Vendredi 8 Février 2013
DOSSIER I : Etat des marchés et de la conjoncture (9 points)
DOCUMENT 1 : Fruits et légumes : La hausse des prix reprend
Les prix des principaux fruits et légumes ont enregistré depuis près de deux semaines de véritables envolées sur les
étals des marchés. Face à cette situation, la Fédération marocaine des droits du consommateur (FMDC) vient de
publier un communiqué dans lequel elle dénonce cette flambée des prix qui porte atteinte aux bourses des ménages
et de l’ensemble des citoyens. La Fédération indique que cette situation est marquée par le manque de transparence,
la poursuite des différentes formes de la rente économique, la multiplication des intermédiaires et la prolifération
de plusieurs modes d’enrichissement illicite.
[…] Toutefois, le MAGG (Ministère des Affaires Générales du Gouvernement) a tenu à préciser que cette situation
est conjoncturelle et non structurelle et qu’elle est principalement due aux conditions météorologiques. «La hausse
des prix de certains fruits et légumes est essentiellement liée aux chutes de neige et au froid, à l’accès difficile aux
champs, suite à la pluviométrie abondante, aux dégâts causés par le gel et les pluies, au renchérissement des frais de
transport et de la main-d’œuvre. Sans oublier, bien évidemment la faiblesse des livraisons de certains produits
notamment la tomate durant cette période de l’année qui coïncide avec l’augmentation du volume des exportations
de ce produit vers l’Union européenne et la Mauritanie», indique une source du ministère.
www.lematin.ma, Edition du 02 Janvier 2013
DOCUMENT 2 : Effondrement de la zone Euro : le dirham dans la tourmente ?
Le système de cotation du dirham, dévoilé en 2006 par Bank Al-Maghrib, s’effectue par rattachement de ce dernier
à un panier de devises composé de l’euro et du dollar avec des pondérations respectives de l’ordre de 80% et 20%.
Ce régime de change intermédiaire de parité fixe se veut garant de la stabilité du dirham en termes de taux de
change effectif nominal, et est censé refléter la structure des échanges du Maroc avec l’extérieur. Ainsi, la
stabilité du dirham face au dollar est étroitement liée à celle de l’euro. Cependant, nos décideurs semblent bien
optimistes quant à l’avenir de la monnaie européenne, et ne prévoient tout au plus qu’une récession économique
dans la zone euro, principal argument du ministre des finances pour écarter tout débat autour d’une éventuelle
dévaluation du dirham.
[…] Le futur éclatement de l’euro en 17 différentes devises mettra les experts de Bank Al-Maghrib dans
l’obligation de résoudre un casse-tête des plus compliqués. Il s’agira soit de constituer un panier fragmenté,
composé des trois futurs monnaies de nos principaux partenaires européens (France, Espagne, Italie) en
remplacement de l’euro tout en gardant le dollar dans sa pondération initiale, ce qui risque de déprécier le dirham
face au dollar du fait des différentes dévaluations auxquelles procéderaient ces pays, lesquelles constitueraient la
raison même de leur sortie de l’euro. Soit de constituer ce même panier fragmenté mais en augmentant la
pondération du dollar, dont la stabilité est attendue par le ministre des finances qui se fonde sur le fait qu’une
dévaluation du dirham n’aurait aucun impact sur la baisse des importations, composées essentiellement des
produits pétroliers et du blé, qui sont constantes. www.lavieeco.com, Edition du 02 Mars 2012
: 3 H
: Economie Générale et Statistique
: Sciences Economiques et de Gestion
: Larbi TAMNINE
Coefficient : 6
: Sciences Economiques
larbitamnine@yahoo.fr/www.9alami.com