La Lettre du Cancérologue - Suppl. Les Actualités au vol. XIV - n° 6 - décembre 2005
Éditorial
3
Facteurs de risque
et cancers :
le poids des évidences
Sommaire
Sommaire
Actualités
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6
oncosciences
Coordonné par S. Faivre et C. Tournigand
Acteurs
& Partenaires
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14
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ÉDIFICE - Premier état
des lieux sur le dépistage
des cancers en France lancé
à l’initiative de Roche
3 questions à...
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17
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Données récentes sur le cancer
bronchique
Entretien avec E. Quoix
Les mots
et les hommes
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20
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L’homme, la médecine
et l’irrationnel
I. Moley-Massol
Écho des congrès
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24
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Le sorafenib tosylate
(Nevaxar®‚ laboratoire
Bayer HealthCare), premier
inhibiteur oral ciblé “multikinases”,
améliore de 39 % la survie globale
du cancer du rein avancé
en monothérapie de deuxième ligne.
Résultats présentés à l’ECCO 13
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Intérêt de la doxorubicine
pégylée liposomale (Caelyx®)
dans le “rechallenge” par
anthracyclines du cancer
du sein métastatique
C
ertes, les puristes et les grincheux affirmeront,
avec une nuance de dédain, qu’il ne s’agit en rien
d’une information originale et encore moins d’une
avancée épidémiologique significative. À voir. L’article
de G. Danaci et al. (Harvard) paru dans le Lancet
du 19 novembre (1) se présente comme un panorama
mondial de l’incidence des neuf principaux facteurs
de risque environnementaux et comportementaux
sur la mortalité par cancer. Quelques remarques générales
afin de susciter l’envie d’une lecture ad integrum.
Ces neuf facteurs de risque reconnus semblent, en théorie,
contrôlables : le tabagisme, la consommation exagérée d’alcool,
la consommation insuffisante de fruits et légumes,
le manque d’activité physique, le surpoids ou l’obésité,
les comportements sexuels à risque, l’exposition
à la pollution urbaine et aux polluants domestiques,
les accidents médicaux liés à l’hépatite B et à l’hépatite C.
Il serait vain de nier qu’une politique de prévention primaire
massive - et, qui sait ? autoritaire - se verrait rapidement
suivie d’une chute brutale de la mortalité par cancer.
Selon l’OMS, sur les sept millions de décès liés au cancer
recensés en 2001, 2,43 millions (35 %) leur seraient
imputables. Bien entendu, l’incidence de ces divers facteurs
sur le nombre de cas et la localisation de la maladie varie
beaucoup en fonction du niveau de développement des pays
analysés. L’obésité, le tabagisme et la sédentarité sont le lot
des pays riches, tandis que les comportements sexuels
à risque (infections par HPV) occupent le terrain
dans les pays pauvres. In fine, sur le plan mondial, la (triste)
palme revient aux cancers du col utérin, du poumon
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