3 Des indications
On consultera avec profit et émerveillement la feuille maple jointe.
– Exercice 1 : Les solutions recherchées sont nécessairement de la forme y(t) = sin (ϕ(t))... Cela
dit attention : une fois le bac derrière soi, nous n’avons plus √x2=x, bien entendu 2... Bref, les
solutions maximales sont définies sur des intervalles fermés (et oui !) de longueur majorée par π.
– Exercice 2 : Une résolution formelle nous fournit des solutions de la forme t7→ (t−t0)2. Attention
tout de même : Cauchy-Lipschitz ne s’applique pas où ys’annule. On trouvera comme solutions
maximales des recollages de branches nulles et de paraboles : elles sont toutes définies sur R.
– Exercice 3 : Très proche du précédent... mais attention à la synthèse ! Il n’y a que la branche gauche
(décroissante). Les solutions maximales restent définies sur R.
– Exercice 4 : Voir la feuille maple jointe. Pour la deuxième, «considérer z=y+x», sachant que
Zdx
1 + cosh x= tanh x
2·
– Exercice 5 : Voir la feuille maple jointe.
– Exercice 6 : Techniques vues en cours : si la borne supérieure βde l’intervalle de définition est finie,
alors f0puis fsont lipschitziennes au voisinage de β, puis possèdent une valeur d’adhérence, puis
une limite... et on peut alors prolonger notre solution maximale en une solution plus maximale !
– Exercice 7 : On trouve ρ0=−ρ3et θ0= 1, ce qui donne une paramétrisation polaire simple des
portraits de phase, qui sont très différents de ceux du linéarisé (à savoir : des cercles).
– Exercice 8 : Si ys’annule ou prend la valeur yM, alors yest constante (unicité dans Cauchy-
Lipschitz). Les solutions non constantes peuvent alors se trouver en résolvant y0
y(1 −y/yM)=K,
et le reste est à lire dans la feuille jointe.
– Exercice 9 : Voir l’exercice précédent ! Voir la feuille maple jointe.
– Exercice 11 : Un travail formel fournit un candidat admissible, qui est admis après l’oral : M(t) =
(A+tIn)−1. Il est alors suffisant que Ane possède pas de valeur propre réelle. Mais c’est aussi
nécessaire.
– Exercice 12 : Si I=]a, b[avec b∈R, alors yest lipschitzienne donc bornée au voisinage de b,
donc possède une valeur d’adhérence, etc... L’unicité dans Cauchy-Lipschitz impose à une solution
passant par kπ d’être constante. Si y(0) ∈]0, π[, alors yva vivre dans ]0, π[,puis y être croissante,
puis tendre respectivement vers πet 0en +∞et −∞. L’imparité et la 2π-périodicité du sinus
donnent les autres courbes intégrales.
– Exercice 17 : L’application y:t7→ x(−t)vérifie (E)avec la même condition en 0, donc est égale
àx... Supposons xdéfinie seulement sur [0, T [avec t < +∞. Comme xest lipschitzienne, elle
est bornée, donc on peut trouver une suite tntelle que x(tn)−→
n→+∞L, puis x(t)−→
t→TL, donc xest
prolongeable... etc... Maple laisse penser que les solutions tendent vers 0en +∞.
– Exercice 18 : Exercice posé de façon étrange. À mon avis, le but était de montrer que les solutions
maximales étaient définies sur un intervalle non majoré ! Ici, la seule chose à voir est l’unicité de
Cauchy-Lipschitz...
– Exercice 19 : Tout d’abord, on arrive dans la zone y < x, qu’on ne quittera plus, donc yest ultime-
ment croissante. Si la solution ne vit pas jusqu’en +∞, alors y(x)−→
x→b+∞. On a alors y0(x)−→
x→b−∞,
et c’est absurde.
– Exercice 23 : Si XM= sup I < +∞alors yest bornée au voisinage de XMdonc possède une valeur
d’adhérence : y(xn)−→
n→+∞YMpuis y(x)−→
x→XM
YM, et on prolonge grâce à C-L local...
2. J’imagine bien les correcteurs levant les yeux au ciel, expliquant que les candidats sont de plus en plus nuls :-)
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