Neuropédiatre, Assistant Hospitalo-Universitaire, HCL, CNRS
- COMTE-GERVAIS Isabelle, YSSAAD-FESSELIER Rosa.
Neuropsychologues.
- JERY Sophie, LEVY-SEBBAG Hagar, Orthophonistes
UF Troubles du langage- CH Le Vinatier :
- BONGIOVANNI Vanessa, Neuropsychologue
- CHEVALLIER C., Orthophoniste
Orthophoniste libérale :
- LEVY-SEBBAG Hagar
Résumé
Nous nous proposons d’étudier, chez l’enfant dyslexique, l’impact psychologique
du bilan diagnostique effectué en unité d’évaluation hospitalière pour troubles du
langage et des apprentissages.
Notre hypothèse : l’annonce du diagnostic à l’enfant et à sa famille améliore
l’estime de soi et diminue l’anxiété et la dépression.
Mots clés
Estime de soi – partenariat médecine scolaire hôpital- affirmation de soi– dépression – anxiété –
troubles spécifiques du langage écrit.
Introduction
Il est reconnu que les enfants porteurs de Dyslexie/Dysorthographie (DLDO)
souffrent très fréquemment à la fois d’un défaut d’estime et d’affirmation de soi et
également de troubles anxieux et dépressifs (Casey et al., 1992 ; Alexander-
Passe, 2006 ; Terrasse, Thompson et Minnis, 2009 ; Singer, 2008).
Cinq mille patients environ ont été vus dans nos services hospitaliers depuis
2000, année de mise en place des unités d’évaluation des troubles des
apprentissages.
L’ensemble des intervenants (i.e. médecin neuropédiatre, pédopsychiatre,
audiophonologiste, médecins scolaires, neuropsychologues, orthophonistes) a
observé chez les enfants présentant des troubles spécifiques du langage écrit
des syndromes anxieux et dépressifs et une baisse de l’estime et de l’affirmation