sera porteuse d'une anomalie chromosomique :
–une trisomie dans le cas où une paire est constitué trois chromosomes au lieu de deux,
–une monosomie dans le cas où une paire est constitué d'un seul chromosome au lieu de deux.
Remarque : les conséquences sont variables selon la paire concernée, en effet, cela varie de la non
viabilité à des malformations plus ou moins graves.
2.2.3
2.2.3 Conclusion.
Conclusion.
La fécondation rétablit la diploïdie en réunissant les lots haploïdes des gamètes d’une même
espèce. Mais des perturbations dans la répartition des chromosomes lors de la formation des
gamètes conduisent à des anomalies du nombre des chromosomes.
Exercices 3 page 127 et 5 page 128
3
3 Méiose et fécondation sont à l'origine du brassage génétique.
Méiose et fécondation sont à l'origine du brassage génétique.
3.1
3.1 De nombreux gènes chez l'individu sont hétérozygotes.
De nombreux gènes chez l'individu sont hétérozygotes.
Question 1 page 131
Dans le cas des cellules diploïdes, chaque gène est représenté par deux allèles. On dit de l'individu
qu'il est hétérozygote s'il possède deux allèles différents pour un gène donné et qu'il est homozygote s'il
possède deux allèles identiques pour un gène donné.
Cette hétérozygotie résulte de l'existence au sein d'une espèce de nombreux allèles pour un même
gène. Un individu diploïde est hétérozygote pour 6 à 7% de ses gènes.
La variabilité allélique se manifeste au sein de l’espèce par une hétérozygotie à de nombreux
loci.
3.2
3.2 Le brassage génétique chez une espèce diploïde.
Le brassage génétique chez une espèce diploïde.
TP 5 : Le brassage génétique chez une espèce diploïde.
Rappels : Les allèles d'un gène peuvent être dominants, récessifs ou codominants.
–
un allèle dominant s'exprime même s'il est seul,
–
deux allèles récessifs doivent être présents pour s'exprimer,
–
deux allèles codominants s'expriment en même temps.
Conventions d'écriture : soit deux gènes a et b dont les allèles a+ et b+ sont dominants (sauvage).
Le phénotype sauvage s'écrira [a+,b+].
Le génotypes correspondant s'écrira (a+//a+,b+//b+) dans le cas d'un homozygote.
3.2.1
3.2.1 La transmission d'un gène.
La transmission d'un gène.
Questions 1 et 2 page 133.
Le croisement entre deux individus homozygotes pour le gène étudié, un « sauvage » et un « muté »
aboutit à une génération F1 uniquement constituée d'individus de phénotype « sauvage » hétérozygotes.
Les individus issus d'un test-cross (croisement entre individus F1 et individus double récessif) seront
alors constitués de 50% de phénotype « sauvage » et de 50% de phénotype « muté ».
Un croisement-test permet ainsi de déterminer les gamètes produits par l'individu donc son génotype.
3.2.2
3.2.2 La Transmission de deux gènes.
La Transmission de deux gènes.
Si les individus issus d'un test-cross n'ont pas les proportions 50% - 50%, cela signifie que deux gènes
interviennent. Il existe alors deux possibilités :
–si les quatre types de gamètes sont en quantité égale (résultat du test-cross), cela signifie que les
deux gènes sont non liés, c'est à dire sur deux chromosomes non homologues, dans ce cas on parle de
brassage interchromosomique,
–si les quatre types de gamètes sont en quantité différentes, cela signifie que les deux gènes sont
liés, c'est à dire sur le même chromosome, dans ce cas on parle de brassage intrachromosomique.
4