 °C : 200 % soit 60 cm d’allongement ; à – 40 °C : 20 % soit 6 cm d’allongement, donc un allongement 10 fois plus faible. → — ( CO – C6H4 – CO – NH – C6H4 – NH — ) + 2n (H2O). n d. Dans la conformation n° 1, il y a répulsion entre les atomes d’hydrogène des deux cycles trop proches donc la conformation linéaire n° 2 est la plus fréquente. e. Les nombreuses interactions entre les atomes d’oxygène et ceux d’hydrogène de deux chaînes voisines entraînent la forte solidité du polymère. Le coin du chercheur Les gouttes d’eau, de 1 à 4 mm de diamètre (20 000 fois plus grosses) ne traversent pas les pores d’une membrane Windstopper ou Goretex qui ont euxmêmes un diamètre moyen de 0,2 mm. À l’état gazeux, les molécules d’eau provenant de la transpiration, de diamètre 0,4 nm, sont 500 fois plus petites que les pores ; elles traversent aisément la membrane. 10 • CHAPITRE 2 - Comment fabriquer des molécules géantes ? 3 Comment se protéger du chaud et du froid ? ACTIVITÉS ■ Activité 1 : Quelle est la caractéristique des revêtements ou vêtements qui protègent du froid ? Trois canettes sont recouvertes de revêtements différents, on verse simultanément, à l’aide d’entonnoirs, 250 mL d’eau chaude à 40 °C environ dans chaque canette, on insère les capteurs, on remue et on lance l’acquisition. On obtient : – courbe 1, avec un emballage de protection à bulles d’air (5 mm) ; – courbe 2, avec un emballage de protection en mousse (2 mm) ; – courbe 3, avec un tissu en coton. température (°C) 40 38 1. On peut classer la résistance des revêtements à la perte de chaleur en fonction de la chute de température de l’eau des canettes. Plus la chute de 36 température est importante sur la durée de l’expérience et moins le revêtement résiste à la perte de chaleur. Ainsi dans cette expérience le classement des matériaux du plus 0 résistant au moins résistant est : – l’emballage de protection à bulles d’air (5 mm) ; – l’emballage de protection en mousse (2 mm) ; – le tissu en coton. 1 2 3 10 temps (min) 2. Le revêtement qui emprisonne le plus d’air est l’emballage de protection à bulles d’air (5 mm), suivi de l’emballage de protection en mousse (2 mm) et celui qui en contient le moins est le tissu en coton. 3. On remarque que plus le revêtement emprisonne de l’air et mieux il permet de garder la chaleur de la canette. On en déduit que les vêtements qui protègent bien du froid emprisonnent de l’air. CHAPITRE 3 - Comment se protéger du chaud et du froid ? • 11 ■ Activité 2 : Quelle est la caractéristique des revêtements ou vêtements qui protègent de la chaleur due aux rayonnements solaires ? Trois lampes identiques sont placées devant trois écrans (papier blanc, papier noir, couverture de survie), à même distance. Derrière chaque écran une sonde de température est placée tout contre. On enregistre l’évolution de la température durant 15 minutes. température (°C) 1 100 Carton noir 1. La couverture de survie est le revêtement qui limite le mieux l’élévation de température du capteur, avant le papier blanc, et le carton noir. 2. La couverture de survie possède une surface réfléchissante qui renvoie les rayonnements lumineux de la lampe. Elle protège ainsi le capteur de température de l’énergie lumineuse de la lampe. De même le papier blanc diffuse la lumière de la lampe, alors que le carton noir absorbe les rayonnements de la lampe, ce qui provoque la forte augmentation de sa température. Pour se protéger de la lumière du Soleil, il faut utiliser des revêtements qui la réfléchissent. 50 2 Papier blanc 3 Couverture de survie 0 0 5 10 15 temps (min) ■ Activité 3 : Comment s’effectuent les transferts thermiques d’un corps chaud vers un corps froid ? Expérience 3 Une cuve de spectrophotomètre remplie d’encre noire, et placée dans une cloche à vide (p ≈ 100 à 200 hPa, car en dessous le liquide risque de bouillir), est éclairée par une lampe de bureau de 40 W, un condenseur concentre le faisceau sur la cuve. Une sonde de thermomètre électronique plonge dans le liquide, un pressiomètre électronique permet de surveiller la pression et de remettre en route, si nécessaire, la pompe à vide. Pour atteindre l’équilibre thermique dans la cuve il faut attendre environ 45 minutes : température (°C) 34 32 30 28 26 24 0 5 10 15 20 25 12 • CHAPITRE 3 - Comment se protéger du chaud et du froid ? 30 35 40 temps (min) 1. L’expérience 1 montre que la chaleur de l’eau, contenue dans le récipient métallique, est conduite à travers les tiges vers leurs extrémités, ce qui provoque la fusion de la paraffine. 2. Pour la conduction thermique des matériaux courants testés les tables donnent, à titre d’exemples : Matériau cuivre aluminium carbone zinc fer plomb verre Conductivité thermique (W.m– 1.K– 1) 390 237 129 116 80 35 1,2 3. L’expérience n° 2 illustre la convection ; elle montre que des courants d’eau se déplacent dans le récipient chauffé. La chaleur se déplace avec la matière qui est chauffée. 4. L’eau chauffée se dilate, sa masse volumique diminue, et la poussée d’Archimède de l’eau environnante plus froide, lui donne un mouvement ascendant. 5. Dans l’expérience n° 3 l’encre noire de la cuve est chauffée par la lumière émise par la lampe. Cette lumière se propage dans la cuve vidée d’air, ce qui montre que les rayonnements électromagnétiques transportent de l’énergie à travers le vide. TRAVAUX PRATIQUES ■ Mesure de la résistance thermique globale d’un corps chaud recouvert par différents revêtements Question préliminaire θ +θ S. 2 1 − θext . .∆ t 2 RG = meau .ce au . (θ 2 − θ1 ) Dans cette relation (3) les grandeurs qui peuvent être connues ou fixées, déterminées avant l’expérience, sont : – la surface d’échange, S ; – la température de la pièce, θext ; – la masse de l’eau que l’on introduira, meau et ceau ; – les températures θ1 et θ2. Seules les durées de refroidissement des canettes seront données par l’expérience. Réalisation expérimentale 1. Il est en effet possible d’utiliser deux capteurs de température et de suivre en même temps l’évolution des températures des deux canettes. 2. Pour que la comparaison soit possible entre les deux situations (avec et sans couverture de survie), il est nécessaire d’introduire les mêmes volumes d’eau chaude dans les deux canettes. 3. Le volume des canettes étant de 33 cL, on peut introduire dans chacune 250 mL d’eau. Il faut donc chauffer un volume de 500 mL d’eau. Pour simuler le refroidissement du corps humain la température de l’eau des canettes doit être voisine au début de l’expérience de 37 °C. Il convient donc de chauffer l’eau à une température supérieure à 40 °C pour qu’après son introduction dans les canettes la température de celles-ci passe en décroissant par 37 °C. 4. Les volumes d’eau sont mesurés à l’aide de l’éprouvette graduée. CHAPITRE 3 - Comment se protéger du chaud et du froid ? • 13 5. On mesure le diamètre des canettes et leur hauteur. 6. Il faut un écart de 1 °C entre θ1 et θ2, qui peuvent être par exemple 38 °C et 37 °C. Résultats de l’expérience Ces résultats ont été obtenus avec une masse d’eau introduite dans les canettes de 250 g à une température de 42 °C. La surface des canettes, de 50 cL, est : S = 396 cm2 = 3,96 × 10– 2 m2. température (°C) 42 40 Avec couverture de survie 38 Sans couverture de survie 36 34 0 10 20 30 40 temps (min) Exploitation de l’expérience 1. Les durées obtenues, pour un refroidissement des canettes entre θ2 = 38,5 °C et θ1 = 37,5 °C, avec une température de la salle θext = 22,1 °C, sont : – pour le coton : t = 4,5 min = 270 s ; – pour le coton + couverture de survie : t’ = 7,25 min = 435 s. θ +θ S. 2 1 − θext . .t 2 2. Avec RG = , on a : meau .ce au . (θ 2 − θ1 ) – pour le coton seul RG ≈ 0,16 m2.°C.W– 1 – pour le coton plus la couverture de survie : R’G ≈ 0,26 m2.°C.W– 1. 3. L’augmentation relative de la résistance thermique due à la couverture de survie est égale à 63 %. 4. La canette munie de la couverture de survie met environ une demi-heure de plus pour atteindre la température de 35 °C. 14 • CHAPITRE 3 - Comment se protéger du chaud et du froid ? EXERCICES Tester ses connaissances Tester ses compétences Q.C.M. 1 : A, B et C ; 2 : B et C ; 3 : A ; 4 : C ; 5 : B ; 6 : A et B ; 7 : B ; 8 : C. 1. De la neige au soleil Apprendre à résoudre Calcul de flux thermique Niveau l COMPRENDRE a. S = 2 × L × l L = 210 cm = 2,1 m et l = 70 cm = 0,7 m. S = 2 × 2,1 × 0,7 = 2,94 ≈ 3 m2. S.(θ i − θe ) b. Φ = . RG c. RG = 4 clo = 4 × 0,155 = 0,62 m2.°C.W– 1. 2. Deux tasses a. Le polystyrène expansé a une très faible conductivité 3 × ( 2 8 − 1 5) d. Φ = ≈ 63 W. 0, 6 62 e. La puissance thermique fournie par le corps de la personne pendant son sommeil est : P = 1,6 × 40 = 64 W. Cette puissance permet de compenser les pertes thermiques du sac de couchage, la personne ne ressentira donc pas le froid. Calcul d’une résistance thermique de vêtements Niveau l APPLIQUER a. Le flux thermique, Φ, qui doit être évacué par le vêtement, doit être égal à la puissance thermique totale, PT, que libère le corps du randonneur, pour que la température interne du corps soit constante. La puissance thermique totale libérée par le corps est : PT = PS . S. Le flux des pertes thermiques à travers les vêtements est donné par la relation : S.( θ i − θe ) Φ= . RG Comme PT = Φ, on a : PS . S = S.(θ i − θe ) RG . On en déduit : ( θ − θe ) (33 − ( − 25)) = ≈ 0,48 m2.°C.W– 1. RG = i 120 PS b. La résistance thermique des vêtements exprimée en unité clo est : RG = La boule de neige enveloppée d’aluminium est protégée de l’énergie des rayons solaires et, comme l’aluminium est un bon conducteur thermique, elle reste à la température de la neige du sol et ne devrait donc pas fondre. À l’inverse l’écharpe de couleur noire absorbe les rayonnements solaires et réchauffe la boule de neige qui devrait fondre assez rapidement. De plus comme l’écharpe de laine est un mauvais conducteur thermique, elle isole la boule de neige de la couche de neige au sol qui ne peut pas la refroidir. 0, 4 48 ≈ 3,1 clo. 0,155 Il faut donc choisir une tenue polaire légère de 3 clo. thermique, proche de celle de l’air, et comme l’épaisseur des parois est importante, et que la boite est bien fermée, elle ne permet pas ou très peu les échanges thermiques entre l’intérieur et l’extérieur de la boîte. b. Le corps chaud transfère au corps froid de l’énergie thermique jusqu’à ce que l’équilibre thermique soit atteint. c. Par convection et rayonnement. L’air, qui sépare les deux tasses est un très mauvais conducteur thermique. d. Comme les tasses sont identiques et contiennent les mêmes quantités de boissons, on aurait pu attendre comme température d’équilibre la moyenne des deux températures initiales soit : (90 + 20)⁄2 = 55 °C. La température d’équilibre observée est inférieure, 45 °C. On peut en déduire que l’enceinte de polystyrène a des pertes thermiques. e. Entre 15 et 20 minutes, alors que l’équilibre thermique est atteint entre les deux tasses, on peut noter la baisse de leur température. L’enceinte de polystyrène perd bien de l’énergie thermique. 3. La neige, un isolant thermique a. La conductivité thermique de la neige augmente avec sa densité. b. Plus la densité de la neige est faible, plus elle contient de l’air. Comme l’air est un bon isolant thermique, plus la neige contient de l’air, moins elle conduit la chaleur. c. C’est la neige fraîche qui est le meilleur isolant. 4. Les pieds sur le tapis ! a. Le pied gauche sur le carrelage enregistre une sensation de froid vif, ce qui n’est pas le cas du pied droit sur le tapis. CHAPITRE 3 - Comment se protéger du chaud et du froid ? • 15 b. Tous les objets et les matériaux de la pièce sont en équilibre thermique, à la même température, 16 °C. c. Comme les sensations de chaud et de froid dépendent de la matière en contact avec la peau, et pas seulement de sa température, le corps humain n’est pas un bon thermomètre. d. La différence de sensation s’explique par la différence de conductivité thermique des matériaux, la terre cuite conduit beaucoup mieux la chaleur que la laine, qui contient de l’air entre ses fibres. Il en résulte que le pied gauche cède plus rapidement sa chaleur au carrelage que le pied droit au tapis. D’où la sensation de froid ressentie par le pied gauche. 5. Bon conducteur de la chaleur ou pas ? λ (W.m-1.°C– 1) Matériaux λ < 0,05 Azote (gaz) (0,026) ; paille (0,04) 0,5 < λ < 2, 0 Bois (0,1 à 0,4) ; Eau liquide (0,58) ; papier 100 < λ c. Le bouchon est le point de moindre résistance thermique. d. On pourrait remplir le vase d’eau chaude et prendre une photographie infrarouge du vase, pour faire apparaître le lieu des pertes thermiques. 9. Le Fill power ou pouvoir gonflant a. Le cuin est par définition le rapport d’un volume de duvet par sa masse. Ce qui correspond bien à l’inverse d’une masse volumique obtenue en divisant la masse par le volume. b. Un duvet de 800 cuin a : – un volume : V = 800 × (1 inche)3 = 800 × (2,54)3 = 1,31 × 104 cm3 ; (0,13) ; huile de moteur (0,15) – pour une masse : m = 28,35 g. Aluminium (210) ; argent (406) Le volume massique de ce duvet est donc : 6. Un igloo a. Φ = thermique ainsi que la convection. Le rayonnement thermique est arrêté par l’argenture sur les faces du verre par réflexion. S.(θ i − θe ) RG S.(θ i − θe ) 10 × (5 − ( − 4 40)) b. RG = = = 3 m2.°C.W– 1. Φ 150 e c. La relation, R = donne : e = R . λ ; λ e = 3 × 0,15 = 0,45 m. L’épaisseur des blocs de neige pour construire l’igloo doit donc être au minimum égale à 45 cm. 7. Des objets et des pratiques de tous les jours a. Comme le bois est un mauvais conducteur de la chaleur, une cuillère en bois permet d’éviter de se brûler. b. Les faces externes des casseroles sont réfléchissantes afin de limiter les pertes thermiques par rayonnement, entre l’intérieur et l’extérieur de la casserole. c. Le couvercle permet de limiter le refroidissement de la soupe chaude par convection et par rayonnement. d. L’augmentation de la surface chaude du radiateur augmente la surface rayonnante. e. Les tentures devant les fenêtres piègent une épaisseur d’air isolante entre la fenêtre froide et la pièce, et constituent ainsi un bon isolant thermique. f. Les volets font écran au rayonnement solaire qui pénètre dans la maison à travers les vitrages. Vmassique = 1, 3 31 1 × 104 ≈ 4,62 × 102 cm3.g– 1. 28, 35 c. La résistance thermique du duvet augmente avec la quantité d’air qu’il emprisonne. Donc, plus le volume massique du duvet sera grand, et mieux il résistera aux pertes thermiques. La résistance thermique d’une couette est donc inversement proportionnelle à la masse volumique du duvet. d. La qualité d’une couette est liée à son fill power qui augmente avec le volume massique du duvet. Plus le volume de duvet est grand et plus sa masse est petite et meilleure est la qualité du duvet. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il faut limiter la masse de duvet dans le sac de couchage, pour éviter de la tasser. e. Le compartimentage permet d’éviter que le duvet ne glisse dans le sac de couchage, et n’assure plus la protection contre le froid au niveau des surfaces les plus en hauteur du dormeur allongé. f. C’est un avantage au niveau du poids, il est préférable de porter un sac léger. 10. Un congélateur a. La source chaude est la pièce et la source froide l’intérieur du congélateur. Le transfert d’énergie thermique s’effectue donc de la pièce vers l’intérieur du congélateur. b. Le congélateur ne perd pas de la chaleur, mais en gagne, ce qui est un inconvénient. C’est donc un gain d’énergie thermique et non une perte. 8. Le vase Dewar a. Les trois modes de propagation de la chaleur sont : c. S = (2 × 1,2 + 2 × 0,6) × 0,8 + 2 × (1,2 × 0,6) = 4,32 m2. la conduction, la convection et le rayonnement. b. Le vide entre les deux parois limite la conduction d. Φ = 16 • CHAPITRE 3 - Comment se protéger du chaud et du froid ? S.(θ c − θ f ) RG = 4, 32 3 2 × ( 20 20 − ( − 1 18 8) ) ≈ 46 W. 3, 6 11. Mesure en laboratoire de la résistance thermique d’une moquette a. Le refroidissement est assuré par un courant d’eau froide. b. L’échantillon est un carré de 300 mm de côté, soit 0,3 m. S = 0,3 × 0,3 = 0, 09 m2. c. L’épaisseur des échantillons ne doit pas dépasser 50 mm, soit 5 cm. d. La relation, Φ = S.(θ i − θe ) RG , donne RG = S.(θ i − θe ) Φ . Avec les valeurs données on a : RG = 0, 09 0 9 × (1 18 8, 4 ) ≈ 0,11 m2.°C.W– 1. 15 e. La résistance thermique de la moquette est inférieure à la valeur maximum, 0,17 m2.°C.W– 1, et peut être utilisée sur un plancher chauffant. 12. Les fibres textiles a. Les fibres creuses contiennent de l’air, qui présente la résistance thermique la plus élevée possible. Ces fibres résisteront donc mieux aux pertes de chaleur que les fibres pleines qui auront une résistance thermique plus faible. b. La paraffine permet de capter la chaleur du corps si sa température est trop élevée, en cas d’efforts par exemple. Pour cela la paraffine solide change d’état : en passant de l’état solide à l’état liquide (fusion) elle emmagasine de l’énergie. Elle restitue cette chaleur en repassant à l’état solide si la température du corps diminue, en le réchauffant. Actualités techniques 13. Les revêtements thermiques a. Un bouclier thermique permet de protéger les pièces de l’avion, ou des engins spatiaux, qui ne supporteraient pas les hautes températures. De plus pour ce qui concerne les engins spatiaux il assure la survie des cosmonautes lors de la rentrée dans l’atmosphère terrestre. b. Les céramiques ont une faible conductivité thermique, sont légères et résistent aux hautes températures. c. Le rendement des moteurs d’avion, augmente avec leur température de fonctionnement. Donc la consommation des moteurs d’avion diminue avec leur température de fonctionnement. Les céramiques devront donc être capables de supporter des températures encore plus élevées. Le coin du chercheur Photographie n° 1 : elle nous montre qu’une couche de très faible épaisseur (150 mm) est capable de faire chuter la température de 150 °C. Ce qui montre la grande résistance thermique (ou la faible conductivité) des céramiques. Photographie n° 2 : elle nous montre l’organisation tubulaire de la céramique, qui pourrait ressembler à celle d’un tapis de laine, ou d’une fourrure. Elle emprisonne de l’air entre les tubes, ce qui diminue sa conductivité. CHAPITRE 3 - Comment se protéger du chaud et du froid ? • 17 4 Quelles énergies pour l’habitat ? ACTIVITÉS ■ Activité 1 : Quelles sont les énergies les plus utilisées dans l’habitat ? 1. Le chauffage est le plus important poste de dépense d’énergie puisqu’il représente à lui seul 65 % de l’énergie consommée. Le gaz est la source d’énergie la plus utilisée pour le chauffage (39,5 %), ce qui représente 26 % de l’énergie totale consommée (0,395 × 0,65). Le gaz est de plus utilisé pour la cuisson et l’eau chaude sanitaire. L’électricité est la deuxième source d’énergie utilisée pour le chauffage, 31,3 %, soit 20,3 % (0,313 × 0,65) de l’énergie totale. De plus l’électricité spécifique représente 16 % de la consommation totale. Le chauffage électrique et l’électricité spécifique représentent un pourcentage de 20,3 + 16 = 36,3 % de l’énergie totale. De plus, l’électricité est aussi utilisée pour la cuisson et l’eau chaude sanitaire. Le pourcentage de l’électricité dans la consommation d’énergie de l’habitat est donc supérieur à 36,3 %. On peut donc dire que l’électricité est la source d’énergie la plus utilisée dans l’habitat (chauffage + électricité spécifique + cuisson + ECS) suivie du gaz (chauffage + cuisson + ECS). 2. Le froid est produit par les congélateurs et les réfrigérateurs. L’énergie consommée par ces appareils correspond à 25 % de l’électricité spécifique, soit à 4 % (0,25 × 0,16) de l’énergie totale consommée. Comme l’électricité correspond à environ 36,3 % de l’énergie totale consommée, la fraction de l’énergie électrique utilisée pour la production de froid est égale à : 100 × (4 ⁄ 36,3) = 11 %. ■ Activité 2 : Quelle quantité d’énergie consommons-nous par an dans l’habitat ? Le site eco-watt.fr (http://www.eco-watt.fr/) permet d’effectuer les calculs à partir des consommations d’énergies et de la surface habitable. C’est un moyen rapide de vérification des calculs de conversion des énergies. ■ Activité 3 : Comment calculer l’énergie consommée par un appareil ? 1. La courbe E = f(t) est une droite passant par l’origine. C’est une relation linéaire et E est donc proportionnel à t. 2. La pente de la droite permet de retrouver la puissance nominale que consomme l’appareil. 3. E = P . t 18 • CHAPITRE 4 - Quelles énergies pour l’habitat ? EXERCICES Tester ses connaissances Tester ses compétences Q.C.M. 1. : A et B ; 2. : C ; 3. : B ; 4. : C ; 5. : A ; 6. : A. 1. Les énergies renouvelables pour quels usages ? a. Eau chaude sanitaire Éclairage Production de froid Utilisation Éolienne x x x Solaire photovoltaïque x x x Choix d’un congélateur armoire Niveau l COMPRENDRE a. Ecoénergie = 263 – 234 = 29 kWh.an– 1. Énergie b. Ecofinancière = 29 × 0,13 = 3,77 euros.an– 1. c. La différence des prix d’achat est : D = 372 – 234 = 138 euros. Le nombre d’années pour amortir cette somme est : n = 138 ⁄ 3,77 = 37 années. d. Comme la durée d’amortissement excède de beaucoup la durée de vie de l’appareil, il est préférable d’un point de vue financier, d’acheter l’appareil de classe A. e. L’économie financière de consommation d’électricité par an devrait être au minimum : Ecofinancière = 138 ⁄ 15 = 9,20 euros. Le prix du kWh correspondant est : Prix = 9,2 ⁄ 29 = 0,32 euro par kWh. Soit environ deux fois et demie celui actuel. Capteurs solaires pour l’eau chaude sanitaire Niveau l APPLIQUER a. Eap = 3 000 × 40 % = 1 200 kWh. b. L’économie de consommation électrique annuelle avec un chauffe-eau solaire est : Ec = 3 000 – 1 200 = 1 800 kWh. Soit une économie financière par an de : 126 euros (1 800 × 0,07). Le surcoût d’achat et d’installation du chauffe-eau solaire serait amorti au bout de : 3 000 ⁄ 126 ≈ 24 ans. c. C’est un investissement sur un long terme. C’est une attitude citoyenne pour limiter la consommation d’énergies non renouvelables et la production de CO2. Le prix de l’énergie augmentera (et probablement beaucoup) dans les prochaines années. Or l’énergie solaire est gratuite. Chauffage central Apprendre à résoudre Solaire thermique x x Bois x x Géothermie et aérothermie x x b. L’énergie électrique produite par une éolienne ou par les panneaux solaires photovoltaïques permet, en théorie, de satisfaire tous les usages de l’énergie dans la maison (chauffage, électroménager, éclairage…). c. Les limites de la production de l’énergie électrique par l’éolien et le photovoltaïque sont liées au climat (vent et couverture nuageuse), à l’alternance jour/ nuit. L’énergie n’est pas nécessairement disponible lorsque l’on en a le plus besoin. De plus la quantité d’énergie produite, en particulier par le photovoltaïque, est petite au regard des besoins pour le chauffage d’une maison. 2. Cuisson d’un poulet a. E = P . t ; avec E en kW, et t en heures. b. P = 1 500 W = 1, 5 kW ; t = 1,25 h (15 minutes = ¼ h). E = P . t = 1,5 × 1,25 = 1,9 kWh. c. Le coût de la cuisson est : 1,9 × 0,13 = 0,25 euro. 3. Le moteur chauffe a. b. c. d. Eélec. = P . t = 285 × 4 = 1 140 J. Eméca. = Pu . t = 170 × 4 = 680 J. r = Eméc. ⁄ Eélec. = 680 ⁄ 1 140 = 0,60 soit 60 %. L’énergie perdue, lors de la transformation d’énergie (électrique en travail), se retrouve sous forme d’énergie thermique (énergie dégradée) qui chauffe le moteur. 4. Puissances d’appareils domestiques Aspi- Appareil rateur Puissance 1 400 W Chauffeeau instantané 11 kW Ordi- Radio- Sèche- nateur réveil linge 100 W 5 W 2,5 kW 5. Consommation des appareils électroménagers et panneaux photovoltaïques a. Consommation annuelle du lave-linge : E = P . t = 48 × 4 × 1 = 192 kWh.an– 1. CHAPITRE 4 - Quelles énergies pour l’habitat ? • 19 b. L’énergie consommée par semaine d’utilisation du fer à repasser est E = 264 ⁄ 48 = 5,5 kWh par semaine. Comme la puissance du fer à repasser est égale à 1 000 W soit 1 kW, le fer à repasser est utilisé 5,5 heures par semaine (t = E ⁄ P = 5,5 ⁄ 1). c. E = P . t = 0,5 × 335 × 4 = 670 kWh. d. Pour produire cette énergie il faudrait une surface de panneaux solaires voltaïques : S = 4 400 ⁄ 60 = 73 m2. Cette surface est trop grande pour pouvoir être installée sur la toiture d’une maison de ville. Applications technologiques 6. Attention aux veilles ! a. Télévision, lecteur CD, décodeur ADSL, imprimante, écran d’ordinateur… b. L’énergie consommée est donnée par la relation : E = P . t P = 60 W = 60 × 10– 3 kW ; t = 1 an = 24 × 365 = 8,76 × 103 heures. E = 60 × 10– 3 × 8,76 × 103 ≈ 525 kWh. Le coût de cette consommation est : C = 525 × 0,13 = 68,25 euros par an. c. La part de l’électricité consommée pour la veille des appareils, par rapport à la consommation d’électricité d’un ménage, est : 525 × 100 ≈ 10 %. p = 5500 d. Comme il y a 27,6 millions de ménages en France, l’énergie électrique consommée par an pour la fonction veille des appareils est : Etotale = 27,6 × 106 × 525 × 103 = 14,5 × 1012 Wh = 14,5 TWh. La production d’énergie électrique éolienne ne permet pas de couvrir l’énergie des appareils en veille. e. Couper l’alimentation de ces appareils lorsque l’on ne les utilise pas. 7. L’éclairage du logement et les économies d’énergie. a. Les pièces qui consomment le plus d’énergie pour l’éclairage sont dans l’ordre : – Salon-Séjour- Salle à manger : 37 % ; – Cuisine : 17 %. b. L’énergie moyenne consommée pour l’éclairage d’un logement est de 365 kWh par an. Ce qui donne : – Salon - Séjour- Salle à manger : 0,37 × 365 = 135 kWh par an ; – Cuisine : 0,17 × 365 = 62 kWh par an. c. Cuisine : P = 148 ⁄ 2 = 74 W ; t = 62 000 ⁄ 74 ≈ 840 heures par an ; soit par jour : 840 ⁄ 330 ≈ 2,5 heures. 20 • CHAPITRE 4 - Quelles énergies pour l’habitat ? Salon-Séjour – Salle à manger : P’ = 454 ⁄ 2 = 227 W ; t’ = 135 050 ⁄ 227 ≈ 595 heures par an ; soit par jour : 595 ⁄ 330 ≈ 1,8 h. d. La consommation d’énergie des lampes à incandescence est, par an, égale à : E = 0,66 × 365 ≈ 241 kWh par an. Cette consommation sera divisée par 5 avec les lampes basse consommation soit : E’ = 241 ⁄ 5 ≈ 48 kWh. L’économie serait alors de 193 kWh par an. e. Consommation électrique moyenne par an des ménages pour l’éclairage de leur logement en 2013 : 365 – 193 = 172 kWh par an. 8. La consommation d’un lave-linge a. La résistance électrique est le siège d’une transformation d’énergie électrique en chaleur, et le moteur d’énergie électrique en travail mécanique. b. Résistances électriques : t1 = 17 minutes = 17 ⁄ 60 ≈ 0,28 h. Moteur pour le lavage : t2 = 43 minutes = 43 ⁄ 60 ≈ 0,72 h. Moteur pour l’essorage : t3 = 15 minutes = 15 ⁄ 60 = 0,25 h. c. E = P1.t1 + P2.t2 + P3.t3 = 1,7 × 0,28 + 0,13 × 0,72 + 0,17 × 0,25 ≈ 0,61 kWh. d. L’énergie pour chauffer l’eau à 90 °C est bien supérieure à celle nécessaire pour la chauffer à 40 °C. e. ET⁄an = 242 × 0,66 = 160 kWh. Coût = 160 × 0,13 ≈ 21 €. 9. Le chauffage au bois a. En tenant compte du rendement de la chaudière la masse de bois est : m = 35000 ≈ 9 115 kg. 4, 8 × 0, 8 80 b. La masse volumique est donnée par la relation ρ= m m 9115 , d’où : V = = ≈ 14 m3. 650 ρ V c. Il faut pouvoir disposer d’un espace important pour pouvoir installer un silo de cette taille. d. Le chauffage de la maison consomme 9 115 kg de bois. L’énergie primaire consommée au m2 pour le chauffage au bois est donc : Echauf. = 9115 × 4, 8 × 0, 6 ≈ 75 kWh.m– 2.an– 1. 350 Cette valeur est inférieure, mais très proche de la limite de la norme BBC. La marge est faible pour permettre les autres consommations. L’isolation de la maison doit donc être améliorée de manière à diminuer la consommation énergétique du chauffage. Actualités techniques 10. La maison bioclimatique a. Les énergies utilisées par la maison sont : – l’énergie solaire (capteurs thermiques, cellules phol’énergie solaire (capteurs thermiques, cellules photovoltaïques) ; – la biomasse (le bois). Ces deux sources d’énergie sont renouvelables. b. L’énergie finale bois pour le chauffage de la maison par an rapportée au m2 est : Echauf. = 3,5 × 1 600 ⁄ 160 = 35 kWh.m– 2.an– 1. c. Les capteurs thermiques apportent 75 % de l’énergie nécessaire au chauffage de l’eau chaude sanitaire. L’énergie électrique finale complémentaire nécessaire est : E = 2 100 × 25 ⁄ 75 = 700 kWh.an– 1. Comme la surface de la maison est de 160 m2, la valeur cherchée est E élec ECS = 700 ⁄ 160 = 4,4 kWh.m– 2.an– 1. d. L’énergie primaire consommée pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire est : Epri. = 35 × 0,6 + 4,4 × 2,58 = 32,35 kWh.m– 2.an– 1. e. Comme la maison consomme 32,35 kWh.m– 2. an– 1, il reste pour l’éclairage et la ventilation une énergie primaire électrique, Epri’ = 50 – 32,35 = 17,65 kWh.m– 2.an– 1. Ce qui correspond à une énergie finale par an pour l’éclairage et la ventilation : Efinale = 17,65 × 160 ⁄ 2,58 ≈ 1 100 kWh.an– 1. Le coin du chercheur Le chauffage au bois contribue peu à l’effet de serre. En effet, lorsqu’on brûle le bois, on produit du dioxyde ce carbone qui contribue à l’effet de serre ; mais lorsque la forêt se développe, elle consomme du dioxyde de carbone pour la synthèse chlorophyllienne. Lors de la combustion du bois on recède le dioxyde de carbone qui a été prélevé initialement à l’atmosphère. CHAPITRE 4 - Quelles énergies pour l’habitat ? • 21 5 Comment accumuler de l’énergie ? ACTIVITÉS ■ Activité 1 : Des substances différentes accumulent-elles de la même façon l’énergie ? 1. La substance qui accumule le plus d’énergie est l’eau. Celle qui en accumule le moins est le fer. 2. Dans la journée l’énergie du mur augmente car il reçoit de l’énergie, par rayonnement, du soleil. Dans la nuit l’énergie du mur diminue car il cède de l’énergie à l’environnement, plus froid. 3. Le principe d’un mur à accumulation d’énergie est d’accumuler de l’énergie durant la journée (rayonnement solaire) et de la restituer durant la nuit. Toutes les substances n’accumulent pas l’énergie de la même façon. ■ Activité 2 : Comment varie la température d’un corps en fonction de l’énergie reçue ? 1. Les résultats de l’expérience 1 permettent de justifier que Q est proportionnel à la variation de température Δθ car la représentation graphique Q = f (Δθ) est une droite passant par l’origine. 2. Les résultats de l’expérience 2 permettent de justifier que Q est proportionnel à la masse m car le rapport Q ⁄ m est constant. TRAVAUX PRATIQUES ■ Mesures des capacités thermiques massiques du fer et de la pierre 1. Problématique Pour accumuler l’énergie entrant dans une maison, on construit des murs en pierre ou en brique. Pourrait-on choisir un autre matériau, l’acier par exemple ? 2. Questions préliminaires 1. La relation liant ΔUe et la variation de température de l’eau est : ΔUe = m.ceau.Δt. 2. a) Eau : masse m ; capacité thermique massique : ceau ; température initiale θ1 ; température finale θf. Fer : masse m’ ; capacité thermique massique : cfer ; température initiale θ2 ; température finale θf. ΔUe + ΔUfer = 0 entraîne : m.ceau.(θf – θ1) + m’.cfer .(θf – θ2) = 0. b) L’expression précédente donne : c fe r = ce au . m (θ f − θ1 ) . . m’ (θ 2 − θ f ) c) La capacité thermique massique s’exprime en J.kg– 1.°C– 1. 3. Réalisation expérimentale a) Mesure de la capacité thermique massique du fer – La masse volumique de l’eau est égale à 1 g.mL– 1.Une masse de 400 g d’eau a donc un volume égal à 400 mL. Le volume de 400 mL d’eau se mesure avec une éprouvette graduée. – Le cylindre est amené à la température de 100 °C en le plongeant dans de l’eau en ébullition durant quelques minutes. Protocole Placer le cylindre de fer dans un bécher contenant de l’eau en ébullition. Verser le volume de 400 mL d’eau dans le calorimètre et mesurer sa température θ1. 22 • CHAPITRE 5 - Comment accumuler de l’énergie ? Immerger le cylindre, agiter et lire la température finale θf dans le calorimètre, à l’équilibre thermique. Mesures obtenues avec le cylindre de fer : m (kg) 0,400 m’ (kg) 0,154 θ1 (°C) 19,2 θ2 (°C) 100 θf (°C) 22,3 θf − θ1 (°C) 3,1 θ2 – θf (°C) 77,7 θf (°C) 22,6 θf − θ1 (°C) 3,2 θ2 – θf (°C) 77,4 b) Mesure de la capacité thermique massique de la pierre Mesures obtenues avec une pierre calcaire : m (kg) 0,400 m’ (kg) 0,092 θ1 (°C) 19,4 θ2 (°C) 100 4. Exploitation des expériences meau (θ f − θ1 ) 0, 400 3,1 × = 433 J.kg –1.°C–1. . = 4180 × 154 54 77, 7 m’fer (θ 2 − θ f ) 0,1 meau ( θ f − θ1 ) 0, 400 3, 2 = ceau . . = 4180 × × = 751 J.kg –1.°C–1. m’pierre ( θ 2 − θ f ) 0, 092 77, 4 1. cfer = ceau . 2. cpierre 3. La pierre possède une plus grande capacité thermique massique que le fer. 4. La pierre, la brique, le béton possèdent des capacités thermiques massiques élevées, supérieures à 800 J.kg– 1.°C– 1, et permettent ainsi d’accumuler beaucoup d’énergie thermique. Ces matériaux sont aussi plus légers, plus faciles à mettre en œuvre et moins onéreux que le fer. EXERCICES Tester ses connaissances Tester ses compétences Q.C.M. 1 : A et C ; 2 : B ; 3 : B ; 4 : A ; 5 : C. 1. Liquéfaction du diazote de l’air Apprendre à résoudre Détermination de la capacité thermique massique de l’huile Niveau l COMPRENDRE 1. 1 L d’huile a une masse de 0,8 kg et 0,5 L une masse de 0,4 kg. 2. a. Q = m . c . Δθ. b. Q (J), m (kg), c (J.kg– 1.°C– 1), Δθ (°C). 3. a. c = Q ⁄ (m.Δθ). b. 8,1 kJ = 8,1 × 103 J; c = 2,5 kJ.kg– 1.°C– 1. Détermination de la capacité thermique massique du lait Niveau l APPLIQUER a. c = Q ⁄ (m. Δθ) = 3,7 kJ.kg– 1.°C– 1. b. Cette énergie est comparable à celle de l’eau, 4,18 kJ.kg– 1.°C– 1, inférieure de 10 % environ. La relation entre la température absolue T et la température Celsius θ est : T = θ + 273 ; Donc θ = T – 273 = ; θ = 77 – 273 = – 196 °C. 2. Température et agitation interne a. Lorsqu’on refroidit un corps on diminue l’agitation des particules qui le constituent. b. À 0 K soit – 273 °C. 3. Chauffage d’une tasse de café a. Le café s’échauffe car il reçoit de l’énergie (rayonnement). b. L’énergie reçue par le café est stockée sous forme d’énergie interne. 4. Chauffage de l’eau Comme la variation de température est proportionnelle à l’énergie reçue, on complète le tableau en utilisant le « produit en croix ». CHAPITRE 5 - Comment accumuler de l’énergie ? • 23 Énergie reçue (J) 8 100 5 000 2 700 3 470 1 200 5 785 Variation de température (°C) 21 13 7 9 3,1 15 5. Capacité thermique massique du béton a. La relation qui permet de calculer la capacité ther- 12. Chauffe-eau instantané a. En une minute le chauffe-eau peut fournir une énergie E = P. Δt E = 6 × 103 × 60 = 360 kJ. b. L’élévation de température est donnée par : E = m . c . Δθ ; Δθ = 25 °C. La température de l’eau en sortie est de 40 °C. mique massique du béton est : c = Q ⁄ (m. Δθ). b. La capacité thermique massique du béton est c = 880 J.kg– 1.°C– 1. 13. Le lait dans l’industrie a. La capacité thermique c dépend de la tempéra- Applications technologiques c(80 °C) = 4 049 J.kg– 1.°C– 1 ; c. c = 4 021 J.kg– 1.°C– 1. d. Q = m . c . Δθ ; m = 103,6 kg ; Q = 8 331 kJ. 6. Refroidissement d’un appareil IRM La relation entre la température absolue T et la température Celsius θ est T = θ + 273 ; Donc θ = T – 273, θ = 4 – 273 = - 269 °C. 7. Chauffe-eau L’énergie thermique Q est donnée par : Q = m . c . Δθ . La masse m de 250 L est égale à 250 kg. La variation de température de l’eau est Δθ = 40 – 16 = 24 °C. Donc Q = 25 080 × 103 J ≈ 25 × 106 J. 8. Lave-mains a. L’énergie thermique à fournir à l’eau en une minute est : Q = m . c . Δθ. Avec m = 2 kg, c = 4 180 J.kg– 1.°C– 1, Δθ = 22 °C, on obtient Q = 184 kJ. b. La puissance fournie est P = Q ⁄ Δt avec Δt = 1 min = 60 s. P = 3 kW. 9. Chambre froide ΔU = Q = m . c . Δθ ; Δθ = 3 – 18 = – 15 °C. La variation d’énergie interne sera donc négative. ΔU = – 4,7 × 102 kJ. 10. Refroidissement d’une pièce en polystyrène L’énergie thermique Q cédée par la pièce lors du démoulage est donnée par Q = m . c . Δθ ; m = 50 g = 0,050 kg ; Q = 10 720 J ≈ 11 kJ. 11. Moulage d’une pièce en polystyrène L’énergie thermique nécessaire à l’injection d’un réglet est donnée par : Q = m . c . Δθ ; m = 15 g = 0,015 kg ; Δθ = 210 – 20 = 190 °C ; on trouve Q = 3,8 kJ. 24 • CHAPITRE 5 - Comment accumuler de l’énergie ? ture. b. c(60 °C) = 3 993 J.kg– 1.°C– 1 ; 14. De l’eau tiède a. L’énergie thermique Q1 cédée par l’eau chaude est Q1 = 0,5 × 4 180 × (θ – 15). b. L’énergie thermique Q2 reçue par l’eau froide est Q2 = 0,2 × 4 180 × (60 – θ). c. Q1 = Q2 implique θ = 27,9 °C. 15. Capacité thermique d’un coutil a. L’énergie thermique Q cédée par l’eau lorsque sa température passe de 50 °C à 48 °C est donnée par : Q = m . c . Δθ = 75 240 J. b. L’énergie thermique Q’ reçue par le Coutil est donnée par : Q’ = m . Cc . (θ – θ1) = 1,4 × Cc × 30,5 = 42,7 . Cc. c. Q = Q’ implique Cc = 1 760 J.kg– 1.°C– 1. 16. Détermination de la capacité thermique de l’argent par calorimétrie a. Énergie thermique Q reçue par l’eau : Q = 0,4 × 4 180 × 3 = 5 016 J. b. Capacité thermique massique de l’argent : C = 5 016 ⁄ ( 0,270 × 79) = 235 J.kg– 1.°C– 1. 17. Rendement d’un système de chauffage a. L’énergie thermique est donnée par : Q = m . c . Δθ ; m = 0,120 kg ; Δθ = 190 °C. Q = 33, 3 kJ. b. L’énergie consommée est E = P. Δt = 1 800 × 30 = 54 kJ. c. Le rendement du système est égal à 33, 3 ⁄ 54 = 0,62 soit 62 %. 18. Mur à accumulation d’énergie 1. a. Le mur emmagasine l’énergie sous forme d’énergie interne. b. La variation d’énergie interne du mur est : ΔU = Q = m . c . Δθ ; ΔU = 141 MJ. 2. a. L’énergie cédée par le mur ΔU’ = Q’ = m . c . Δθ’ ; ΔU’ = 128 MJ. b. P = 128 × 108 ⁄ (12 × 3 600) = 2,96 kW. c. Ce transfert d’énergie thermique a lieu sous forme de convection et rayonnement. 23. Four de fusion de la fonte a. La quantité de chaleur nécessaire pour élever la 19. Vinification a. L’énergie à apporter au contenu de la cuve est température de la fonte est donnée par : donnée par : b. Q2 = 16,3 MJ. c. Q = Q1 + Q2 = 54,7 MJ. d. Δt = Q ⁄ P = 2 104 s ≈ 2,1 × 103 s. Q = m . c . Δθ ; Q = 87 780 kJ. b. La durée du chauffage est Δt = Q ⁄ P = 87 780 s soit 24,4 h (un jour environ). 20. Centrale électrique a. La quantité de chaleur évacuée, par seconde, dans le fleuve est donnée par : Q = m . c . Δθ ; m = 10 × 103 kg ; Δθ = 10 °C ; Q = 4,18 × 105 kJ. b. Quantité de fuel équivalente par seconde : 4,18 × 105 ⁄ 37 400 = 11,2 L soit 3,52 × 108 L par an soit environ 3 × 105 t. 21. Chaleur de réaction Les solutions contiennent 0,1 mole d’acide chlorhydrique et 0,1 mole d’hydroxyde de sodium. L’énergie thermique Q dégagée est donnée par : Q = m . c . Δθ. Avec m = 225 g ; Q = 5,74 kJ. L’énergie thermique Q dégagée par la neutralisation d’une mole d’acide chlorhydrique par une mole d’hydroxyde de sodium est donc 10 fois plus importante soit 57,4 kJ. Q1 = m . c . Δθ ; Q = 38,4 MJ. 24. Pouvoir de congélation d’un congélateur a. La quantité de chaleur Q1 cédée par les aliments est : Q1 = m . c . Δθ ; Q1 = 2 312 kJ. b. La quantité de chaleur Q2 cédée par les aliments lors de la congélation est : Q2 = 7 500 kJ. c. d. e. f. Q = Q1 + Q2 + Q3 ; Q3 = 988 kJ. c = 592 kJ. kg– 1.°C– 1. Δt = Q ⁄ P = 21 600 s soit 6 h. 120 kg par 24 h. Actualités techniques et professionnelles 25. Le capteur solaire 1. L’énergie provient du rayonnement solaire. 2. Le serpentin échange de la chaleur avec l’eau du 22. Four électrique de cuisine réservoir de stockage. a. ρ = 0,720 kg.m– 3 = 0,720 g. L– 1 ; 3. a. 1,70 MJ. b. 472 W. m = ρ . V = 0,720 × 54 = 39 g. b. L’énergie thermique apportée par cette masse d’air chaud est donnée par : Q = m . c . Δθ ; c = 1 000 J.kg– 1.°C– 1 = 1 J.g– 1.°C– 1 ; Q = 7 800 J. c. 1. D = 120 L.min– 1 = 2 L.s– 1 = 2 × 10– 3 m3.s– 1. 2. D = s . V ; s = 120 cm2 = 120 × 10– 4 m2 = 12 × 10– 3 m2 ; V = 0,166 m.s– 1 soit 17 cm.s– 1. 4. a. Perte d’énergie entre le capteur et l’extérieur. b. 57 %. Le coin du chercheur La mer ne gèle pas sur les côtes de Norvège, même au-delà du cercle polaire, car le Gulf Stream constitue une source chaude. CHAPITRE 5 - Comment accumuler de l’énergie ? • 25 6 Comment limiter les pertes d’énergie dans une habitation ? ACTIVITÉS ■ Activité 1 : Quelle est l’influence du type de revêtement de sol sur le transfert thermique ? Revêtement Température (°C) Bois 27,2 Stratifié 29,3 Moquette 29,9 Carrelage 39,5 Le carrelage est le revêtement qui permet le meilleur transfert de chaleur. C’est donc lui qui est le plus adapté. ■ Activité 2 : Quelle est l’influence de l’épaisseur d’une paroi sur sa résistance thermique ? Épaisseur (mm) Température (°C) 3 37,4 6 33,7 9 30,1 12 27,6 1. Oui, l’épaisseur de la paroi influe sur le transfert de chaleur. Le transfert de chaleur diminue lorsque l’épaisseur de la paroi augmente. 2. Les paramètres à prendre en compte sont : – le type de matériau : ce doit être un mauvais conducteur de la chaleur ; – l’épaisseur de ce matériau : plus elle sera grande, meilleure sera l’isolation. ■ Activité 3 : Pourquoi utiliser une caméra thermique ? 1. Les zones en orange sur l’image sont celles pour lesquelles les pertes thermiques sont les plus importantes (fenêtres, garage). 2. Les zones bleu foncé sont les zones sont celles pour lesquelles les pertes thermiques sont les plus faibles (toit, façade). 3. Pour améliorer l’isolation thermique de cette maison, le propriétaire pourrait : – remplacer les fenêtres existantes par des fenêtres à double vitrage. – isoler thermiquement le garage. ■ Activité 4 : Comment s’effectuent les transferts thermiques dans les gaz ? 1. La flamme de la première bougie est aspirée dans le tube. 2. Le chauffage de l’air à l’intérieur du tube engendre un mouvement de convection de l’air partant du point le plus bas vers le point le plus haut. La flamme s’incline vers l’entrée du tube, sous l’effet de ce mouvement d’air. 3. Dans une pièce chauffée l’air chaud se déplace par convection, il monte et est remplacé par l’air froid qui descend pour se réchauffer à son tour au contact du plancher chauffant. 26 • CHAPITRE 6 - Comment limiter les pertes d’énergie dans une habitation ? EXERCICES Tester ses connaissances Q.C.M. 1. C ; 2. C ; 3. A et B ; 4. B et C ; 5. A ; 6. C ; 7. A, B et C. Apprendre à résoudre Améliorer l’isolation 3. Vrai ou faux a. La conduction thermique a lieu dans les solides. b. Vrai c. Un corps à la température ambiante émet un rayonnement thermique. d. Plus un corps est chaud, plus la puissance du rayonnement qu’il émet est importante. Niveau l COMPRENDRE 1. Flux thermique Φ1 = 100 × 15 ⁄ 0,59 = 2 542 W ≈ 2,5 kW. 2. a. R = 0,25 ⁄ 0,042 = 5,95 m².K.W– 1 ≈ 5,9 m².K.W– 1. b. Rt = 0,59 + 5,9 ≈ 6,5 m².K.W– 1 c. Flux thermique Φ2 = 100 × 15 ⁄ 6,5 = 0,23 kW. Aménagement du garage Niveau l APPLIQUER Résistance thermique du mur non isolé : R1 = 0,2 ⁄ 0,9 + 0,02 ⁄ 1,15 = 0,24 m².K.W– 1. Résistance thermique du mur isolé : R2 = 0,24 + 0,1 ⁄ 0,038 = 2,87 m².K.W– 1. Flux thermique Φ1 à travers les murs non isolés : Φ1 = Δθ.S ⁄ 0,24. Flux thermique Φ2 à travers les murs isolés : Φ2 = Δθ. S ⁄ 2,87. Φ1 ⁄ Φ2 = R2 ⁄ R1 = 2,87 ⁄ 0,24 = 12. L’isolation thermique permettra de réduire sensiblement la facture énergétique puisque le flux thermique à travers les murs sera divisé par 12 avec l’isolation. Tester ses compétences 1. Échange par conduction a. La température du premier bloc décroît, car il cède de la chaleur au deuxième bloc. La température du deuxième bloc croît, car il reçoit de la chaleur du premier bloc. b. Les températures tendent vers une valeur commune pour atteindre l’équilibre thermique. À ce stade, il n’y a plus de transfert de chaleur entre les deux blocs. c. Cette température s’appelle la température d’équilibre. 2. Chauffe-eau solaire a. Au niveau du panneau solaire, le transfert d’éner- e. Vrai. 4. Au bureau a. Sources de gain d’énergie thermique : appareils bureautiques, métabolisme de Simon ; Pertes d’énergie thermique : flux thermique vers l’extérieur à travers les murs et les vitres ; ventilation. b. Flux thermique à travers le mur : Φ = 3,5 × 14 ⁄ 2 ≈ 24 W. c. Flux thermique à travers les vitres : Φvitres = 2,5 × 2,2 × 14 ⁄ 0,8 ≈ 96 W. d. Puissance totale perdue : Φtotal = 24 + 96 + 125 = 245 W. e. 180 W < 245 W donc nécessité de chauffer. 5. Rayonnement de l’aluminium a. L’émittance est la puissance rayonnée par unité de surface. Elle s’exprime en watt par mètre carré (W.m– 2). b. Température T (°C) Émittance M (W.m–²) 5 260 10 280 15 300 20 321 c. L’émittance d’un corps augmente avec sa température. 6. Influence de la température a. Pour T = 200 K, λmax200 = 15 mm, pour T = 300 K, λmax300 = 10 mm, pour T = 1 000 K, λmax1000 = 3,5 mm. b. La longueur d’onde de la lumière émise par un corps diminue lorsque la température du corps augmente. 7. Les couleurs de l’acier a. Parmi ces trois couleurs, le rayonnement jaune a la plus petite longueur d’onde alors que le rouge a la plus grande. b. La pièce en acier est d’abord rouge puis orange puis jaune. b. Entre le fluide caloporteur et l’eau chaude sani- 8. Test comparatif a. Énergie reçue par l’air de la cavité 1 : taire, le transfert d’énergie se fait par conduction thermique dans les tuyaux. c. Au sein du ballon d’eau chaude, le transfert d’énergie se fait par convection. Q1 = 35 × 10– 3 × 1 000 × (27-19) = 280 J. Énergie reçue par l’air de la cavité 2 : Q2 = 35x10– 3 × 1 000 × (20,5-19) = 52,5 J b. L’isolant 2 est le meilleur, car Q2 < Q1. gie se fait sous forme de rayonnement. 28 358 CHAPITRE 6 - Comment limiter les pertes d’énergie dans une habitation ? • 27 Applications technologiques 9. Quel vitrage ? a. R = e ⁄ λ ; Rair = (4 × 10– 3 ⁄ 0,81) × 2 + 12 × 10– 3 ⁄ 0,025 = 0,49 m².K.W– 1 ; Rargon = (4 × 10– 3 ⁄ 0,81) × 2 + 12 × 10– 3 ⁄ 0,018 = 0,68 m².K.W– 1. b. L’argon permet d’améliorer l’isolation thermique par conduction. (+39 %) c. Rtriple = (4 × 10– 3 ⁄ 0,81) × 3 + (12 × 10– 3 ⁄ 0,025) × 2 = 0,97 m².K.W– 1. d. Le triple vitrage assure la meilleure isolation thermique parmi ces trois vitrages. e. La résistance thermique apportée par le verre est très négligeable devant celle apportée par le gaz. Augmenter l’épaisseur du verre n’aurait que très peu d’influence sur la qualité de l’isolation thermique. 10. Quel matériau ? a. λ représente la conductivité thermique du matériau. b. Résistance thermique d’un mur classique : R = 0,2 ⁄ 0,9 + 0,1 ⁄ 0,035 = 3,1 m2.W– 1.K. c. Épaisseur de béton cellulaire pour atteindre la même résistance thermique : e = R . λ = 3,1 × 0,1 = 0,31 m soit 31 cm de béton cellulaire. d. Pour λ = 0,1 W.m– 1.K– 1, à l’ordonnée R = 3,1 m2.W– 1.K correspond l’abscisse x = 31 cm environ. R (m2.K.W –1) λ (W.m –1.K –1) 0,03 0,05 5,0 4,0 3,0 0,1 0,15 0,2 2,0 0,3 0,4 0,5 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4 2 0,8 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0,08 0,06 0,05 0,04 0,00 0,08 3 Épaisseur (mm) 20 30 40 50 60 U (W. m– 2.K– 1) 1,54 1,05 0,80 0,67 0,56 c. U = 0,5 donc Rtot = 1 ⁄ U = 2 m2.W– 1.K. Rbéton + Rparpaings = 0,15 ⁄ 0,8 + 0,25 ⁄ 1,15 = 0,4 m2.W– 1.°C ; donc : RPSE = 2 – 0,4 = 1,6 m2.W– 1.K et UPSE = 1 ⁄ 1,6 = 0,62 W.m– 2.K– 1. D’après le tableau, l’épaisseur du PSE est comprise entre 50 et 60 mm. On choisira une épaisseur de 60 mm pour avoir une meilleure isolation. d. Rtot = Rbéton + RPSE = 0,15 ⁄ 0,8 + 0,3 ⁄ 0,042 = 7,33 m2.K.W– 1 ; donc : Utot = 1 ⁄ 7,33 = 0,14 W.m– 2.K– 1. 12. VMC double flux a. Débit en kilogramme par seconde : 0,042 7 kg.s– 1. b. Quantité de chaleur reçue chaque seconde par l’air entrant : Qentrant = 0,0427 × 1 000 × (15 – 2) = 555 J. c. Quantité de chaleur reçue chaque seconde par l’air sortant : Qsortant = 0,0427 × 1 000 × (19 – 5) = 598 J. d. Qentrant < Qsortant : Toute l’énergie perdue par l’air sortant n’est pas captée par l’air entrant. Une partie de l’énergie est donc perdue. e. Cette solution permet de limiter les pertes de chaleur subies par l’air circulant dans les gaines et dans l’échangeur. f. En hiver, lorsque le flux d’air entrant passe par un puits canadien il se réchauffe en captant, part conduction avec la paroi intérieure du tube, la chaleur de la terre. Cet air entre donc moins froid dans l’échangeur et de ce fait est plus chaud en sortie. Avec ce type d’installation, la température de l’air entrant dans la maison est souvent déjà à la température ambiante. En été, l’air chaud cède de la chaleur à la terre et se rafraîchit avant de rentrer dans la maison. 13. Bilan thermique simplifié d’une salle de classe a. Surfaces des parois : plafond : 60 m2 ; murs : 41 m2 ; e (cm) 0 1,5 2 3 4 5 6 8 10 15 20 30 40 50 11. Épaisseur d’un isolant a. R représente la résistance thermique d’une paroi b. Coefficients de conduction surfacique U du PSE fenêtres : 5 m2 ; portes : 4 m2 ; sol : 60 m2. b. Flux thermique sortant pour chaque paroi : plafond : 60 × (21-5) ⁄ 3 = 320 W ; murs : 328 W ; sol : 480 W ; fenêtres : 160 W ; portes : 49 W. c. Débit de la ventilation en kilogramme par seconde : D = 400 × 1,2 ⁄ 3 600 = 0,133 kg.s– 1. 28 • CHAPITRE 6 - Comment limiter les pertes d’énergie dans une habitation ? d’où l’émissivité du miroir : Quantité de chaleur effectuée chaque seconde par la ventilation : Q = 0,133 × 1 000 × (21-5) = 2 128 J.s– 1 soit Φ = 2 128 W. d. Flux thermique sortant total : 1 137 + 2 128 = 3 465 W. e. Flux thermiques apportés : élèves : 28 × 100 = 2 800 W ; prof : 140 W ; éclairage : 30 × 18 = 540 W. f. Soit un flux total apporté de 3 480 W. g. Le bilan est quasiment équilibré. Les radiateurs n’ont, selon cette étude, pas besoin de chauffer durant le cours. Puissance rayonnée par le radiateur : 14. Solaire thermique a. • Énergies quotidiennes pour chauffer l’eau : Le coin du chercheur 200 × 4,18 × (60-9) ⁄ 3 600 = 11,8 kWh ; 11,1 kWh ; 10,2 kWh ; 10,9 kWh. • Énergie fournie par un panneau, chaque jour : 1,41 × 2,15 = 3,03 kWh ; 9,20 kWh ; 11,6 kWh ; 5,7 kWh. • Donc il faudrait pour chaque mois : 4 ; 2 ; 1 ; 2 panneaux. b. Choisir 2 panneaux semble plus rentable. 15. Miroir rayonnant a. Émittance affichée par le constructeur : M = 500 W.m–². b. T = 273 + 54 = 327 K M = 5,67 × 10– 8 × ε × T 4, ε = 500 ⁄ (5,67 × 10– 8 × 3274) = 0,77. c. Le miroir chauffe également l’air par convection. d. Émittance du radiateur : M = (500 ⁄ 0,77) × 0,86 = 558 W.m– 2. Pr = 558 × 1,72 = 960 W. e. La puissance rayonnée représente 960 × 100 ⁄ 1 250 = 77 % de la puissance utile. La majeure partie de la puissance restante est transférée par convection. 1. Ces vitrages limitent grandement la pénétration du rayonnement solaire dans la maison. Lors des périodes chaudes, cette caractéristique est intéressante. En revanche, lors des périodes froides, c’est un inconvénient. 2. Le rôle de la face recouverte d’une feuille d’aluminium est de limiter le transfert de chaleur par rayonnement. Si l’isolation du faux plafond a pour objectif de limiter les pertes thermiques en hiver, alors il faut mettre la feuille d’aluminium vers l’intérieur. Si au contraire on souhaite limiter les transferts thermiques de l’extérieur vers l’intérieur en été, il faut mettre la feuille d’aluminium vers l’extérieur. CHAPITRE 6 - Comment limiter les pertes d’énergie dans une habitation ? • 29 7 Comment chauffer avec des appareils électriques ? ACTIVITÉS ■ Activité 1 : Comment déterminer la puissance électrique P reçue par un thermoplongeur ? 1. Expérience 1 : La relation est P = U . I. 2. Expérience 2 : On a la même relation (U et I sont les valeurs efficaces de la tension et de l’intensité). 3. En régime continu, la puissance d’un appareil chauffant est égale au produit de la tension par l’intensité du courant qui le traverse. En régime sinusoïdal, elle est égale au produit des valeurs efficaces de la tension et de l’intensité du courant. ■ Activité 2 : Quelle loi relie le couple (intensité-tension) d’une résistance ? 1. La caractéristique est un segment de droite passant par l’origine du repère. 2. La relation est U = R . I. 3. On obtient P = R . I² et P = U2 . R ■ Activité 3 : Quelles sont les lois des intensités des courants dans un circuit ? Quelles sont les lois des tensions ? 1. En continu, on a UAB = UAC + UCB et I = I1 + I2. 2. En régime sinusoïdal, on obtient les mêmes relations à l’aide des valeurs efficaces. TRAVAUX PRATIQUES ■ Comment chauffer avec des appareils électriques ? 1. Problématique Comment faut-il associer trois conducteurs ohmiques pour obtenir la plus grande conversion de puissance électrique en chaleur ? 2. Questions préliminaires Pour ces trois résistances vitrifiées, l’énergie électrique reçue est dissipée par effet Joule sous forme de chaleur. Pour déterminer la résistance ou l’association de résistances permettant de transférer le plus de chaleur, on mesure pour différents montages (série ou parallèle) la puissance électrique moyenne absorbée à l’aide d’un wattmètre ou en réalisant le produit U . I de la tension par l’intensité du courant qui les traverse. A – Montage réalisé avec un ampèremètre et un voltmètre : 12 V G – Avec R = 68 Ω, le sélecteur du voltmètre est en mode alternatif sur le calibre 20 V et l’ampèremètre, également en mode alternatif, sur celui de 200 mA. U – On a R = . I 30 • CHAPITRE 7 - Comment chauffer avec des appareils électriques ? 68 Ω R V 3. Réalisation des expériences Tableau de mesures complété avec les différents montages : Groupement U (V) 12,0 12,0 12,0 12,0 12,0 I (A) 0,176 0,088 0,059 0,353 0,530 68 136 203 34 22,6 2,10 1,05 0,71 4,24 6,24 R = U (Ω) I P = U . I (W) La résistance équivalente est plus faible lorsque les trois résistances sont montées en dérivation. 4. Exploitation des mesures 1. La résistance équivalente à un montage de conducteurs ohmiques en parallèle est plus faible que celle de ces mêmes conducteurs ohmiques montés en série. 2. Pour un circuit alimenté à tension constante : • lorsque la résistance augmente, la puissance transférée diminue ; • pour des conducteurs ohmiques associés en parallèle, la puissance transférée est plus importante que lorsqu’ils sont associés en série. INFO DOC ■ La conduction électrique Réponse aux questions 1. Le cuivre est meilleur conducteur que l’aluminium (σCu > σAl). 2. Le polyéthylène est meilleur isolant que le verre (σpolyéthylène < σverre). 3. Une solution aqueuse est conductrice lorsqu’elle contient des ions. Lors du passage du courant dans la solution, les ions migrent vers les électrodes. Les cations, chargés positivement, se déplacent alors dans le sens conventionnel du courant électrique. 4. Présent à près de 80 % dans l’air, l’azote est facile à liquéfier (150 K). CHAPITRE 7 - Comment chauffer avec des appareils électriques ? • 31 EXERCICES Tester ses connaissances b. Q.C.M. 11 U (V) 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 0 0,05 1 : A et C ; 2 : A ; 3 : A, B et C ; 4 : A et B ; 5 : A et B. Apprendre à résoudre Chauffe-plats Niveau l COMPRENDRE a. Circuit complété : A G V Tester ses compétences 1. Circuit électrique a. Le voltmètre est branché en dérivation et mesure I (A) 1 1,2 1,4 1,6 1,8 2 ∆U = 5,74 Ω et U = 5,74 . I. ∆I c. Valeurs à ne pas dépasser : Umax = Pmax .R = 25 × 5, 7 4 = 12,0 V. R 0,25 P ≈ 0,23 A. R Imax = et R = Pmax 0,2 Umax = Pmax .R = 2, 5 × 47 ≈ 11 V et la résistance de ce dipôle ohmique Imax = 0,15 La caractéristique est un segment de droite passant par l’origine du repère ; donc ce dipôle est ohmique. En utilisant le tableur de la calculatrice, sa résistance est : ∆U ≈ 47 Ω. R = ∆I c. Valeurs à ne pas dépasser : R b. Caractéristique : 11 U (V) 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 0 0,2 0,4 0,6 0,8 I (A) 0,1 = la tension UCD. L’ampèremètre est branché en série et mesure l’intensité dans la branche EF. b. Le sélecteur est positionné en mode alternatif. c. On choisit les calibres 20 V et 20 A. d. Par exemple : A est un nœud ; CEF une branche ; ACDBA une maille. 2. Puissance et énergie a. Le schéma du montage G 25 = 2,08 A. 5, 7 4 Valeurs limites I Niveau l APPLIQUER I U W U a. Le schéma : R A G V R Protocole expérimental : on fait varier la tension à l’aide d’un générateur à tension réglable (ou d’un potentiomètre) et on relève les couples (I, U) avec deux multimètres ; le produit U . I ne doit pas être supérieur à 2,5 W. P = 120 V et le générateur ne délivre I que 12 V (P = 24 W). c. Énergie convertie en chaleur : E = P . t = 24 × 1,5 = 36 Wh soit 130 kJ. b. Non car U = 3. Bilan énergétique a. On utilise un wattmètre pour mesurer la puissance P cédée par le générateur ainsi que celle reçue par chacun des dipôles. 32 • CHAPITRE 7 - Comment chauffer avec des appareils électriques ? b. On vérifie que P = P1 + P2 + P3. 10. Alimentation stabilisée 4. Tension sinusoïdale Avec R = 20 Ω, P = a. Durée du balayage : 5 ms/DIV ; période T = 5 × 4 = 20 ms ; fréquence f = 1 = 50 Hz. T b. Sensibilité verticale : 5 V/DIV ; tension maximale : Umax = 15 V tension efficace U = 10,6 V. 11. Radiateurs électriques. a. Ce sont des indications de la puissance nominale 5. Maille et nœud a. Le schéma complété. UPA P I= 5A + et de la tension nominale prévues par le constructeur. I3 A R1 N UBC C Sens du parcours R4 E UCD D b. Au nœud A : I = I2 + I3 ; I3 = 5 – 2,3 = 2,7 A. c. Loi de la maille ABCDEA : UAB + UBC + UCD + UDE + UEA = 0 (UAB = UDE = 0) UBC = –UEA – UCD = UAE – UCD = 12 – 3 = 9 V et UCB = – 9 V. Applications technologiques 12. Salle de sport a. À la fermeture de l’interrupteur : Ifroid = 6. Boîte de connexions a. Ia = 450 – (50 + 160) = 240 mA (part du nœud). b. Ib = 300 – (60 – 52) = 292 mA (part du nœud). a. Tension d’entrée UPN = 24 V. b. Intensité du courant traversant les résistances U PN 24 = = = 4,8 A. R1 + R2 5 c. Tension de sortie : UMN = R2 . I = 4 × 4,8 = 19,2 V ≈ 19 V. 8. Montage potentiométrique a. Tension d’entrée UPN = 12 V. b. Tension de sortie minimale U PN 12 × R2 = × 2, 2 = 2,16 V ≈ 2,2 V. R1 + R2 12, 2 Tension de sortie maximale UCN = UPN = 12 V. UCN = 9. Valeurs instantanées a. Les deux courbes sont des sinusoïdes. b. Le décalage est de 0 s. c. Umax = 10 V ; U = 7,07 V ; T = 0,02 s ; f = 50 Hz. Imax = 0,30 A ; I = 0,21 A ; T = 0,02 s ; f = 50 Hz. U = 33 Ω. I P 75 = = 1,46 A. Rf 35 Après la montée en régime : Inominal = 7. Montage diviseur de tension d. Résistance du dipôle R = P 2500 = = 10,9 A. U 230 U 2 230 2 = c. Résistance du radiateur : R = = 21,2 Ω. P 2500 d. Pour les alimenter sous leur tension nominale, il faut les brancher en dérivation. e. P = 2 × 2 500 W = 5 000 W. Intensité efficace du courant dans la ligne : P I = = 21,7 A. U f. Énergie consommée E = P . t = 5 000 × 6 = 30 000 Wh soit 30 kWh. Coût journalier : C = 30 × 0,13 = 3,90 €. I = R3 R2 – b. Intensité efficace du courant : B I2 = 2,3 A UAE G U2 144 = = 7,2 W < 60 W : R 20 le branchement est possible. U2 144 = = 144 W > 60 W : Avec R = 1 Ω, P = R 1 le branchement n’est pas possible. P 75 = = 0,423 A. Rc 35 × 12 b. Avec 20 lampes sur la même ligne, le pic d’intensité à la fermeture de l’interrupteur serait dans les fils de ligne de 29,2 A. En les répartissant sur plusieurs lignes, on limite ce phénomène. 13. Thermostat de four a. Les trois allures de chauffe sont obtenues en branchant sur le secteur un dipôle ohmique, deux dipôles ohmiques en série et deux dipôles ohmiques en dérivation. b. La position « moyen » est obtenue avec un dipôle ohmique de 53 Ω ; on a U 2 230 2 = = 1 000 W. P1 = R 53 La position « doux » est obtenue avec deux dipôles ohmiques de 53 Ω en série, on a U 2 230 2 = = 500 W. P2 = 2R 106 La position « fort » est obtenue avec deux dipôles ohmiques de 53 Ω en dérivation, on a U2 230 2 = = 2 000 W. P3 = 0, 5R 26, 5 CHAPITRE 7 - Comment chauffer avec des appareils électriques ? • 33 14. Un chauffe-eau a. Intensité efficace du courant : 210 × 20 = 17,5 A. I = 240 b. Chaleur nécessaire pour élever 200 L d’eau de 20° à 70 °C : Q = m . c . Δθ = 200 × 4 180 × (70 – 20) = 41,8 × 106 J. Énergie électrique appelée E = Q = 49,2 × 106 J. η E 49, 2 × 1 06 = = 13 388 s. Durée du chauffage Δt = U .I 210 × 17, 5 soit 3 h 43 min. c. L’entrée de l’eau est placée de telle façon que l’eau se réchauffe au contact de la résistance du thermoplongeur et s’élève par convection. 15. Pertes en ligne a. En été, R35 = R0(1 + α . θ) = 0,4 (1 + 4 × 10– 3 × 35) = 0,456 Ω. En hiver, R– 20 = 0,4 (1 - 4 × 10– 3 × 20) = 0,368 Ω. b. L’intensité de courant en ligne P 12000 = = 52,2 A. 230 U En été la puissance perdue en ligne est : I = Pp35 = R35 . I 2 = 0,456 × 52,2² = 1 240 W. et une température θ telle que R0(1 + α . θ) < Rmax θ < Rθ − R0 R0 .α Rmax = 1080 52, 22 = 0,396 Ω = – 2 ,5 °C, 16. Développement durable a. Consommation annuelle : E = (150 × 4 + 10 × 20) × 365 = 292 × 103 Wh. b. L’économie serait : 10 × 20 × 365 × 0,13 = 9,50 €. c. On peut également réaliser ce type d’économie avec des chaînes hi-fi, des ordinateurs, des imprimantes, des photocopieurs… Le coin du chercheur Construction d’un chauffe–biberon de voyage. a. Un verre ordinaire a une contenance d’environ 15 cL (1 L contient 7 verres ; donnée non fournie). Deux verres correspondent à 30 cL de lait. Nous prenons pour chaleur massique du lait celle de l’eau. Il en est de même pour la masse volumique. P = m.c .∆ θ 0, 3 × 4180 × 17 ≈ 70 W. = t 300 b. L’intensité qui traverse le chauffe-biberon est : I = Pp– 20 = R-20 . I 2 = 0,368 × 52,2² = 1 002 W. 9 × 12000 = 1 080 W. Pmax = 100 Elle correspond à une résistance de Rmax = Pmax ⁄ I 2 0, 396 − 0, 4 0, 4 × 4 × 1 0 − 3 θ < – 2 ,5 °C. En hiver la puissance perdue en ligne est : c. Puissance maximale pouvant être perdue : = P 70 = ≈ 6 A. U 12 Cette intensité est tout à fait compatible avec les performances de la batterie qui peut fournir des intensités bien plus grandes lorsqu’on actionne le démarreur. c. Non ce n’est pas raisonnable ! L’intensité est de 6 A et le fusible du générateur coupe le circuit. 34 • CHAPITRE 7 - Comment chauffer avec des appareils électriques ? 8 Quel est le rendement des appareils électriques non chauffants ? ACTIVITÉS ■ Activité 1 : Quel est le rendement d’une pile ? 1. Pour une pile plate du commerce, on obtient : I (A) UPN (V) 0 4,59 0,050 4,48 0,150 4,24 0,250 4,04 0,350 3,80 0,450 3,59 4,8 UPN (V) 4,6 U = 4,59 – 2,25 × I 4,4 4,2 4 3,8 3,6 3,4 3,2 I (A) 0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25 0,3 0,35 0,4 0,45 0,5 Ce générateur est linéaire car la caractéristique U = f (I) est une droite. 2. F.E.M. de cette pile plate : U = E = 4,59 V. ∆U = 2,25 Ω. ∆I 4. Le rendement d’une pile est le rapport de la puissance électrique disponible UPN . I par la puissance chimique convertie E . I. Pour trois points de fonctionnement, on a par exemple : 3. Résistance interne r = I (A) η = U PN E 0,100 0,200 0,300 0,95 0,90 0,85 ■ Activité 2 : Quel est le rendement d’un moteur ? Essai à vide : Uv = 12,2 V ; Iv = 0,25 A. Résistance R du moteur : R = 3,2 Ω (valeur moyenne mesurée à l’ohmmètre). Les pertes collectives : Pc = Uv . Iv – R. I v2 = 12,2 × 0,25 – 3,2 × (0,25)2 = 2,85 W. Essai en charge Pour Uch = 12,2 V et Ich = 0,75 A, on a : Pe = Uch . Ich = 9,15 W et Pm = Pe – (Pj + Pc) = 12,2 × 0,75 – (3,2 × 0,752 + 2,85) = 4,50 W. 1. Rendement d’un moteur : η = électrique fournie au moteur. Pm , Pm étant la puissance mécanique utilisable et Pe la puissance Pe 2. Rendement du moteur étudié : η = 4,50 ⁄ 9,15 = 0,49. CHAPITRE 8 - Quel est le rendement des appareils électriques non chauffants ? • 35 ■ Activité 3 : Quelle est l’expression de la puissance reçue par un moteur en régime sinusoïdal 1. Le produit U . I est supérieur à Pe. 2. Avec une alimentation 12 V – 50 Hz, on a T = 20 ms. 3. ϕ = 4. Pe U .I 2π × θ ; avec θ = 2 ms, on a ϕ = 0,63 rad. T ≈ cos cos ϕ ≈ 0,81. 5. Les bobines du moteur sont à l’origine de ce déphasage. EXERCICES Tester ses connaissances Q.C.M. 1 : B et C ; 2 : B ; 3 : A et C ; 4 : C ; 5 : B b. La résistance de protection évite le court-circuit lorsque la résistance du rhéostat est nulle. c. Caractéristique intensité - tension : Apprendre à résoudre 4,8 Batterie d’accumulateurs au plomb 4,6 Niveau l COMPRENDRE On désire tracer la caractéristique d’un chauffe-plats. La valeur maximale de la puissance qu’il peut recevoir est de 25 W. a. Caractéristique intensité - tension : U (V) 13 4,4 4,2 4,25 0 12,6 12,4 12,2 11,8 11,6 11,4 0 U (V) 4 8 I (A) 15,5 16 12 20 ∆U 11, 8 − 12 1 2, 4 =− = 0,05 Ω. ∆I 12 − 0 c. Caractéristique de la résistance (voir graphique). d. Au point de fonctionnement, on a U = 11,6 V et I = 15,5 A. U .I 11, 6 = e. Rendement de la batterie η = = 0,94 E .I 12, 4 soit 94 % Résistance interne r = – Niveau l APPLIQUER a. Schéma Pile du montage : plate I p N 0,2 1. Conventions a. Schémas N A I M com com P UPN V N I com Rh U 0,15 I (A) 0,35 F.E.M. de la batterie E = Uv = 4,60 V. ∆U Résistance interne : r = – = 1,50 Ω. ∆I d. Pour une charge R = 17,4 Ω, on a I = 0,243 A et U = 4,23 V. U 4, 2 23 Le rendement η = = = 0,92 soit 92 %. E 4, 6 60 A A K V 0,1 Tester ses compétences b. F.E.M. de la batterie Uv = 12,4 V (I = 0) Pile plate : 4,5 V 0,05 0,24 0,25 0,5 com Rp 36 • CHAPITRE 8 - Quel est le rendement des appareils électriques non chauffants ? G UPN V P b. Modélisation Ejoule 425,5 Wh Le moteur fer à repasser Le générateur r. I E – Eenregistrée 690,6 Wh UPN UPN r. I E + I N – UPN = E + rI. 202,5 Wh lampes + I N P Emécanique utilisable hachoir Epertes collectives 15 Wh Compteur Ejoule 12,5 Wh P Ejoule 14 Wh UPN = E – rI. Elumineuse 21,1 Wh Applications technologiques 2. Mesure de puissance 6. Sèche-cheveux a. 230 V : tension efficace nominale ; 50 Hz : fré- a. Schéma quence nominale. W b. Puissance électrique reçue par ce moteur G M b. Énergie consommée : E = P . t = 1,6 × 0,25 = 0,4 kWh soit 1 440 kJ. 3. Puissance d’une perceuse et d’un fer à souder a. Puissance apparente : SA = U . IA = 752 VA ; SB = 905 VA. b. Le fer à souder correspond à l’appareil A (SA = PA). La perceuse correspond à l’appareil B (SB > PB). c. Dans le fer à souder, la puissance électrique est convertie en chaleur. Dans la perceuse, la puissance électrique est convertie en puissance mécanique disponible sur le mandrin, en puissance perdue par effet joule dans les bobines et en puissance perdue collectivement par frottements et magnétisme. 4. Déphasage intensité – tension a. Pour un balayage à 2 ms/DIV, on a T = 2 × 4 = 8 ms soit 8 × 10– 3 s. b. Le décalage temporel θ est de 2 ms. 2π × 2 π = rad. Soit un déphasage de ϕ = 8 2 c. C’est l’oscillogramme 2 qui représente la tension en fonction du temps. 5. Énergie transférée Pu 1200 = = 1 600 W. η 0, 7 75 c. Intensité efficace : Pe 1600 = = 8,09 A. I = U .cos ϕ 230 × 0, 860 Pe = 7. Anodisation de l’aluminium a. L’énergie électrique reçue Ee est égale à la somme de l’énergie chimique Ech obtenue et de l’énergie dissipée par effet joule EJ (Ee = Ech + EJ). b. Pour la puissance chimique on a : E Pch = ch = E . I ∆t soit une f.e.m. E 20, 8 × 1 06 = 1,59 V. E = ch = I . ∆ t 200 × 18, 2 × 3600 c. Énergie dissipée sous forme thermique EJ = r . I 2 . t = 4 × 10– 3 × (2 × 102)2 × 18,2 × 3 600 = 10,5 × 106 J soit 10,5 MJ. d. Énergie électrique fournie à la cuve Ee = Ech + EJ = 20,8 + 10,5 = 31,3 MJ. e. Rendement de la cuve : η = 20, 8 = 0,66 soit 66 %. 31, 3 8. Mini-perceuse a. Les pertes collectives peuvent se déterminer à l’aide d’un essai à vide à la fréquence de rotation nominale : Pc = Uv . Iv – R. I v2 . b. Pe = 22,4 W MOTEUR EN CHARGE Pem = 14,72 W Pi = 7,68 W • Énergie consommée par chaque appareil E = P . t avec t = 0,5 h et P en watt. • L’énergie enregistrée par le compteur est la somme des énergies appelées par chaque appareil. Pméca = 12,62 W Pe = 2,1 W PJ = r . I 2 = 3 × 1,62 = 7,68 W U = E + r . I ; E = 14 – 3 × 1,6 = 9,2 V Pem = E . I = 14,72 W Pe = PJ + Pem = 7,68 + 14,72 = 22,4 W CHAPITRE 8 - Quel est le rendement des appareils électriques non chauffants ? • 37 c. Puissance mécanique utilisable : Pméca = 12,62 W. Rendement de ce moteur : η = soit 56 %. Pmé ca Pe 12, 62 = = 0,56 22, 4 13. Adaptateur a. Schéma : A D A P TAT E U R P 9. Pompe hydraulique a. Puissance hydraulique utilisable 10 − 2 × 0,6 × 105 = 10 W. 60 b. Puissance reçue par le moteur de la pompe : P 10 Pe = u = = 33,3 W. η 0, 3 30 Pu = Q . p = I Entrée 230 V 50 Hz P 33, 3 = = 2,78 A. U 12 10. Énergie d’une bobine a. Inductance de la bobine 2 10 0 − 7 × (10 1 03 )2 × 1 0 × 1 10 − 4 L = µ0 N S = 4 × π × 1 − 1 l 8 ×1 10 = 1,57 × 10– 3 H soit 1,57 mH. 1 1, 57 5 7 × 10 1 0 − 3 × (1 10 0)2 b. E = L . I 2 = = 79 × 10– 3 J 2 2 soit 79 mJ. E 79 × 10 − 3 = c. Puissance restituée P = = 150 W. ∆ t 527 × 10 − 6 Cette lampe de 60 W n’est pas prévue pour recevoir une telle puissance. 11. Démarrage d’un moteur a. Charge d’un condensateur : Q = C . U = 330 × 10– 6 × 200 = 66 × 10– 3 C = 66 mC. b. Énergie emmagasinée : 1 1 C . U 2 = × 330 × 10– 6 × (200)2 = 6,6 J. 2 2 c. Puissance fournie : E 6, 6 = P = = 1 650 W = 1,65 × 103 W ; ∆t 4 × 10 −3 E = cette puissance aidera au démarrage du moteur. 12. Mini-système de levage a. Pour la charge du condensateur, K1 est fermé et K2 est ouvert. Pour sa décharge, K1 est ouvert et K2 est fermé. b. Énergie libérée par le condensateur au cours de l’opération : 1 ΔEe = Ec1 – Ec2 = C × (U12 − U 22 ) 2 1 = × 500 × 10– 3 × (62 – 42) = 5 J. 2 Cette énergie sert à entraîner le moteur. c. Énergie nécessaire pour lever la charge : ΔEp = m . g . h = 80 × 10– 3 × 10 × 1,50 = 1,2 J. ∆ E p 1, 2 d. Rendement du système : η = = = 0,24 soit ∆E e 5 24 %. rhéostat de charge V A N transformateur pont condensateur abaisseur redresseur de lissage c. Intensité du courant traversant le moteur : I = sortie b. UPN = f (I) U (V) 20 19,6 19,5 19 18,5 18 17,5 17 16,5 16 0 I (mA) 100 200 300 400 500 600 ∆U = 4,9 Ω. ∆I c. Pour une puissance de sortie Ps = 7,80 W, on a U . I = (E – r . I) × I = 7,8. En remplaçant E et r, on obtient 4,9I 2 – 19,6I + 7,8 = 0. ∆ = 19,62 – 4 × 4,9 × 7,8 = 231,28 > 0 donc 2 solutions. I1 = 3,55 A à rejeter et I2 = 448 × 10– 3 A que l’on retient. La tension aux bornes de l’adaptateur est U = E – r . I2 = 19,6 – 4,9 × 448 × 10– 3 = 17,4 V. E = 19,6 V et r = − 14. Moteur de visseuse bloqué a. Le moteur ne tourne pas : Pmec = 0 et E = 0. b. Résistance interne : U = E + r . I devient U = r . I et r = U 18 = = 2,1 Ω. I 8, 4 c. Dans les conditions nominales U = E + r . I et E = U – r . I = 18 – 2,1 × 3,2 = 11,28 V. d. Puissance mécanique : Pm = E . I = 11,28 × 3,2 = 36,1 W. e. Puissance dissipée par effet joule : PJ = r . I 2 = 2,1 × 3,22 = 21,5 W. f. Puissance électrique : Pe = Pm + PJ = 36,1 + 21,5 = 57,6 W. g. Puissance utilisable : Pu = U . I – Pe = 36,1 – 10 = 26,1 W. P 26,1 Rendement du moteur : η = u = = 0,45 soit Pe 57, 6 45 %. 38 • CHAPITRE 8 - Quel est le rendement des appareils électriques non chauffants ? Le coin du chercheur Pourquoi l’étincelle ? Pourquoi brancher le condensateur ? Le circuit avait emmagasiné de l’énergie magnétique qui apparaît dans l’étincelle. On peut même aller plus loin dans l’explication : on peut considérer que l’interrupteur est un condensateur médiocre (de faible capacité) quand il est ouvert. L’énergie magnétique qui était dans le circuit s’est convertie en énergie 1 électrique dans le condensateur : CU 2 et comme 2 C est très faible, U est grand et on atteint le champ électrique disruptif de l’air qui devient conducteur, d’où l’étincelle. L’énergie magnétique du circuit se retrouve convertie en énergie électrique dans le condensateur et non pas dans l’interrupteur qui est protégé. Le condensateur se décharge ensuite car il y a toujours des courants de fuites. Ce phénomène est bien connu des réparateurs et des électroniciens amateurs. CHAPITRE 8 - Quel est le rendement des appareils électriques non chauffants ? • 39 9 Comment est distribuée l’énergie électrique ? ACTIVITÉS ■ Activité 1 : Comment est transportée et distribuée l’énergie électrique ? Expérience 1 La lampe (6 V ; 0,1 A) n’éclaire pas ; à ses bornes, on mesure une tension inférieure à 1 V. Expérience 2 La lampe éclaire correctement, elle est soumise à une tension voisine de 4 à 5 V. 1. Le second circuit est le seul capable de faire fonctionner correctement la lampe car elle est soumise à une tension légèrement inférieure à sa tension nominale (6 V). On peut approfondir le rôle des deux transformateurs en branchant trois ampèremètres dans le circuit. 2. Dans le premier circuit, la puissance perdue par effet Joule dans les deux conducteurs ohmiques simulant la résistance des lignes électriques est importante : la chute de tension dans les conducteurs ohmiques entraîne une faible tension aux bornes de la lampe. 3. On transporte l’énergie électrique sous très haute tension, donc sous de faibles intensités de courant, pour minimiser les pertes par effet Joule dans les lignes, pour de grandes distances. D’autres paramètres entrent en compte pour expliquer les pertes : rendement des transformateurs, inductance de la ligne qui influe sur le facteur de puissance… Le second paramètre est la résistance du conducteur : le cuivre (résistivité : 1,7 × 10-8 Ω.m) est trop onéreux et trop lourd. On le remplace par des associations : aluminium-acier ou aluminiummagnésium-silicium (même si la résistivité est plus grande : 3,0 × 10-8 Ω.m). Pour limiter les pertes, on n’hésite pas à doubler le nombre de lignes pour limiter l’intensité du courant dans celles-ci. ■ Activité 2 : Comment fonctionne un transformateur ? Interrupteur ouvert : le rapport de transformation est : U 6, 3 m = 2,0 = = 0, 521 . U1,0 12,1 Interrupteur fermé, les mesures et les calculs : Lampe I1 (A) I2 (A) U2 (V) U2 . I2 (VA) I1 I2 6V – 400 mA 6V – 1,0 A 6V – 1,5 A 0,47 0,68 0,81 0,38 0,96 1,44 6,20 5,92 5,88 2,36 5,68 8,47 1,237 0,708 0,563 I Lorsque la puissance apparente U2 . I2 se rapproche de la valeur nominale de 10 VA, le rapport 1 se I2 rapproche du rapport de transformation m = 0,521 du transformateur. 40 • CHAPITRE 9 - Comment est distribuée l’énergie électrique ? ■ Activité 3 : À quelle condition un disjoncteur différentiel protège-t-il les personnes ? 1. Expérience 1 : Sans prise de terre Lorsque la main du mannequin est reliée à la carcasse de la machine par un fil conducteur, la DEL simulant le cœur éclaire. Le disjoncteur différentiel peut s’ouvrir avec du retard, il peut aussi ne pas s’ouvrir : le temps de réponse dépend du temps de fonctionnement du dispositif différentiel et du temps de coupure de l’organe associé ( ≈ 25 ms). Le fonctionnement dépend également de la résistance du corps humain, de la résistance de contact avec la terre, ... Ci-contre le trajet du courant électrique lors de l’électrisation. IN IPH 2. Expérience 2 : Avec prise de terre Dès que le défaut apparaît, un courant de fuite rejoint le sol par le conducteur de protection électrique du circuit (PE) connecté à la prise de terre. Dès que la différence entre les intensités des courants dans le fil de phase et le fil de neutre dépasse la sensibilité du disjoncteur différentiel (IPh – IN > IΔ), le disjoncteur ouvre le circuit. La personne ne court aucun danger car l’appareil n’est plus sous tension. 3. Pour une sensibilité donnée, le disjoncteur différentiel ne peut jouer correctement son rôle protecteur des personnes que s’il est associé à une bonne prise de terre par fil de protection électrique. INFO DOC ■ Transport et distribution de l’électricité 1. En 2010, nous avons acheté plus d’électricité que nous en avons vendue à trois pays : – l’Allemagne : exportations : 9,4 TWh, importations : 16,1 TWh ; – la Belgique : exportations : 3,9 TWh, importations : 4,8 TWh ; – l’Espagne : exportations : 1,9 TWh, importations : 3,5 TWh. 2. Les centres d’interconnexion répartissent l’énergie électrique en fonction des besoins. La demande varie constamment au cours de la journée en fonction des horaires de travail, de la durée du jour, de la température… L’électricité produite ne se stocke pas. Pour ajuster la production à la demande, le réseau s’appuie sur des « dispatchings », centres de répartition de l’électricité : en France, il y a 1 dispatching national et 7 dispatchings régionaux. ■ Quels sont les effets physiologiques du courant électrique ? 1. Les effets d’un courant sont ressentis au-dessus de 0,5 mA. Ils sont dangereux seulement au-dessus de 15 mA environ. 2. Un courant de 200 mA est dangereux pour une durée supérieure à 50 ms. 3. Si une personne est soumise à : – un courant de 50 mA durant 500 ms : il y a perception du courant mais pas de danger ; – un courant de 400 mA durant 50 ms : les effets ne sont pas mortels ; – un courant de 1 A durant 20 ms : il y a risque de brûlures graves et de décès. 4. Une personne électrisée peut souffrir de brûlures lorsque les conditions d’intensité du courant et de durée de passage correspondent à la zone rouge. CHAPITRE 9 - Comment est distribuée l’énergie électrique ? • 41 EXERCICES Tester ses connaissances Q.C.M. 1 : A, B ; 2 : B ; 3 : A, C ; 4 : C ; 5 : A ; 6 : A, B et C ; 7 : A, B ; 8 : B, C. Apprendre à résoudre Transformateur démontable Niveau l COMPRENDRE a. Le rapport de transformation : m = 3,08 ⁄ 12,40 = 0,248. b. Le transformateur est abaisseur de tension. c. U1 et U2 sont les tensions efficaces, N1 et N2 les nombres de spires du primaire et du secondaire. Transformateur de centrale électrique Niveau l APPLIQUER a. 98 MVA : puissance apparente au secondaire ; 11,5 kV : tension efficace au primaire ; b. 136 kV : tension efficace au secondaire ; 50 Hz : fréquence du courant. c. Rapport de transformation : m = 136 ⁄ 11,5 = 11,83 ; c’est un transformateur élévateur de tension, pour transporter l’électricité sous haute tension. d. On considère S = S1 = S2. S = U1 . I1 entraîne I1 = S ⁄ U1 = 98 × 106 ⁄ 11 500 = 8, 52 kA. De même I2 = S ⁄ U2 = 98 × 106 ⁄ 136 000 = 720 A. Tester ses compétences 1. Identifier les éléments G : alternateur de la centrale ; T1 ; transformateur élévateur de tension ; L : lignes THT ; T2 : transformateur abaisseur de tension ; M : utilisateur (industriel ou client). 2. Le réseau européen a. Les zones THT : 225 à 400 kV ; les zones HT : 20 à 63 kV ; les zones BT : 230 à 400 V ; b. Grand transport : AB ; répartition : BC ; distribution : CD→ Client ; c. Les transformateurs élévateurs relient les zones : centrale électrique → transport ; les transformateurs abaisseurs, les zones : transport → répartition et les zones : répartition → distribution. 3. Rôle d’un transformateur a. b. c. d. Abaisseur de rapport de transformation : 0,02 ; élévateur de rapport 100 ; abaisseur de rapport 0,0217 ; ni abaisseur ni élévateur, de rapport 1 (transformateur de sécurité). 4. Zones de risque et effets physiologiques a. Pour I = 0,2 mA durant 5 s : aucun risque. b. Pour 0,2 A durant 2 s : risque de fibrillation ventriculaire. c. « Fibrillation ventriculaire » : trouble du rythme cardiaque qui entraîne souvent une perte de conscience et la mort subite. d. Pour que le disjoncteur différentiel ouvre le circuit, le temps est de moins de 1 s. 5. Tensions dangereuses Une tension électrique appliquée entre les deux points du corps humain est dangereuse : – en milieu sec, si elle est supérieure à 50 V ; – en milieu humide, si elle est supérieure à 25 V. 6. Protection des installations, protection des personnes a. La protection des matériels et des installations est assurée par : fusible, disjoncteur divisionnaire, isolation (gainage) des conducteurs, disjoncteur de branchement. b. La protection des personnes est assurée par le disjoncteur différentiel, le conducteur de protection électrique et la prise de terre. Ces matériels doivent être choisis et associés convenablement. Applications technologiques 7. Pertes dans les lignes THT a. I = P ⁄ U = 104 × 106 ⁄ (400 × 103) = 260 A ; b. La densité de courant : I ⁄ S = 260 ⁄ 500 = 0,52 A.mm– 2, bien inférieure à 0,8 A.mm– 2 : la ligne peut transporter davantage de courant. On utilise des câbles en alliage d’aluminium car l’aluminium est trois fois plus léger que l’acier et ne s’oxyde pas, pour une résistivité presque identique. c. Résistance totale de la ligne : Rtotale = 2 × 400 × 0,06 = 48 Ω. d. Puissance perdue par effet Joule : PJ = R . I 2 = 48 × 2602 = 3,25 × 106 W ; soit un taux de pertes : PJ 3, 2 25 5 × 1 06 = = 0, 0312 P 104 × 106 soit 3,12 % de pertes, supérieures à la moyenne nationale. e. Si on double la ligne, I = 130 A et PJ = 1,62 × 106 W (2 fois moins). Autre avantage : en cas de besoin, on peut transporter davantage de courant dans la ligne. 42 • CHAPITRE 9 - Comment est distribuée l’énergie électrique ? 8. TP transport et distribution a. Puissance transmise au primaire de T1 : 2. Avec le moteur de 2,3 kW, de facteur de puissance P1 = U1 . I1 = 12 × 0,1 = 1,2 W. Puissance à la sortie de T1 : P’1 = 0,96 × 1,2 = 1,152 W. b. Dans les lignes, I2 = P’1 ⁄ U’1 = 1,152 ⁄ 48 = 0,024 A. c. Puissance perdue par effet Joule : PJ = R . I22 = 112 × 0,0242 = 0,065 W. d. Puissance transmise à T2 : P2 = P’1 – PJ = 1,087 W. e. A la sortie du secondaire de T2 : P’2 = 0,96 × 1,087 = 1,044 W. L’intensité dans la lampe : I3 = P’2 ⁄ U2 = 0,087 A. I3 > 0,08 A donc la lampe éclaire correctement. I = 20 A ; Pj = 400 W ; E = 2 700 Wh donc taux de 0,5 : E comptée 2300 = 0, 852 soit 85,2 %. 2700 Le distributeur d’électricité demande aux utilisateurs de tels moteurs d’augmenter leur facteur de puissance cos ϕ à l’aide de condensateurs (valeur conseillée supérieure ou égale à 0,93). E consommée = 12. Perte de tension a. I = P ⁄ U = 5 000 ⁄ 230 = 21,7 A ; la résistance de la 9. 120 V ou 230 V ? a. En 120 V : I = P ⁄ U = 104 ⁄ 120 = 83,3 A ; ligne : Pj = R . I 2 = 0,5 × 83,32 = 3 472 W ≈ 3,5 kW. b. Chute de tension dans la ligne : UR = R . I = 0,5 × 83,3 = 41,7 V et la tension au poste de distribution : Uposte = U + UR = 162 V (augmentation relative de 41,7 × 100 ⁄ 120 = 35 %). En 230 V : I = 104 ⁄ 230 = 43,5 A ; Pj = 946 W ; la chute de tension : UR = 21,8 V et Uposte = 252 V augmentation relative de 21,8 × 100 ⁄ 230 = 10 %). L’augmentation de tension est plus sensible avec 120 V. b. La chute de tension UR = 0,4 × 21,7 = 8,68 V ; d’où : R = 2 × 4 × 0,05 = 0,4 Ω. I = P ⁄ U = 15 000 ⁄ 230 ≈ 65,2 A. La chute de tension dans la ligne est : 5 × 230 = 11, 5 V . 100 Elle correspond à une résistance de ligne de : U 11, 5 R= R = = 0,176 Ω . I 65, 2 b. L’aire S de la section du fil est : −8 ρ.L 1, 6 × 10 × 100 = = 9,1 × 10 − 6 m 2 ou 9,1 mm2. 0,176 R 11. Utilisation d’un radiateur électrique ou d’un moteur 1. Avec le radiateur : a. Intensité du courant : I = P ⁄ U = 2 300 ⁄ 230 = 10 A. b. Puissance perdue par effet Joule : Pj = R . I 2 = 1 × 102 = 100 W. c. En 1 heure de fonctionnement, l’énergie fournie par la société de distribution est : E = 2 300 + 100 = 2 400 Wh. d. Pourcentage d’énergie comptabilisée : E comptée 2300 = = 0, 958 , E consommée 2400 donc un pourcentage de 95,8 %. c. Pour P = 300 W : I = 1,30 A ; UR = 0,52 V d’où : Uhabitat = 229,5 V ≈ 230 V. c. Lorsque plusieurs utilisateurs sont branchés sur une même ligne, la chute de tension est significative (question a), il est donc nécessaire d’équiper les appareils électroniques de régulateurs de tension. 13. Risques d’électrisation a. Contact direct en 2 (on estime qu’une échelle en 10. Choix d’un câble électrique a. Intensité du courant dans le fil : S= Uhabitat = Uposte – UR = 221,3 V. aluminium n’est pas un appareil électrique, donc ne peut être munie d’une prise de terre : on assimile cet accident à un contact direct) et 3, contact indirect en 1 et 4. b. Les parcours du courant : en 1, 2 et 4 le courant passe du fil de phase dans la personne puis dans le sol et rejoint le neutre par le conducteur de mise à la terre du neutre par le distributeur. En 3 : le courant passe du fil de phase dans le corps et revient par le fil neutre. 14. Sensibilité d’un disjoncteur a. I ∆ UL RT b. Il faut I ∆ UL 25 donc I ∆ ; I ∆ 0, 3 A . RT 80 Le disjoncteur de 30 mA qui déclenche à 30 mA est adapté, car cette valeur est inférieure à la valeur limite de 300 mA imposée par la sécurité. c. Pour un local sec UL = 50 V soit I ∆ 50 ; I ∆ 0, 6 A . 80 Là encore la protection du disjoncteur différentiel de 500 mA est suffisante, car il disjonctera bien avant que l’intensité limite (dangereuse) de 600 mA soit atteinte. CHAPITRE 9 - Comment est distribuée l’énergie électrique ? • 43 15. Bonne ou mauvaise prise de terre U Sa valeur est donnée par la relation : RT L . I∆ a. Dans cette relation, UL est la tension limite de sécurité et IΔ l’intensité du courant de déclenchement du disjoncteur. 25 b. RT soit RT 833 Ω . 0, 0 03 c. Pour UL = 50 V et RT = 833 Ω, le courant de fuite a une intensité : 50 I = = 60 × 10– 3A = 60 mA. 833 Le disjoncteur différentiel de 500 mA ne déclenchera pas pour une telle intensité. La résistance de la prise de terre précédente ne convient pas, elle est trop importante (elle est environ 8 fois trop grande). 16. Projecteur immergé (d’après Bac Pro) a. C’est un transformateur abaisseur car la valeur efficace de la tension passe de 230 V à 12 V. b. Rapport de transformation : m = 12 ⁄ 230 = 0,052. c. Intensité du courant dans le corps : I = U ⁄ R = 12 ⁄ 1 000 = 12 mA. b. Le rendement passe par un maximum pour I = 12 A. c. A vide, I2 = 0 et le rendement est nul. d. IN = 12 A. e. Lors des essais, la charge maximale était de 14 A ; or la valeur à ne pas dépasser est de : 12 × 120 ⁄ 100 = 14,4 A. On est resté en dessous de la valeur maximale et on a respecté la règle. Le coin du chercheur La plaque à induction Une plaque à induction fonctionne comme un transformateur de rapport de transformation voisin de N 1 m= 2 = . N1 100 La puissance électrique fournie au primaire se retrouve à peu près au secondaire donc l’intensité du courant dans la spire unique constituant le secondaire est 100 fois plus grande que celle du courant dans la bobine du primaire, ce qui engendre un effet Joule important dans l’acier du récipient. d. Avec U = 230 V l’intensité passe à 230 mA. e. Avec 12 mA ; on ne ressent que des picotements. Avec 0,23 A, fibrillations et risque de mort. 17. Valeurs nominales et rendement a. Courbe : η 1 0,8 0,6 0,4 0,2 0 I2 (A) 0 2 4 6 8 10 12 14 16 44 • CHAPITRE 9 - Comment est distribuée l’énergie électrique ? 10 Quelle quantité d’énergie peut fournir un combustible ? ACTIVITÉS ■ Activité 1 : Quels sont les produits des combustions ? 1. La trompe à vide permet d’aspirer les produits de la combustion du gaz du briquet. 2. Le sulfate de cuivre anhydre passe d’une couleur blanche ou bleu pâle, à une couleur bleue de plus en plus soutenue. Le test met en évidence la présence d’eau. L’eau de chaux, limpide en début d’expérience, se trouble peu à peu. Le test met en évidence du dioxyde de carbone. 3. Ces deux tests donnent les mêmes résultats avec la combustion du bois et de l’alcool à brûler. 4. La combustion d’un combustible ménager produit du gaz carbonique (CO2) et de l’eau (H2O). ■ Activité 2 : Comment bien alimenter une combustion ? 1. Seule la bouteille qui possède deux rangées d’orifices permet une combustion sans extinction de la flamme, car elle permet un renouvellement de l’air par le bas et une évacuation des produits de la combustion par le haut. 2. Pour avoir une bonne combustion la pièce qui contient l’appareil à combustion (chauffe-eau à gaz, chaudière à gaz ou fioul…) doit disposer d’une entrée d’air suffisante pour son renouvellement, et d’une évacuation vers l’extérieur des produits de la combustion. ■ Activité 3 : Quelle énergie dégage la combustion du butane ? Valeurs et résultats de l’expérience réalisée avec des canettes de 33 cL Température de la salle : 22 °C. Masse des canettes vides = 14,5 g. θi = 17 °C et θf = 27 °C. Masse de gaz brûlé ≈ 0,23 g. 1. Qeau = ceau . meau. (θf – θi) = 4,18 × 200 × 10 = 8,36 × 103 J. Qcan. = calu.. malu.. (θf – θi ) = 0,9 × 14,5 × 10 = 1,3 × 102 J 2. L’hypothèse formulée conduit à poser que l’énergie libérée par la combustion de 0,23 g de butane fournit une énergie E = Qeau + Qcan., soit E = 8,49 × 103J. Une relation de proportionnalité nous permet de calculer l’énergie que libèrerait la combustion de 1000 g de butane : E1kg = 8,49 × 103 × (1000 ⁄ 0,23) = 36,9 MJ. 3. Le résultat trouvé est inférieur d’environ 20 % par rapport à la valeur donnée par les tables. Cet écart est dû aux pertes thermiques relativement importantes de ce dispositif simple, car de la chaleur libérée par la combustion réchauffe l’air qui environne la canette au lieu de chauffer le dispositif. CHAPITRE 10 - Quelle quantité d’énergie peut fournir un combustible ? • 45 TRAVAUX PRATIQUES ■ Quelle économie de combustible peut-on espérer en utilisant un couvercle lorsque l’on chauffe de l’eau ? 3. Questions préliminaires 1. Les déperditions sont dues au rayonnement des surfaces externes chaudes de la casserole, à la conduction à travers les parois de la casserole, et à la convection qui s’établit avec l’air qui environne la casserole. 2. Le couvercle permet de limiter les pertes de chaleur par convection au-dessus de la surface de l’eau. 3. Eu = m . ceau . Δθ. 4. L’énergie que libère un volume V de gaz durant sa combustion est E = PC . V. Or V = D . Δt. D’où E = PC . D . Δt. m.ceau .∆ . θ = E PC .D.∆ t 5. On connait ceau, PC, D et on peut fixer m, et Δθ. L’expérience permettra de mesurer Δt. R = Eu 4. Réalisation expérimentale 1. Compte tenu de la contenance de la boite de conserve utilisée, on peut introduire 400 mL d’eau soit 400g. On pourra mesurer cette quantité d’eau à l’aide d’une éprouvette graduée. 2. En utilisant le papier d’aluminium et en lui donnant la forme d’un couvercle de dimension adaptée à la boite de conserve. 3. En perçant un trou permettant d’insérer le capteur de température. 4. On peut penser que 5 minutes est une durée suffisante pour porter la température de l’eau de la boite de conserve à ébullition avec le bec Bunsen, et il est toujours possible d’augmenter la durée de saisie en cours de mesure si nécessaire. Sur cette durée on peut choisir une fréquence de l’ordre de 10 mesures par minute. 5. Exploitation des expériences 1. Les résultats donnés ici ont été obtenus avec une masse d’eau de 400g, et pour un écart de température de 80 °C (16 °C à 96 °C). Ils sont donnés à titre indicatif car ils varient en fonction du couvercle posé, du bec de gaz utilisé,… . Sans couvercle Δt ≈ 2,85 min ; avec couvercle Δt’ ≈ 2,65 min. 2. ceau = 4,18 J.g– 1.°C– 1 ; PC = 38,1 × 103J.L– 1 ; D = 1,8 L.min– 1 ; Δθ = 80 °C. m.ceau .∆ . θ 400 × 4,1 8 × 8 0 Sans couvercle : R = = ≈ 68 %. PC .D.∆ t , 8 × 2, 85 38,1 × 1 03 × 1,8 m.ceau .∆ . θ 400 × 4,1 8 × 8 0 ≈ 74 %. , 8 × 2, 65 38,1 × 1 03 × 1,8 Remarque : l’écart relativement faible, entre les deux situations, est dû au fait que l’ouverture d’une boite de conserve est petite au regard de celui d’une casserole de grande taille. Avec couvercle : R’ = PC .D.∆ t = 3. L’économie de combustible est directement liée au temps du chauffage de l’eau. %éco = 2, 85 8 5 − 2, 65 x100 ≈ 7 %. 2, 8 85 46 • CHAPITRE 10 - Quelle quantité d’énergie peut fournir un combustible ? EXERCICES Tester ses connaissances La production d’un kWh à partir du fuel nécessite une masse : 1 mfuel = ≈ 0,086 kg = 86 g. 11, 6 Q.C.M. 1. A; 2. B ; 3. C ; 4. B ; 5. B ; 6.B Cette masse de fuel correspond à une quantité de matière de C15H32 : mfuel 86 = nfuel = ≈ 0,41 mol. (f 212 M (fuel) Apprendre à résoudre Combustion du méthane et production de dioxyde de carbone Niveau l COMPRENDRE 1 a. 1 MJ = kWh. 3, 6 60 D’où : PCI = 50,1 ≈ 13,9 kWh.kg– 1. 3, 6 60 b. Avec le PCI du méthane on obtient la masse de méthane qui produit 1 kWh : E 1 = mo = = 7,2 × 10– 2 kg ≈ 0,072 kg = 72 g. PC PCI 13, 9 c. no = m0 H4 ) M (CH L’équation de la combustion complète de C15H32 est : C15H32 + 23O2 = 15CO2 + 16H2O. La combustion d’une mole de C5H12 produit 15 moles de CO2. Donc 0, 41 moles de C5H12 produisent 6,15 moles de CO2, soit une masse de dioxyde de carbone par kWh produit : mCO2 = 44 × 6,15 = 270 g.kWh– 1. Tester ses compétences ; 1. Le pétrole lampant a. C11H24 + 17O2 = 11CO2 + 12H2O b. C14H30 + 43 ⁄ 2O2 = 14CO2 + 15H2O avec M(CH4) = 12 + 4 × 1 = 16 g.mol– 1. 72 = 4,5 mol. no = 16 d. CH4 + 2O2 = CO2 + 2H2O 2. Le diester C19H34O2 + 53 ⁄ 2O2 = 19CO2 + 17H2O e. D’après les coefficients stœchiométriques de la réaction il se forme une mole de CO2 par mole de CH4 brûlée. La quantité de matière de gaz carbonique produit si on brûle 4,5 moles de méthane est donc : nCO2 = 4,5 mol. f. La quantité de matière de CO2 calculée à la question précédente correspond à celle qui est produite lors de la production de 1 kWh d’énergie PCI par le méthane. La masse molaire de CO2 est : M(CO2) = 12 + 2 × 16 = 44 g.mol– 1. La masse de CO2 recherchée est mCO2 = 44 × 4,5 = 198 g. Soit environ 200 g.kWh– 1. Combustion du fuel et production de CO2 Niveau l APPLIQUER Le PCI du fuel est en kWh.kg– 1 : 41, 8 PCI = ≈ 11,6 kWh.kg– 1. 3, 6 3. Les briquets à gaz vendus dans le monde a. C4H10 + 13 ⁄ 2O2 = 4CO2 + 5H2O b. M(CH4) = 4 × 12 + 10 × 1 = 58 g.mol– 1. no = mo M (CH4 ) = 6 ≈ 0,10 mol. 58 c. Voir tableau en bas de page. La quantité de dioxygène consommé est : ni (O2) = 13⁄2 xf = 6,5 mol. La quantité de dioxyde de carbone formé est : n(CO2) = 0,4 mol. d. La masse molaire de dioxyde de carbone est M(CO2) = 12 + 2 × 16 = 44 g.mol– 1. La masse de CO2 produite chaque année par les briquets à gaz vendus dans le monde est : m = 44 × 0,4 × 7 × 109 = 123 × 109 g = 1,23 × 105 tonnes. Le volume d’air nécessaire à cette combustion est cinq fois plus grand que le volume d’oxygène consommé, soit : Vair = 5 × 6,5 × 24 × 7 × 109 = 5,5 × 1012 L = 5,5 × 109 m3. Tableau de l’exercice 3. c. Équation de la réaction C4H10 (gaz) + 13 ⁄ 2 O2 (gaz) = 4 CO2 (gaz) + 5 H2O(gaz) x=0 0,10 ni (O2) État intermédiaire (mol) x 0,10 – x ni (O2) – 13 ⁄ 2 x 4 x 5 x État final (mol) xf = 0,10 0 0 0,40 0,50 État initial (mol) 0 0 CHAPITRE 10 - Quelle quantité d’énergie peut fournir un combustible ? • 47 4. Quelle quantité de combustible pour chauffer de l’eau ? a. Réchaud à gaz : L’énergie consommée pour le chauffage de l’eau est : Ebut. = P . t = 2800 × 3 × 60 = 5,04 × 105 J. Avec le PCI du butane on obtient la masse de butane brûlé pour fournir cette énergie : 5, 0 04 4 x1 05 E = mbut. = = 1,02 × 10– 2 kg ≈ 10 g. PC PCI 49, 5x1 06 Réchaud à alcool : L’énergie consommée pour le chauffage de l’eau est : Ealco. = P . t = 2000 × 7 × 60 = 8,4 × 105 J. Avec le PCI de l’alcool on obtient le volume d’alcool brûlé pour fournir cette énergie : E 8, 4 × 105 = Valco. = = 3,94 × 10– 2 L. PCI 21, 3 × 1 06 La masse volumique de l’alcool nous permet de déterminer la masse d’alcool correspondante : m ρ= , V d’où : m = ρ . V = 0,8 × 3,94 × 10– 2 ≈ 3,2 × 10– 2 kg = 32 g. b. Le rendement est obtenu en faisant le rapport de l’énergie utile par l’énergie consommée: E utile r = E consommée Or : Eutile = 10 kcal = 41,8 kJ = 4,18 × 104 J. 4,1 18 8 ×1 10 4 × 100 = 8,3 %. Pour le réchaud à gaz : rbut. = 5, 0 04 4 ×1 105 Pour le réchaud à alcool : 4,1 18 8 ×1 10 4 × 100 = 5,0 %. ralco. = 8, 4 × 105 Le réchaud le plus économique en énergie est celui dont le rendement est le plus élevé, soit le réchaud à gaz. 5. Explosion de gaz Pour qu’une explosion se produise, la proportion de gaz combustible dans l’air doit être comprise entre ses limites, supérieure et inférieure, d’explosivité (LSE, LIE). De plus il faut une étincelle électrique ou un point chaud pour déclencher l’explosion. Les conseils en ces de fuite de gaz suspectée dans une habitation : – ne pas allumer de lampes ou tout appareil électrique ; – aérer au maximum l’appartement de manière à amener la proportion de gaz au dessous du seuil LIE ; – fermer l’arrivée générale du gaz. 6. Le monoxyde de carbone – Ne pas laisser une voiture en marche dans un garage. – Ne pas obstruer les bouches d’aération. – Vérifier l’étanchéité des conduits de cheminée, et vérifier qu’ils ne soient pas obstrués. – Les appareils à combustions doivent être installés dans des pièces ventilées. – Les appareils de chauffage doivent être entretenus et aux normes de sécurité. Applications technologiques 7. Le brûleur d’une cuisinière à gaz de ville a. L’énergie libérée par la combustion de 295 L de gaz de ville en une heure est : E = PC . VGaz. Le volume de gaz doit être exprimé en m3 : VGaz = 0,295 m3. E = 0,295 × 10,5 ≈ 3,1 kWh. Cette énergie étant libérée en une heure, la puissance maximale (nominale) du brûleur est de 3,1 kW b. Équation de la combustion : CH4 (gaz) + 2O2 (gaz) → CO2 (gaz) + 2H2O (gaz). L’équation de la réaction montre qu’elle consomme une quantité de matière de dioxygène double de celle du méthane brûlé. Comme les volumes de gaz sont proportionnels à leur quantité de matière, VO2 = 2 VGaz, et Vair = 5. VO2. Vair = 5 × 2 × 0,295 ≈ 3 m3. c. Les produits des combustions sont chauds et montent, ils doivent être évacués par le haut. L’entrée d’air froid par la bouche d’aération basse permet de favoriser un courant de convection. d. Le brûleur utilisé a une puissance nominale de 3,1 kW. Pour un fonctionnement d’une heure il produit une énergie égale à 3,1 kWh. Le constructeur préconise donc pour ce brûleur un renouvellement d’air égal à : Vair renouv. = 2 × 3,1 = 6,2 m3 par heure. Soit le double de celui strictement nécessaire pour renouveler l’oxygène brûlé. 8. Changement de combustible d’une cuisinière à gaz a. Avec une puissance de 3,1 kW, le brûleur produit une énergie de 3,1 kWh en 1 heure. La masse de butane pour produire cette énergie est : E 3,1 = m (butane) = ≈ 0,227 kg. PC 13, 6 Le débit massique du brûleur, en butane, est donc voisin de 230 g par heure. b. Une masse de 230 g de butane correspond à une quantité de matière : m( buta ne) 230 = ≈ 4,0 mol. n(butane) = M ( buta ne) 58 48 • CHAPITRE 10 - Quelle quantité d’énergie peut fournir un combustible ? Le débit volumique de butane est donc : d = 4,0 × 24, 0 = 96 L.h– 1. Ce débit est bien inférieur à celui du méthane (295 L.h– 1) d’où la nécessité de réduire le diamètre de l’orifice de l’injecteur de gaz du brûleur. c. C4H10 + 13 ⁄ 2O2 → 4CO2 + 5H2O. Les coefficients stœchiométriques de la réaction montrent que pour brûler une mole de butane il faut 6,5 moles de dioxygène. En une heure le brûleur consomme 96 litres de gaz butane, il faudra donc un volume de dioxygène V(O2) = 96 × 6,5 = 624 L ; et un volume d’air cinq fois plus grand soit : V(air) = 5 × 624 ≈ 3120 L = 3,1 m3. Ce résultat est pratiquement identique à celui trouvé pour le méthane. Le changement de gaz ne nécessite donc pas de modifier la hauteur de réglage de l’entrée d’air. 9. Une bûche de Noël 5 000 PCI du bois (kWh par tonne) 4 000 3 000 2 000 1 000 0 10 % 50 % Taux d'humidité du bois a. Le PCI à 15 % d’humidité est égal à 4250 kWh par tonne. L’énergie libérée par une bûche de 10 kg est donc : 10 = 42,5 kWh. E = 4250 × 1000 b. Pour un bois à 50 % d’humidité le PCI est environ égal à 2250 kWh par tonne. En utilisant ce bois à 50 % d’humidité, la perte relative d’énergie, par rapport à un bois à 15 % d’humidité, est : p = 4250 − 2250 × 100 = 47 %. 4250 c. Le PCI du bois est nul pour un taux d’humidité égal à 90 %. Pour ce taux d’humidité l’énergie libérée par la combustion du bois est juste suffisante pour assurer la vaporisation de l’eau contenue dans le bois. 10. Chaudière bois – charbon a. L’énergie consommée par la chaudière à pleine puissance en une heure est : E = P . t = 30 × 1 = 30 kWh. 30 Pour le bois il faut : m bois = ≈ 7,1 kg ; 4, 2 Pour le charbon il faut d’abord rendre les unités homogènes : on exprime l’énergie en MJ : E = 30 kWh = 30 × 3,6 × 106 J = 108 MJ 108 soit : m charbon = ≈ 3,3 kg. 33 b. L’énergie nécessaire au chauffage annuel de la maison est 1000 fois supérieure à celle calculée à la première question. Les masses de charbon et de bois calculées à la question 1 doivent donc être multipliées par 1000 : m bois/an = 1000 × 7,1 = 7100 kg ; m charbon/an = 1000 × 3,3 = 3300 kg. c. Comme la masse d’un stère de bois est de 500 kg, le nombre de stères de bois à stoker pour le chauffage d’une année est 7100 n stères = ≈ 14 stères. 500 Le volume minimum pour stoker cette quantité de bois est Vbois = 14 m3. Le coût annuel pour l’achat du bois est : 14 × 60 = 840 euros. d. L’encombrement du charbon est 5 fois moindre que celui du bois pour une même quantité d’énergie, donc V Vcharbon = bois ≈ 3 m3. 5 La masse de charbon exprimée en tonnes est 3300 = 3,3 tonnes. m charbon/an = 1000 Le coût annuel pour l’achat du charbon est : 3,3 × 256 ≈ 845 euros. e. Coût des combustibles : identiques. Encombrement pour le stockage : net avantage au charbon (cinq fois moins). Durée de chauffe : une chaudière remplie de charbon tiendra plus longtemps qu’avec du bois. Production de gaz à effet de serre et d’émissions polluantes : net avantage au bois. Énergie renouvelable : seul le bois répond à ce critère, le charbon bien qu’il soit encore abondant sur la Terre, est une énergie fossile. 11. Les chaudières à condensation a. CH4 (g) + 2O2 (g) = CO2(g) + 2H2O(g) Une mole de méthane donne deux moles d’eau Or la quantité de matière de 1 kg de méthane est : m(CH4 ) 1000 n(CH4) = = = 62,5 mol. M (CH4 ) 16 La masse d’eau formée sous forme de vapeur est : m(H2O) = n(H2O). M(H2O) = 2 × 62,5 × 18 = 2250 g. b. L’énergie qui sera libérée par la condensation de cette masse d’eau, liée à la combustion d’un kilogramme de méthane, est : Econd. = m (H2O vap.) . L cond ; CHAPITRE 10 - Quelle quantité d’énergie peut fournir un combustible ? • 49 Econd. = 2,25 × 2,26 ≈ 5,1 MJ par kilogramme de méthane. b. La pile à combustible transforme de l’énergie c. Le PCS s’obtient en ajoutant l’énergie calculée à la c. Une pile à combustible de rendement de 50 % question 2 au PCI. peut fournir une énergie électrique par kilogramme de dihydrogène consommé : 1000 E = 0,5 × × 0,286 = 71,5 MJ 2 71, 5 × 1 106 ≈ 20 kWh. soit en kWh : E = 3, 6 × 106 PCS = PCI + Econd. = 50,1 + 5,1 = 55,2 MJ.kg– 1. Il faudrait rajouter à ce résultat l’énergie récupérée par le refroidissement des gaz de combustion chauds, pour trouver la valeur donnée par les tables : 55,5 MJ.kg– 1. d. Le PCS est supérieur d’environ 10 au PCI % : c’est la valeur de l’économie d’énergie qui peut être attendue 12. La combustion du dihydrogène (H2) a. 2H2 (g) + O2 (g) = 2H2O(l) b. Cette combustion ne produit pas de gaz carbonique. c. Une masse de 1 kg de dihydrogène contient une quantité de matière : m(H2 ) 1000 = = 495 mol. M (H2 ) 2, 0 2 Le PCS du dihydrogène est donc : n(H2) = PCS(H2) = 495 × 0,2858 = 141,5 MJ.kg– 1. d. Le PCS de l’hydrogène est environ 3,2 fois plus grand que celui de l’essence e. Pour une même énergie embarquée la masse de carburant est 3,2 fois moindre avec l’hydrogène. Or pour obtenir des économies de carburant la masse totale du véhicule (voiture, et plus encore fusée), avec le carburant embarqué, doit être minimisée. 13. La pile à combustible a. En combinant les deux équations on a : H2 + ½ O2 → H2O chimique en énergie électrique. Actualités techniques et professionnelles 14. Le stockage du dihydrogène a. Pour liquéfier le dihydrogène il faut atteindre des températures très basses et des pressions très élevées. Ces solutions techniques sont très chères et présentent des risques. b. Hydrure de magnésium, MgH2. c. On augmente la surface d’échange entre le magnésium et le dihydrogène, la fixation est ainsi plus rapide. d. On augmente ou l’on diminue la pression du dihydrogène, par rapport à 5 bars. Le coin du chercheur La production d’énergie électrique par les énergies renouvelables, éolienne ou photovoltaïque, dépend de facteurs climatiques qui ne correspondent pas toujours aux besoins en énergie. On pourrait ainsi produire du dihydrogène par électrolyse aux moments de forte production d’énergie renouvelable et de faible consommation. Lors de périodes de forte consommation le dihydrogène permettrait de produire de l’électricité avec des piles à combustible. 50 • CHAPITRE 10 - Quelle quantité d’énergie peut fournir un combustible ? 11 Comment s’éclairer efficacement ? ACTIVITÉS ■ Activité 1 : Quels facteurs influencent l’éclairement ? Les résultats expérimentaux sont donnés dans le tableau : E (lx) 2000 530 240 145 92 65 d (m) 0,20 0,40 0,60 0,80 1,00 1,20 1 (m– 1) d 5 2,5 1,67 1,25 1 0,83 25 6,25 2,78 1,56 1 0,69 1 d2 (m– 2) E (lx) 2 500 2 000 2 000 1 500 1 500 1 000 1 000 500 0 0 E (lx) 2 500 5 10 15 20 500 1 –2 (m ) d2 25 30 0 0 1 2 3 4 5 1 –1 (m ) d 6 1. L’éclairement se mesure à l’aide d’un luxmètre muni de sa cellule. Il se mesure en lux. 2. L’éclairement fourni par une lampe dépend de la puissance de la lampe et de la distance entre la lampe et le point où est réalisée la mesure. 3. L’éclairement est inversement proportionnel au carré de la distance entre la source lumineuse et la cellule du luxmètre. ■ Activité 2 : Quelle est l’influence de la température du filament d’une lampe à incandescence sur son spectre lumineux d’émission ? 1. En augmentant la résistance du rhéostat, l’intensité du courant traversant la lampe diminue donc la température du filament diminue également. 2. Le spectre d’émission de la lampe s’appauvrit en violet, bleu et vert pour se limiter au rouge orangé. 3. La température du filament d’une lampe à incandescence influe sur la couleur de la lumière émise. ■ Activité 3 : Quelle est l’influence du spectre d’émission d’une source lumineuse sur la couleur des objets éclairés ? 1. Éclairé en lumière blanche, le cube est bleu, éclairé en lumière rouge, le cube est noir. 2. La couleur d’un objet dépend du spectre d’émission de la source lumineuse qui l’éclaire mais aussi de la couleur de son revêtement et de l’œil qui l’observe. CHAPITRE 11 - Comment s’éclairer efficacement ? • 51 TRAVAUX PRATIQUES ■ Utiliser une photodiode pour déterminer un éclairement 1. Problématique La photodiode est un transducteur photoélectronique de symbole Branchée en sens inverse, elle se comporte comme un générateur de courant. Comment réaliser un photomètre avec cette diode en utilisant le matériel du laboratoire ? 2. Questions préliminaires et propositions 6V 10 Ω – L’éclairement se mesure à l’aide d’un luxmètre. – Conversion : 50 mA = 5 × 10– 2 mA. – Coordonnées : A (200 ; 200) et B (3 000 ; 2). – Schéma du montage ci-contre. – Protocole expérimental : Lorsque la photodiode est éclairée, elle se comporte comme un générateur de courant dont l’intensité varie en fonction de l’éclairement. Il suffit de faire varier la distance de la lampe à la ϕ photodiode pour faire varier l’éclairement de cette dernière (E = k L2 ). d On relève sur le microampèremètre, pour chaque valeur de l’éclairement, les valeurs de l’intensité du courant traversant le circuit ; ces couples de valeurs permettent de tracer la courbe représentant I = f(E). A 3. Réalisation expérimentale – Le montage correspond au circuit ci-dessus. – Tableau de mesures obtenu avec la photodiode de BPW 34 : E (lx) I (mA) 65 5 145 11 344 26 475 36 – Tracé de la courbe ci-contre. – La loi intensité - éclairement peut s’écrire : I = 0,0773 E – 0,30 avec E en lux et I en microampère. Sous le store, avec I = 490 mA, on a E = 6 300 lx. Derrière les fenêtres, avec I = 210 mA, on a E = 2 700 lx. Dans la pièce, avec I = 20 mA, on a E = 260 lx. Dans la cave, avec I = 0,7 mA, on a E ≈ 13 lx. 802 62 103 I (m A )(courant fonction de l'éclairement) 102 101 100 10 –1 1 10 52 • CHAPITRE 11 - Comment s’éclairer efficacement ? 102 103 E ( l x) 104 EXERCICES Q.C.M. 1 : B ; 2 : B ; 3 : B ; 4 : B et C ; 5 : C ; 6 : C ; 7 : C ; 8 : C 3. Sensibilité spectrale a. La sensibilité lumineuse n’est pas identique pour Apprendre à résoudre toutes les radiations. Elle est plus faible pour le violet et le rouge. b. L’œil est plus sensible pour une radiation de 555 nm : elle correspond au vert. Le rendement lumineux est alors de 683 lm.W– 1. Lampe à réflecteur Niveau l COMPRENDRE a. Intensité lumineuse : I = E . d2 = 500 × 1,52 = 1 125 cd. b. Aire de la surface éclairée : π × D 2 π × (1, 2) 22 = S = = 1,13 m2. 4 4 c. Flux lumineux émis par cette lampe : Φ = E . S = 500 × 1,13 = 565 lm. 4. Deux sources d’éclairage a. Rendement énergétique : 1800 = 86 lm.W– 1 ; 21 2500 = 25 lm.W– 1. Mazurlux η = 100 Tangolux a le meilleur rendement énergétique. b. La lampe la plus économique est Tangolux. c. La lampe émettant la lumière la plus froide est Tangolux. La teinte la plus rougeâtre est Mazurlux. d. Celle qui a le meilleur rendu des couleurs est Mazurlux. Tangolux η = d. Rendement lumineux : Φ 565 k = P = 100 = 5,65 lm.W– 1. Données catalogue Niveau l APPLIQUER a. À 2 m de la lampe, l’éclairement est 450 lx et l’intensité lumineuse est I = E . d2 = 450 × 22 = 1 800 cd. π × D 2 π × (1, 0 07)2 = b. La surface S = = 0,899 m2. 4 4 Le flux lumineux émis par la lampe est Φ = E . S = 450 × 0,899 = 405 lm. Φ 405 = 5,1 lm.W– 1. Rendement lumineux k = = P 80 5. Caractéristiques des sources lumineuses a) Éclairement en lux Soleil au zénith 105 Rue d’une ville 20 Pièce d’habitation 300 b) Température de couleur en K Soleil au zénith 5 800 Lampe fluocompacte 4 000 Bougie 2 300 Tester ses connaissances 1. Le flux lumineux a. L’éclairement se mesure avec un luxmètre. b. On peut utiliser une photopile. c. Le flux lumineux est Φ = E × S = 220 × 2 = 440 lm. c) IRC conseillé pour l’éclairage 2. Les longueurs d’onde Magasin 85 Laboratoire 95 Entrepôt 80 d) Rendement énergétique (lm.W– 1) a. L’unité des longueurs d’onde utilisée est le nanomètre. Bougie b. Voir schéma ci-dessous. c. Les infrarouges ont la plus grande longueur d’onde, les ultraviolets ont la plus grande fréquence. 1 Lampe fluocompacte 70 Lampe à DEL 120 UV IR λ (nm) 400 ultraviolet λ < 400 nm 450 500 550 600 visible 400 nm < λ < 800 nm 650 700 750 800 infrarouge λ > 800 nm CHAPITRE 11 - Comment s’éclairer efficacement ? • 53 6. Lumière – matériaux et revêtement a. En appliquant le principe de conservation de l’énergie, compléter le tableau suivant pour un flux lumineux incident de 100 lm. Flux (lm) absorbé transmis réfléchi Mur blanc brillant 10 0 90 Mur blanc mat 30 0 70 Mur avec couleur foncée 0 90 10 Vitrage standard 10 80 10 Vitrage dépoli 25 35 40 Mur en ciment 50 0 50 b. En peignant un mur en blanc, on obtient une meilleure réflexion des radiations lumineuses. c. Un mur blanc peut éblouir car la réflexion des radiations lumineuses est importante. On peut la diminuer avec des peintures mates. d. Un vitrage en verre dépoli transmet moins la lumière qu’un vitrage standard car il absorbe et réfléchit plus de flux lumineux. 7. Règle de Krüithof a. Température de couleur adaptée : Salle de cinéma Chambre Séjour A. Réchauffement climatique 300 × 0,1 14 = 7. 6 b. Rendement global η = 0,33 × (1 – 0,12) × 0,07 = 0,02 soit 2 %. L’énergie perdue par ces conversions réchauffe l’atmosphère. a. Nombre de centrales : n = B. Ménages a. Ce slogan traduit que la fonction d’une lampe est l’éclairage et non le chauffage. b. Le flux lumineux produit par les lampes à incandescence est : Φ = 500 × 13 = 6 500 lm. c. Avec les lampes fluocompactes la puissance nécessaire pour le même flux lumineux est de 100 W. d. Cette opération permet de faire des économies d’énergie. C. Environnement a. Énergie nécessaire à l’éclairage : Applications technologiques Locaux 8. Développement durable Salle de classe Self service E (lx) 50 200 300 Tc (K) 2 400 3 200 3 500 Locaux Cuisine Couture Laboratoire Électronique fine E (lx) 500 700 1 300 Tc (K) 4 200 4 600 5 400 b. Lampes adaptées aux locaux : Locaux Salle de cinéma Chambre Séjour Salle de classe Self service E (lx) 50 200 300 Tc (K) Lampe à sodium Lampe halogène Tube fluorescent Locaux cuisine Couture Laboratoire Électronique fine E (lx) 500 700 1 300 Tc (K) Lampe fluocompacte Tube fluorescent Tube fluorescent. c. – Plus l’éclairement est faible, plus la température de couleur agréable est basse, la teinte de la lumière est rougeâtre et l’ambiance est chaude. – Plus l’éclairement est élevé, plus la température de couleur agréable est élevée, plus la teinte de la lumière est bleutée et l’ambiance est froide. 54 • CHAPITRE 11 - Comment s’éclairer efficacement ? 300 × 0,14 = 42 TWh. Pour une économie de 10 %, on réduit la consommation de 4,2 TWh soit 4,2 × 109 kWh. – La diminution annuelle d’émission de CO2 serait de : 4,2 × 109 × 6 × 10– 2 = 2,52 × 108 kg soit 2,52 × 105 tonnes. – La diminution annuelle d’émission de SO2 serait de : 4,2 × 109 × 4 × 10– 4 = 1,68 × 106 kg soit 1,68 × 103 tonnes. – La diminution de déchets nucléaires serait de 4,2 × 109 × 1,67 × 10– 7 ≈ 670 m3. b. Lorsque les lampes fluocompactes sont usagées, il faut les faire recycler car le mercure est un élément toxique pour l’homme, la faune et la flore (voir, par exemple, l’accident de Minamata en 1953 au Japon). 9. Coefficient de réflexion a. La couleur d’une surface a une influence sur la réflexion de la lumière (le jaune mat reflétera six fois plus que le bleu outremer). b. Une salle de classe peinte en violet reflétera peu de lumière et nécessitera un flux lumineux beaucoup plus important qu’une salle peinte en blanc. c. Le chêne naturel et la brique rouge répondent à ce critère. d. Le coefficient de réflexion d’un mur en béton (gris clair) est de 45. Pour obtenir le coefficient convenable, il vaut mieux le peindre en jaune mat par exemple. 10. Absorption – réflexion – transmission a. La conservation du flux lumineux peut s’écrire Φr + Φa + Φt = Φi soit, en divisant par Φi, R + A + T = 1. b. Le coefficient de réflexion de ce verre dépoli est R = 0,40. c. Flux lumineux transmis Φt = 0,22 × E . S = 0,22 × 1 000 × 0,04 = 8,8 lm. Flux lumineux réfléchi Φr = 0,40 × E . S = 0,40 × 1 000 × 0,04 = 16 lm. d. Le flux absorbé se manifeste sous forme de chaleur et ce luminaire est peu économique. 11. Classes d’efficacité énergétique des lampes Lampe fluocompacte de puissance P = 7 W. On a : 0,24 Φ + 0,0103 Φ = 16,2 W. 12. Lampe au sodium a. La fréquence de la radiation est : 3×1 108 = 5,1 × 1014 Hz. 590 × 10 − 9 La lumière émise est jaune. f = b. La température de couleur T = 2000 K donne une ambiance chaude. Le rendu des couleurs est très mauvais IRC = 25 (radiation monochromatique). c. Le rendement lumineux nominal est : k = 33000 = 183 lm.W– 1. 180 d. La mise en régime nominal est effectuée en une Ici P ⩽ 0,24 Φ + 0,0103Φ : La lampe est de classe A. Lampe à incandescence de puissance P = 100 W. On a : dizaine de minutes. Cette lampe ne convient pas pour un couloir qui ne doit s’allumer que pour le passage des personnes. 0,24 Φ + 0,0103 Φ = 20,7 W. La lampe n’est pas de classe A, car sa puissance est supérieure à 20,7 W. Le coin du chercheur Calcul de Pr = 0,88 Φ + 0,049 Φ = 89,3 W ; l’indice 100 = 1,12 soit 112 %. 89, 3 La lampe est de classe F Lampe halogène de puissance P = 60 W. On a : I = 0,24 Φ + 0,0103Φ = 15,2 W. La lampe n’est pas de classe A, car sa puissance est supérieure à 15,2 W. Calcul de Pr = 0,88 Φ + 0,049 Φ = 64,7 W ; l’indice 60 = 0,93 soit 93 %. 64, 7 La lampe est de classe D. I = 1. Les tunnels sont équipés de lampes à vapeur de sodium qui émettent une lumière jaune (λ = 589,0 nm et 589,6 nm). La voiture bleue semble noire car elle absorbe la lumière jaune (vert + rouge). 2. L’éblouissement est une perte de la performance visuelle en raison d’une luminance dans le champ visuel trop importante par rapport au niveau d’éclairement auquel l’œil est adapté. (La luminance est le flux lumineux par unité de surface de la source lumineuse). Le jour, l’œil est adapté à un éclairement plus important que la nuit et la luminance du filament de la lampe est mieux supportée car elle est plus proche de celle des objets éclairés par la lumière naturelle. CHAPITRE 11 - Comment s’éclairer efficacement ? • 55 12 Comment s’isoler des bruits de voisinage ? ACTIVITÉS ■ Activité 1 : Quelles sont les caractéristiques des sons qui peuvent nuire à notre confort ? Expérience 1 1. Un son est toujours un signal périodique. Lorsque le signal n’est pas périodique, il s’agit d’un bruit. 2. Oui, lorsqu’une note plus grave est jouée, la fréquence du signal est modifiée (elle est diminuée). 3. Plus la fréquence d’un son est élevée, plus ce son est aigu. Plus la fréquence d’un son est basse, plus le son est grave. Expérience 2 1. Non le niveau sonore du silence n’est pas égal à 0 dB mais on mesure généralement 42 à 46 dB. 2. Le niveau sonore augmente lorsque le volume du son augmente. 3. Sa fréquence et son niveau sonore peuvent nuire à notre confort. ■ Activité 2 : Comment améliorer le confort acoustique 1. Ici, les résultats dépendent des matériaux utilisés. L0, avec l’air comme isolant Son de fréquence 400 Hz 89 Son de fréquence 1 000 Hz 92 L1, isolation avec bois 72 79 L2, L3, isolation avec PS isolation avec PS extrudé expansé 81 83 86 87 2. Il est possible de se protéger des sons en plaçant un matériau isolant phonique entre la source sonore et l’oreille. TRAVAUX PRATIQUES ■ Absorption d’une onde sonore par différents matériaux Questions préliminaires 1. Les ultrasons ne sont pas audibles. Ils peuvent donc être utilisés en laboratoire sans gêner les manipulateurs. 2. Les ultrasons ont une fréquence supérieure à 20 kHz. 3. La loi de Descartes sur la réflexion indique que lors de la réflexion d’une onde sonore, l’angle d’incidence i est égal à l’angle de réflexion r. son incident émetteur i r son réfléchi 56 • CHAPITRE 12 - Comment s’isoler des bruits de voisinage ? Réalisation de l‘expérience – Réaliser un montage similaire à celui de la photo ci-contre. – Placer différents matériaux devant la plaque en métal. Pour chacun des matériaux, relever l’amplitude du signal reçu par le récepteur. Le matériau le plus absorbant est celui pour lequel l’amplitude est la plus faible. – Les résultats obtenus dépendent grandement des matériaux utilisés (état de surface, …) et des réglages des appareils. Le tableau ci-dessous est donné à titre d’exemple. Matériau Umax Liège 2,3 Polystyrène 1,9 Plaque de plâtre 3,6 Dans ce cas, le polystyrène est le matériau le plus absorbant alors que la plaque de plâtre est le matériau le plus réfléchissant. EXERCICES Q.C.M. 1. A, B, C ; 2. A, C ; 3. B, C ; 4. A, C ; 5. C ; 6. A, C ; 7. C. Apprendre à résoudre Analyse d’un son Niveau l COMPRENDRE a. La période T se lit sur le graphique : T = 1,15 ms Onde sonore U(V) 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 T 0,1 0 - 0,1 0 0,25 0,5 0,75 - 0,2 - 0,3 - 0,4 - 0,5 - 0,6 1 1,25 1,5 1,75 2 2,25 2,5 0,75 temps (ms) b. f = 1 ⁄ T = 1 ⁄ (1,15 × 10– 3) = 869, 56. La fréquence est d’environ 870 Hz. c. Ce son a une fréquence comprise entre 300 Hz et 1 500 Hz. Il est donc médium. d. Il a mesuré un niveau sonore en décibel. e. Le niveau sonore est diminué de 6 décibels chaque fois que la distance à la source sonore est multipliée par deux. Ainsi : – à 2 mètres, L2 = 49 – 6 = 43 dB ; – à 4 mètres, L4 = 43 – 6 = 37 dB ; – à 8 mètres, L8 = 37 – 6 = 31 dB. Analyse d’un son Niveau l APPLIQUER a. La période du signal est T = 3 ms donc : f = 1 ⁄ T = 333 Hz. b. Le son produit est médium. c. Il a mesuré le niveau sonore d. Le niveau sonore se mesure en décibel (dB). e. À 8 mètres, l’avion produit un son de : 89 – (3 × 6) = 71 dB. Tester ses compétences 1. Grandeurs acoustiques a. La pression acoustique, l’amplitude de l’onde, l’intensité sonore et le niveau d’intensité sonore indiquent si un son est fort. b. La fréquence et la période d’une onde sonore sont liées à la hauteur d’un son. CHAPITRE 12 - Comment s’isoler des bruits de voisinage ? • 57 c. Pour mesurer le niveau d’intensité sonore, on utilise un sonomètre dirigé vers la source sonore. d. T = 2,3 ms, f = 1 ⁄ T = 1 ⁄ (2,3 × 10– 3) = 435 Hz. e. T = 1 ⁄ f = 1 ⁄ 1 500 = 6,7 × 10– 4 s par conséquent T = 670 ms. 9. Émergence a. Le décibel A est une unité de mesure de niveau 1. A ; 2. C ; 3. C ; 4. A sonore. Un niveau sonore mesuré en décibels A tient compte de la sensibilité de l’oreille humaine aux différentes fréquences. b. Le sonomètre permet de mesurer les niveaux sonores. c. Non il n’est pas permis d’émettre n’importe quel son dans la journée. Pour un voisin, la différence de niveau sonore entre une mesure avec la source sonore gênante et sans cette source sonore ne doit pas dépasser 5 dB(A). 4. Recopier et corriger a. L’audibilité d’un son dépend de son intensité et de 10. Simple ou double vitrage a. Placer une vitre entre la source sonore et le récep- 2. Un téléphone dans le vide Pour se propager, une onde nécessite un milieu matériel. Par définition, le vide est l’absence de matière. Le son ne peut donc pas se propager dans le vide. 3. Célérités sa hauteur. b. Plus l’intensité sonore d’un son est élevée, plus on l’entend fort. c. La hauteur d’un son est liée à sa fréquence. d. Le niveau d’intensité sonore s’exprime en décibel. e. La période d’un son s’exprime en seconde et la fréquence en hertz. 5. Recopier et compléter Au seuil d’audibilité d’un son de fréquence 1 000 hertz, le niveau sonore est égal à 0 dB. Ce seuil correspond à une intensité sonore I0 de 10– 12 W.m– 2. 6. Formule et unités ∙ II ∙ avec L le niveau sonore en déci- a. L = 10 log 0 bel (dB), I l’intensité sonore en W.m– 2 et I0 l’intensité sonore de référence en W.m– 2. b. I0 = 10– 12 W.m– 2 10000 I 0 c. L = 10 log = 10 log (10 000) = 40 dB. I0 Dans ce cas, le niveau sonore est de 40 décibels. ∙ ∙ 7. Écho Lorsque Maxime parle face au double rideau, celui-ci absorbe une grande partie de l’onde sonore. Lorsqu’il parle face à la fenêtre, une grande partie de l’onde est réfléchie. Applications technologiques 8. Calcul d’un niveau sonore : casque antibruit a. I ⁄ I0 = 10– 2 ⁄ 10– 12 = 1010. ∙ ∙ I b. L = 10 log . I0 c. Taper sur la machine : 1 0 log 1 0 ^ 1 0 . Le niveau sonore est L = 100 dB. d. L’ouvrier doit porter un casque antibruit ou des bouchons car au-delà de 85 dB, un son présente un danger par le système auditif. teur fait diminuer le niveau sonore au niveau du récepteur. Le verre est donc un isolant acoustique. b. Son 125 Hz : Double vitrage 4/10/4 ; Verre 4 mm ; Verre 10 mm ; Double vitrage 10/10/4. Son 500 Hz : Double vitrage 4/10/4 ; Verre 4 mm ; Verre 10 mm ; Double vitrage 10/10/4. Son 1 000 Hz : Verre 4 mm ; Double vitrage 4/10/4 ; Verre 10 mm ; Double vitrage 10/10/4. Son 4000 Hz : Verre 4 ; Double vitrage 4/10/4 ; Verre 10 mm ; Double vitrage 10/10/4. c. On constate que le verre de 10 mm isole mieux que le double vitrage 4/10/4. Augmenter le nombre de vitrage n’améliore pas systématiquement l’isolation phonique. Mieux vaut parfois augmenter l’épaisseur du vitrage. 11. Épaisseur du vitrage a. Le verre isole mieux des sons aigus car l’atténuation est plus forte pour les sons de haute fréquence. b. Plus l’épaisseur du verre augmente, plus l’atténuation phonique augmente. c. Pour un son de fréquence 2000 Hz et des vitrages de 3,4 mm, l’atténuation est de 40 dB. 12. Temps de réverbération d’une salle de classe avec son mobilier et ses occupants 1. a. Calculs des aires équivalentes La salle Élément absorbant CRB Sol (linoléum) 0,00 8 × 6 = 48 0,00 × 48 = 0,00 Portes 0,35 2 × 1,8 = 3,6 0,35 × 3,6 = 1,26 Vitrage 0,10 1,6 × 8 = 12.8 0,10 × 12,8 = 1,28 Murs 0,40 ((8 + 6) × 2 ) × 3 – 3,6 – 12,8 = 67,6 0,40 × 67,6 = 27,04 Plafond 0,50 8 × 6 = 48 0,50 × 48 = 24,00 Surface (m²) Aire d’absorption équivalente (m²) b. Aire équivalente d’absorption de la salle est : Asalle = 1,26 + 1,28 + 27,04 + 24 = 53,58 m². 58 • CHAPITRE 12 - Comment s’isoler des bruits de voisinage ? 2. a. La durée de propagation du son entre les deux points A et B est de 11,4 ms. Le mobilier et les occupants b. V = d ⁄ t = 4 ⁄ (11,4 × 10– 3) = 351 m.s– 1. Élément absorbant Aire d’absorption équivalente (m²) Tables des élèves 0,05 × 30 = 1,5 Chaises avec élèves 0,35 × 30 = 10,5 Table du professeur 0,05 × 1 = 0,05 17. Vuvuzela 1. I = 10– 12 × 10(123⁄10) = 1,99 W.m² 2. a. Avec 2 vuvuzelas, L2 = 126 dB, 0,40 × 1 = 0,40 avec 3 vuvuzelas, L3 = 127,7 dB, total = 12,45 m² avec 4 vuvuzelas, L4 = 129 dB. Professeur debout b. Aire équivalente d’absorption de la salle, des occu- b. Si deux sources sonores émettent des sons de pants et du mobilier est : Atot = 53,58 + 12,45 = 66,03 m². même niveau sonore, le niveau d’intensité sonore total augmente de 3 dB. 3. La durée de réverbération après les travaux de cor- c. Le niveau sonore diminue de 6 dB chaque fois que rection acoustique est : la distance double. 0,161 × 8 × 6 × 3 = 0, 3 35 . 66, 03 4. L’efficacité des travaux est due à une meilleure absorption de l’énergie acoustique par les parois de la salle qui diminue la réverbération. La différence entre 123 dB et 80 dB est de 43 dB, soit un peu plus de 7 fois 6 dB. La distance du récepteur doit être sept fois multipliée par 2, soit : Tr = 13. Explosion en mer D = 1 × 27 m = 128 m. Il faudrait donc se trouver au-delà de 130 mètres environ pour ne pas courir de risque auditif. d. Il est très conseillé d’utiliser des protections indi- a. b. c. d. La relation liant d, V1 et t1 est : d = V1 .t1. La relation liant d, V2 et t2 est : d = V2 .t2. t1 – t2 = Δt = 3 V1 . t1 = V2 . t2 ; V1 . (3 + t2) = V2 . t2 ; 340 × (3 + t2) = 1 500 × t2 ; t2 = 0,879 s d’où d = 1 500 × 0,879 = 1 318 m. viduelles contre le bruit (PICB) de type bouchons d’oreille. 3. a. La fréquence s’exprime en hertz. b. 300 Hz est la limite entre les sons graves et les sons médium. c. Non ce paramétrage ne gêne en rien l’écoute des 14. Fuite d’eau sur une canalisation OA + OB = 500 et OA – OB = V × Δt = 1 500 × 0,144 = 216, d’où OA = 358 m. 15. Échos a. Le phénomène d’écho est dû à la réflexion de l’onde sonore sur les parois. b. Le premier écho correspond à la réflexion du son commentaires car les fréquences des sons émis par la voix humaine sont très supérieures à 300 hertz. 18. Les méfaits du bruit et les valeurs limites d’exposition 1. a. Non la norme n’est pas respectée. b. Oui la norme est respectée. sur la paroi la plus proche : d1 = 340 × 0,147 ⁄ 2 = 25 mètres. Le deuxième écho correspond à la réflexion du son sur la paroi la plus éloignée : d2 = 340 × 0,441 ⁄ 2 = 75 mètres. Distance entre les deux parois : d = d1 + d2 = 100 mètres. c. Le troisième écho correspond au son qui revient après deux réflexions soit après avoir parcouru 200 mètres : t3 = 200 ⁄ 340 = 588 ms. 2. a. L’intensité sonore I est : 16. Mesure de la vitesse d’un son 2. Non on ne pourrait pas l’entendre car l’espace ne a. Il y a 5,7 div entre l’émission et la réception. contient pas de matière (vide spatial) donc les sons ne peuvent pas s’y propager. 5,7 × 2 = 11,4. I = 10– 12 × 10(85 ⁄ 10) = 3,16 × 10– 4 W.m². b. La puissance sonore est : P = I × S = 3 × 10– 4 × 8 × 10– 5 = 2,4 × 10– 8 W. c. L’énergie reçue au cours de la journée de travail : E = P × t = 2,4 × 10– 8 × 8 × 3600 = 6,914 × 10– 4 J. Le coin du chercheur 1. Après une averse, l’air est plus humide donc transmet plus facilement les sons. CHAPITRE 12 - Comment s’isoler des bruits de voisinage ? • 59 13 Quel est le principe d’une échographie ? ACTIVITÉS ■ Activité 1 : Quelles sont les caractéristiques d’une onde mécanique transversale le long d’une corde ? 1. Lorsqu’on diminue la fréquence des éclairs, la fréquence qui correspond à la première immobilité relative de la corde est égale à la fréquence de vibration de la corde, c’est-à-dire à la fréquence de l’onde mécanique qui se propage le long de la corde. Dans l’expérience, on trouve une fréquence de 100 Hz. 2. λ = 5 cm, par exemple. 3. Célérité de l’onde : V = λ.f = 5 m.s– 1. 4. Dans l’expérience 2, le retard est Δt = 0,1 s avec deux photocapteurs distants de d = 50 cm. La célérité de l’onde est V = d ⁄ Δt = 5m.s– 1. 5. Une onde mécanique est une perturbation qui se propage dans un milieu matériel. Si cette perturbation est périodique, elle est caractérisée par sa fréquence (ou sa période), sa vitesse de propagation et sa longueur d’onde. ■ Activité 2 : Quelles sont les caractéristiques d’une onde ultrasonore ? 1. La fréquence de ces ondes ultrasonores est d’environ 40 kHz. 2. La valeur de λ est de l’ordre de 8,5 mm. 3. Pour avoir une plus grande précision il faut mesurer une distance correspondant par exemple à 10 λ. 4. V est de l’ordre de 340 m.s– 1. 5. La durée mise par la salve d’ultrasons pour parcourir 40 cm = 0,4 m est égale à 1,18 ms. La célérité des ondes est : V = 0,4 ⁄ (1,18 × 10– 3) = 339 ≈ 340 m.s– 1. On trouve le même résultat. TRAVAUX PRATIQUES ■ Fabrication d’un échographe 2. Questions préliminaires 1. Les ultrasons ont des fréquences supérieures à 20 kHz. L’émetteur utilisé lors de ce TP fonctionne sur une fréquence de 40 kHz. 2. On réalise le montage schématisé ci-contre : YA oscilloscope GBF L’oscilloscope permet de mesurer la période des signaux sur l’émetteur et sur le récepteur US. On obtient la même période T. La fréquence f est donnée par la formule : f = 1⁄T. 3. Réalisation des expériences • Émission et réception des ultrasons Période mesurée : T = 25 ms. Fréquence calculée : f = 1⁄T = 40 kHz. 60 • CHAPITRE 13 - Quel est le principe d’une échographie ? E R E émetteur US YB oscilloscope R recepteur US • Transmission, réflexion et absorption des ultrasons Résultats obtenus Écran Transmission carton OUI NON toile de jute OUI NON Écran Réflexion carton OUI NON laine de verre OUI NON laine de verre OUI NON Matériau absorbant : laine de verre. • Réalisation d’un échographe simplifié Pour la recherche de l’objet caché sous la toile de jute munie de son quadrillage, il faut placer l’émetteur US un demi centimètre plus haut que la toile et ne pas hésiter à déplacer légèrement l’émetteur pour avoir confirmation de la réflexion ou non sur l’objet car le signal peut se réfléchir sur un des fils de la toile. A B C D E F 1 2 L’ensemble des cases noires représente le rectangle en carton qui repose sur la laine de verre. 3 4 5 6 Le carton réfléchit les ultrasons ; la toile de jute les transmet et la laine de verre les absorbe. EXERCICES Tester ses connaissances Niveau l APPLIQUER Q.C.M. 1. A ; 2. B ; 3. B ; 4. B et C ; 5. A et B. a. Cette onde est transversale. b. La distance de 12 cm correspond à 5 longueurs d’onde. λ = 12 ⁄ 5 = 2,4 cm. Apprendre à résoudre La célérité est V = λ. f = 0,024 × 20 = 0,48 m.s– 1. Détermination de la célérité d’une onde à la surface de l’eau Tester ses compétences Niveau l COMPRENDRE a. La distance entre deux rides consécutives représente la longueur d’onde. b. La période de l’onde est T = 1 ⁄ f = 66,7 ms c. La relation demandée est V = λ.f (λ en m, V en m⁄s et f en Hz). d. La célérité de l’onde est égale à 0,45 m.s– 1. 1. Onde à la surface de l’eau a. Ces ondes sont transversales. b. Le bouchon n’est pas entraîné par l’onde : il monte et descend. c. Une onde sonore est une onde mécanique longitudinale. CHAPITRE 13 - Quel est le principe d’une échographie ? • 61 2. Onde se propageant le long d’une corde a. b. L’énergie apportée par ces ondes en 10 s est de E = 3 × 25 × 10– 2 × 10 = 7,5 J. λ a b. La période T = 1 ⁄ f = 0,01 s. c. La célérité de l’onde est : V = λ . f = 0,15 × 100 = 15 m.s– 1. 3. Mesure de la célérité d’une onde ultrasonore a. La distance mesurée correspond à dix longueurs d’onde : λ = 8,3 mm. b. La relation demandée est V = λ .f (V en m.s– 1, λ en m et f en Hz). c. V = 346 m.s– 1 d. Cette vitesse ne diffère pas de celle des ondes sonores audibles. c. f = V ⁄ λ = 1500 ⁄ 0,1 × 10– 3 = 15 MHz. 9. Recherche sur internet a. L’ablathermie est le nom utilisé pour désigner le traitement par Ultrasons Focalisés de Haute Intensité (HIFU) du cancer de la prostate. b. Les ultrasons, transportant de l’énergie et en étant focalisés sur la tumeur, vont produire une chaleur intense pendant une durée très courte, ce qui va produire une nécrose du tissu visé et ainsi détruire ses cellules. 10. Mesure de l’épaisseur d’une pièce par ultrasons a. Δt = 2.e ⁄ V. b. Δt = 2 × 3,35 × 10– 2 ⁄ 1500 = 44,7 ms. 11. Propagation de la houle a. Amplitude : 15 m ; fréquence : f = 1⁄T = 67 mHz ; célérité : V = λ . f = 350 × 67 × 10– 3 = 23 m.s– 1. 4. Mesure d’une distance par écho b. Longueur d’onde : λ’ = 350 × (20⁄15)2 = 620 m. a. Les salves émises sont visualisées sur la voie A de Vitesse : V’ = λ’. f = 620 × 67 × 10– 3 ≈ 42 m.s– 1. c. L’eau de mer est un milieu dispersif. l’oscilloscope. b. Sur la voie B sont visualisées les salves réfléchies. c. Le décalage temporel Δt correspond à la durée pour parcourir un aller-retour. 12. Propagation d’une onde sur une ficelle a. F = 50 × 10– 3 × 9,8 = 0,49 N ; µ = 1,4 × 10– 3 ⁄ 1,2 = 1,17 × 10– 3 kg.m– 1 ; d. Δt = 2 ms. e . La relation est 2d = V.Δt. f. d = 34 cm. 5. Échographie a. Le principe de l’échographie repose sur la réflexion et la transmission partielles des ondes ultrasonores dans les différents tissus du corps humain. b. Les os et l’air des poumons réfléchissent ces ondes. Applications technologiques 6. Échographie du cœur a. Les ondes ultrasonores sont des ondes mécaniques longitudinales. b. La relation demandée est λ = V ⁄ f . c. λ = 0,75 mm. d. Célérité et longueur d’onde sont modifiées. 7. Choix d’une fréquence d’ondes ultrasonores a. Pour réaliser une échographie des régions profondes du corps humain on utilise des ultrasons de fréquence 3 MHz. b. λ = V ⁄ f = 1500 ⁄ ( 3 × 106) = 0,5 mm. c. Ces ondes sont longitudinales. 8. Effets biologiques des ondes ultrasonores a. « Élévation thermique des tissus ». V = 1 0, 4 49 1,17 17 × 1 10 2 = 20,5 m.s– 1. −3 b. λ = V ⁄ f ; f = 50 Hz ; λ = 0,41 m. c. d1 et d2 doivent vérifier la relation d2 – d1 = k.λ (k entier). d. Les cavaliers ne vibrent plus en phase car on modifie la célérité et donc la longueur d’onde. 13. Propagation d’une vibration le long d’un ressort a. L’onde est longitudinale. b. Les dilations et les compressions des spires se propagent. c. La distance d représente la longueur d’onde. d. T = 1 ⁄ f = 10 ms. e. V = λ ⁄T = 12 × 10– 2 ⁄ 10 × 10–3 = 12 m.s– 1. 14. Contrôle de structures a. Voir cours b. Célérité, pouvoir de réflexion ou de transmission sont sensibles à une modification du milieu. c. Δt = 2.e ⁄ V ; e = V. Δt ⁄ 2 : e = 6 000. (10 × 10– 6) ⁄ 2 = 3 × 10– 2 m. La bulle est à 3 cm de la surface. 15. Le télémètre à pointeur laser a. Les pics bleus correspondent à l’émetteur, les pics rouges au récepteur. 62 • CHAPITRE 13 - Quel est le principe d’une échographie ? b. On observe un décalage temporel de 5 ms. La célé- 2. Sur les courbes, on lit pour x = 2000 km, rité des ultrasons est donc : V = 2d ⁄Δt = 2 × 0,85 ⁄ (5 × 10– 3) = 340 ms– 1. c. Le laser joue le rôle de pointeur. tP = 7,5 min et tS = 4,5 min Les vitesses moyennes sont : VP = 2000 ⁄ (7,5 × 60) = 4,4 km.s–1 et VS = 2000 ⁄ (4,5 × 60) = 7,4 km.s–1. 16. Principe du sonar a. La durée entre l’émission de l’impulsion et la détection de l’écho est de 27 ms. b. d = V. Δt ⁄ 2 ; d ≈ 20 m c. L’absorption des ondes sonores par le milieu limite la distance maximale de détection. c) x ⁄ 4,4 – (x ⁄ 7,4) = 6 × 60 = 360 x ≈ 4 000 km. 4. On est en 3 dimensions : il faut considérer l’intersection de 3 sphères. 19. Le record de vitesse du TGV a. L’onde qui se propage le long de la caténaire est 17. Étude d’un fond marin a. 2d = V. τ. b. Pour x = 50 m, d = 1500 × 0,08 ⁄ 2 = 60 m. transversale. Pour x = 200 m, d = 225 m. Pour x = 450 m, d = 120 m. c. Palier de 60 m de profondeur pour x < 100 ; pour x = 100 m cassure brutale jusqu’à 225 m de profondeur. Palier à cette profondeur pour 100 m < x < 300 m ; puis pour 300 m < x < 400 m le fond remonte régulièrement jusqu’à 120 m de profondeur où il y a un nouveau palier. 18. Localisation de l’épicentre d’un tremblement de Terre 1. Les vitesses ne sont pas constantes car les représentations d = f (t) ne sont pas des droites. 3. a) L’onde P ; b) 6 min ; b. Volume d’un câble de longueur L et de rayon R : π.L.R2. Masse de ce cable : m = ρ . π.L.R2. µ = m ⁄ L = ρ . π.R2 µ = 8900 × π × (0,7 × 10– 2)2 µ = 1,37 kg.m– 1. 4 c. V = (2,6 × 10 ⁄ 1,37)0,5 = 138 m.s– 1, soit 497 km.h– 1. d. Pour une tension du câble de 4000 daN, V’ = 171 m.s– 1 soit 615 km.h– 1. On a bien 574,8 < 615. Le coin du chercheur L’échographie n’est pas utilisée pour obtenir une image du cerveau car les ultrasons sont réfléchis par la boîte crânienne. CHAPITRE 13 - Quel est le principe d’une échographie ? • 63 14 Antiseptiques et désinfectants ACTIVITÉS ■ Activité 1 : Que contient l’eau oxygénée ? Comment agit-elle ? 1. L’eau oxygénée contient de l’eau et du peroxyde d’hydrogène (H2O2). 2. Du dioxygène se dégage lors de l’expérience 2. 3. L’eau oxygénée est un produit oxydant, car elle libère du dioxygène. 4. L’eau oxygénée oxyde les bactéries et les détruit. C’est un antiseptique et un désinfectant. Le dioxygène qui se dégage a aussi un effet mécanique, car il entraîne les impuretés. ■ Activité 2 : Que contient l’eau de Dakin ? 1. L’eau de javel est responsable de son odeur. 2. La longueur d’onde du maximum d’absorption est de l’ordre de 530 nm. 3. Le permanganate de potassium donne sa couleur rose à l’eau de Dakin. ■ Activité 3 : Que contient la Bétadine ? La Bétadine contient du diiode. TRAVAUX PRATIQUES ■ Dosage par comparaison de l’eau oxygénée 2. Questions préliminaires 1. Le principe actif de l’eau oxygénée est le peroxyde d’hydrogène. 2. Le titre volumique d’une solution d’eau oxygénée est le volume de dioxygène (mesuré dans les conditions normales de température et de pression : 0 °C et 1 013 hPa) se dégageant lors de la décomposition d’un litre de cette solution. 3. La réaction de décomposition du peroxyde d’hydrogène s’écrit : 2H2O2 → 2H2O + O2. Si t est le titre, la quantité de dioxygène qui peut se dégager lors de la décomposition d’1 L de peroxyde est égal à t ⁄ 22,4 mol ; ceci correspond à la décomposition de 2 × (t ⁄ 22,4) = t ⁄ 11,2 mol de peroxyde. La concentration en peroxyde d’hydrogène est : c = t ⁄ 11,2 mol.L– 1, d’où t = 11,2c. 4. Dans le tube à essais contenant 5 mL d’une solution « vieille » d’eau oxygénée à 2 volumes, la solution de permanganate de potassium acidifiée ne se décolore pas, car le permanganate de potassium est en excès. 5. Une vieille solution d’eau oxygénée devient inefficace, car le peroxyde d’hydrogène s’est déjà partiellement décomposé. 3. Dosage par étalonnage Réalisation La réaction de dosage s’écrit : 2MnO4− + 6H+ + 5H2O2 → 2Mn2+ + 5O2 + 8H2O. On peut ainsi calculer les différents volumes V’ de permanganate de potassium de concentration c’ à verser pour obtenir la décoloration pour chaque volume v de solution d’eau oxygénée de concentration c : 64 • CHAPITRE 14 - Antiseptiques et désinfectants cv ⁄ 5 = c’V’ ⁄ 2, d’où V’ = 2cv ⁄ 5c’ avec c = t ⁄ 11,2, v = 10mL ; c’ = 0,2 mol/L. V’ = 2tv ⁄ 56c’ = 20t ⁄ 11,2. Solution S1 S2 S3 S4 S5 Sx x t 2 4 6 8 10 V’ (cm3) 3,6 7,1 10,7 14,3 17,8 4. Exploitation des expériences 1. Schéma du montage burette contenant la solution de permanganate de potassium erlenmeyer contenant l'eau oxygénée agitateur 2. La courbe d’étalonnage, t = f (V’) est une droite passant par l’origine. t 12 10 8 6 x 4 2 0 V' 0 5 V'x 10 15 20 3. Pour déterminer graphiquement le titre x de la solution Sx on repère sur la droite le point d’abscisse V’x et on lit son ordonnée qui donne la valeur de ce titre. 4. Le titre de la solution d’eau oxygénée débouchée est inférieur à 10. Cette eau oxygénée est bien moins efficace. CHAPITRE 14 - Antiseptiques et désinfectants • 65 EXERCICES Tester ses connaissances Q.C.M. 1. B et C ; 2. A et C ; 3. B et C ; 4. C ; 5. A Apprendre à résoudre Eau de Javel Niveau l COMPRENDRE a. Le degré chlorométrique est le volume de dichlore gazeux (exprimé en L) qu’un litre de solution peut produire, dans les conditions normales de température et de pression, au cours de la transformation chimique d’équation de réaction : Cl– (aq) + ClO– (aq) + 2H+(aq) → Cl2 (g) + H2O ( l ) b. 1 L de cette eau de Javel peut libérer 12 L de dichlore soit une quantité de matière de : 12 ⁄ 22,4 = 0,536 mol.L–1. c. La concentration molaire en ions hypochlorite de cette eau de Javel est de 0,536 mol.L–1. d. La nouvelle concentration en ions hypochlorite est égale à : (0,536 × 0,1) ⁄ 0,6 = 0,089 mol/L. Le titre chlorométrique est égal à : 22,4 × 0,089 = 2. Degré chlorométrique Niveau l APPLIQUER a. La relation entre la concentration molaire des ions hypochlorite c et le degré chlorométrique t d’une eau de Javel est t = 22,4 × c. b. La concentration molaire en ions hypochlorite ClO– d’un tel extrait est : c = 48 ⁄ 22,4 = 2,14 mol.L–1. c. La concentration molaire en ions hypochlorite des produits courants titrant 12° est : c = 12 ⁄ 22,4 = 0,54 mol.L– 1. – Rincer le récipient et l’entonnoir, l’eau de rinçage allant dans la fiole. – Remplir la fiole à moitié avec de l’eau distillée. – Agiter jusqu’à dissolution complète du solide. – Compléter la fiole avec de l’eau distillée, jusqu’au trait de jauge. – Boucher puis retourner deux fois la fiole pour homogénéiser le mélange. 3. Préparation d’une solution de concentration molaire donnée par dilution À partir d’une solution, S0, d’eau oxygénée à 10 volumes, on désire préparer par dilution, 100,0 mL de 5 solutions, de titre en volume t, indiqué dans le tableau. a. Volume de solution S0 à utiliser : t0 .VS0 = t . v avec t0 = 10 et v = 100 cm3 ; d’où VS0 = t × 100 ⁄ 10 = t × 10. b. Solution t VS0 (cm3) S1 2 20 S2 4 40 S3 6 60 S4 8 80 S5 10 100 4. L’éosine a. Quantité de matière d’éosine néo nécessaire pour préparer la solution : néo = 1,2 × 10– 3 × 50 × 10– 3 = 6 × 10– 5 mol. b. Volume Vp de la solution de départ à prélever : néo = C1 × Vp ; Vp = néo ⁄ C1 = 6 × 10– 5 ⁄ 3 × 10– 3 = 2 × 10– 2 L ; Vp = 20 mL. c. À l’aide de la pipette de 20 mL, prélever 20 mL de la solution de départ ; introduire les 20 mL dans la fiole jaugée de 50 mL ; compléter avec de l’eau distillée jusqu’au trait de jauge. 5. Dosage du Lugol (TIC) a. Schéma du montage utilisé pour ce dosage : Tester ses compétences 1. Désinfectant et antiseptique a. Un désinfectant : l’eau de Javel ; un antiseptique usuel : l’eau oxygénée b. Le principe actif de l’eau de Javel est l’ion hypochlorite et celui de l’eau oxygénée, le peroxyde d’hydrogène. 2. Préparation d’une solution de concentration molaire donnée par dissolution a. La masse m de permanganate de potassium à peser est m = 0,05 g. b. Peser précisément 0,05 g de permanganate de potassium. – Introduire le solide dans la fiole jaugée de 100 mL. 66 • CHAPITRE 14 - Antiseptiques et désinfectants burette : solution de thiosulfate de sodium solution de diiode + empois d'amidon agitateur magnétique b. Courbe C = f (V) : 0,07 e. Quantité d’ions hypochlorite : 0,54 mol. C (mol/L) 10. L’eau oxygénée a. Le principe actif de l’eau oxygénée est le peroxyde 0,06 0,05 d’hydrogène. b. Le volume de dioxygène gazeux que peut libé- 0,044 rer un volume v = 125 mL de cette solution dans les conditions normales de température et de pression est : 0,04 0,03 0,02 10 × 125 ⁄ 1 000 = 1,25 L. 0,01 Équation de réaction de la transformation chimique correspondante : 0 V (mL) 17,5 5 10 15 20 25 30 c. Concentration C en diiode du Lugol : 0,044 mol.L– 1. Applications technologiques 2H2O2 → 2H2O + O2. c. Quantité de matière n en peroxyde d’hydrogène contenue dans le volume v = 125 mL de cette solution : n = nO2 × 2 = 1,25 × 2 ⁄ 22,4 = 0,11 mol. 6. Préparation d’une solution de permanganate de potassium d. Concentration molaire en peroxyde d’hydrogène : Concentration massique : 0,25 ⁄ 2,5 = 0,10 g. L– 1 ; e. Masse m de peroxyde d’hydrogène contenu dans concentration molaire : 0,10 ⁄ 158,04 = 6,3 × 10 – 4 mol.L– 1. 125 mL d’eau oxygénée : 7. Solution de Ramet Dalibour a. Formules du sulfate de cuivre : CuSO4 et du sulfate 11. Utilisation de l’eau de Javel a. L’eau de Javel est un désinfectant dont le principe de zinc : ZnSO4. b. Concentration du sulfate de cuivre : (0,1 ⁄ 159,5) × 10 = 6,3 × 10– 3 mol.L– 1. Concentration du sulfate de zinc : (0,35 ⁄ 161,4) × 10 = 2,17 × 10– 2 mol.L– 1. 8. Préparation d’une solution diluée d’eau de Javel a. Il faut diluer la solution d’eau de Javel de la dose recharge 10 fois. b. La pipette jaugée de 10 mL sert à prélever 10 mL d’eau de Javel à 48 °chl. c. On utilise une propipette car l’eau de Javel est un produit corrosif. d. On effectue la dilution dans une fiole jaugée de 100 mL. 9. Degré chlorométrique de l’eau de Javel a. Le gaz toxique qui se dégage est du dichlore. b. Le titre chlorométrique est le volume de dichlore gazeux (exprimé en L) qu’un litre de solution peut produire au cours de la transformation chimique d’équation de réaction : 0,11 × 1 000 ⁄ 125 = 0,89 mol.L– 1. m = 34 × 0,11 = 3,7 g. actif est l’ion hypochlorite. b. Le degré chlorométrique est le volume de dichlore gazeux (exprimé en L) qu’un litre de solution peut produire au cours de la transformation chimique d’équation de réaction : Cl– (aq) + ClO– (aq) + 2H+(aq) → Cl2 (g) + H2O ( l ). c. Lorsqu’en suivant les indications de l’étiquette, on prépare un flacon de 2 L d’une solution d’eau de javel, on réalise une dilution. d. Le degré chlorométrique de la solution obtenue est 24° car on a dilué deux fois. e. Il s’agit de dichlore. 12. Préparation de l’eau de Javel. a. L’eau de Javel contient des ions hypochorite, chlorure et sodium. b. Le degré chlorométrique est le volume de dichlore gazeux (exprimé en L) qu’un litre de solution peut produire au cours de la transformation chimique d’équation de réaction : Cl–(aq) + ClO–(aq) + 2H+(aq) → Cl2 (g) + H2O ( l ). Cl– (aq) + ClO– (aq) + 2H+(aq) → Cl2 (g) + H2O ( l ). c. Titre chlorométrique de l’eau de Javel contenue c. Le volume de dichlore, dans les conditions nor- dans le berlingot : 12 × 4 = 48° chlorométrique. d. Quantité de matière de dichlore qui s’est dégagée : n = 12 ⁄ 22,4 = 0,54 mol. males de température et de pression, nécessaire pour préparer ce berlingot de 250 mL est : 48 ⁄ 4 = 12 L. d. L’ion responsable des propriétés désinfectantes de l’eau de Javel est l’ion hypochlorite. CHAPITRE 14 - Antiseptiques et désinfectants • 67 13. Dosage par spectrophotométrie du diiode dans le Lugol 1. Matériel nécessaire pour préparer S’0 : fiole jaugée d. Concentration molaire c en permanganate de de 100,0 mL, pipette jaugée de 10,0 mL, bécher de 250 mL. 2. a. La concentration molaire en diiode de la solution S’0 est : [I2] = 4,0 × 10– 3 mol.L– 1. b. La concentration molaire cL en diiode du Lugol est cL = 4,0 × 10– 2 mol.L– 1. c. Il a été nécessaire de diluer le Lugol car la solution est trop concentrée et son absorbance est supérieure à : Amax = 2,00. soit c = 0,0010 ⁄ (158 × 0,100) = 6,33 × 10– 5 mol.L– 1. 14. Étude de l’eau de Dakin 1. Dosage par spectrophotométrie du permanganate de potassium en solution. a. Masse de permanganate de potassium solide ; n0 = c0 . V0 et m = M. n0 = M. c0 . V0 ; m = (39 + 55 + 16 × 4) × 1,0 × 10– 2 × 0,5 = 0,79 g. b. On obtient une droite. c. La concentration molaire cexp en permanganate de potassium apporté par l’eau de Dakin est cexp = 6,4 × 10– 5 mol.L– 1. 68 • CHAPITRE 14 - Antiseptiques et désinfectants potassium de l’eau de Dakin : c = n ⁄ V = m ⁄ (M . V) Écart relatif : (cexp – c) ⁄ c = (6,4 – 6,33) ⁄ 6,33 = 0,011 soit 1,1 %. 2. Détermination de la masse de chlore actif. a. La teneur en chlore actif est le pourcentage qui représente la masse de dichlore qui peut se dégager à partir de 100 g d’eau de Javel. b. Le dichlore est beaucoup moins soluble dans l’eau salée que dans l’eau pure. c. Masse de dichlore recueillie : m = M . n = M . V ⁄ VM = 35,5 × 2 × 0,170 ⁄ 24 = 0,503 g. (mexp – m) ⁄ m = (0,503 – 0,5) ⁄ 0,5 = 6 × 10– 3 soit 0,6 %. Le coin du chercheur Il ne faut pas mélanger de l’eau de Javel et le produit Harpic qui contient de l’acide chlorhydrique car il y aurait dégagement de dichlore toxique. 15 Qu’est-ce qu’une réaction d’oxydoréduction ? ACTIVITÉS ■ Activité 1 : Comment le fer réagit-il avec le sulfate de cuivre ? 1. Les ions mis en évidence par le test à la soude sont les ions fer II. 2. Les ions cuivre II ont disparu. 3. Le métal cuivre s’est déposé sur le fer. 4. Il y a eu une réaction entre le sulfate de cuivre de la bouillie bordelaise et le métal fer de l’arrosoir. Du métal cuivre rouge s’est déposé sur les parois de l’arrosoir. ■ Activité 2 : Comment agit un antiseptique ? Expérience 1 1. La couleur de la solution aqueuse de diiode est jaune-brun. La coloration prise par la solution de diiode en présence de thiodène est bleue-violacée. 2. Quand on verse du thiodène dans le filtrat il ne bleuit pas. Le diiode a disparu. 3. Quand on verse de la soude dans le filtrat un précipité vert apparaît. Des ions fer II se sont formés. Expérience 2 4. Le produit formé lors de la transformation chimique et mis en évidence par le thiodène est le diiode. 5. Le diiode provient des ions iodure. Expérience 3 6. Les ions permanganate et les ions fer II ont disparu. 7. Des ions fer III se sont formés lors de la transformation chimique. EXERCICES Tester ses connaissances 2MnO4− + 16H + + 10Cl– → 2Mn 2+ + 5Cl2 + 8H2O. 1. A ; 2. Aucune bonne réponse ; 3.A et B ; 4.A ; 5.C. Préparation du dioxygène Niveau l APPLIQUER Apprendre à résoudre a. Demi-équations électroniques : Préparation du dichlore Niveau l COMPRENDRE a. Demi-équations électroniques : MnO4– + 8H+ + 5e– = Mn2+ + 4H2O 2Cl– = Cl2 + 2e–. b. Dans cette réaction d’oxydoréduction, l’ion permanganate est réduit. L’ion chlorure est oxydé. c. Il faut multiplier la demi-équation concernant le couple MnO4–/Mn2+ par 2 et celle relative au couple Cl2/Cl– par 5. d. L’équation de réaction de cette transformation chimique s’écrit : H2O2 = O2 + 2H+ + 2e– − MnO4 + 8H + + 5e– = Mn 2+ + 4H2O. b. Dans cette réaction d’oxydoréduction, l’oxydant est l’ion permanganate et le réducteur le peroxyde d’hydrogène. c. L’équation de réaction de cette transformation chimique s’écrit: 2MnO4− + 16H + + 5H2O2 → 2Mn2+ + 5O2 + 8H2O + 10H + soit : 2MnO4− + 6H+ + 5H2O2 → 2Mn 2+ + 5O2 + 8H2O CHAPITRE 15 - Qu’est-ce qu’une réaction d’oxydoréduction ? • 69 Tester ses compétences 1. Reconnaître l’oxydant et le réducteur de couples oxydant/réducteur a. Dans le couple ion mercure II/mercure métallique, Hg2+(aq)/Hg(l), l’oxydant est l’ion Hg2+(aq) et le réducteur, Hg(l). La demi-équation électronique correspondante s’écrit : Hg2+ (aq) + 2e– = Hg(l). b. Les trois couples oxydant/réducteur sont: Mg2+(aq) / Mg (s) ; Al3+(aq)/ Al (s) ; H+(aq)/ H2 (g). c. La demi-équation électronique correspondant à chaque couple s’écrit : Mg2+(aq) + 2e– = Mg (s) Al3+(aq) + 3e– = Al (s) 2H+(aq) + 2e– = H2 (g). 2. Compléter les phrases a. L’ion cuivre II, Cu2+ est un oxydant car il capte 2 électrons au cours de la transformation. Le métal fer est un réducteur car il cède des électrons au cours de la transformation. b. L’ion Ag+ est un oxydant car il capte un électron au cours de la transformation alors que le métal cuivre est un réducteur car il cède des électrons au cours de la transformation. 3. Écrire des demi-équations électroniques Les demi-équations électroniques sont : a) Zn 2+ (aq) / Zn (s) : Zn 2+ (aq) + 2e– = Zn (s) b) I2 (aq) / I– (aq) : I 2 (aq) + 2e– = 2I– (aq) c) Al3+ (aq) / Al (s) : Al 3+ (aq) + 3e– = Al (s) d) Cl2 (aq) / Cl – (aq) : Cl2 (aq) + 2e– = 2Cl–(aq). 4. Action de l’aluminium sur le nitrate de cuivre a. Demi-équations électroniques : Al3+(aq) + 3e– = Al (s) Cu2+ (aq) + 2e– = Cu (s). b. Équation d’oxydoréduction représentant la transformation : 3Cu2+(aq) + 2Al (s)→ Cu (s) + Al3+(aq). 5. Action du diiode sur le thiosulfate de sodium a. Demi-équations électroniques : I2 (aq) + 2e– = 2I– (aq) S4O62–(aq) + 2e– = 2S2O32–(aq). b. Équation de la réaction : I2 (aq) + 2S2O32–(aq) →2I– (aq) + S4O62–(aq). 6. Action de l’eau de Javel sur les ions iodure a. Demi-équation électronique mettant en jeu le couple I2/I– : I2 + 2e– = 2I–. b. Équation de réaction de la transformation : 2I– + ClO– + H2O → Cl– + I2 + 2OH–. c. L’agent actif de l’eau de Javel est l’ion hypochlorite qui est un oxydant. Applications technologiques 7. Établir l’équation d’une réaction d’oxydoréduction Équation de la réaction qui se produit en milieu acide entre : a. Le fer métallique et les ions fer III, Fe 3+ (aq) : Fe3+ (aq) / Fe2+ (aq): Fe3+ (aq) + e– = Fe2+ (aq); Fe2+ (aq) / Fe (s) : Fe2+ (aq) + 2e– = Fe (s) 3+ 2Fe (aq) + Fe (s) → 3Fe2+ (aq). b. Le diiode, I2 (aq), et le dioxyde de soufre, SO2 (aq) ; I2 (aq) / I – (aq) : I2 (aq) + 2e– = 2I– (aq) SO42– (aq) / SO2 (aq) : SO42– (aq) + 4H+ + 2e– = SO2 (aq) + 2H2O I2 (aq) + SO2 (aq) + 2H2O → 2I– (aq) + SO42– (aq) + 4H+. c. Les ions nitrate, NO3– (aq), et le cuivre métal, Cu. Cu2+ (aq) / Cu (s) : Cu2+ (aq) + 2e– = Cu(s). NO3– (aq) / NO (g) : NO3– (aq) + 4H+ + 3e– = NO (g) + 2H2O – 3Cu(s) + 2NO3 (aq) + 8H+ → 3Cu2+ (aq)+ 2NO (g) + 4H2O. 8. Préparation de l’eau de Javel Cl2 + 2e– = 2Cl– Cl2 + 4OH– = 2ClO– + 2H2O + 2e–. a. Couples redox : Cl2 / Cl– ; ClO– / Cl2 b. En ajoutant membre à membre les deux demiéquations et en divisant par 2, on retrouve l’équation chimique de la synthèse de l’eau de Javel. c. Cette réaction chimique est la dismutation du dichlore, car il est à la fois oxydant et réducteur. 9. Précautions d’emploi de l’eau de Javel a. Demi-équations électroniques : 2ClO–(aq) + 2e– + 4H+(aq) = Cl2(g) + 2H2O(l) 2Cl–(aq) = Cl2(g) + 2e– b. On obtient l’équation chimique 2ClO–(aq) + 4H+(aq) + 2Cl–(aq) → 2Cl2(g) + 2H2O(l) soit ClO–(aq) + 2H+(aq) + Cl–(aq) → Cl2(g) + H2O(l). c. Il se dégage du dichlore. d. Il s’est dégagé 48 × 0,25 = 12 L de dichlore. 10. Principe de l’éthylotest Demi-équations électroniques : Cr2O72– + 14H+ + 6e– = 2Cr 3+ + 7H2O (× 2) CH3CH2OH + H2O = CH3COOH + 4H+ + 4e– (× 3) On obtient l’équation chimique 2Cr2O72– + 28H+ + 3CH3CH2OH + 3H2O → 4Cr 3+ + 14H2O + 3CH3COOH + 12H+ 70 • CHAPITRE 15 - Qu’est-ce qu’une réaction d’oxydoréduction ? 2Cr2O72– + 16H+ + 3CH3CH2OH → 4Cr 3+ + 11H2O + 3CH3COOH 11. Un polluant, l’acide oxalique f. La formule du dichromate de potassium solide est Demi-équations électroniques : Cr2O72– + 14H+ + 6e– = 2Cr 3+ + 7H2O H2C2O4 = 2CO2 + 2H+ + 2e– ( × 3) g. Masse molaire du dichromate de potassium : On obtient l’équation chimique : Cr2O72 – + 14H+ + 3H2C2O4 → 2Cr3+ + 7H2O + 6CO2 + 6H+ Cr2O72 – + 8H+ + 3H2C2O4 →2Cr3+ + 7H2O + 6CO2. Demi-équations électroniques : Cr2O72 – + 14H+ + 6e– = 2Cr3+ + 7H2O Fe2+ = Fe3+ + e– ( × 6) On obtient l’équation chimique Cr2O72– + 14H+ + 6Fe2+ → 2Cr 3+ + 7H2O + 6Fe3+ 12. Oxydation de l’alcool dans l’organisme a. La demi-équation électronique du couple faisant intervenir l’éthanol est : CH3–CH2–OH = CH3–CHO + 2H+ + 2e–. b. La demi-équation électronique du couple faisant intervenir l’enzyme s’écrit : NAD+ + H+ + 2e– = NADH. c. L’équation de réaction de la transformation chimique de l’éthanol en éthanal dans l’organisme s’écrit : CH3–CH2–OH + NAD+ → CH3–CHO + NADH + H+. d. L’équation de réaction de la transformation chimique du méthanol en méthanal dans l’organisme : NAD+ + H+ + 2e– = NADH CH3–OH = HCHO + 2H+ + 2e– CH3–OH + NAD+ → HCHO + NADH + H+. 13. Les dangers de l’alcool a. Demi-équations d’oxydoréduction : Cr2O72– + 14H+ + 6e– = 2Cr3+ + 7H2O (× 2) CH3–CH2–OH + H2O = CH3–COOH + 4H+ + 4e– (× 3) b. Équation de la réaction chimique entre l’éthanol et les ions dichromate : 2Cr2O72– + 28H+ + 3CH3–CH2OH + 3H2O → 4Cr3+ + 14H2O + 3CH3COOH + 12H+ 2Cr2O72– + 16H+ + 3CH3–CH2OH → 4Cr3+ + 11H2O + 3CH3COOH. c. Le troisième réactif nécessaire est de l’acide sulfurique. d. Dans l’air expiré, la valeur maximale de la masse d’alcool est : 0,5 ⁄ 2000 = 2,5 × 10– 4 g.L– 1. e. Pour 3 moles d’alcool, il faut 2 moles de dichromate de potassium. Quantité d’alcool dans 1 L d’air expiré : 2,5 × 10 – 4 ⁄ (24 + 16 + 6) = 5,43 × 10– 6 mol. Quantité de dichromate de potassium nécessaire : 2 × 5,43 × 10– 6 ⁄ 3 = 3,62 × 10– 6 mol. K2Cr207 (s) M (K2Cr207) = 2 × 39 + 2 × 52 + 7 × 16 = 294 g. mol– 1. Masse de dichromate de potassium contenue dans le tube : 2 × 3,62 × 10– 6 × 294 = 2, 13 × 10– 3 g ≈ 2, 1 mg. 14. La vitamine C 1. L’acide ascorbique a des propriétés réductrices. 2. Le diiode a été réduit en ion iodure. 3. Demi-équations électroniques des couples : C6H8O6 (aq) = C6H6O6 (aq) + 2H+ (aq) + 2e– I2 (aq) + 2e– = 2I– (aq). 4. Équation de la transformation chimique entre la vitamine C et le diiode : C6H8O6 (aq) + I2 (aq) → C6H6O6 (aq) + 2I– (aq) + 2H+aq (aq). 5. a. Quantité de matière de diiode ajoutée : 0,25 × 11 × 10– 3 = 2,75 × 10– 3 mol. b. Quantité de matière d’acide ascorbique ayant réagi : 2,75 × 10– 3 mol. c. M(C6H8O6) = 176 g.mol– 1. Masse d’acide ascorbique : 2,75 × 10– 3 × 176 = 0,48 g ≈ 0,5 g. 15. Obtention de l’indigo à partir du pastel a. Une réaction d’oxydo-réduction est une réaction chimique au cours de laquelle se produit un transfert d’électrons entre une espèce chimique, appelée oxydant, qui capte les électrons et celle qui les cède, appelée réducteur. b. Un oxydant est une espèce chimique qui capte des électrons. c. Demi-équation électronique pour le couple O2/H2O : O2 + 4H+ + 4e– = 2H2O. d. La demi-équation électronique du couple indoxyle-indigo est : H H N = 2 OH O N N + 4H+ + 4e– H O soit : 2C8H7ON = C16H10O2N2 + 4H+ + 4e–. e. L’oxydant du couple indoxyle-indigo est l’indigo. 16. Le Tardyferon a. Demi-équations électroniques : Fe3+ + e– = Fe2+ ; Ce4+ + e– = Ce3+. b. Équation de la réaction d’oxydoréduction entre le sulfate de fer II et le sulfate de cérium IV : Fe2+ + Ce4+ → Fe3+ + Ce3+. c. Quantité de matière d’ions cérium IV introduite : n(Ce4+) = 0,10 × 14,3 × 10– 3 = 1,43 × 10– 3 mol. CHAPITRE 15 - Qu’est-ce qu’une réaction d’oxydoréduction ? • 71 d. Quantité de matière en ion fer II, contenue dans un comprimé : n( Fe2+) = n( Ce4+) = 1,43 × 10– 3 mol. e. Masse d’élément fer présente dans un comprimé de Tardyferon : m = 1,43 × 10– 3 × 55,8 = 79,8 × 10– 3 g = 79,8 mg. 17. La Bétadine 1. Les deux demi-équations électroniques sont : Oxydation: I2 (aq) + 2e– = 2I– (aq) Réduction: 2S2O32– (aq) = S4O62–(aq) + 2e– 2. L’oxydant est le diiode et le réducteur est l’ion thiosulfate. L’équation de la réaction chimique qui se produit entre le diiode et les ions thiosulfate s’écrit : I2 (aq) + 2S2O32 – (aq) → 2I– (aq) + S4O62 – (aq). 3. a. Calcul de la quantité de matière d’ions thiosulfate ayant réagi: n(S2O32–) = C’ . V’, n(S2O32–) = 1,0 × 10– 1 × 8,2 × 10– 3 = 8,2 × 10– 4 mol. 18. Dosage du dioxyde de soufre SO2 dans un vin mousseux 1. Demi-équations électroniques : SO2 (aq)+ 2H2O = SO42– (aq)+ 4H+ + 2e– : oxydation de SO2. I2 (aq) + 2e– = 2I– (aq) : réduction du diiode 2. Équation de la réaction chimique qui se produit entre le diiode et le dioxyde de soufre : I2 (aq) + SO2 (aq) + 2H2O(l) → 2I– (aq) + SO42– (aq) + 4H+. 3. a. Quantité de matière de diode : n(l2) = 17,0 × 10– 3 × 2,00 × 10– 3 = 3,40 × 10– 5 mol. Quantité de matière de dioxyde de soufre : n(SO2) = 3,40 × 10– 5 mol dans 20,0 mL. b. Concentration molaire en SO2 de ce vin : 3,40 × 10– 5 ⁄ 20,0 × 10– 3 = 1,70 × 10– 3 mol.L– 1. Concentration massique en SO2 du vin : 1,70 × 10– 3 × 64,1 = 0,109 g.L– 1 = 109 mg.L– 1 = 0,109 g.L– 1. 4. Ce vin respecte les normes car 0,109 g.L– 1 < 0,225 g.L– 1. b. Calcul de la quantité de matière de diiode qui a Le coin du chercheur réagi avec le thiosulfate de sodium : L’encre sympathique n(I2) = ½ . n(S2O32–), n(I2) = 4,1 × 10– 4 mol. c. Calcul de la concentration molaire en diiode de la Bétadine: C = n(I2) ⁄V = 4,1 × 10– 4 ⁄ (10 × 10– 3) C = 4,1 × 10– 2 mol.L– 1. d. Masse de polyvidone iodée : 4,1 × 10– 2 × 100 × 10– 3 × 2362,8 = 9,69 g. Le diiode oxyde l’acide ascorbique du citron selon l’équation de réaction : C6H8O6 + I2 → C6H6O6 + 2I–. L’expéditeur obtient une solution incolore : l’écriture est invisible. L’eau oxygénée oxyde les ions iodure à l’état de diiode qui fait virer au bleu l’empois d’amidon : l’écriture réapparaît pour le destinataire. 72 • CHAPITRE 15 - Qu’est-ce qu’une réaction d’oxydoréduction ? 16 Quel est le rôle des ondes électromagnétiques pour la santé ? ACTIVITÉ ■ Activité 1 : Quelles sont les propriétés d’un laser ? Quelles consignes de sécurité faut-il respecter lors de son utilisation ? 1. Les diamètres d des taches observées : – avec un laser : Distance À 20 cm À 1 m Laser He-Ne d = 1 mm d = 1 mm Laser à diode d = 4 mm d = 4 mm – avec une lampe torche munie d’un carton : à 20 cm : d = 12 cm, à 1 m : d = 60 cm. 2. Puissance nominale du laser He-Ne : 2 mW. Aire de la section du faisceau à sa sortie : S = π × R2 = π × (0,5 × 10– 3)2 = 7,85 × 10– 7 m2. D’où la puissance émise par unité de surface : P ⁄ S ≈ 2,5 kW.m– 2. Cette valeur est bien supérieure à la densité d’énergie solaire moyenne reçue par la Terre : 340 W.m– 2. 3. Un rayonnement laser est dangereux pour les yeux d’une personne. Il faut donc éviter de le recevoir dans les yeux, soit directement, soit après réflexion sur un objet métallique : d’où les consignes de sécurité. ■ Activité 2 : Quels sont les rayonnements émis par la lumière blanche ? 1. En déplaçant un thermomètre sensible (à 0,1 °C), on mesure une élévation de quelques dixièmes de degré dans la zone voisine des radiations rouges : les radiations infrarouges ont donc des longueurs d’onde supérieures à 800 nm. Remarques expérimentales a. On peut observer la trace du rayonnement infrarouge projetée sur la table, derrière la diapo contenant le réseau, avec le viseur d’un appareil photo numérique ou d’un caméscope. b. On peut aussi détecter la présence des infrarouges à côté des radiations rouges avec un circuit électronique comprenant une photodiode infrarouge (BPW 34 centrée à 900 nm ou BP 104 centrée à 925 nm) montée « en inverse », un voltmètre étant branché aux bornes de la résistance du circuit. c. On peut observer la lumière émise par une télécommande IR quand on l’active, sur l’écran d’un appareil photo numérique. Cette lumière est invisible à l’œil. 2. L’écran fluorescent, ou un détecteur électronique d’UV mettent en évidence les ultraviolets dans la zone voisine des radiations violettes : les radiations ultraviolettes ont donc des longueurs d’onde inférieures à 400 nm. Remarque : Le verre de l’optique du projecteur arrête une grande partie des radiations UV. On obtient une grande quantité d’UV en brûlant un ruban de magnésium (placer un écran pour éviter d’observer la lumière émise). 3. Le rayonnement laser et les radiations ultraviolettes sont des rayonnements lumineux transportant de l’énergie. Le rayonnement laser est dans le visible (500 nm pour les lasers verts, 600 à 750 nm pour les lasers rouges) alors que les radiations UV sont invisibles. CHAPITRE 16 - Quel est le rôle des ondes électromagnétiques pour la santé ? • 73 ■ Activité 3 : Comment se protéger du rayonnement UV ? Les pastilles sensibles aux UV distribuées par l’agence Sécurité solaire, 3 rue Jean Varenne 75018 PARIS, ont la particularité de prendre une couleur bleue d’autant plus intense que la quantité de rayonnement UV reçue est importante. 1. On observe que les verres de lunettes de vue ou de lunettes de soleil de qualité arrêtent parfaitement les UV, ainsi que le tissu si la toile est assez dense. 2. En haute montagne, il est prudent de revêtir intégralement son corps, d’enduire le visage et les mains de crème solaire d’indice élevé et de porter des lunettes d’indice 4 très enveloppantes. Remarque : En montagne, les rayonnements sont moins filtrés par l’atmosphère et la quantité d’UV augmente de 4 % tous les 300 m. De plus, la neige réfléchit 85 % des UV (80 fois plus que l’herbe et 4 fois plus que l’eau). INFO DOC ■ Le laser en médecine 1. On fait varier l’énergie lumineuse transmise aux tissus en agissant sur trois paramètres : – la longueur d’onde de la lumière (l’énergie est d’autant plus importante que la longueur d’onde est faible) ; – la puissance du laser ; – la durée d’exposition, soit en continu, soit intermittente (laser pulsé). 2. La coagulation est effectuée à des températures plus basses et pour des durées d’exposition plus importantes que la vaporisation. Température Durée Coagulation 50 °C à 100 °C 1 seconde Vaporisation Supérieure à 100 °C 1⁄10 de seconde 3. Les globules rouges sont chauffés sélectivement car la lumière est davantage absorbée par l’oxyhémoglobine des globules que par l’épiderme. 4. Lors des nouvelles opérations, les deux étapes (découpe de la cornée et remodelage du cristallin) sont réalisées par deux lasers distincts et ne nécessitent plus d’opération mécanique. EXERCICES Tester ses connaissances Q.C.M. 1 : A, et B ; 2 : A ; 3 : A ; 4 : B ; 5 : B et C ; 6 : C ; 7 : B. Apprendre à résoudre Radiographie pulmonaire Niveau l COMPRENDRE a. La lettre c désigne la vitesse de propagation de la lumière dans le vide. C’est une constante universelle de valeur c = 3,00 × 108 m.s– 1. b. Dans la relation, la longueur d’onde λ est en mètre, la fréquence ν en hertz, et la vitesse de la lumière c en m.s– 1. c 3, 0 00 0 × 1 08 = = 5, 0 0 × 1 0 − 10 m. ν 6, 0 00 0 × 1 017 Les radiations visibles sont comprises entre 400 nm et 800 nm. (1 nm = 10– 9 m). La longueur d’onde utilisée en radiographie X est donc bien plus petite que celle du domaine visible, elle appartient aux RX. c. λ = Rayons X Niveau l APPLIQUER c ν = 1, 2 5 × 1 0 − 8 m ; a. On obtient, en appliquant la relation λ = λmax = λmin = 8 c 3, 0 × 10 = ν min 2, 4 × 1016 c ν max = 3, 0 × 108 5, 0 × 1019 74 • CHAPITRE 16 - Quel est le rôle des ondes électromagnétiques pour la santé ? = 6, 0 × 10 − 12 m. b. L’irradiation prolongée du corps par des rayons X est très dangereuse et peut conduire à des cancers. c. Les rayons X sont utilisés en radiographie, et pour le traitement du cancer avec les rayons X durs (de courte longueur d’onde). Tester ses compétences Calcul de l’énergie d’un photon : Ephoton = h.ν = 6,62 × 10– 34 × 4,738 × 1014 ≈ 3,14 × 10– 19 J. La puissance du laser est de 2 mW. En une seconde l’énergie lumineuse, due aux photons, qui arrive sur l’écran est : E = P × t = 2 × 10– 3 × 1 = 2,00 × 10– 3 J. Le nombre de photons nécessaires à l’obtention de cette énergie est : 2, 0 00 0 × 10 −3 E n= = ≈ 6, 3 7 × 1 015. E photon 3,1 14 4 × 1 0 − 19 1. Domaines des ondes électromagnétiques Voir schéma en bas de page. 2. Fréquence et longueur d’onde 1° Ligne : λ = 10 mm = 10– 5 m ; c 3, 0 × 108 ν = = = 3, 0 × 1013 Hz. λ 10 − 5 2° Ligne : ν = 6,0 × 1014 Hz ; c 3, 0 × 108 = 5, 0 × 10 − 7 m = 500 nm. λ = = ν 6, 0 × 1014 Plus de six millions de milliards de photons en une seconde. Cette radiation appartient au domaine visible. 3° Ligne : λ = 0,1 nm = 10– 10 m ; c 3, 0 × 108 ν = = = 3, 0 × 1018 H z. λ 10 − 10 4. Absorption d’une onde a. L’absorption des rayons X dépend de la nature et Domaine d’appartenance de l’onde électromagnétique Fréquence Longueur d’onde IR 3,0 × 1013 Hz 10 mm 1014 Hz 500 nm 3,0 × 1018 Hz 0,1 nm Domaine visible RX 6,0 × pourquoi il ne faut pas trop multiplier ce type d’examen dans un laps de temps court. d. Calcul de la fréquence : λ = 632,8 nm = 6,328 × 10– 7 m ; c 2, 998 × 108 ν= = ≈ 4, 738 × 1014 Hz. λ 6, 328 × 10 − 7 3. Énergie des ondes électromagnétiques a. Les ondes électromagnétiques les plus énergétiques sont les ondes gamma. Elles correspondent aux ondes de fréquences les plus élevées et de longueurs d’onde les plus courtes. Elles sont très pénétrantes et elles peuvent provoquer de graves dommages aux cellules et engendrer des cancers, des leucémies… b. Les longueurs d’ondes des radiations bleues sont plus courtes que celles des radiations rouges, et leurs fréquences plus élevées. Comme l’énergie d’un photon est proportionnelle à la fréquence de l’onde électromagnétique, les photons bleus sont plus énergétiques que les photons rouges. c. Les examens de scanographie utilisent les rayons X qui sont dangereux à forte dose d’exposition. C’est de l’épaisseur des tissus. Les os qui contiennent des éléments de numéro atomique plus élevés que les tissus mous absorbent davantage les RX. Le cliché radiographique obtenu après la traversée de la région du corps humain observée, par le faisceau de RX, montre une image du squelette en blanc et des organes et tissus en teinte grise plus ou moins sombre. b. On peut se protéger des rayons X et gamma à l’aide d’écrans en plomb. c. L’absorption de la lumière provenant du Soleil augmente avec l’épaisseur d’eau traversée. Les formes de vies favorisées par la lumière solaire (en particulier la synthèse chlorophyllienne) ne sont donc plus possibles au-delà d’une certaine profondeur. d. Non, car les ondes hertziennes seront réfléchies par les parois métalliques qui entourent le récepteur radio, et celui-ci ne pourra pas les recevoir. 5. Expérience avec un laser a. Ces expériences montrent que le faisceau laser transporte de l’énergie qui permet dans l’une de chauffer suffisamment la tête de l’allumette pour Schéma de l’exercice 1 10 – 13 10 – 12 10 – 11 10 – 10 10 – 9 A rayons γ 10 – 8 10 – 7 10 – 6 10 – 5 10 – 4 10 – 3 10 – 2 10 – 1 1 101 10 2 10 3 λ (en m) B C E F G rayons X UV IR micro-ondes ondes hertziennes D visible CHAPITRE 16 - Quel est le rôle des ondes électromagnétiques pour la santé ? • 75 l’enflammer, ou de chauffer le gaz dans le ballon en provoquant une augmentation de pression suffisante pour le faire éclater. b. Le faisceau laser ne doit pas être dirigé vers la peau et surtout vers les yeux d’une personne. Il est aussi recommandé de ne pas porter d’objets réfléchissants lorsque l’on manipule un appareil laser (montre, bijoux…). 6. Laser médical a. Les applications médicales de ce laser sont nombreuses, ORL, pneumologie,…, d’où sa polyvalence. b. La longueur d’onde de ce laser, 1,34 mm, est située dans l’infrarouge. Ces radiations ne sont pas visibles et n’ont donc pas de couleur pour l’œil humain. c. Une fibre optique, flexible, permet de conduire le faisceau laser à l’intérieur du corps humain. d. Le nombre d’impulsions laser durant 5 secondes est : n = 5 × 30 = 150. Comme chaque impulsion dure 200 ms, la durée d’application du faisceau laser est : Δt = 200 × 10– 6 × 150 = 3 × 10– 2 s. Applications technologiques 7. Ondes radio a. La longueur d’onde est donnée par la relation : c λ= ν Pour ν = 87,5 MHz = 8,75 × 107 Hz on obtient : λ1 = 3,43 m. Pour ν = 108 MHz = 1,08 × 108 Hz on obtient : λ2 = 2,78 m. b. Les ondes radio se situent à l’extrémité du spectre des OEM, du côté des plus grandes longueurs d’ondes, après les IR et les micro-ondes. E = 6,63 × 10– 34 × 3, 0 00 0 ×1 108 330, 3 × 1 10 − 9 ≈ 6,02 × 10– 19 J ; 6, 0 02 2×1 10 − 19 ≈ 3,76 eV. 1, 6 × 10 − 19 d. Ce sont les rayonnements UV, rayonnements ionisants, qui provoquent les cancers de la peau, en cas de surexposition prolongée à ces rayons. Les UV sont produits par le soleil, source naturelle, ou par des lampes UV, comme les lampes de bronzage. E = 9. Photon et laser a. La fréquence est donnée par la relation c 3, 0 00 0 × 1 08 = ≈ 3,70 × 1014 Hz. λ 810 × 10 − 9 Cette radiation se situe dans les IR, tout près de la frontière du visible (800 nm). c. L’énergie du photon est donnée par la relation E = h.ν ; soit : Ephoton = 6,63 × 10– 34 × 3,70 × 1014 = 2,45 × 10– 19 J. 2, 4 45 5×1 10 − 19 ≈ 1,53 eV. En eV : Ephoton = 1, 6 × 10 − 19 c. L’énergie fournie par le tir laser est : E = P.t = 10 × 0,01 = 0,1 J. d. Le nombre de photons est : 0,1 ≈ 4,1 × 1017. N = 2, 45 45 × 1 10 − 19 ν = 10. Radiographie a. L’énergie du photon est donnée par la relation E = h.ν, soit : Ephoton = 6,63 × 10– 34 × 5,00 × 1017 = 3,32 × 10– 16 J. b. La vitesse de la lumière dans le vide est c = 3,00 × 108 m.s– 1. c Comme ν = , on en déduit : λ c 3, 0 00 0 × 1 08 ≈ 6,00 × 10– 10 m = 0,600 nm. λ = = ν 5, 0 00 0 × 1 017 8. Les mélanomes cutanés c. Le domaine des radiations visibles est compris a. entre 400 nm et 800 nm. Cette longueur d’onde utilisée en radiographie n’est pas du domaine visible, elle appartient à celui des RX. d. Les zones blanches de la plaque de radiographie correspondent aux parties du corps qui ont absorbé les rayons X, donc les os, qui contiennent des atomes de calcium, de numéro atomique élevé, et qui donc absorbent plus les RX que les chairs. e. Les manipulateurs en radiographie utilisent des tabliers contenant des feuilles de plomb, dont le numéro atomique est élevé, pour se protéger des rayons X. UV visible 400 IR 800 λ (en nm) Le domaine visible a des longueurs d’ondes comprises entre 400 nm et 800 nm, il est encadré par les UV (λ plus courtes) et les IR (λ plus grandes). b. c = 300 000 km.s– 1. Le texte propose donc deux valeurs exactes : c = 3 × 105 km.s– 1 et 3 × 108 m.s– 1. c. L’énergie d’un photon est donnée par les relations : c c E = h. ν soit E = h. car ν = . λ λ D’où : 11. Le four à micro-ondes a. λ = c 3, 0 00 0 × 1 08 = ≈ 1, 2 2 × 1 0 − 1 m = 1 2, 2 cm. υ 2, 4 45 5 × 1 09 76 • CHAPITRE 16 - Quel est le rôle des ondes électromagnétiques pour la santé ? b. Les micro-ondes se situent entre les IR et les ondes hertziennes. c. E (J) = h.ν = 6,63 × 10– 34 × 2,45 × 109 ≈ 1,62 × 10– 24 J. E(( J) 1, 6 2 × 1 10 − 24 10 − 5 eV . E (eV) = = ≈ 1, 0 1 × 1 − 19 1, 6 × 10 1, 6 × 10 − 19 d. L’énergie des micro-ondes est absorbée par les molécules d’eau, ce qui provoque une élévation de la température. e. Les tissus du corps humain contiennent de l’eau qui absorberait les micro-ondes émises par le four. Il y a donc un risque d’échauffement des tissus qui peut être dangereux pour la santé. 12. L’action mutagène des UV a. El (J) = 344 × 103 6, 0 02 2×1 10 23 El (eV) = ≈ 5,71 × 10– 19 J 5,71 × 10-19 1, 6 × 10 − 19 ≈ 3,57 eV. b. c 3, 0 0 × 1 08 ≈ 3,48 × 10– 7 m ; λ = h. = 6, 6 3 × 1 0 − 34 × E 5, 7 1 × 1 0 − 19 soit 348 nm. c. Cette radiation appartient aux UV. 13. Le traitement des cancers a. La cible de tungstène permet de freiner les électrons, ce qui génère le rayonnement électromagnétique. b. Les mâchoires métalliques permettent de limiter la forme du faisceau à celle de la tumeur à traiter. Ainsi les tissus sains ne sont pas exposés aux rayonnements. c. L’énergie du photon est, en joules : E = 1,6 × 10– 19 × 20 × 106 = 3,2 × 10– 12 J. D’où : c 3, 0 0 × 1 08 ≈ 6,22 × 10– 14 m. λ = h. = 6, 6 3 × 1 0 − 34 × E 3, 2 × 10 − 12 d. Ce rayonnement appartient au domaine des rayons gamma. Pour illustrer cet exercice on peut utiliser le site suivant qui donne une simulation d’un accélérateur linéaire : http://www.sciences.univ-nantes.fr/ physique/perso/gtulloue/Meca/Charges/linac.html 14. L’univers en infrarouge a. L’observation de l’univers en infrarouge présente trois intérêts principaux : – il permet de « voir » des objets froids qui n’émettent pas de lumière visible ; – les IR traversent mieux, que les autres domaines des radiations électromagnétiques, les nuages de poussières ; – la lumière des galaxies se décale, du fait de l’expansion de l’univers, vers les grandes longueurs d’ondes (rouge et infrarouge). b. Les photographies montrent que les mains de la personne cachées dans un sac noir ne sont pas visibles par l’œil. En photographie infrarouge les mains, à la température du corps, émettent un rayonnement infrarouge qui traverse le sac. Elles sont bien visibles en infrarouge. Cette mise en scène montre l’intérêt de ce rayonnement pour observer les objets de l’univers qui se trouvent derrière des nuages de gaz interstellaires (nébuleuses) qui nous les masquent dans le domaine de la lumière visible. c. D’après la loi de Wien : λm. T = A, soit : λm = A ⁄ T T = – 270 + 273,15 = 3,15 K. Numériquement : λm = 2 898 × 10– 6 ⁄ 3,15 = 9,2 × 10– 4 m soit 0,92 mm. Ce rayonnement se situe à la frontière des IR et des micro-ondes (1 mm). d. La fréquence d’une radiation est reliée à sa longueur d’onde dans le vide par la relation : c ν = ; avec c = 3,00 × 108 m.s– 1 λm et λm = 9,2 × 10– 4 m. Numériquement : ν = 3,00 × 108 ⁄ 9,2 × 10– 4 = 3,26 × 1011 Hz = 326 GHz. e. Partant des deux questions précédentes, on obtient : λm = c A A.ν ; T = = . c ν λm Numériquement : – pour 30 GHz : T = 2898 × 10 − 6 × 30 × 109 3, 0 00 0 ×1 108 ≈ 0, 29 2 9 K ; – pour 857 GHz : 2898 × 10 − 6 × 857 × 109 ≈ 8, 28 28 K . T’ = 3, 0 00 0 ×1 108 La température la plus froide de l’univers qui peut être observée est voisine de 0,3 K. f. Le rayonnement émis par l’appareil d’optique luimême, du fait de sa température, ne doit pas perturber les observations. Or les rayonnements que sonde le télescope correspondent à des températures minimales de 0,3 K. L’appareil doit être plus froid que cette température. 15. Laser He-Ne de laboratoire a. b. c. d. La puissance du laser est de 2 mW. S = π.r2 = π × (0,75 × 10– 3 ⁄ 2)2 ≈ 4,42 × 10– 7 m2. Psurfacique = P ⁄ S = 2 × 10– 3 ⁄ 4,42 × 10– 7 = 4 500 W/m2. La puissance surfacique de la lumière laser est cinq fois plus importante que celle du Soleil. On comprend que, alors qu’il ne faut pas regarder directement le faisceau laser, la lumière laser serait très dangereuse si elle atteignait accidentellement la rétine de l’œil. CHAPITRE 16 - Quel est le rôle des ondes électromagnétiques pour la santé ? • 77 16. Observation des étoiles a. Longueur d’onde : λ = 0,532 mm = 532 nm ; le faisceau de lumière est de couleur verte. b. d2 = D . tan(θ) = 5tan (α ⁄2) = 3 × 10– 3 m ou 3 mm ; d’où le diamètre du faisceau : c. 3 + 2 + 3 = 8 mm. d. Non, seule une partie du faisceau pénètre dans l’œil car 8 mm > 6 mm. e. Sur un disque de 8 mm de diamètre, arrive une puissance de 200 mW = 0,2 W. Puissance surfacique 0, 2 π × (4 × 1 10 0 − 3 )2 = 4 000 W.m– 2. L’œil capte l’énergie : E = 4000 × π × Ce faisceau laser est très énergétique et dangereux pour les yeux. (3 × 10– 3)2 = 0,11 J 17. Absorption des RX a. L’expérience 1 montre que l’absorption des rayons X augmente avec le numéro atomique du métal. Avec le plomb (Z élevé) on note que la plaque photographique après révélation est noire, elle n’a donc pas été touchée par des rayons X. À l’inverse l’aluminium (Z petit) a été traversé par les rayons X. b. L’expérience 2 montre que l’absorption des rayons X augmente avec l’épaisseur de matière traversée. c. La troisième expérience montre que la longueur d’onde influe aussi sur la transmission des rayons X. Plus la longueur d’onde est petite plus les rayons X sont pénétrants. On pourrait dire aussi que la matière absorbe d’autant mieux les rayons X que leur longueur d’onde est grande. Le coin du chercheur Les téléphones portables émettent et reçoivent, pour communiquer, des ondes électromagnétiques centimétriques. Ces ondes transportent de l’énergie qui peut être absorbée par l’eau des tissus humain, en particulier le cerveau, et provoquer ainsi une élévation de la température. Dans le cas de longues expositions cumulées à ces ondes, leur nocivité n’est pas exclue, avec des risques pour la santé. C’est pourquoi il est conseillé d’utiliser le téléphone portable avec des écouteurs en tenant l’appareil éloigné des zones sensibles du corps (cerveau, ovaires pour les femmes, testicules pour les hommes), et surtout de limiter leur usage par les enfants. 78 • CHAPITRE 16 - Quel est le rôle des ondes électromagnétiques pour la santé ? 17 Comment mesurer une vitesse ? ACTIVITÉS ■ Activité 1 : Comment mesurer une vitesse et une accélération ? 1. Ce mouvement rectiligne est accéléré. 2. Δt = 200 ms = 0,200 s. 3. On détermine la vitesse moyenne (km.h– 1) d’un coureur cycliste lors d’une étape en calculant le rapport entre la longueur (km) et la durée (h) de l’étape. On détermine la vitesse d’un coureur lors de son passage sur la ligne d’arrivée en calculant la vitesse moyenne de ce coureur sur les quelques mètres qui précèdent la ligne. ■ Activité 2 : Comment mesurer la vitesse de rotation d’un moteur ? 1. La valeur de la tension sur la voie 1 lorsque le photocapteur est éclairé par la diode est de 15 V. Lorsque le photocapteur ne reçoit pas de lumière la tension est nulle. 2. La tension aux bornes de la résistance est périodique car le photocapteur est périodiquement éclairé. 3. Les deux périodes sont égales. TRAVAUX PRATIQUES ■ Étude d’un mouvement de rotation 2. Questions préliminaires 1. La relation (1) permettant de calculer la vitesse angulaire ω de la roue est : ω = ω en rad.s– 1 ; α en rad et Δt en seconde. α ∆t 2. La relation (2) entre la vitesse linéaire v(A), dans le référentiel vélo, d’un point A du pneu, le rayon OA et la vitesse angulaire ω est : v(A) = R . ω v(A) en m.s– 1, R en m et ω en rad.s– 1. 3. Réalisation expérimentale Enregistrement des mouvements Enregistrement 1 La trajectoire de O est une droite, celle de A une cycloïde. Enregistrement 2 La trajectoire de O est un point (O est fixe), celle de A un cercle de centre O. 4. Exploitation des enregistrements A. Étude des trajectoires : enregistrements 1 et 2 1. Les trajectoires d’un même point sont différentes : la trajectoire dépend du référentiel. 2. La trajectoire de A est circulaire dans le référentiel du vélo La trajectoire de A est une cycloïde dans le référentiel terrestre. La trajectoire de O est une droite dans le référentiel terrestre. O est immobile dans le référentiel du vélo. B. Mesure de la vitesse angulaire de la roue 1. L’angle α dont tourne le rayon OA entre deux prises de vue est constant. CHAPITRE 17 - Comment mesurer une vitesse ? • 79 2. La durée Δt entre deux prises de vue est de 1⁄25 s soit 0,040 s. 3. On mesure α, en degré, à l’aide d’un rapporteur. Par la relation (1) on a ω en degré.s– 1. 360° = 2.π rad donc 1° = 2.π ⁄ 360 rad. En multipliant donc la valeur de ω (en degré.s– 1) par 2.π ⁄ 360 on obtient ω en rad.s– 1. C. Mesure directe de la vitesse linéaire de A 1. L’échelle d’enregistrement est : E = (mesure de OA sur l’enregistrement) ⁄ (mesure de OA sur la roue). 2. AA’ (en vraie grandeur) = AA’ (sur l’enregistrement) ⁄ E. 3. La vitesse linéaire de A est : v(A) = AA’ (en vraie grandeur) ⁄ Δt. Avec AA’ (en vraie grandeur) en m et Δt = 0,040 s. D. Mesure indirecte de la vitesse linéaire de A 1. On calcule v(A) à partir de la relation v(A) = R.ω. Les valeurs de R ( en m) et de ω (en rad.s– 1) ont été déterminées précédemment. 2. La valeur trouvée précédemment est compatible à la valeur trouvée directement. EXERCICES Tester ses connaissances Q.C.M. 1. B et C ; 2. B ; 3. B ; 4. C ; 5. A et C. Apprendre à résoudre Calculer une vitesse moyenne Niveau l COMPRENDRE a. v = d ⁄ Δt. Si d est en kilomètre (km) et Δt en heure (h), v est en km.h– 1. b. 32 min = 32 ⁄ 60 h = 0,53 h. c. La durée de cette étape est de 5,53 h. d. v = 187 ⁄ 5,53 = 33,8 km.h– 1. Calculer une vitesse moyenne Niveau l APPLIQUER Δt = 4 h 03 min = 4 + 3 ⁄ 60 h = 4,05 h. v = 199 ⁄ 4,05 = 42,98 ≈ 43,0 km.h– 1. Tester ses compétences 1. Mesurer une vitesse et une accélération a. Le mouvement est décéléré. b. Vitesse en A3 : v(A3) = A2A4 ⁄ 2 Δt = 6,2 × 10– 2 ⁄ (80 × 10– 3) = 0,78 m.s– 1. v(A5) = A4A6 ⁄ 2 Δt = 4,4 × 10– 2 ⁄ (80 × 10– 3) = 0,55 m.s– 1. v(A6) = A5A7 ⁄ 2 Δt = 3,1 × 10– 2 ⁄ (80 × 10– 3) = 0,39 m.s– 1. c. a(A3) = [v(A2) – v(A4)] ⁄ 2Δt v(A2) = A1A3 ⁄ 2 Δt = 6,2 × 10– 2 ⁄ (80 × 10– 3) = 0,78 m.s– 1. v(A4) = A3A5 ⁄ 2 Δt = 5,6 × 10– 2 ⁄ (80 × 10– 3) = 0,70 m.s– 1. 80 • CHAPITRE 17 - Comment mesurer une vitesse ? a(A3) = (0,78 – 0,70) ⁄ (80 × 10– 3) = 1,0 m.s– 2. a(A4) = [ v(A3) – v(A5)] ⁄ 2Δt v(A3) = 0,78 m.s– 1. v(A5) = 0,55 m.s– 1. a(A3) = (0,78 – 0,55) ⁄ (80 × 10– 3) = 2,88 m.s– 2. 2. Calculer une vitesse et une accélération On utilise les relations du cours. Pour les écritures des durées sous forme décimale, voir l’exercice précédent « Apprendre à résoudre - Comprendre ». 1. 6,33 h ; 73,3 km.h– 1 . 2. a. 2,67 h; b. 587 km. 3. a. a = [v(t) –v(0)] ⁄ 2Δt v(t) = 100 km.h– 1 = 27,8 m.s– 1 ; v(0) = 0 m.s– 1 a = 27,8 ⁄ 4,1 ≈ 6,8 m.s– 2. 4. a. d = ½ a. Δt2 + v(t0). Δt. b. d = 43 m. c. v = a . Δt + v(t0). d. 28,7 m.s– 1 = 103 km.h– 1. 3. Vitesse de rotation d’un turbocompresseur a. Relation entre la vitesse linéaire et la vitesse angulaire : v = R . ω (v en m.s– 1, R en m, ω en rad.s– 1). b. ω = 3 333 tr.s– 1 = 20 944 rad.s– 1. c. R = 0,02 m. d. v = R . ω = 0,02 × 20 994 = 419 m.s– 1 ≈ 4,2 × 102 m.s– 1. 4. Angle et vitesse de rotation a. 70 tr.min– 1 = 70 ⁄ 60 = 1,17 tr.s– 1 = 7,33 rad.s– 1. b. En 0,5 s une pale tourne de 7,33 × 0,5 = 3,67 rad soit 210° (2π rad = 360°). Applications technologiques 5. Camion toupie Le point A de la toupie est animé d’un mouvement de rotation uniforme dans le référentiel du camion. 6. Qui court le plus vite ? 24,5 m.s– 1 = 24,5 × 3,6 = 88,2 km.h– 1. L’antilope court plus vite que le lion. 7. En scooter a. La durée entre 2 images consécutives est : 1 ⁄ 25 s = 40 ms. b. Le mouvement est rectiligne uniforme. c. Le motard parcourt 1 m en 80 ms. v = 1 ⁄ (80 × 10– 3) = 12,5 m.s– 1. v = 12,5 × 3,6 = 45 km.h– 1. 8. Course de F1 au circuit de Monza, GP d’Italie, 2010 5,793 × 53 ⁄ 248 = 1,238 h = 1 h 14 min. 9. La kawasaki ER 6n a. Valeur de la vitesse en m.s– 1 : v = 100 ⁄ 3,6 = 27,8 m.s– 1. b. Accélération au démarrage : a = Δ v ⁄ Δt = 27,8 ⁄ 3,7 = 7,5 m.s– 2. c. Distance parcourue pendant la phase de démarrage : d = ½. a . Δt2 = 51,3 m. 10. Peugeot 3008 a. 12 ⁄ 60 = 0,2 h. b. Distance parcourue par le véhicule : 195 × 0,2 = 39 km. c. Vitesse après 9,7 s : 100 ⁄ 3,6 = 27,8 m.s– 1. Accélération au démarrage : a = Δ v ⁄ Δt = 27,8 ⁄ 9,7 = 2,9 m.s– 2. d. Distance parcourue pendant la phase de démarrage : d = ½. a . Δt2 = ½ × 2,9 × 9,72 = 136 m environ. 11. Démarrage d’un motard a. Mouvement accéléré. b. 3 cm sur le schéma correspondent à 1 m. Vitesse moyenne entre le premier et le dernier cliché : AG ⁄ 6Δt. Sur le schéma AG = 6,1 cm. Distance réelle parcourue : 1 × 6,1 ⁄ 3 = 2,03 m. v = 2,03 ⁄ (6 × 0,1) = 3,4 m.s– 1. c. Distance CE = 1 × 2 ⁄ 3 = 0 ,67 m : v(D) = CE ⁄ 0,2 = 0,67 ⁄ 0,2 = 3,35 m.s– 1. Distance EG = 1 × 3,1 ⁄ 3 = 1,03 m : v(F) = EG ⁄ 0,2 = 5,15 m.s– 1. d. Accélération en E : a (E) = [v(F) – v(D)] ⁄ 2Δt = (5,15 – 3,35) ⁄ 0,2 = 9 m.s– 2. 12. Graphiques a. Les graphiques B et C sont associés à un mouvement uniforme. b. Les graphiques A et D sont associés à un mouvement rectiligne uniformément accéléré. 13. Turbine Pelton a. Vitesse angulaire de rotation : 50 tr.s– 1 = 50 × 2 × π = 314 rad.s– 1. b. Les points de la périphérie ont la plus grande vitesse linéaire. c. Vitesse linéaire maximale : v = R . ω v = 0,75 × 314 = 235 m.s– 1. 14. Éolienne a. Vitesse angulaire ω = v ⁄ R = 63 ⁄ 14 = 4,5 rad.s– 1 ω = 4,5 × 60 rad.min– 1 = 4,5 × 60 ⁄ 2π = 43 tr.min– 1. b. Une pale tourne chaque seconde de 4,5 rad = 4,5 × 180 ⁄ π = 258°. 15. Scie circulaire a. ω = 640 ⁄ 60 = 10,67 tr.s– 1 = 10,67 × 2π = 67 rad.s– 1. b. v = R . ω = D .ω ⁄ 2. v en m.s– 1, D en m, ω en rad.s– 1. v = 20 m.s– 1. c. La scie devrait tourner à ω = 2v ⁄ D, soit ω = 2 × 30 ⁄ 0,60 = 100 rad.s– 1 ω = 100 ⁄ 2π = 15,9 tr.s– 1 = 15,9 × 60 = 955 tr.min– 1. 16. Rapport de boîte de vitesse a. ω = 3000 ⁄ 3,6 = 833 tr.min– 1 ω = 833 ⁄ 60 = 13,9 tr.s– 1 = 13,9 × 2π = 87,3 rad.s– 1. b. v = R . ω = D . ω ⁄ 2 = 26,2 m.s– 1 = 26,2 × 3,6 = 94 km.h– 1. 17. Lave linge a. ω = 1200 tr.min– 1 = 1200 ⁄ 60 tr.s– 1 = 20 tr.s– 1. ω = 20 × 2π = 125,7 rad.s– 1. d. v = R . ω = 31,4 m.s– 1. 18. Fenêtre de toit a. L’ouverture de la fenêtre correspond à une rotation de : 36 ⁄ 360 = 1 ⁄ 10e de tour. b. ω2 = 0,1 ⁄ 5 = 0,02 tr.s– 1 = 1,2 tr.min– 1 = 0,126 rad.s– 1. c. Réduction de vitesse : ω2 ⁄ ω1 = 1,2 ⁄ 1500 = 8 × 10– 4 = 1 ⁄ 1250. d. v = 6,3 cm.s– 1. 19. Transmission d’un mouvement par courroie ω1 = 3,14 rad.s– 1. v = D . ω1 ⁄ 2 = 0,785 m.s– 1. Vitesse linéaire de la courroie : 0,785 m.s– 1. Vitesse linéaire d’un point de la circonférence de la petite poulie : 0,785 m.s– 1. e. ω2 = v ⁄ R = 0,785 ⁄ 0,06 = 13,1 rad.s– 1 = 125 tr.min– 1. a. b. c. d. 20. Roue mal équilibrée a. Vitesse du véhicule : v = 90 km.h– 1 = 90 ⁄ 3,6 = 25 m.s– 1. Vitesse angulaire de la roue : ω = v ⁄ R = 2π . f . La fréquence de rotation des roues est f = v ⁄ (2πR). f = 25 ⁄ (2π × 0,30) = 13,27 Hz. CHAPITRE 17 - Comment mesurer une vitesse ? • 81 b. Vitesse angulaire de la roue : ω = 18 tr.s– 1 = 18 × 2 × π = 113 rad.s– 1. c. Vitesse du véhicule : v = R. ω = 0,3 × 113 = 34 m.s– 1. d. v = 34 × 3,6 = 122 km.h– 1. 21. Cycliste a. Vitesse angulaire de la roue arrière : ω = v ⁄ Rroue = 13 ⁄ 0 ,35 = 37,14 rad.s– 1. b. La vitesse angulaire ω2 du pignon est celle de la roue arrière : ω2 = 37,14 rad.s– 1. c. La vitesse linéaire de la chaîne et v2 = r. ω2. v2 = 0,05 × 37,14 = 1,857 m.s– 1. d. La vitesse angulaire du plateau est : ω1 = v2 ⁄ R. ω1 = 1,857 ⁄ 0,16 = 11,6 rad.s– 1. e. Vitesse de rotation du plateau : ω1 = 11,6 × 60 ⁄ 2π = 111 tr.min– 1. 22. Le Scoot’Elec de Peugeot a. Le document 2 représente la vitesse de rotation du moteur, en tr.min– 1, en fonction de la tension U du signal. b. D’après le document 3, la vitesse de rotation du moteur est égale à 2 000 tr.min– 1. D’après le docu- 82 • CHAPITRE 17 - Comment mesurer une vitesse ? ment 2, la tension U signal appliquée au circuit de commande est égale à 3,2 V. c. Vitesse angulaire des roues : ω = v ⁄ Rroue = 30 ⁄ 3,6 ⁄ 0,13 = 64,1 rad.s– 1 = 612 tr.min– 1. 23. Actualité professionnelle : le disque dur d’un ordinateur 1. Les pistes sont circulaires. 2. b) Vitesses angulaires en radian par seconde : 4 000 tr.min– 1 = 4 000 × 2π ⁄ 60 = 419 rad.s– 1. 15 000 tr.min– 1 = 1 571 rad.s– 1. 3. c) v = R . ω : lorsque R augmente, la vitesse v augmente. d) v = 1571 × 0,03 = 47,1 m.s– 1. Le coin du chercheur Ce satellite est fixe dans un référentiel terrestre. Dans un référentiel qui aurait pour origine le centre de la Terre et des axes gardant des directions fixes par rapport aux étoiles (référentiel géocentrique), ce satellite tourne à la même vitesse angulaire que la Terre (vitesse de rotation de la Terre autour de l’axe de ses pôles). 18 Qu’est-ce que l’énergie mécanique ? ACTIVITÉS ■ Activité 1 : Quels paramètres influent sur l’énergie cinétique d’un mobile ? 1. Plus la vitesse augmente, plus l’énergie cinétique augmente (le déplacement de l’obstacle est plus important lorsque la vitesse du mobile augmente). De même, plus la masse augmente, plus l’énergie cinétique augmente. 2. Lorsque la caisse à savon se déplace, elle possède de l’énergie cinétique qui dépend de sa vitesse et de sa masse. ■ Activité 2 : L’énergie cinétique et l’énergie potentielle d’un mobile peuvent-elles s’échanger ? Masse de la bille : m = 17 g. Altitude z (m) Vitesse v (m.s– 1) Epp = m.g.z (J) 0,70 0,50 0,40 0,30 0,20 0 1,98 2,43 2,80 3,13 0,117 0,083 0,067 0,050 0,033 1 Ec = m.v 2 (J) 2 0 0,033 0,050 0,066 0,083 Em = Ec + Epp ΔEpp (J) ΔEc (J) 0,117 0,116 0,116 0,116 0,116 – 0,034 – 0,050 – 0,067 – 0,084 +0,033 +0,050 +0,066 +0,083 1. Au cours du mouvement, l’énergie mécanique de la bille est constante et égale à 0,116 joule. 2. Au cours de ce type de mouvement, la variation de l’énergie potentielle est l’opposée de celle de l’énergie cinétique. Tout se passe comme s’il y avait un échange entre un réservoir d’énergie potentielle et un réservoir d’énergie cinétique. La quantité totale d’énergie est la même. Seule la répartition dans les réservoirs varie. 3. La course de caisse à savon se fait sur une route en pente. Lorsqu’elle perd de l’altitude en prenant de la vitesse, l’énergie potentielle de pesanteur de la caisse à savon diminue et se convertit en énergie cinétique. ■ Activités 3 : Qu’est-ce que l’énergie potentielle élastique ? Inclinaison du plan incliné : α = 7,5°. l (cm) 41 h = l.sin α (m) 0,0535 m.g.h (J) 0,3353 (m.g.h) ⁄x² 33,526 9 33 0,0431 0,2698 33,314 8 25,5 0,0333 0,2085 32,580 7 19 0,0248 0,1554 31,707 6 14 0,0183 0,1145 31,800 x (cm) 10 1. Le ressort comprimé est capable de projeter la bille : il possède donc de l’énergie, l’énergie potentielle élastique. 2. Le rapport m.g .h est quasiment constant. On peut donc dire que l’énergie acquise par le ressort x2 lorsqu’on le comprime est proportionnelle à x². CHAPITRE 18 - Qu’est-ce que l’énergie mécanique ? • 83 TRAVAUX PRATIQUES ■ L’aérodynamisme des voitures 2. Questions préliminaires 1. a. L’énergie cinétique d’un solide est l’énergie liée à son mouvement. Pour un solide animé d’un mouvement de translation, l’expression de l’énergie cinétique est : Ec = ½ .m . v². b. L’énergie potentielle de pesanteur d’un solide est l’énergie liée à son altitude par rapport à une altitude de référence. Son expression est : Epp = m . g . z avec z l’altitude en mètre, m la masse en kg et g l’intensité de la pesanteur (9,81 N.kg– 1). 2. L’énergie mécanique est égale à la somme de l’énergie cinétique et de l’énergie potentielle. 3. Lors du freinage d’un véhicule, l’énergie mécanique du véhicule ne se conserve pas, car une partie de l’énergie se dissipe par effet joule. 4. Dans ce cas, les frottements entre le solide et le liquide visqueux expliquent la diminution de l’énergie mécanique au cours du mouvement. 5. À l’aide d’un dispositif exao ou d’une caméra et d’un logiciel d’analyse vidéo, il faut déterminer la vitesse et la variation de hauteur du mobile à différents instants du mouvement de chute. En utilisant les formules notées ci-dessus, il est alors possible de déterminer l’énergie cinétique et l’énergie potentielle de pesanteur et donc de calculer l’énergie mécanique. 3. Réalisation de l‘expérience Ces résultats dépendent du matériel et du liquide utilisés. Les tableaux ci-dessous sont donnés à titre d’exemple, la masse des trois solides étant égale à 40 g. Résultats pour la bille Altitude Δz (cm) Vitesse v (m.s– 1) Epp (J) Ec (J) Em (J) 0 5 10 20 40 0 0,675 0,85 0,9 0,9 0 – 1,96 × 10– 02 – 3,92 × 10– 02 – 7,85 × 10– 02 – 15,7 × 10– 02 0 9,11 × 10– 03 1,45 × 10– 02 1,62 × 10– 02 1,62 × 10– 02 0 – 1,05 × 10– 02 – 2,48 × 10– 02 – 6,23 × 10– 02 – 14,1 × 10– 02 0,04 0,02 0 – 0,02 – 0,04 – 0,06 – 0,08 – 0,1 – 0,12 – 0,14 – 0,16 – 0,18 Énergie (J) Epp Ec Em 0 10 20 84 • CHAPITRE 18 - Qu’est-ce que l’énergie mécanique ? 30 40 50 Altitude ∆z (en cm) Résultats pour le cube Altitude Δz (cm) Vitesse v (m.s– 1) Epp (J) Ec (J) Em (J) 0 5 10 20 40 0 0,55 0,68 0,74 0,75 0 – 1,96 × 10– 02 – 3,92 × 10– 02 – 7,85 × 10– 02 – 15,7 × 10– 02 0 0,605 × 10– 02 0,925 × 10– 02 1,10 × 10– 02 1,13 × 10– 02 0 – 1,36 × 10– 02 – 3,00 × 10– 02 – 6,75 × 10– 02 – 14,6 × 10– 02 0,02 0 – 0,02 – 0,04 – 0,06 – 0,08 – 0,1 – 0,12 – 0,14 – 0,16 – 0,18 Énergie (J) Epp Ec Em 0 10 20 30 40 50 Altitude ∆z (en cm) Résultats pour le parallélépipède rectangle lâché avec la plus petite surface vers le bas : Altitude Δz (cm) 0 Vitesse v (m.s– 1) 0 Epp (J) 0 Ec (J) 0 Em (J) 0 5 0,82 – 1,96 × 10– 02 1,34 × 10– 02 – 0,62 × 10– 02 0,97 – 3,92 × 10– 02 1,88 × 10– 02 – 2,04 × 10– 02 20 1,02 – 7,85 × 10– 02 2,08 × 10– 02 – 5,77 × 10– 02 40 1,02 – 15,7 × 10– 02 2,08 × 10– 02 – 13,6 × 10– 02 10 0,04 0,02 0 – 0,02 – 0,04 – 0,06 – 0,08 – 0,1 – 0,12 – 0,14 – 0,16 – 0,18 Énergie (J) Epp Ec Em 0 10 20 30 40 50 Altitude ∆z (en cm) 4. Exploitation 1. Dans les trois cas, l’énergie cinétique varie. Donc le mouvement n’est pas uniforme. L’énergie mécanique est nulle à t = 0. La variation d’énergie mécanique est donc égale à la valeur de l’énergie mécanique à la fin du mouvement : pour la bille ΔEm = – 14,1 × 10– 2 J, pour le cube ΔEm = – 14,6 × 10– 2 J, et pour le parallélépipède ΔEm = – 13,6 × 10– 2 J. CHAPITRE 18 - Qu’est-ce que l’énergie mécanique ? • 85 2. Oui la forme du solide a une influence, car elle modifie l’énergie perdue par frottement. 3. Le parallélépipède minimise les frottements. 4. Une voiture ayant un bon Cx consomme moins de carburant, donc pollue moins. EXERCICES Tester ses connaissances Marteau-pilon Q.C.M. 1. A ; 2. C ; 3. A, B ; 4. B, C ; 5. B, C ; 6. B. Niveau l APPLIQUER a. ΔEp = m . g . Δz = 1 200 × 9,81 × (– 1,6) = – 18 835 J ≈ – 1,88 × 104 J. b. L’énergie mécanique se conserve donc ΔEc = – ΔEp = 18 835 J ≈ 1,88 × 104 J. c. La vitesse finale théorique vf est : Apprendre à résoudre Chute libre Niveau l COMPRENDRE a. Ec : Énergie cinétique ; Epp : Énergie potentielle de pesanteur ; Em : Énergie mécanique. Ec = ½ . m . v² avec Ec en joule, m la masse en kg et v la vitesse en m.s– 1. Epp = m . g . z avec Epp en joule, m la masse en kg, g l’intensité de la pesanteur en N.kg– 1 et z l’altitude en m. Em = Ec + Epp b. t (s) v (m.s– 1) z (m) Ec (J) Epp (J) Em (J) 0 0 7,00 0 824 824 0,2 1,96 6,80 23 800 823 0,4 3,92 6,20 92 730 822 0,6 5,89 5,20 208 612 820 0,8 7,85 3,85 370 453 823 1 9,81 2,10 577 247 824 c. Énergie (J) 900 2 × Ec = 5,6 m.s– 1. m d. La vitesse finale réelle est : vf 2 = 5,6 × 0,75 = 4,2 m.s– 1. L’énergie mécanique ne se conserve pas ; sa valeur finale se confond avec l’énergie cinétique : Ecf = Emf = ½ × m × v 2f 2 = 10 584 J. vf = La diminution de l’énergie mécanique est égale à 18 835 – 10 584 = 8 251 J. ΔEm = 8 251 J ≈ 8,25 × 103 J. Tester ses compétences 1. Énergie cinétique de quelques solides en translation Ec = ½ m . v2 a. Ec1 = 4000 J ≈ 4,0 kJ. b. Ec2 = 344 kJ ≈ 3,4 × 105 J. c. Ec3 = 6,25 MJ. d. Ec4 = 3549 MJ ≈ 3,5 × 109 J. 2. Énergie cinétique de quelques solides en rotation 800 700 600 500 Epp 400 Ec Em Ec = ½ J . ω2. Pour un cylindre : J = ½ m . R2 a. Ec1 = 15 kJ. b. Ec2 = 1228 J ≈ 1,2 kJ. c. Moment d’inertie : J = 0,04 kg.m2 Ec3 = 312,5 J ≈ 0,31 J. d. Moment d’inertie : J = 0,049 kg.m2 Ec4 = 107,5 kJ ≈ 0,11 MJ. 300 3. Q.C.M. 200 Dans chaque cas, les réponses justes sont : 1. b, c ; 2. a, c ; 3. b, c 100 0 temps (en s) 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2 4. A la montagne a. La conversion de son énergie potentielle en énergie cinétique va lui permettre de prendre de la vitesse. . ( z1 − z 2 ) en fait v = 2.g. gh b. v = 2 .g .( 86 • CHAPITRE 18 - Qu’est-ce que l’énergie mécanique ? c. v = 2 × 9, 81 × 20 = 19,8 m.s– 1 se fait donc sans frottement ou avec des frottements négligeables. soit, environ, 71 km.h– 1. 11. Mouvement dans l’huile 5. Énergie mécanique a. La vitesse initiale vi = 0 ; b. Em0 = 1 167 kJ, Em10 = 1 084 kJ, Em20 = 1 001 kJ, a. Em30 = 624 kJ. Au cours du mouvement, l’énergie mécanique diminue. c. L’énergie perdue : 1 167 – 624 = 543 kJ, ΔE = – 543 kJ. Puissance moyenne perdue : P = 543 ⁄ 30 = 18,1 kW. 6. Système masse ressort a. La courbe b car dans ce cas, l’énergie mécanique reste constante dans le temps. b. P = E ⁄ t = 14 × 10–3 ⁄ 0,19 = 73,7 mW ≈ 74 mW. c. Le mouvement doit s’effectuer avec des frottements. 7. Énergie cinétique d’un véhicule a. L’énergie cinétique Ec du véhicule vaut : Ec = ½ m . v² = ½ × 30 000 × (90 ⁄ 3,6)² = 9,4 MJ. 2 × Ec 6 2 × 9, 4 × 1 10 = = 137 m.s– 1 soit, envim 1000 ron, 500 km.h– 1. c. Par la déformation de la voiture et des obstacles, par la production de chaleur, bruit, par des lésions sur les passagers. b. v = 8. Chariot élévateur Ep (10– 3 J) Ec (10– 3 J) Em (10– 3 J) 29,4 0,0 29,4 26,5 2,0 28,5 22,5 4,8 27,3 19,6 4,8 24,4 14,7 4,8 19,5 b. L’énergie mécanique diminue, donc il n’y a pas conservation de l’énergie mécanique. c. Le frottement de l’huile sur la bille produit cette diminution de l’énergie mécanique. 12. Mouvement d’une luge 1. Au départ, Eci = 0 et Eppi = 0 donc Emi = 0. 2. L’expression de h en fonction de L est : h = L × sin 27°. L’expression de Epp est donc Epp = – m × g × L × sin 27°. 3. a. C’est un mouvement avec conservation de l’énergie mécanique (Em = Cte = 0), donc sans frottement. 3. b. Ec = – Epp ; or Epp = – m . g . h. Donc ½ m . v² = m . g . h ; v = 2.gg .h = 2 .g .L.s in 227 ° . a. La variation d’énergie potentielle ΔEp est égale à : 3. c. vf = 21,1 m.s– 1, soit vf = 76 km.h– 1. b. Calcul de la puissance utile P : 13. Descente d’un skieur a. Au départ, Eci = 0 et Eppi = 0 donc Emi = 0. b. Après une descente de 700 mètres de dénivelé ΔEp = m . g . Δh = 100 × 9,8 × 5 = 4 900 J. P = E ⁄ t = 4 900 ⁄ 12,5 = 392 W. c. Calcul de la puissance absorbée Pa : Pa = Pu ⁄ η = 392 ⁄ 0,8 = 490 W. 9. Énergie potentielle élastique a. Epe : Énergie potentielle élastique en joule (J), k : constante de raideur du ressort en newton par mètre (N.m– 1), x : allongement ou compression du ressort en mètre (m). b. Epe1 = 3,15 × 10–4 J ; k2 = 20 kN.m– 1 ; x3 = 7,9 cm ; x4 = 12,7 mm ; Epe5 = 67500 J. 10. Étude d’un mouvement a. Ep = m . g . h d’où (z = – 700) : Eppf = m . g . z = 90 × 9,81 × (– 700) = – 618 kJ. c. L’énergie cinétique finale Ecf est égale à : Ecf = ½ × 90 × (108 ⁄ 3,6)² = 40,5 kJ. d. Emf = – 618 + 40,5 = – 577,5 kJ ≈ – 5,8 x 105 J. L’énergie cinétique ne s’est pas conservée au cours du mouvement, donc lors de cette descente, les frottements n’ont pas été négligeables. 14. Catapultage a. Calcul de la valeur de l’énergie cinétique Ec : Ec = ½ × 14 000 × (250 ⁄ 3,6)² = 33,8 MJ. m = Ep ⁄ (g . h) = 3,7 ⁄ (9,81 × 1,08) = 0,349 kg soit m ≈ 0,35 kg. b. À l’instant t = 0,46 s, Ep = 0 donc la durée t de la chute est donc égale à : t = 0,46 s. c. À t = 0, Ec = 0 donc vi = 0. 2 × E cff 2 × 3, 7 = d. À t = 4,6 s, Ec = 3,7 J. vf = m 0, 3 35 – 1 = 4,6 m.s . e. Au cours du mouvement l’énergie mécanique Em est constante donc Em se conserve. Le mouvement b. Calcul de la puissance P transférée : P = E ⁄ t = 33,8 MW. c. Dans un tel système, l’énergie potentielle élastique Epe serait égale à l’énergie cinétique. Par conséquent : 2 × E pe 2 × 33 3 3, 8 × 106 = 1,2 × 104 N.m– 1. k = = 2 752 x 15. Chaîne d’emballage a. En O, Em est sous forme d’énergie cinétique, en +a, sous forme d’énergie potentielle élastique. CHAPITRE 18 - Qu’est-ce que l’énergie mécanique ? • 87 b. L’énergie cinétique en O est égale à l’énergie potentielle en +a. EcO = ½ m . v² = ½ × 1,8 × 2² = 3,6 J ; Epea + = ½ .k . x² = 3,6, 2 × 3, 6 d’où k= = 4,5 kN.m– 1. 0, 0 04 2 c. L’énergie potentielle élastique en + a serait alors égale à : Epe2 = 1⁄2 × 5 200 × 0,04² = 4,16 J. L’énergie cinétique en O est EcO = 3,6 J : ΔE = 3,6 – 4,16 = – 0,56 J. L’énergie est perdue en raison des frottements. 16. Démolition d’un bâtiment 1. L’expression de l’altitude de la boule est : z = 15 × (1 – cos α). 2. On en déduit l’expression de l’énergie potentielle de pesanteur : Epp = m . g . z = 2 400 × 9,81 × 15 × (1 – cos α) = 353 160 × (1 – cos α). 3. a. Pour α = 40° : Epp40 = 82 623 J ≈ 83 kJ. 3. b. Pour α = 5° : Epp5 = 1343 J, L’énergie potentielle disparue s’est transformée en énergie cinétique donc : Ec5 = 82 623 – 1 343 = 81 280 J ≈ 81 kJ. 4. Calcul de la vitesse lors de l’impact (α = 5°) : v5 = 2 × E c5 m = 8,2 m.s– 1. 17. Centrale électrique a. Calcul du moment d’inertie J pour un disque : J = ½ .m . R² = ½ × 900 × 0,5² = 112,5 kg.m². b. L’énergie stockée par chaque disque est maximale lorsque le disque tourne à sa vitesse maximale : Ec1 = ½ .J . ω² = ½ × 112,5 × (2π × 16 000 ⁄ 60)² = 158 × 106 J soit 44 kWh. L’énergie maximale stockée par les 200 disques de la centrale est égale à : Ectot = 200 × 44 = 8 800 kWh soit 8,8 MWh. c. L’énergie réellement fournie est : Efournie = 8,8 × 0,85 = 7,5 MWh. 18. Presse à forger a. Calcul du moment d’inertie J : J = ½ .m . R² = ½ × 400 × 0,6² = 72 kg.m2. b. Calcul de l’énergie cinétique initiale : Eci = ½ . J . ω² = ½ × 72 × (2π × 300 ⁄ 60)² = 35530 J. L’opération nécessite 12 kJ donc l’énergie cinétique finale vaut : Ecf = 35 530 – 12 000 = 23 530 J. On en déduit donc la vitesse de rotation à la fin de l’opération d’emboutissage : 2 × E cff 2×2 23530 = = 25,6 rad.s– 1 J 72 soit 4,02 tr.s– 1 = 240 tr.min– 1. c. Le nombre de tours N nécessaire pour gagner l’énergie (12 kJ) consommée est : N = 12 000 ⁄ 190 = 63, 2 soit 64 tours. ωf = 19. Développement durable : Consommation de carburant a. Ec110 = 560 kJ ; Ec130 = 782 kJ. b. 130 ⁄ 110 ≠ 782 ⁄ 560. La variation d’énergie cinétique est proportionnelle au carré de la vitesse. c. Les frottements de l’air sur la voiture, donc l’aérodynamisme, influent sur la consommation. d. À 130 km.h– 1 la consommation est de 12 litres pour 100 km alors qu’à 110 km.h– 1 elle est d’environ 8 litres pour 100 km. Le coin du chercheur La bouteille pleine possède un moment d’inertie plus important. Pour une même vitesse angulaire de lancement, son énergie cinétique est plus grande que celle de la bouteille vide. Elle roulera plus longtemps, donc elle ira plus loin à frottements égaux.