Suite à l’article du maire d’Elne sur sa version des faits du procès du 11 octobre 2012, l’association
ENSEMBLE POUR ELNE par la voix de son président Jean-Michel Ferrer, fait valoir son droit de
réponse.
- "M. le maire dit que les plaignants (nous mêmes) ne sont ni lésés, ni victime, n’ont aucune
légitimité car ils ont été battus aux dernières élections municipales.
Pour le Maire d’Elne, seule sa majorité est légitime : les 45% de la population qui n’ont pas voté pour
lui doivent se taire ; c’est sa seule vision étriquée de la démocratie.
N’en déplaise au maire d'Elne, notre association qui a comme principales finalités statutaires :
informer et communiquer sur la vie publique de notre commune ; contrôler l’utilisation des finances
municipales (Elne est une des communes les plus endettée du département des Pyrénées-Orientales)
; défendre l’environnement et le cadre de vie... ENSEMBLE POUR ELNE est une association citoyenne
qui a toute légitimité pour porter cette « affaire ».
L’association ENSEMBLE POUR ELNE n’est liée a aucun parti politique et ne perçoit aucune
subvention . Ce sont les adhérents qui financent tous les frais et particulièrement ceux du procès.
Pour ce qui concerne l’affaire qui nous oppose au maire d’Elne : On ne lui reproche pas d’être le
salarié le mieux payé du Travailleur Catalan... On ne lui reproche pas de rouler en Mercedes
automatique...
On ne lui reproche pas d’être au PCF... On lui reproche en tant que maire d’Elne d’avoir fait travailler
son employeur le Travailleur Catalan, sans devis, sans contrat, sans délibération de son conseil
municipal et ce depuis 2001 !
On lui reproche aussi, d’avoir fait réaliser depuis plusieurs années les travaux d’imprimerie de la
mairie d’Elne, et ce depuis plusieurs années sans marchés public ni délibérations par le même
imprimeur que le Travailleur Catalan et le PCF66.
Contrairement à ce que dit monsieur le maire, ce sont les commerçants et artisans de la commune
qui nous ont alertés.
Les commerçants, artisans et la commune d’Elne sont bien les victimes directes de ces pratiques.
En effet, contrairement à ce que dit et écrit monsieur le maire, le bulletin municipal de mars 2009
avait 80 encarts publicitaires, pour une somme récoltée supérieure à 15 000 euros.
Normalement la recette publicitaire devait financer les trois bulletins de l’année ; l’imprimerie en
2009 facturait un bulletin « publicitaire » 2 500 euros à 3 000 euros, les 10 000 euros restant
(insignifiant pour monsieur le maire) restaient au Travailleur Catalan sans l’accord du conseil
municipal, sans l’accord des commerçants et artisans, et les finances municipales payaient les deux
autres bulletins ; à part cela tout va bien à Elne ! Taisez-vous, circulez il n’y a rien à voir et surtout pas
de prise illégale d’intérêt, ni de courriers « fantômes » pour justifier l’injustifiable.
Comme par hasard, depuis 2009, il n’y a plus de publicité sur les bulletins municipaux et un marché
public d’imprimerie a été passé, mais tout cela n’est que pure coïncidence, voudrait nous faire croire
notre édile.
Pour l’association ENSEMBLE POUR ELNE, ce retour vers la « normalité » et la transparence des
finances publiques est une grande victoire.
Le 8 novembre prochain, le tribunal correctionnel de Perpignan rendra son verdict, quel que soit ce
dernier, rien ne sera plus comme avant à Elne".
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