*SOMMAIRE PSII 51 3/02/04 16:30 Page 3 Sommaire Édito Actualité PROFESSION Pratique Dossier SANTÉ INDUSTRIE SOINS 4-6 8-11 12 14-17 RHUMATOLOGIE 19-34 Une discipline en pleine évolution • Maladies rhumatismales : des coûts conséquents • Douleur : un symptôme toujours présent • Lombalgies : la plainte la plus fréquente • Arthrose : un problème de santé publique croissant • Ostéoporose : gare aux conséquences d’un mauvais dépistage • Maladie de Paget : empêcher les complications • Polyarthrite rhumatoïde : des traitements qui changent tout Réalisé avec la participation de notre publication La Lettre du Rhumatologue Libérale 37 NEUROALGODYSTROPHIE Une guérison lente HERPÈS GÉNITAL Toujours aussi mal connu HOQUET Un phénomène complexe parfois sévère ROUGEOLE De l’efficacité du vaccin dans le monde TCHERNOBYL Quel impact sur la thyroïde ? ONCOLOGIE Aider le patient à s’alimenter 39 40 42 43 44 Carrières/Emploi Annonces classées 45-48 Kiosque/Agenda Livres • Rendez-vous 49-50 Claudie Damour -Terrasson, entourée de son équipe, vous présente ses vœux les plus sincères ● Le s Le t t r e s et leurs suppléments Le s A c t u a l i t é s pour une nouvelle année 2004 ● Le s C o r r e s p o n d a n c e s ● Le s C o u r r i e r s ● Professions Santé ● Le s Pa g e s d e l a P ra t i q u e M é d i ca l e N O U S F A I S O N S Groupe de presse et d’édition santé D E V O S S P É C I A L I T É S N O T R E S P É C I A L I T É Encart abonnement jeté dans tous les exemplaires à destination des non-abonnés. Impression : LA TOURAINE ROTOS 16 – VINCENT 37010 Tours Cedex 1. Dépôt légal : à parution. Photos de couverture : © Digitalvision et Burger/Phanie. La limite du partage Une récente étude* européenne révèle que 7 millions de Français souffrent de douleurs chroniques. Ils souffrent longtemps et en silence. Sujet de notre dossier, les douleurs rhumatismales sont au premier rang. Les douleurs du dos concernent 44 % des patients interrogés, les douleurs articulaires et l’arthrose 31 %, les disques intervertébraux 15 %. Malgré tous les efforts réalisés ces dernières années, la prise en charge de la douleur chronique doit encore beaucoup progresser. En effet, seuls 26 % des médecins posent une question sur la douleur de façon spontanée. Plus surprenant, 38 % des Français déclarent prendre leurs informations sur la douleur à la télévision. Et 67 % des patients traités pensent que leur traitement n’est pas toujours approprié, etc. Le fossé semble toujours aussi profond entre la douleur ressentie par le patient et celle évaluée par les soignants, qui ne sont que 14 % des médecins à s’appuyer en France, d’après l’enquête, sur les échelles d’évaluation. Certes, on peut donner autant de définitions de la douleur qu’il y a de douleurs. Autant la douleur aiguë peut être un signal d’alarme, fonction utile pour désigner une lésion corporelle, autant la douleur chronique diminue la personne. Elle devient une maladie. Elle ne s’apprécie jamais par ce qu’elle paraît être aux yeux des soignants, mais par ce qu’elle est pour le patient. La douleur est unique, ses niveaux sont multiples et son ressenti ne se partage pas. Le domaine est complexe. La lutte contre la douleur ne fait pas qu’améliorer la qualité de vie du malade, elle agit sur la maladie elle-même. Dans la relation avec les patients, les soignants ont tendance à prendre pour vrai que ce qu’ils disent. Mais les réponses que les patients attendent ne sont pas seulement des certitudes scientifiques. La relation est humaine. Il faut savoir recevoir des questions qui sont parfois des énigmes pour les uns et les autres. Il faut se méfier des douleurs sans voix, si présentes aux âges extrêmes de la vie. Laisser un malade à sa douleur, c’est le comble de l’incompréhension du soignant. Et, ce qui fait vivre un patient malgré la douleur la plus grande, nul ne le sait. Andrée-Lucie Pissondes Rédacteur en chef * Mundipharma/EFIC Professions Santé Infirmier Infirmière - No 51 - décembre 2003 3