“Une partie du drame algérien est celle de son élite”: Toute

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Harchaoui depuis Constantine
“Une partie du drame algérien est celle de son
élite”
“Notre pays doit être à la hauteur des défis économiques mondiaux pour assurer son intégration économique et
de, surcroît, l’adhésion à l’OMC”, a déclaré jeudi dernier Harchaoui Abdelkrim, membre du bureau national du
RND, depuis Constantine.
Selon l’ex-ministre des Finances, qui a présidé les travaux du congrès régional du parti qui a regroupé cinq
wilayas de l’est du pays (Mila, Khenchela, Tébessa, Oum El-Bouaghi et Constantine), “le pays, qui cherche à
développer son économie et assurer une place dans le nouvel ordre économique mondial, doit se mettre aux
réformes économiques et à l’investissement stratégique sur la base d’une approche étudiée loin des actions
anarchiques”.
Une façon de prévenir contre le risque de tomber dans une illisibilité stratégique en essayant de traiter au cas
par cas une conjoncture de plus en plus instable.
“Comment peut-on se positionner sur les marchés extérieurs alors que nous n’avons pas encore assez
d’entreprises compétitives”, se demande M. Harchaoui pour qui le salut viendra, surtout, à travers un
environnement microéconomique fiable. Concernant la problématique de la sécurité alimentaire, selon l’ex-
ministre, “l’Algérie couvre les besoins du citoyen grâce à l’argent des hydrocarbures”, ce qui pousse à réfléchir
plus qu’à se distribuer des satisfactions. “Certes, notre pays est à l’abri de ce qui se passe dans plusieurs pays,
mais si on n’avait pas cet argent du pétrole, on aurait déjà sombré”, dira-t-il, en précisant que la position
actuelle est le fait de la rente plus que d’une économie hors hydrocarbures performante.
Cette dernière passe par le renforcement des secteurs porteurs.
“Il faut redynamiser le secteur de l’agriculture et rassurer les agriculteurs car ils sont les vrais garants de la
sécurité alimentaire de notre pays”, plaida Harchaoui.
Faisant allusion aux derniers événements qu’ont connus plusieurs régions du pays, le représentant du parti
d’Ouyahia fera remarquer que le rôle de la société civile est toujours absent et qu’il faut l’impliquer dans toute
démarche en relation avec le processus de la stabilité du pays. “Notre parti est très attaché au principe de faire
participer la société civile au retour à la stabilité du pays et nous œuvrons toujours pour la cohésion sociale et la
consolidation de la stabilité du pays”, enchaîna-t-il.
M. Harchaoui conclut en reconnaissant qu’une partie du drame algérien est aussi celle de son élite.
Akila Benabdesselam
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