Aspects particuliers

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Chapitre VII
Aspects particuliers
I. INCONTINENCE URINAIRE
ET PROLAPSUS
L'incontinence urinaire d'effort correspond à un dysfonctionnement sphinctérien le plus souvent secondaire à une altération des supports cervico-urétraux. Il
existe une interdépendance anatomo-physiologique du
bas appareil urinaire avec l'appareil génital et plus à
distance, l'ensemble recto-anal. Tout déséquilibre dans
les mécanismes de soutien peut retentir sur l'un des
trois étages antérieur, moyen et postérieur et avoir une
conséquence sur la fonction vésico-sphi nctérienne.
L'évaluation clinique et paraclinique doit permettre de
répondre aux 3 questions qui se posent schématiquement ainsi :
• en présence d'une inconti nence urinaire d' eff o r t ,
comment ne pas méconnaître la gravité de lésions
structurelles associées aux niveaux moyen et postérieur,
• en présence d'un prolapsus génito-urinaire, comment
ne pas méconnaît re une al térati on masqué e des
mécanismes de la continence,
• Quelle stratégie chirurgicale?
1. Mécanismes des prolapsus
L'apparition d'un prolapsus est la conséquence d'un
relâchement du plancher pelvien associant une déhiscence musculaire et des lésions des éléments suspenseurs [12, 86, 89].
La déhiscence musculaire associe à des degrés divers
une verticalisation des pubo-coccygiens, entraînant un
élargissement de la fente uro-génitale et une bascule
antérieure du raphée ano-coccygiens dont le retentisseme nt sur l a st atique est d'autant plus i mport ant
qu'existe une lésion du centre tendineux du périnée
[67]. Le degré de l'atteinte musculaire détermine l'importance du prolapsus [38]. Les lésions des éléments
suspenseurs vont du simple étirement à la rupture dont
le site et le degré vont déterminer le type de prolapsus
en cause.
• Une cystocèle avec colpocèle antérieure peut correspondre schématiquement à :
- une hypermobilité sans rupture du fascia de soutènement,
- une rupture des attaches latérales du fascia vaginal
à la paroi pelvienne,
- une hernie médiane par rupture du fascia rétrovésical sans rupture des attaches,
- l'ensemble des lésions pré-citées associées.
La rupture du fascia rétro-vésical peut favoriser une
distension vésicale venant aggraver la bascule postérieure et alt érer la contractilité vésicale. Les conséquences à long terme de cette altération sont discutées
[14, 78, 83].
La portion distale de l'urètre restant fixée par les ligaments pubo-urétraux [99], il peut apparaître une coudure médio-urétrale avec pour conséquence une altération des mécanismes sphinctériens et un syndrome
obstructif, associés à des degrés variables [21, 66, 75,
82, 92].
• Un prolapsus utéri n peut précé de r ou sui vre la
constitution d'une cystocèle en fonction de l'état de
ses éléments suspenseurs, en part iculier les l igaments cardinaux et utéro-sacrés.
• Une colpocèle postérieure, siègeant au tiers inférieur
du vagin, correspond à un processus herniaire au
travers du fascia pré-rectal entraînant une rectocèle
sous-lévatorienne . Il s'y associe en général une
béance vulvaire, fonction du degré d'att einte du
centre tendineux du périnée [19, 67, 94].
• Enfi n, une ent érocèle (ou élytrocèle), d'ét iol ogie
variée [40] mais dans l'immense maj orité des cas
secondaire à une chirurgie préalable et très souvent
associée à un prolapsus du dôme vaginal [24, 63].
2. En présence d’une incontinence urinaire d’effort, reconnaitre un prolapsus associé.
En présence d'une incontinence urinaire à l'effort , la
reconnaissance d'un élément de prola psus vaginal
antérieur, moyen et/ou postérieur est importante à la
855
fois pour la compréhension des mécanismes et pour la
stratégie thérapeutique. La prévalence de l'association
incontinence urinaire d'effort avérée - prolapsus n'est
pas bi en définie dans la li ttérat ure. On consi dère
qu'après la ménopause, au moins 50 % des femmes
présentant une incontinence urinaire d'effort ont un
élément de prolapsus vaginal associé. K ORMAN [50]
rapporte 61 % de gestes associés à la cure d'incontinence urinaire d'effort dans une popul at ion de 151
femmes (âge moyen : 56 ans).
mie quand elle est indiquée en ce sens qu'elle permet
une évolution comparable aux patientes opérées d'incont inence sans prolapsus associé. WISKIND [100]
not e que l' apparit ion d'un prolapsus secondaire ne
modifie le résultat sur la continence mais dans cette
étude, une colpopérinéorraphie postérieure avait été
réalisée "chaque fois que nécessaire" en même temps
que l a cure d'incontinence, ce qui peut larg e m e n t
contribuer à stabiliser le pelvis. Par contre, par voie
basse, l'hystérectomie semble influencer favorablement le résultat sur la continence [44].
Lorsque le prolapsus n'apparaît pas évident à l 'examen physique et qu'il n'est pas pris en compte au
moment de la cure chirurgicale d'incontinence, deux
questions sont posées :
Au total, l'analyse des résultats confirme le ri sque
d'apparition secondaire d'un prolapsus après chirurgie
pour incontinence. Toutefois, leur variation selon les
séries étudiées et l'absence de renseignements concernant l'examen clinique initial empêche une réelle évalutation prospective et doit faire pondérer ce risque.
Dans l'optique d'un traitement chirurgical face à une
incontinence urinaire, il i mporte donc, après avoir
déterminé le type et le degré d'incontinence, de préciser l'absence ou l 'exist enc e de prol apsus associé.
Seuls les prolapsus avérés doivent être pris en compte
lors du traitement initial.
• quel est le risque de dégradation ultérieure du résultat sur l'incontinence ?
• quel est le risque d'apparition d'un prolapsus secondaire ?
WI S K I N D [100] a survei l lé une c ohort e de 131
patientes (âge moyen : 48 ans) opérées d'incontinence
urinaire d'effort par urétrocervicopexie rétro-pubienne
(Burch) avec un recul de 5 à 15 ans : le taux de reprise pour prolapsus secondaire est de 26,7 % sans qu'
existe d'élément prédictif permettant de distinguer le
groupe des patientes à risque de prolapsus secondaire,
excepté une colpocèle antérieure plus marquée (degré
II). Le risque de survenue d'une entérocèle et/ou d'une
rectocèle était déjà signalé par BURCH [23] en 1961
dans 7,5% des cas et fut confirmé dans la littérature
entre 3 et 17 % des cas [30, 44, 91]. En 1968, BURCH
[22] reste favorable à la réalisation d'un cloisonnement du Douglas en même temps que la colposuspension mais la l ittérature ne permet pas d'évaluer le
résultat de cette technique complémentaire. RAZ [77]
considère que le prolapsus secondaire est la principale
complication des suspensions à l'aiguille et survient
dans 6 % des cas environ. Toutes techniques confondues, on peut considérer que le risque de démasquer
un prolapsus après chirurgie de l'incontinence urinaire
d'effort est de 3 à 27 %, ce qui doit inciter d'une part à
un examen précis de la statique pelvienne en pré-opératoire et d'autre part à ne traiter que les prolapsus
avérés.
3. Evaluation des prolapsus
Le diagnostic et l'évaluation des prolapsus sont essentiellement cliniques.
• L'interrogat oire évalue le retentissement fonctionnel.
- L'incontinence urinaire est signalée chez plus de
55% des patient es examinées pour prolapsus [31,
55, 57, 75, 98]). A l'incontinence d'effort peuvent
s'associer ou se substituer d'autres signes urinaires :
dysurie et résidu post-mictionnel dans 27 à 56 %
des cas selon le degré de cystocèle, des impériosités
mictionnelles dans 51 à 72 % des cas [35, 55, 75].
La survenue d'infections urinaires récidivantes liées
au résidu post-mictionnel peut constituer un signe
d'appel (12,5 à 25 % des cas) [74, 75].
- Dans 30 à 50 % des cas (55), les patientes se plaignent de sensation de tension douloureuse intra-pelvienne, irradiant vers l'aine, parfoi s des doul eurs
lombo-sacrées en position debout et à l'effort, correspondant à l'étirement des éléments suspenseurs
en particulie r l es li gaments ca rdinaux et ut érosacrés.
Les causes évoquées sont la modification antérieure
de l'axe du vagin et une altération globale des structures de soutènement [86, 100]. La préservation ou
l'ablation de l'utérus ne semble pas modifier le résultat sur la continence lorsque la cure est effectuée par
voie rétropubienne [44, 53, 91, 95, 100]. Un aut re
façon de lire ces résultats est de justifier l'hystérecto-
- Une symptomatologie digestive peut être associée,
fonction du degré d'atteinte postérieure: incontinence aux gaz (20 %), aux selles et aux gaz dans 24%
856
des cas (45) parfois sensation de "boule vaginale"
avec ou sans nécessi té de manoeuvres digit ales
pour faciliter l'exonération seront évocateurs de rectocèle. Une constipation terminale serait évocatrice
de rectocèle haute ou de prolapsus interne [45, 69],
relevant d'un mécanisme autre qu'une déficience du
plancher pelvien et appelant des explorations spécifiques.
tabouret, avec toucher bidigital, recherchant une élytrocèle associée, de diagnostic parfois difficile.
Les degrés de prolapsus doivent être quantifiés en
situation de descente maximale :
- degré 1: descente à mi-vagin (mi-distance épine
sciatique-vulve)
- degré 2 : descente à la vulve
- Enfin il importe de faire préciser l'existence d'une
activité sexuel le, parfoi s gênée par le prolapsus
(30%) [31].
- degré 3 : prolapsus extériorisé
• Le colpocystogramme a permis une meilleure compréhension des troubles de la statique pelvienne et
du rôle de la sangle musculaire. C'est actuellement
e nc ore le seul examen appréci ant l es ra pports
mutuels des trois viscères pelviens de façon dynamique et en position orthostatique [11].
• Le diagnostic de prolapsus est souvent évident en
position gynecologique dès l'inspection de la vulve
sinon en demandant à l a patient e, quand elle est
apte à le faire, de pousser en ramenant vers la paroi
abdominale ses cuisses en abduction entirant avec
ses mains sur ses genoux.
Ses indications paraissent pourtant se limiter maintenant à deux types de situation :
Puis l'examen est mené au spéculum de Collin à valve
amovible ; les trois étages sont successivement testés
en poussée :
- une colpocèle postérieure importante gênant l'examen physique et laissant persister un doute sur
l'existence et le volume d'une éventuelle élytrocèle
et si le choix d'une technique chirurgicale et de la
voie d'abord en dépend.
- L'étage moyen est étudié [67, 88] en utilisant les
deux valves antéro-postérieures : après inspection
du col utérin, le spéculum doit être retiré progressivement lors de la poussée ce qui permet d'observer
l'hystéroptose (ou un éventuel prolapsus du dôme
vaginal) malgré d'éventuelles colpocèles. En cas de
difficultés une traction douce au moyen d'une pince
de Pozzi peut être effectuée; les moyens de fixité
postérieure seront testés.
- devant une récidive complexe de prolapsus après
échec d'un ou plusieurs traitements chirurgicaux.
Nous avons déjà évoqué la place de l'IRM cinétique,
en cours d'évaluation [38, 49, 102] (cf. page 798)
4. En présence d’un prolapsus, reconnaitre une
incontinence potentielle.
- L'é tage antérieur est étudié avec une seule valve
appliquée sur la paroi postérieure du vagin. Lorsqu'une colpocèle antérieure est observée elle peut
avoir plusieurs signifi cations : cervico-cystoptose
par défaut d'amarrage latéral, cystocèle par mécanisme herni aire médian, colpocèle d'entraînement
par un prolapsus de l'étage moyen lui même lié à un
éventuel défaut de suspension ou d'amarrage latéral.
Toutes les associations sont possibles [88]. En utilisant une pince à faux germe protégée on peut tester
séparément les supports et procéder par élimination.
Un aspect fin, lisse et brillant de la face antérieure
du vagi n l e long de la base vésical e tradui t un
mécanisme de gl issement de celle ci, au travers
d'une hernie médiane.
Le risque d'incontinence urinaire après cure de prolapsus sans geste préventif d'urétrocervicopexie est
diversement quantifié dans la littérature de 15 à 95 %
[9, 20, 34-36, 74]. Les populations ne sont pas comparables d'une série à l'autre.
• Le problème est essentiellement posé en cas de prolapsus antérieur et/ou moyen. La conti nence des
patientes présentant un prolapsus antérieur prononcé est mul factorielle [21], outre l es mécanismes
intrinsèques, plus ou moins perturbés : déviation de
l'axe de pression endoluminale, obstruction urétrale
par coudure et par compression externe. Les ligaments pubo-urétraux sont fi xes et WILSON [99] a
démontré que leur structure ne variait pas en fonction de la statique ; G HONIEM [36] a confirmé qu'à
l'effort, chez des patientes porteuses de prolapsus
majeur, seule la portion distale de l'urètre est fixe.
En plus de la coudure urètrale, 'l'effet-pelote" de la
cystocèle entraîne une élévat ion de la résist ance
- L' ét a ge post ér ie ur e st e nsui te ana lysé à la
recherche d'un défect responsable d'une rectocèle
et/ou d'une entérocèle. Le toucher rectal vérifie la
précision et la force de la contraction anale.
L'examen doit être complété debout, un pied sur un
857
urétrale, donc un effet d'obstruct ion. RICHARDSON
[78], puis ROSENZWEIG [82, 83] ont montré une augment ation significative de la pression de cloture
urétrale au remplissage de la vessie et aux changements de position des patientes présentant des prolapsus antérieurs. Pour BERGMAN [9], la pression
endoluminale est en partie "détournée" vers la portion prolabée de la vessie.
5. Traitement chirurgical des prolapsus
1. Remarques générales
Le traitement curatif des prolapsus géni to-urinaires
est chirurgical. L'association hormonothérapie-rééducation s'adresse aux patientes présentant des prolapsus
t rès modérés ou désirant différer l' intervention et
représente au mieux une préparation à la chirurgie. La
rééducati on agit essentiellement sur la composante
urinaire des sympt ômes mais d'autant moins que le
prolapsus est prononcé, traduisant une grave altération des structures ligamentaires servant de relais aux
contractions musculaires (cf. page 764).
• En principe l'examen physique, en refoulant le prolapsus et demandant à la patiente de tousser doit
permet tre le dia gnost ic d'incontinence urinaire
potentielle dans au moins 1 cas sur 2 [98]. En cas
de test négatif en position couchée et à vessie pleine, il doit être répété debout. Afin de sensibiliser
l'examen physique, certains ont proposé la réalisation d'un test au pessaire, clinique pui s urodynamique [13, 15, 78]. FIANU [34] retrouve ainsi 15%
de femmes incontinentes potentiell es en plus de
l'examen clinique, ce que confirme BERGMAN [9] :
dans une population de 67 femmes présentant une
cystocèle, 17 patientes ont une incontinence révélée
à l'examen clinique et 7 autres par le test urodynamique avec pessaire. Toutefois dans cette étude, le
critère est le taux de transmission dont on a discuté,
par ailleurs, la relative valeur prédictive. D'aut res
s'appuient sur des épreuves vidéo-urodynamiques
mesurant essentiellement la pression de cloture, à la
recherche d'une insuffisance sphinctérienne associée [16, 35, 58, 61]. G HONIEM [36] util ise deux
compresses intravaginales dans les culs de sac pour
réaliser l' épreuve vi déo urodynamique : sur 16
patientes ayant un prolapsus de degré 3, il dépiste
69 % d'incontinence potentielle dont 50 % d'insuffisance sphinctérienne. D'autres enfin, ne réalisent un
bilan urodynamique qu'à titre indicatif et effectueront quel qu'en soit le résultat, un geste préventif
[42, 43, 66, 74, 75, 98]. Cette dernière attitude tient
compte du caractère aléatoi re, pour une pat iente
donnée, du résultat ana tomique post -opératoire
après correction d'un prolapsus, paramètre difficile
à mesurer de façon fiable en pré-opératoire.
Le pessaire constitue au mieux un test préopératoire,
sinon un palliatif que parfois quelques patientes ne
veulent plus abandonner, s' exposant à des risques
infectieux à long terme à moins d'une survei llance
très régulière [63, 101]. Dans le cadre d'un traitement
palliatif, il faut rappeler l'intérêt des interventions de
colpocleisis type Le Fort qui peuvent garder des indications chez des patientes très âgées et handicapées
[3, 63].
Le traitement chirurgi cal des prolapsus génit o-urinaires peut s'effectuer par voie haute abdominale ou
par voie basse vaginale ou par voie mixte. Le choix
stratégique dépend du bilan des lésions élémentaires,
du terrain et des convictions sinon des habitudes des
équipes chirurgicales. Chacune des voies hautes ou
basses permet de traiter toutes les lésions élémentaires composant l es prolapsus pelvi ens et, dans le
cont exte de prol apsus mult i-él émentaires, la seule
prise en compte du traitement de l'incontinence urinaire d'effort serait une erreur stratégique : réaliser
une urétrocervicopexie sans traiter un prolapsus utérin
avéré comporte un risque majeur d'aggravation de
l'hystéroptose pouvant transformer une incontinence
en syndrome obstructif [78]. De plus, associer les traitements des lésions élémentaires revient à potentialiser leurs effets respectifs : par exemple, NICHOLS et
RANDALL [67] ont bien démontré que l'un des principaux effets d'une colpopérinéorraphie postérieure est
de renforcer le support vaginal lui-même étant un élément de soutien essentiel pour l'ensemble vésico-urétral.
• Ainsi, deux attitudes se dégagent :
- Soit au cours de l'évaluation on cherche à "révéler"
l'incontinence : un geste spécifique de prévention n'est
alors réalisé que chez des patientes ayant un test positif et pas chez les autres afin de leur éviter la morbidité
éventuellement liée à ce geste [9, 34, 35].
Ainsi l a conception globale du traitement importe
plus que le choix de la voie d'abord.
2. Traitement des prolapsus par voie basse
- Soit la technique choisie pour le traitement du prolapsus inclut de façon systématique une cure chirurgicale d'incontinence ce qui est de loin l'attitude la
plus répandue [24, 42, 43, 66, 74, 75, 84, 98].
a) Le temps antérieur
Le temps antérieur est diversement approché dans la
858
littérature. Le plus souvent, il est associé à un geste
sur les étages moyens et postérieurs, plus rarement il
s'agit d'une cystocèle isolée. Plusieurs techniques ont
été utilisées, fonction de l'importance de la cystocèle :
La ligne de suture rétro-vésicale doit être bien décalée
en arrière par rapport aux sutures hélicoïdales afin
d'évit er que la suspensi on n' ent raîne une tracti on
intempestive. Cette intervention paraît préférable à la
"suspension au quatre coins" [74] parce que, portant
sur des tissus totalement libérés, elle n'entraîne pas de
traction di recte sur l a face antérieure du vagin qui
risque de favoriser une entérocèle (en outre elle s'intègre plus aisément après une éventuell e dissection
inter-vésico-utérine). Son défaut est de reposer sur
• La plicature sous-urétrale ou opération de MARIONKELLY [47, 59] est le geste le plus simple consistant, dans son interprétation actuelle [7, 68], à plicaturer la jonction vésico-uré trale en uni ssant en
arrière de cel le-ci la partie la plus postérieure et
int erne des deux fascias pubo-cervicaux droit et
gauche, en associant une colporraphie simple [56].
Cette intervention, si elle a pour avantage de consolider les appuis postérieurs du col vésical, ne permet aucune suspension. Ses résultats sur la continence paraîssent modestes à long terme [10, 90,
95]. STA N TO N [90] signale 64 % d'incont inence
post-opératoire dont 18 % d'incontinence sévère.
• L'interventi on d'I NGELMAN -SUNDBERG [41] est un
renforcement de la colporraphie antérieure par une
plast ie des porti ons ant éri eures des f aisce aux
internes des muscles pubo-coccygiens sectionnées
et suturées en arrière du col vésical . Ce procédé
crée un bon soutènement vésical mais, malgré certaines adaptations techniques [29], a pour inconvénient de ne pas réellement soulever le col vésical, ni
créer d'angul ati on vésico-urétral e. Ré cemment
LALOS [51] a rapporté un taux de 57% d'incontinence post-opératoire. En outre, elle détourne une partie de la fronde des releveurs de son rôle de soutien
postérieur du vagin, ce qui est contestable dans le
cadre du traitement d'un prolapsus.
Figure 1 : Cure de cystocèle avec suture du fascia rétrovési cal et cervicosuspension selon Raz.
• L'intervention de RAZ [77] comporte une dissection
complète de la vessie et du fascia pelvien de chaque
côté : le fascia est libéré de ses insertions latérales,
ce qui autorise une véritable mobilisation du col et
de l'urètre proximal et leur suspension au moyen de
sutures hé licoïdales passées dans l'épaisseur de
leurs ligaments. RAZ [75] a proposé en 1991 d'associer à la suspension une réparation de la hernie
médiane réalisée par la cystocèle en suturant en
arrière de la vessie les bords postéro-internes de ces
fascias. Ceux-ci ont été disséqués des faces latérales
de la vessie et de la face profonde du vagin. Cette
libération des fascias doit être menée très en arrière
jusqu'a ux ligaments cardinaux dont la partie supéro-interne est également suturée sur la ligne médiane avec le ligament contro-latéral (Figure 1). Cette
ligne de suture rétro-vésicale repose sur le même
principe que l'intervention de Kelly, mais plus en
arrière, à laquelle on associe une suspension, ce qui
en transforme le principe.
Figure 2 : Dissection du fascia vaginal avant suture en paletot.
859
Tableau 1: Résultats de la cure de cystocèle selon Raz.
Auteurs
Raz [75]
Gardy [35] McGuire
Leach [54]
Année
Nbre de cas
Recul
cystocèle
Correction
post-op.
1991
1991
1994
51
62
58
34 mois
24 mois
62 mois
88 %
95 %
93 %
Incontinence Complications
pariétales
10,8 %
12,9 %
15,5 %
0
-
Elytrocèle
post-op.
8%
-
Tableau 2 : Résultats de l'intervention de Bologna (* antibioprophylaxie).
Auteurs
Année
Nbre de cas
Recul
Correction
cystocèle
Salet-Lizee [84]
Pigné [71]
1987
1988
60
81
77 %
94 %
3%
13,5 %
Jacquetin [43]
1993
143
16 mois
2 mois (81 cas)
à 3 ans (17 cas)
18 mois à 7 ans
43 %
14 %
des tissus parfois fragilisés exposant au risque de récidive de la cystocèle. Dans ces cas, le procédé de suture en paletot du fascia vaginal [29, 62] est séduisant
(Figure 2) mais il ne se conçoit que comme complément d'une intervention basée avant tout sur la suspension (tableau 1).
Incontinence Complications
post-op.
pariétales
20 %
32 % avant (*)
10 % après (*)
13 %
Elytrocèle
post-op.
13 %
10 %
11,5 %
b) Les lésions associées
Les temps opératoires s'art iculent autour de l 'étage
moyen. En présence d'un prolapsus des 3 étages, le
traitement de l'incontinence urinaire et/ou de la cystocèle, vient s'intégrer au traitement global du trouble
de la statique pelvienne. L'attitude la plus fréquente
est l a réalisation d'une triple intervention périnéale
non conservatrice [29, 56, 73].
• Le procédé de BOLOGNA [18] est une autocolpopexie
par deux bandelettes vaginales pédiculisées, découpées aux dépens de la colpocèle antérieure, croisées
sous le col vésical, et retournées au travers de l'espace de Retzius avant d'être fixées à la paroi abdominale antérieure. Ce procédé est séduisant par son
principe car il réalise une fronde sous-cervico-urétrale (Figure 3). Toutefois, le choix d'une fronde
peut être excessif quand il ne s'agit que de traiter
une hypermobilité du col, voire une incontinence
potentielle. En outre, il ne comporte pas de temps
de réparation ou de suspension du fascia rétro-vésical, donc ne règle pas de problème du support vésical. Contrairement à l'intervention de fronde vaginale qui est renforcée par la prise simultanée du fascia pelvien [70, 76], la pérennité de la fronde par
bandelettes vaginales repose sur des sutures effectuées à l 'extrémité d'un tissu pédi culisé, en partie
dévascularisé, hormonodépendant, non dénué de
risque infectieux, sur lequel est exercé une traction.
En dépit de ces réserves, les résultats publiés avec
des reculs significat ifs [43, 71, 84] montrent une
efficacité durable sur la continence post-opératoire.
Ils sont cependant grevés d'un taux d'infection et
complications pariétales non négligeable (tableau 2).
• La réalisation de l'hystérectomie par voie vaginale a
été bien codifiée [5, 29]. Si le corps utérin ne joue
Figure 3 : Représentation schématique du procédé de Bologna.
860
aucun rôle dans la statique pelvienne, par contre l'utilisation de ses moyens de fixité est fondamental pour
la reconstruction, en partic uli er la suspensi on du
dôme vaginal et le soutènement de la base vésicale
(procédés de Campbell et de Crossen) [93]. Le cul-desac de Douglas doit faire l'objet d'un examen systématique afin de confirmer l'absence d'entérocèle.
La fermeture du péritoine est un temps essentiel de
cette intervention afin de limiter le risque d'apparition
d'une entérocèle secondaire : après s'être assuré qu'il
n'existe pas de sac herniaire à réséquer, le péritoine
doit être cloisonné le plus haut possible en avant du
rectum en bas et sur le péritoine rétro-vésical en haut,
en s'appuyant sur la face profonde du vagin, non sans
avoir extrapéritonisé les moignons annexiels et ligamentaires (Figure 4).
Figure 5 : Technique de Richter: le ligament sacro sciatique
doit être aiguillé le plus loin possible de l'épine sciatique afin
d'éviter le pédicule honteux.
• La colpopérinéorraphie postérieure avec suture du
fascia pré-rectal [19] et myorraphie des releveurs doit
bénéficier de larges i ndi cations étant donné le rôle
joué par les pubo-coccygiens et le centre tendineux du
périnée dans la statique pelvienne, en particulier l'allongement et le maitien des parois vaginales facteur
de stabilité cervico-urètrale [31, 67, 73, 75]. Il existe
un risque de douleurs post-opératoires, signalé jusque
dans 23% des cas [31, 32]. Les dyspareunies sont
l'exception, à condition d' éviter que la myorraphie
haute ne strangul e et que la berge supérieure de la
périnéorraphie reste effacée.
gnent un prolapsus utérin avec étirement des éléments
suspenseurs de venus i nut ili sabl es [28], soit sont
secondaires à une hystérectomie, souvent associ és
dans ce cas à une élytrocèle [64, 85]. Pour certains
elle doit être d'indication large, et pourrait permettre,
chez la femme jeune la préservation utérine [79], sans
avoir à utiliser des procédures plus complexes, type
procédé de Shi rodkar. Il existe un risque au moins
t héorique de bl essure du pédi cule honteux int erne
[48] : l e peti t l igament sacro-sc iat ique doi t êt re
aiguillé le plus loin possible de l'épine sciatique, en
dedans (Figure 5) ; ce risque n'est pas évaluable par
l'étude de la littérature récente et doit faire réserver
cette intervention à des chirurgiens habitués à la voie
vaginale.
• La place de la sacrospinofixation du dome vaginal
selon RICHTER [80, 81] est discutée [26-28, 65]. Elle
doit avoir été envisagée dès l'examen sous anesthésie,
et réalisée avant la myorraphie. Elle paraît devoir être
réservée aux prolapsus du dôme qui, soit accompa-
3. Traitement des prolapsus par voie haute
Le traitement des prolapsus génito-urinaires par voie
haute fait essentiellement appel à la promontofixation
indirecte par bandel et tes prothétiques. A la fin des
années 50 les travaux d'AMELINE et H UGUIER [4], de
A RTHURE et SAVAGE [6] signalaient l'intérêt de la fixation sacrée du tractus génital. SCALI et BLONDON [17,
87] ont développé l'utilisation des matériaux synthétiques, proposée également par L ANE [52] en 1962.
L EFRANC et A DDISON [1, 57] ont rapporté l'intérêt de
l 'ut ili sati on des bandelettes de Mersylène. Le but
essentiel de cette intervention est de restaurer l'axe et
la profondeur physiologiques du vagin. Elle permet
également la suspension de la cystocèle associée et,
dans une moindre mesure, d'une rectocèle, indépendamment d'une intervention de Orr-Loygue.
Figure 4 : Fermeture péritonéale et préparation de la liga mentoplastie.
Afi n de pouvoi r obt enir une sous-périt oni sa ti on
étanche, évitant les risques occlusifs, une hystérecto-
861
entièrement sous-péritonisée et un cloisonnement du
Douglas est réalisé après traitement d'une éventuelle
entérocèle : la technique de MC CALL [60] est réalisable par voie haute [97].
Un geste de cure ou de prévention d'incontinence urinaire systématique est recommandé par la majorité
des auteurs [2, 24, 42, 55, 57, 98]. L'intervention de
Burch paraît la plus indiquée. cependant en cas de
signes d'insuffisance sphinctérienne, une fronde peut
être discutée. La réfection du périnée postérieur doit
être envisagée même si la rectocèle paraît maintenue
par la bandelette postérieure. Toutefois le décollement
pré-rectal ne doit pas rejoindre l'espace sous-péritonéal où se situe la prothèse, le geste essentiel étant la
myorraphie des releveurs.
• Les complications septiques liées à l'utilisation de
matériel prothétique sont devenues exceptionnelles
[2, 24, 55, 98] mais, s'agissant de spondylodiscite,
elles revêtent une gravité particulière : leur prévention exige antibioprophylaxie et asepsie rigoureuses
et leur survenue, une ablation du matériel avec antibiothérapie prolongée [96]. LEFRANC et BLONDON
[57] ne signalent qu'une spondylodiscite dans une
série de 316 patientes publiée en 1983. Certains,
afin d'éviter ce risque préfèrent utiliser la technique
de K APANDJI, devant comporter une Douglassorraphie [39, 46].
• Les résultats anatomiques à long terme des promontofixations (> 2 ans) sont stables chez plus de 80 %
des patientes [2, 24, 55, 57, 98]. Au plan fonctionnel, des troubles urinaires sont signalés dans toutes
les séries, en particulier des syndromes d'instabilité
clinique pouvant associer pollakiurie et dysurie (de
5 à 17 %) [24, 55, 98]. La responsabilité de la présence de matériel synthétique dans l'espace intervésicovaginal reste discutée. Il existe un taux d'incontinence urinaire d'effort post-opératoire de 10 à plus
de 15 % des cas pouvant correspondre à des insuffisances sphinctériennes non complètement corrigées
par l 'urét rocervic ope xi e rét ropubie ne [55, 98]
(tableau 3).
Figure 6 : Traitement des prolapsus par voie haute : repré sentation schématique de la promontofixation indirecte par
bandelette prothétique anté rieure et postérie ure du dôme
vaginal après hystérectomie pour prolapsus, associée à une
urétrocervicopexie.
mie semble préférable [2, 24, 98]. Pour certains, les
risques septiques liés à l'ouverture vaginale paraîssent
négl igeables à condi tion d'une préparation antibiotique et antiseptique rigoureuse autorisant la réalisation d'une hystérectomie totale intrafasciale [33, 98].
L' ut ilisation de deux ba ndelett es prothétiques, ou
d'une bandelette en Y, a la préférence de la majorité
des auteurs car les risques de récidive diminuent avec
l'augmentation des points d'ancrage [1, 24, 57]. La
parti e ant éri eure du vagi n est libérée sur 3 centimètres, sans venir au contact du trigone. La bandelette doi t êt re fixée par des points séparés non résorbables non transfixiants sur les faces antérieure et
postérieure du vagin après une l arge dissection de
l'espace recto-vaginal (Figure 6). La prothèse est fixée
classiquement au ligament vertébral commun antéri eur en regard du disque L5-S1, sans traction, ou
pour les auteurs américains au niveau S3-S4 (sacrofixation), comportant des risques vasculaires accrus et
un ligament inconstant [2, 57]. La prothèse doit être
Tableau 3 : Résultats du traitement des prolapsus par promotofixation
Auteurs
Lefranc [57]
Caubel [24]
Addison [1, 2]
Lecuru [55]
Wetzel [98]
Année
1983
1989
1993
1994
1995
Nbre de cas
Recul
316
5 ans (50%)
92 récidives 5 ans (50%)
270
6 mois à 20 ans
203
3 ans
55
3 ans
862
Correction
anatomique
Incontinence
post-op.
Spondylodiscites
95 %
91 %
96 %
86 %
92 %
4,4 %
16 %
9%
1
0
0
0
4. Choix d'une voie d'abord
lioscopie [25, 72]. Il s'agit d'interventions maintenant
bien régl ées, ayant leurs propres impérat ifs techniques et réclamant donc une évaluation à long terme
au même titre que les autres techniques. En aucun
cas, la simplicité apparente des suites opératoires ne
doit conduire à un élargissement des indications. Ces
indications, sous réserve d'une confirmation de l'innocui té et de l'efficacité technique, pourraient t rouver
leur place au sein d'équipes spécialisées dans le traitement des prolapsus sympt omatiques de la femme
jeune.
Le choix de la voie d'abord paraît avant tout être une
question d'école et d'habitudes et il ne peut être question ici de développer une di scussi on qui est loi n
d'être close. Toutes les lésions élémentaires peuvent
être traitées exclusivement par voie haute ou basse.
• Les voies basses, moins trauma tisantes, se ront
volontiers indiquées chez des patientes âgées. Elles
ont aussi leur place chez des patientes jeunes et
sexuellement actives à condition de limiter les colpectomies, lorsque nécessaire, de rest aurer l 'axe
physiologique du vagin, sans traction : ce dernier
aspect sous-entend une longueur vaginale suffisante
[56, 65, 67]. G IVEN [37] a montré par une étude
comparative chez 59 patientes opérées d'un prolapsus de degré 3, une profondeur vaginale moyenne
post -opérat oire comparabl e pour les deux voies
d'abord, avec une légère supéri orité pour la promonto-fixation (11,3 cm vs 9,2 cm). Par ailleurs, un
travail récent a évoqué la possibil ité de neuropathies des branches honteuses après chirurgie vaginale [8] mais les contrôles électrophysiologiques
ont été effectués dans les premières semaines suivant l'intervention, sans préjuger des possibilités de
récupération électrique à distance. FATTON [31, 32]
a montré, par une étude prospect ive randomisée,
que le confort périnéal et sexuel des patientes était
équivalent après chirurgie par voie haute ou par
voie basse.
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Il reste que seule l'étude des résultats anatomiques et
fonctionnels à long terme, par catégorie de patientes,
permettra de dégager des indications plus sélectives.
MORLEY [63], rapportant une expérience de 20 ans
(300 patientes) de colposuspension sacrospinale selon
RICHTER pour prolapsus du dôme, signale 90 % de
succès chez 64 patientes revues avec un recul supérieur à 6 ans (3 récidives).
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• Les voies hautes ont fait la preuve de leur sécurité et
leur reproductibilité avec des résultats stables à long
terme (> 5 ans) (24, 57). Elles semblent être particulièrement indiquées dans les prolapsus complexes
récidivés chez des femmes jeunes ; par contre, elles
paraîssent être trop lourdes quand il ne s'agit que de
traiter une cystocèle isolée au moyen d'une promontofixation. En cas d'incontinence urinaire d'effort associ ée à une cystocèle modérée sans autre prolapsus,
STANTON a proposé une modification de la technique
de Burch [23, 91].
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