Terminale S 19/56
Partie 3 – Stabilité et variabilité des génomes - Évolution Rev. 665 du 06/11/2009 15:38
3 Le brassage génétique par la méiose et la
fécondation
3.1 Correspondance phénotype/génotype
Elle est simple chez les organismes haploïdes : un caractère correspond
au seul allèle présent.
3.1.1 Mise en évidence par test-cross
[130-131]À cause de la dominance, pour un gène étudié, d’un allèle par
rapport à d’autres, le génotype ne peut pas être déduit du phénotype chez
les organismes diploïdes.
[132.A1]Le croisement-test (test-cross) consiste à croiser une population
homozygote et récessive pour le caractère à étudier, avec la population à
tester. Les individus de la souche-test sont issus de lignées pures,
obtenues par des croisements répétés.
[131.B4]Le test-cross est inutile dans le cas d’une codominance ou d’une
dominance incomplète.
3.1.2 Analyse d’arbres généalogiques
[133.B2]Le test-cross ne peut être effectué que sur des descendances
importantes. Chez l’homme, l’analyse d’arbres généalogiques permet de
déduire le génotype des membres d’une famille, à condition d’étudier
plusieurs générations.
3.2 Le brassage interchromosomique
3.2.1 Dû à la méiose
[135.B3]Chaque gamète ne contient pas la même information génétique,
suite à la ségrégation indépendante des chromosomes homologues lors de
la première division de méiose. Le nombre de distributions possibles des
chromosomes est 2n.
Le brassage interchromosomique est à l’origine de phénotypes nouveaux.
Le croisement-test sur une génération F1 issue du croisement de 2 lignées
pures (>=2 gènes indépendants) donne : 25% pour chaque phénotype
parental, 25% pour chacun des 2 phénotypes nouveaux.
3.2.2 Dû à la fécondation
La rencontre des gamètes se fait au hasard. Donc pour un couple donné,
les combinaisons possibles de chromosomes chez le zygote sont de 22n.
La variabilité génétique est d’autant plus forte que :
le nombre de gènes sur chaque chromosome est élevé