ﻲﻤﻠﻗ ﻊﻗﻮﻣ تﺎﻧﺎﺤﺘﻣا ﻦﻳرﺎﺗﻤ

Economie Générale & Statistique
1
/
7
Devoir Surveillé n°2 Date : 14/01/2012
Matière : Economie Générale & Statistique Coefficient : 6
Branche : Sciences Economiques et de Gestion Filière : Sciences Economiques
Professeur : Larbi TAMNINE Durée : 3 h
DOSSIER I : Etat des marchés et évolution des indicateurs de comptabilité nationale
(18 points)
DOCUMENT 1 : L’or, une valeur refuge ?
Qu'est-ce qui monte quand tout s'effondre ? Alors que les banques menacent de faire faillite, que les Etats sont
soupçonnés de ne pas pouvoir rembourser leurs dettes, que les Bourses descendent aux enfers, l'or, lui, vole de
record en record. Derrière cette frénésie, il y a l'explosion de la demande des investisseurs. La peur est leur
principale conseillère. En ces temps troublés, les refuges traditionnels ne sont plus ce qu'ils étaient. me les titres
publics de la première économie mondiale ne sont plus putés totalement sûrs. Les dépôts bancaires peuvent
s'évaporer avec les banques. Les grandes monnaies n'inspirent plus confiance : le dollar se déprécie et on se
demande si l'euro va passer l'hiver. Dans ces conditions, où mettre son argent à l'abri ? Reste le bon vieux lingot.
Rare, tangible, indestructible, c'est la valeur refuge ultime. N'étant la dette de personne, il met à l'abri du risque de
défaut. Il est aussi censé protéger les patrimoines contre la hausse des prix. Or de nombreux investisseurs voient
dans l'inflation la seule issue à l'accumulation de dettes par les pays occidentaux, et l'effet inévitable, sinon l'objectif
inavoué, de la création monétaire intensive de la banque centrale américaine.
(…) Les pays émergents ne sont pas en reste. Indiens et Chinois, depuis toujours grands amateurs de bijoux,
recherchent désormais aussi l'or non plus seulement comme parure, mais aussi comme protection de leur
patrimoine. Il faut dire que l'inflation chez eux n'est pas une menace, mais une réalité.
Alternatives Economiques n° 306 - Octobre 2011
DOCUMENT 2 : Nouveau record de l’Or, principale valeur en temps de crise (2011)
1388,5 1432 1541 1552,5 1483
1877,5 1729
1921,17
0
500
1000
1500
2000
2500
Début
Janvier
(04/01)
Mi- Mars
(21/03) Début Mai
(04/05) Mi- Juin
(22/06) Début Juillet
(01/07) Mi- Août
(22/08) Fin Août
(25/08) Début
Septembre
(06/09
Prix de l'Once en $
www.leconomiste.com, Édition n° 3692 du 04/01/2012
ﻲﻤﻠﻗ ﻊﻗﻮﻣ ... تﺎﻧﺎﺤﺘﻣا ﻦﻳرﺎ سورﺪﻟا ﻦﻣ ﺪﻳﺰﳌ
Economie Générale & Statistique
2
/
7
DOCUMENT 3 : Marché boursier : Un exercice 2011 particulièrement difficile… et à vite oublier
L'année 2011 devait être l’année de consolidation de la reprise amorcée au cours de l’année 2010. Toutefois, cette
année a connu plusieurs évènements qui ont bouleversé le développement des économies mondiales. On peut citer
à ce titre la crise de la dette de la zone euro, qui a plongé l’économie européenne dans la récession et qui a contraint
les gouvernements à adopter des programmes d’austérité de grande envergure.
S’agissant des Etats-Unis, la première puissance mondiale a subi la loi des agences de notation en perdant son
précieux «AAA» suite à l’appréciation de la dette qui a dépassé les 100% du PIB. D’autres pays, comme notamment
la France, sont également sous le coup d’une dégradation de leur note souveraine.
Du côté de la place casablancaise, celle-ci a été marquée par un état d’attentisme du côté des investisseurs, qui ont
montré peu d’intérêt pour le marché. Hormis l’annonce des résultats semestriels qui a été accompagnée par un
mouvement d’achat, notamment sur les valeurs minières ayant réalisé des performances exceptionnelles, les
différents intervenants sont restés peu réactifs. Le marché boursier affiche, en date du 27 décembre 2011, une
contre-performance de 13,22% pour le Masi et 13,15 % pour le Madex. Globalement, le Masi opère dans un trend
baissier depuis le début de l’année.
www.financenews.press.ma , Edition du 29/12/2011
DOCUMENT 4 : Valeurs ajoutées aux prix de l'année précédente chainés base 1998 (en millions de DH)
3ème trimestre 2010 3ème trimestre 2011 Variation
Secteur agricole
Secteur non agricole
25 328
114 758
…… ?.......
120 130
4,1
4,7
Impôts sur les produits nets de subventions 19 677 20 977 6,6
Produit Intérieur Brut en Volume …….. ?........... 167 247 ……. ?.........
Produit Intérieur Brut en Valeur 190 285 200 053 5,1
Les Comptes nationaux du troisième trimestre 2011, www.hcp.ma
DOCUMENT 5 : Evolution de la structure du PIB à prix courants entre 2000 et 2010 (Maroc)
Les comptes de la nation 2007 et 2010, www.hcp.ma
Economie Générale & Statistique
3
/
7
DOCUMENT 6 : Stratégie économique : les pistes de réflexion
Le Maroc dispose-t-il d’une vraie stratégie de développement économique ? La réponse à cette épineuse question a
fait l’objet du dernier rapport publié par le cercle d’analyse économique de la Fondation Abderrahim Bouabid. Si
c’est le cas, la mise en œuvre de cette stratégie devrait lui permettre de devenir, en l’espace de 25-30 ans, un pays à
revenu intermédiaire élevé, selon le rapport. En chiffres, c’est un PIB/habitant en termes nominaux d’environ 8 000
dollars, alors qu’actuellement, il est de 2 827 dollars/habitant. Pour atteindre cet objectif, il faut passer à un palier
de croissance économique très nettement supérieur d’environ 8% par an, recommandent les auteurs du rapport.
Le rapport soulève également que la volatili de la croissance marocaine demeure sensiblement plus forte que
celle de ses voisins du fait de l’impact de la pluviométrie agricole, même si elle semble s’atténuer quelque peu au
cours de ces dernières années. Après ce constat d’échec des politiques publiques pour accélérer la croissance
économique, les auteurs du rapport sont partis à la recherche d’autres indicateurs confirmant l’existence d’une
stratégie de développement économique. Parmi eux, on retient celui du niveau des investissements directs
étrangers (IDE) qui s’est sensiblement amélio durant ces dernières années. Mais pour les membres du cercle
d’analyse, cette performance n’est pas forcément due aux effets d’une politique de développement économique
réussie. «Les flux d’IDE sont fortement pendants de la conjoncture économique mondiale», explique le rapport.
Toujours dans le même sens, le rapport confirme l’absence de stratégie économique performante par la faiblesse de
la productivité, le déficit alarmant de la balance commerciale et la régression du Maroc dans la plupart des
classements internationaux. Il relève aussi la fragilité de la stratégie adoptée, fondée sur le dynamisme du
triptyque «tourisme-immobilier-infrastructures»……
www.leconomiste.com, Edition 3322 du 19/07/2010
TRAVAIL A FAIRE :
1) En vous référant aux documents 1 et 3, Identifiez les types de marché selon l’objet et caractérisez-les à travers
leurs composantes (Reproduisez et complétez le tableau suivant) (3 pts)
Document 1 Document 3
Type selon l’objet ………………………………………… ………………………………………………
Bien échangé ………………………………………… ………………………………………………
Offre ………………………………………… ………………………………………………
Demande ………………………………………….. ………………………………………………
Prix ………………………………………… …………………………………………
Déséquilibre constaté …………………………………………
...................................................................
2) Expliquez le titre du document 2 en vous aidant du document 1. (1,5 pts)
3) Expliquez l’évolution de la demande mondiale de l’or (document 1). (2 pts)
4) A partir du document 2 :
a) Calculez l’indice élémentaire du prix de l’Once de l’or au 06 Septembre (base 100 le 04 Janvier 2011) ;
(Un seul chiffre après la virgule) (1 pt)
b) Interprétez le résultat obtenu. (1 pt)
5) En vous référant au document 4 :
a) Complétez le tableau ; (1,5 pts)
b) Faites une phrase avec le chiffre souligné ; (1 pt)
c) Expliquez la croissance du PIB en Volume au 3ème trimestre 2011; (1,5 pt)
d) Expliquez la différence entre le taux de croissance économique en valeur et en volume. (1,5 pt)
6) En vous référant au doument 5 :
a) Lisez le chiffre encadré ; (1 pt)
b) Interprétez l’évolution de la structure du PIB entre 2000 et 2010. (1,5 pts)
7) Relevez puis commentez, les freins de la croissance économique au Maroc. (Document 6) (1,5 pts)
Economie Générale & Statistique
4
/
7
DOSSIER II : Inflation et chômage : un couple infernal (20 points)
DOCUMENT 7 : L'inflation plafonnerait à 2 %
En rapport avec le contexte international marqué par un renchérissement très prononcé des cours de l'ensemble
des matières premières, avec une mention pour la hausse des prix des céréales et du pétrole, la perspective d'une
reprise des tensions inflationnistes n'est plus à occulter. Après s'être quelque peu atténués, les signes avant-
coureurs de pression sur les prix commencent à se profiler à l'horizon. Devant marquer une nette rupture par
rapport aux tendances passées, cette évolution de l'inflation affecterait les charges de production. Observé un peu
partout dans le monde, le redressement des prix pourrait avoir des répercussions sur l'indice des prix à la
production et, par ricochet, sur celui de la consommation au Maroc. Des tensions pèseraient sur les unités
productives nationales, notamment à travers les risques que ces dernières courent à court et moyen terme en
matière d'approvisionnement (risque de pénurie, explosion des prix). Se pose alors la question de terminer les
répercussions de cette vague inflationniste sur le pouvoir d'achat, sur les niveaux de vie et sur l'ensemble des
équilibres économiques et sociaux du pays. C'est que l'accalmie est de plus en plus encline à céder la place à un
renchérissement des prix.
www.lematin.ma du 22/09/2011
DOCUMENT 8 : Evolution mensuelle de l’IPC -2011
Division des Indices Statistiques, www.hcp.ma
DOCUMENT 9 :
Le tableau suivant fournit les prix et les quantités consommées de deux biens : fruits et légumes en 2008 et 2011
par un ménage.
2008 (année de base) 2011
Quantité en
kg
Prix en DH Quantité en
kg
Prix en DH
Indice
Laspeyres- Prix
Fruits 180 …… ?...... 220 8,5
Légumes 410 4,5 380 6
115,15
Economie Générale & Statistique
5
/
7
DOCUMENT 10 : Efficience : 4,8% de hausse pour le PIB contre 1,7% pour l'emploi
La croissance au Maroc, malgré le doublement de son niveau, en passant d’une moyenne de 2,2% dans les années
90 à 4,8% dans les années 2000, ne s’est pas traduite, dans les mêmes proportions, dans le domaine de l’emploi. Les
créations d’emplois n’ont en effet augmenté que de 1,7% en moyenne annuelle. Cela renvoie sans doute aux
structures de l’économie, encore fortement dominées par des activités de faible qualification, comme l’agriculture,
le BTP et certains services (tourisme, restauration, transport, etc).
(…) C’est que, face à ce changement générationnel, l’économie, elle, est restée sur ses vieilles structures. L’offre
d’emploi paraît ainsi en déphasage par rapport à l’offre de travail ; et ce déphasage ne porte pas que sur le volume
de l’emploi créé, toujours insuffisant, mais aussi, et peut-être surtout, sur la nature de cet emploi. Ainsi, le Maroc a
créé en moyenne 156 000 emplois par an au cours de la dernière décennie (2000-2010). Cela reste insuffisant au
regard de la transition démographique que traverse le pays (réduction de la part des moins de 15 ans et gonflement
de la part de la population en âge de travailler et qui va de 15 à 59 ans). Et la problématique se complique encore
avec la transition culturelle (aspiration plus forte au bien-être et veloppement du consumérisme) qui découle ou
accompagne la transition démographique.
www.lavieeco.com, Edition du 25/05/2011 et 27/09/2011
DOCUMENT 11: Taux de chômage national (annuel) selon le diplôme au Maroc
4,5
16
18,1
55,2 4,8 4,9 4,7 4,4
20,7 20,5 18,7 18,1 18 16,7
26,9 26,8
19,5 20,8 19,5 18,3
10,8 11 9,7 9,8 9,9 9,1 9,1
0
5
10
15
20
25
30
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Sans diplôme
Niveau moyen
Niveau Supérieur
National
Graphique élaboré à partir des données du hcp, www.hcp.ma
1 / 7 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !