
Répercussions respiratoires 
Polypnée ou tachypnée vont lutter contre l'hypoxémie. 
Ces répercussions neurologiques et respiratoires sont les premiers éléments visualisés . 
Au total, lors d'un état de choc sévère : 
 Il existe une baisse de la pression artérielle systolique (PAS). Cependant, une PAS dans les 
limites de la normale peut se voir au tout début d'un état de choc encore compensé, c'est-à-
dire au moment où le patient est vu par l'équipe du Samu. 
 L'association  à  une  tachycardie  ou  à  des  marbrures  doit  déjà  alerter.  Les  mesures  très 
rapidement effectuées auprès du patient ainsi qu'un examen clinique sommaire permettront de 
faire le diagnostic d'état de choc.  
La composante métabolique de l'état de choc (hyperlactatémie) , pourrait également retrouver 
une baisse de la réserve alcaline, une hyperkaliémie. Cependant, la pratique de ces examens, 
même s'ils sont techniquement réalisables, passe en deuxième intention, une fois le patient 
stabilisé. 
 
 VII. EVOLUTION : 
 
LES STADES DE L’ÉTAT DE CHOC  
 
L’état  de  choc  se  développe  de  façon  graduelle;  il  passe  par  3  stades  et,  à  moins  d’être 
adéquatement traité, aboutit à la mort. 
 
L’état de choc résulte d’une irrigation sanguine inadéquate des tissus du corps.  Ce n’est pas 
une maladie à proprement parler mais plutôt une conséquence d’un trauma ou d’une maladie. 
Une  personne peut  tomber  en  état de  choc  à  la suite  d’une blessure  grave  entraînant une 
importante perte de sang ou des dommages au cœur, à la colonne vertébrale ou aux poumons, 
ou  lorsqu’une  maladie  grave  cause  une  vasodilatation  périphérique  ou  une  déshydratation 
grave.   
 
Pour parvenir à l’homéostasie (équilibre) et compenser le choc, le corps met en branle une 
série de mécanismes complexes.  Si l’état de choc est grave ou se prolonge, il peut devenir 
irréversible.  Savoir reconnaître les signes et symptômes de chacun des stades de l’état de 
choc aidera à déterminer la gravité de l’état des victimes et à prendre les mesures appropriées 
pour leur venir en aide. 
 
 1. Stade du choc compensé : 
•  agitation, anxiété, irritabilité, crainte. 
•  Léger accroissement de la fréquence cardiaque 
•  T.A. normale ou pression systolique légèrement élevée ou pression diastolique 
légèrement inférieure à la normale. 
•  Peau pâle et froide dans le cas d’un choc hypovolémique, chaude et rouge dans 
le cas d’un choc septique, anaphylactique ou neurogène. 
•  Léger accroissement de la fréquence respiratoire