Mieux gérer da douleur

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Guide conseils
Mieux gérer la douleur
Votre pharmacien vous conseille
NY/GLK/16/0001
Dites OUI
à la souplesse
et à la mobilité
Pour les patients
atteints de signes
articulaires modérés
à plus sévères
Sommaire
Pa
Parce qu’avoir mal n’est pas une fatalité et qu’il est
possible de soulager la douleur, qu’elle soit aiguë ou
chronique, inflammatoire ou pas. Votre pharmacien peut
vous proposer des solutions efficaces, demandez-lui conseil.
• Comprendre la douleur
P.4
• Les douleurs chroniques
P.5
• Le mal de dos
P.6
• Les maux de tête
P.7
• Les douleurs articulaires
P.8
• Les douleurs musculaires
P.10
Santalis est un service de la S.A. Les Pharmaciens Associés, filiale du groupe CERP S.A. Belgique
Astera. Boulevard de l’humanité - 55 - B - 1070 - Anderlecht
Rédaction : Impact Medicom • Crédits photos : istock
Conception graphique : CERP Rouen – 2017
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Comprendre
Etat
grippal
la douleur
La douleur, nous la connaissons tous. Nous l’avons expérimentée plus ou moins
souvent, plus ou moins longtemps et plus ou moins fortement.
L’Association Internationale pour l’Étude de la douleur la définit comme:
« une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, associée à une atteinte
physique réelle ou potentielle ».
La douleur, qu’est-ce que c’est ?
La douleur peut être classée suivant sa durée : aiguë ou chronique, ou son
mécanisme : inflammatoire, neuropathique ou mixte.
Les douleurs aiguës sont intenses mais de courte durée; alors que les douleurs
chroniques durent plus de 6 mois et peuvent être récurrentes.
Les 3 mécanismes responsables de l’apparition de la douleur sont :
- inflammatoire : douleurs associées aux phénomènes inflammatoires (majoritairement
douleurs articulaires)
- neuropathique : douleurs consécutives à une atteinte du système nerveux (fibres
nerveuses, moëlle épinière…)
- mixte : associe les douleurs inflammatoires et neuropathiques
Certaines douleurs qui ne répondent pas aux critères précédents sont qualifiées de
douleurs dysfonctionnelles. On pourra les rencontrer dans les cas de fibromyalgie ou
de colopathies fonctionnelles par exemple.
La douleur est subjective et la manière dont elle est ressentie pourra varier d’une
personne à l’autre, mais aussi chez la même personne en fonction du contexte.
Ainsi, lorsque votre attention est monopolisée par votre douleur vous la ressentez
plus fortement que si vous êtes absorbé(e) par autre chose. C’est notamment ce
sur quoi repose l’utilisation de l’hypnose en lieu et place de l’anesthésie lors de
certaines intervention chirurgicales (ex : ablation de la thyroïde).
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Les douleurs
chroniques
Les douleurs chroniques sont caractérisées selon les critères suivants :
- elles persistent de façon anormale depuis plus de 6 mois ou répondent
insuffisamment au traitement.
- elles altèrent de façon progressive et significative la qualité de vie du patient
au niveau physique (mouvements simples de plus en plus difficiles à réaliser) et
psychologique (sensation d’être diminué(e), isolement, dépression…).
Les douleurs chroniques peuvent être localisées (articulations, cou, bas du dos…)
ou diffuses (un peu partout dans le corps) et avoir une intensité variable d’une
personne à l’autre. Elles peuvent être renforcées par certaines situations (froid,
stress, fatigue…). Malgré tout, il est important de conserver une activité physique
régulière d’une intensité adaptée.
Les douleurs chroniques peuvent être l’expression de différentes pathologies : la
fibromyalgie (douleurs diffuses dans tout le corps associées à une grande fatigue et
des troubles du sommeil), les douleurs cancéreuses ou l’arthrose.
Les patients souffrant de douleurs chroniques sont généralement sous traitement
pour de longues périodes, parfois à vie. Les médicaments utilisés pour soulager
les douleurs ou réduire leur fréquence de survenue présentent des effets indésirables
plus ou moins gênants. Ils peuvent conduire les patients à manquer de rigueur dans
la prise des médicaments, sauter des prises ou réduire d’eux-mêmes la posologie.
Pourtant, ces traitements doivent être suivis à une posologie optimale sur une
période suffisamment longue pour en mesurer efficacement les effets et éviter
le retour des douleurs.
Exemple des anti-inflammatoires non stéroïdiens
(AINS) comme l’ibuprofène qui sont responsables
d’effets indésirables de type digestif notamment.
Pour limiter au maximum ces effets, il est
important de les prendre en milieu de repas
et non à jeûn.
Toute douleur chronique doit conduire à consulter un médecin.
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Le mal de dos
Le mal de dos, aussi appelé lombalgie, est fréquent et invalidant surtout
lorsqu’il est chronique. Il est donc important d’identifier le plus rapidement
possible son origine.
Il peut être lié à plusieurs facteurs :
• une literie mal adaptée (matelas trop dur ou trop souple, oreiller trop mou ou
pas assez…)
• les Troubles Musculo-Squelettiques qui touchent 1 travailleur sur 4
• l’absence ou l’insuffisance d’activité physique
• un traumatisme
• une pathologie
Votre médecin vous prescrira si nécessaire un ou plusieurs examens pour mieux
identifier l’origine de votre mal de dos et exclure certaines pathologies. Une fois la
cause précise identifiée, il vous prescrira un traitement adapté.
Votre pharmacien pourra vous proposer des solutions permettant de compléter
l’effet des traitements grâce à l’aromathérapie ou l’orthopédie :
• Les huiles essentielles à utiliser en massage (2 à 3 gouttes d’huile
essentielle diluées dans 1 cuillère à soupe d’huile
d’amande douce) sont : la lavande, le romarin,
la marjolaine, le gingembre ou le genièvre par exemple.
• L’utilisation d’une ceinture lombaire pourra vous soulager en réduisant la pression qui pèse sur le bas du dos. Attention, une ceinture lombaire doit être
portée sur un t-shirt (et pas à-même la peau) et uniquement la journée. Il existe également des patchs chauffants ou non à placer directement sur la zone douloureuse.
Demandez conseil à votre pharmacien.
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Les maux de tête
Les maux de tête aussi appelés céphalées peuvent avoir diverses origines qui
en font un désagrément bénin ou plus sérieux nécessitant une consultation
médicale.
Tout mal de tête qui s’aggrave au fil des heures, ou débute de façon très aiguë, ou
est associé à d’autres symptômes comme des vomissements, des troubles de la
mémoire, une raideur de la nuque ; doit conduire à consulter rapidement un
médecin.
Pour prévenir la survenue d’une céphalée, certaines habitudes sont à modifier
ou à proscrire :
•les atmosphères saturées en fumée de tabac,
•les aliments très gras ou très sucrés,
•le chocolat en excès ,
•l’alcool.
Un mal de tête sans gravité peut être traité par des médicaments d’automédication
sur les conseils de votre pharmacien. Il pourra vous proposer :
•du paracétamol
•un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) comme de l’ibuprofène
•de l’aspirine
A condition de bien respecter : les contre-indications (ulcère, médicaments
anticoagulants, période de menstruations… pour l’aspirine et les AINS car ils
favorisent les saignements); les doses (il existe des doses maximales par prise et par
jour pour tous les médicaments); et la fréquence d’administration (4 à 6 fois par jour en fonction des molécules).
Il est possible d’avoir également recours à l’aromathérapie : masser les tempes avec
1 goutte d’huile essentielle de menthe poivrée pure en veillant à ne pas la mettre en
contact avec les yeux.
Enfin le contact avec du froid ou du chaud suivant l’origine des maux de tête peut
les soulager. Il existe en pharmacie des poches à placer au réfrigérateur ou au
micro-ondes à placer sur la zone douloureuse jusqu’à réduction ou disparition de la
douleur.
Si la céphalée ne cède pas en 24h, il sera nécessaire de demander un avis médical.
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Les douleurs
articulaires
Le matin au lever, lorsque le temps est plus froid ou plus humide, vos articulations
sont douloureuses ? Vous souffrez probablement de rhumatismes qu’il convient de
soulager afin de conserver une mobilité et une autonomie maximales.
Ils touchent préférentiellement les adultes à partir de 45 ans mais peuvent
également se déclarer chez les personnes plus jeunes.
Tous les rhumatismes se manifestent par des douleurs et une raideur des
articulations mais pas de la même façon. On parlera selon les cas d’arthrite
ou d’arthrose.
• S’il s’agit d’arthrite : c’est l’enveloppe qui entoure les articulations qui est
touchée. L’inflammation de cette membrane conduit au gonflement et à la raideur des articulations affectées qui deviennent douloureuses.
L’arthrite étant le résultat d’un phénomène inflammatoire,
il est recommandé de mettre la ou les articulations
concernées au repos notamment en utilisant si
nécessaire une orthèse pour immobiliser une articulation
souvent sollicitée (pouce, poignet…).
On peut également appliquer du froid sur la ou les
articulation(s) touchée(s) (poche de glace ou poche gel
à mettre au réfrigérateur ou au congélateur).
L’utilisation d’anti-inflammatoires est utile pour soulager la douleur et réduire
l’inflammation. Ils peuvent être synthétiques (ibuprofène par exemple)
ou naturels (harpagophytum, reine des prés, saule) en gélules ou tisanes.
Attention cependant à bien signaler à votre pharmacien vos traitements
en cours afin d’éviter toute association déconseillée.
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Les douleurs articulaires
• En cas d’arthrose : c’est le cartilage qui est touché et les mouvements deviennent de plus en plus douloureux et difficiles.
Les douleurs arthrosiques se manifestent généralement en cas de mouvement, il est
donc important de ménager ses articulations pour réduire les frottements induisant
la douleur.
Les douleurs seront soulagées préférentiellement par des antalgiques avec en
premier lieu le paracétamol. Votre pharmacien pourra également vous conseiller
de porter un dispositif orthopédique qui réduira partiellement la pression exercée
sur vos articulations (genouillère, chevillère par exemple).
L’harpagophytum,connu pour ses propriétés anti-inflammatoires et antalgiques est
un allié de choixdans la lutte contre les douleurs arthrosiques, tout comme la
capsaïcine (Piment de Cayenne) que l’on peut utiliser sous forme de pommade
localement en massage pour son puissant effet antalgique.
Les douleurs articulaires sont
invalidantes et peuvent perdurer voire
s’aggraver si un traitement adapté n’est
pas mis en place.
Plusieurs solutions existent et selon la
nature de vos douleurs, votre pharmacien
pourra vous conseiller efficacement.
Dans tous les cas, la survenue de
douleurs articulaires récurrentes ou
persistantes avec ou sans déformation
des articulations, doit conduire à
consulter un médecin.
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Les douleurs
musculaires
Il est nécessaire de définir la nature d’une douleur musculaire: en effet il peut
s’agir de crampes, courbatures, contractures, élongations, claquages ou
encore déchirures.
•La crampe :
Elle correspond à une contraction
involontaire et brutale d’un muscle. Très
douloureuse, elle est pourtant bénigne
et disparaît spontanément en quelques
minutes. L’apparition de crampes est
souvent attribué à un déficit en
magnésium (impliqué dans le processus
de relaxation musculaire).
Votre pharmacien peut vous proposer
de compléter votre alimentation en
magnésium et en vitamine B6
(favorise l’absorption du magnésium)
sous forme de comprimés, gélules ou
ampoules buvables (sans vitamine B6).
Soulager une crampe
La crampe est souvent due à la
déshydratation et peut survenir lors
d’un effort physique intense et
prolongé. Pour accélérer sa
disparition il faut étirer le muscle
concerné, le masser et bien
s’hydrater. C’est pourquoi il est
capital, à plus forte raison lors
d’un effort physique, de penser
à boire en quantité suffisante.
•Les courbatures :
Elles peuvent survenir majoritairement dans 2 cas :
- après un effort physique trop intense ou trop prolongé
- en tant que symptôme d’une pathologie (grippe, hépatite, paludisme…).
Dans ce cas, les fibres musculaire sont légèrement abîmées et c’est ce qui génère
une douleur. Ces lésions s’auto-réparent en quelques jours sans intervention.
Eviter les courbatures
Si elle sont liées à l’activité physique, il est
possible d’en limiter la survenue en s’échauffant
suffisamment avant l’effort et en s’étirant après
la fin de l’effort physique et surtout environ 1h30
après.
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Les douleurs musculaires
• La contracture :
Elle correspond à la contraction involontaire d’un ou plusieurs muscles, douloureuse,
d’une durée supérieure à celle d’une crampe et sans lésion des fibres musculaires.
Elle touche majoritairement les sportifs et se localise préférentiellement au niveau
de la cuisse, du mollet, des muscles du dos et du cou.
Elle empêche le mouvement, et le muscle concerné doit être mis au repos.
Soulager une contracture
Pour soulager la douleur, il est
important d’étirer le muscle.
Il peut également être massé
avec une pommade chauffante.
Des antalgiques peuvent être
utilisés comme du paracétamol
ou encore des myorelaxants qui
favorisent la relaxation du muscle.
• La déchirure :
En cas de rupture des fibres musculaires, on parlera de déchirure musculaire. La
déchirure touche principalement les sportifs et traduit un effort musculaire
trop important.
Elle portera un nom différent selon le nombre de fibres musculaires atteintes :
- si elle fait suite à un étirement du muscle et concerne peu de fibres
musculaires, on parlera d’élongation,
- si elle concerne davantage de fibres, on parlera de claquage ou
déchirure incomplète,
- si la rupture concerne le muscle entier, on parlera de rupture musculotendineuse.
Le principal signe de la rupture musculo-tendineuse est la douleur : brutale,
intense et empêchant tout mouvement. Elle survient lors de l’effort physique
et persiste au repos. A la palpation, on détecte un relief anormal avec la présence
d’un encoche à l’endroit de la déchirure. Un hématome peut apparaître
immédiatement ou après quelques jours.
Que faire en cas de déchirure ?
Dès la survenue de la déchirure, il convient de mettre le muscle au repos,
d’appliquer du froid et de ne pratiquer aucun massage (jusqu’à 15 jours
après). Le recours aux antalgiques comme le paracétamol est possible, il est
déconseillé d’utiliser les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).
Il est indispensable de consulter un médecin dans le cas d’une déchirure
pour éviter les complications et bénéficier du traitement le plus adapté.
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