Janvier 2017 - Vol 14, n°1
Votre mensuel en santé et en sécurité
L’asthme est une maladie pulmonaire fréquente
qui provoque le rétrécissement des voies
aériennes, rendant la respiration difficile. Il peut
affecter votre qualité de vie globale ainsi que
votre capacité de travailler et, s’il n’est pas traité,
peut poser un risque pour la vie. Si vous êtes
exposé à certains produits ou agents chimiques
sur les lieux de travail, vous pourriez être exposé
au risque de souffrir d’asthme professionnel.
Souvent, les gens qui font
de l’asthme professionnel
ne se rendent pas compte
que leurs symptômes
sont liés à leur travail, car
ces derniers sont identiques aux symptômes de
l’asthme général : des crises se manifestant par
une gêne respiratoire, une oppression du thorax,
une toux et une respiration sifflante. Cependant,
dans le cas de l’asthme lié au travail, les
symptômes augmentent habituellement les jours
de travail, et s’améliore lorsque la personne est
absente du travail - les week-ends, les jours de
congé et les jours de vacances.
Les agents pouvant causer l’asthme
professionnel :
Les produits chimiques, comme les
isocyanates ;
Les métaux et les fluides pour le travail
des métaux ;
Les colorants, les médicaments et les
enzymes ;
Les céréales, les farines, les végétaux et
les gommes ;
Les protéines d’animaux et de
crustacés ;
Ce que les employeurs peuvent faire :
Éliminer du milieu de travail les
agents causant ou aggravant l’asthme ;
Remplacer par un agent moins
dangereux si l’élimination est
impossible
Limiter l’exposition
Fournir de l’équipement de protection
individuelle (EPI)
Ce que les travailleurs peuvent faire :
En apprendre davantage sur les
risques présents dans leur milieu de
travail
Assister à des cours de formation sur
l’asthme lié au travail
Se tenir au fait des symptômes de
l’asthme relié au travail
Se conformer aux pratiques, aux
politiques et aux procédures de travail
sécuritaire fournies par l’employeur
Utiliser l’EPI fourni
Si vous montrez des signes d’asthme,
consultez votre médecin. Si votre médecin, ou
un autre professionnel de la santé, soupçonne
que vous faites de l’asthme relié au travail,
avisez votre superviseur, votre représentant
syndical ainsi que votre comité mixte de santé
et sécurité au travail.
L’asthme lié au travail est une maladie grave,
et si elle n’est pas reconnue et traitée à temps,
elle peut mener à l’invalidité et à la perte
d’emploi. Il est important pour les
employeurs et les travailleurs de collaborer
pour prévenir l’asthme lié au travail afin que
tous puissent respirer mieux sur les lieux de
travail.
Tiré de : Le rapport sur la santé et la santé et la
sécurité, Volume 10, Numéro 1, 2012.
LA CONDUITE HIVERNALE
Les conditions hivernales difficiles peuvent apparaître de façon soudaine. Lorsqu’elles frappent, de nombreux automobilistes sont
pris au dépourvu dans des conditions de froid, de neige et de glace. Peu importe le nombre d’hivers déjà traversés, il est toujours bon
de prévoir avant de s’exposer aux éléments de la nature, tout en se rappelant quelques conseils de conduite sécuritaire.
La conduite automobile en hiver
Au moment de planifier votre sortie, prévoyez plus de temps de déplacement ou reportez votre voyage, si le temps est mauvais. Si
vous décidez de prendre la route, attachez votre ceinture de sécurité avant de partir et gardez-la attachée en tout temps.
Faites attention à la « glace noire » : elle est pratiquement invisible et difficile à repérer. Recouverte de glace noire, la route
ressemble à une voie nouvellement asphaltée, plutôt qu’au pavé hivernal habituel de couleur gris-blanchâtre.
Allumez vos feux de croisement pour conduire. Outre le fait qu’ils sont plus lumineux que les phares de jour, leur utilisation active
également les feux arrière. Votre véhicule est ainsi plus visible.
Ralentissez
Pensez à ralentir. Les limites de vitesse affichées correspondent aux conditions routières idéales. Conduire à vitesse réduite est la
meilleure mesure de précaution contre les problèmes pouvant survenir lorsque l’on conduit sur une chaussée glissante.
À l’approche d’une intersection glacée ou enneigée, ralentissez. Soyez vigilant et ralentissez si vous voyez un panneau annonçant un
pont. Les ponts en acier et en béton sont souvent glacés, même lorsque la route ne l’est pas. Les ponts ouverts se refroidissent plus
rapidement que la chaussée, qui tend à être isolée par la terre ferme.
N’utilisez pas le régulateur de vitesse. En hiver, il faut avoir la maîtrise totale de votre véhicule en tout temps.
Gardez une bonne distance entre votre véhicule et celui qui précède. La distance de freinage sur une route glacée est deux fois
supérieure à celle sur une route sèche. Par exemple, elle est d’environ 45 mètres (140 pieds) à une vitesse de 60 km/h, et de
80 mètres (plus de 260 pieds) sur une voie glacée.
Dépassement
Sur les routes à voies multiples, et à moins de faire un dépassement, restez dans la voie de droite; veillez à utiliser vos clignotants
lorsque vous changez de voie. Soyez patient et ne doublez les autres voitures que si la prudence le permet. Tournez le volant
lentement et avec précision. Vous pourriez déraper si vous changez de voie brusquement ou que vous donnez des coups de volant
saccadés en freinant ou en accélérant.
Maintenez une distance sécuritaire entre votre véhicule et le chasse-neige et les camions de sel, de sable ou de dégivrage. Les
meilleures conditions routières se trouvent directement derrière les véhicules chasse-neige. Ne conduisez jamais à côté d’eux, et ne
les dépassez pas : vous serez aveuglé par la neige déplacée par leur passage.
Dérapage contrôlé
Si votre voiture commence à déraper, il est important de ne pas paniquer. Regardez dans la direction où vous voulez aller et braquez
le volant dans cette direction. Si votre véhicule commence à déraper au moment de freiner, retirez le pied de la pédale de freinage.
N’accélérez pas.
Lorsque vous conduisez (sans déraper) sur une voie glissante, la meilleure façon de freiner dépend du type de freins dont votre
véhicule est muni. Si vous n’avez pas de freins antiblocage, utilisez la méthode pointe-talon répétitivement, jusqu’à ce que vous
soyez immobilisé. Cette méthode consiste à garder le talon sur le plancher de la voiture, et à utiliser la pointe du pied pour appuyer
fermement sur la pédale de freinage, sans toutefois bloquer les roues, pour ensuite relâcher la pression exercée sur la pédale, puis
appuyer de nouveau de la même manière. Cette façon de procéder est répétée jusqu’à ce que vous ayez réussi à immobiliser votre
véhicule. Si le véhicule est doté de freins antiblocage, utilisez également la technique pointe-talon, mais retirez le pied de la pédale
de freinage seulement lorsque le véhicule est complètement immobilisé.
Toutefois, la pose de pneus d’hiver et la réduction de la vitesse sont les facteurs les plus importants qui déterminent la distance
d’arrêt d’un véhicule.
La conduite hivernale peut être périlleuse; cependant, si vous suivez ces quelques trucs et prenez votre temps, il est plus probable
que vous arriviez à bon port sain et sauf.
Pour obtenir de plus amples renseignements sur la conduite hivernale, y compris la préparation de votre véhicule et les étapes à
suivre si vous restez pris dans la neige, consultez la fiche d’information Réponses SST intitulée Conseil pour la conduite hivernale à
l’adresse suivante : http://www.cchst.ca/oshanswers/safety_haz/icesnow.html.
Tire de : Le rapport sur la santé et la sécurité, Volume 14, Numéro 12, 2016.
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